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Récoltes 2024 impactées par la météo

Récoltes 2024 impactées par la météo.

Dès le mois d’avril certains médias français mettaient en garde contre les mauvaises récoltes à venir, du fait d’une météo très humide et du manque de soleil de ce printemps.

 

cultures,agricultureEn Suisse ce n’est pas mieux:

« Les agriculteurs de Suisse s’attendent à de très mauvaises récoltes cette année après les fortes pluies de ces derniers mois.  (…) La récolte des foins a été particulièrement impactée. »

Et les céréales souffrent autant. Exemple au début juillet:

« Concernant le blé, dont la récolte n’a pas encore commencé, pour l’heure "sa couleur ne rassure pas le paysan." Selon Patricia Bidaux, quand il est noir, "le blé est infesté de fusarioses", une sorte de champignon qui attaque l’épi et qui contamine les grains. Et là aussi, son prix va aussi devoir être revu à la baisse. "Il ne pourra plus être consommé par l’homme et devra être déclassé en blé fourrager. »

Et en France, début août:

« Du fait des précipitations excessives sur fond de manque d’ensoleillement en 2024, les cultivateurs annoncent des moissons catastrophiques, notamment pour le blé, dont les niveaux de récolte pourraient atteindre leur plus bas depuis plus de 40 ans. »

Exemple dans l’Oise:

« À Bonneuil-les-Eaux (Oise) ce 13 août, après deux jours de premières moissons, les récoltes de blé sont déjà plus faibles que d’habitude. "Les rendements sont vraiment loin par rapport à une année dite normale", déplore un céréalier. Depuis octobre, les fortes pluies dans la région ont été quatre fois plus importantes qu’en 2023. Résultat : très peu de grains par épi, confirme l’exploitant. En cause selon lui, des épis de blé trop souvent "les pieds dans l’eau" depuis quelques mois, même en juin. »

Le métier d’agriculteur est difficile car très soumis aux aléas de la météo. La période très pluvieuse entre novembre 2023 et le printemps 2024 a été importante pour rétablir l’humidité du sol et remplir les nappes phréatiques après deux ans de sécheresse.

Mais trop d’eau à la fois n’est pas idéal. Que serait une année idéale?

Cela n’existe pas, ou alors une fois par siècle.

Le réchauffement fait beaucoup parler du climat. J’ai comme l’impression que l’homo modernus modernus redécouvre ce que sont le climat, les variations météo, l’érosion, les extrêmes. Cela existait déjà avant mais la relative sécurité des grandes villes nous avaient rendus aveugles.

Est-ce plus intense aujourd’hui? Je n’en suis pas certain. Les mauvaises récoltes et les famines ont toujours existé, et les périodes froides du Petit Âge Glaciaire étaient autrement plus dévastatrices pour les cultures et les populations.

 

 

 

 

 

Catégories : Environnement-Climat 2 commentaires

Commentaires

  • Je vous suis sur votre dernier paragraphe concernant le Petit Âge Glaciaire.
    En tant que généalogiste amateur explorant les registres mortuaires des paroisses vaudoises, j'ai pu relever la grande mortalité, surtout infantile, de cette sombre période.
    Certains hivers, les pasteurs notifiaient souvent des hécatombes de décès d'enfants et de vieillards pour cause de disette et de maladies induites, à tel point qu'ils devaient parfois les inscrire en tout petit, en abrégés et en lignes serrées…

  • Trop de pluie ou pas assez ; trop de chaleur ou pas assez. Ces aléas météorologiques ne disent rien du climat. Ce dernier s'observe dans la durée et se mesure avec des moyennes. C'est de cette façon que l'on a validé "l'âge glaciaire". Le GIEC tente d'évaluer le changement climatique par des statistiques mais ne dispose que d'une période limitée. Il se projette dans l'avenir mais ses outils scientifiques sont imprécis. Face à ce travail de longue haleine, les journalistes sont impatients car ils sont là, pensent-ils, pour mobiliser les foules et leur faire prendre conscience du danger. Alors ces "lanceurs d'alerte" s'appuient sur un concept fumeux : "le dérèglement climatique". C'est un oxymore car le climat est, par définition, durable. Chaque pic météorologique devient alors une preuve climatique. Et, pour se donner bonne conscience, on pratique le micro-trottoir car on est certain de trouver des habitants "qui n'ont jamais vu ça", comme si quelques décennies étaient suffisantes, sans compter la mémoire défaillante de tout être humain. Alors méfions nous de ces infos qui mêlent météo et climat à toute occasion.

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