Retour en France des rugbymen accusés de viol.

L’Argentine les a laissé partir. Les deux rugbymen accusés de viol ont quitté le pays. Ils sont de retour en France. Si l’affaire n’est pas terminée cette décision est un signe fort qui relativise les charges.

La plaignante est fâchée. Si ses accusations sont véridiques on la comprend. Elle attaque:

« La justice me traite comme une criminelle alors que je suis la victime, dit-elle. Mes agresseurs ne sont pas des héros. Ce  sont deux pommes pourries du rugby français. »

On sait qu’elle a commis une tentative de suicide. Est-ce une preuve de sa bonne foi? Ou une pression exercée sur la presse et les magistrats pour renforcer ses accusations?

Divers faits et images induisent le doute sur ses déclarations victimaires. Les juges remettent donc les accusés en liberté surveillée, avant finalement de les laisser quitte le pays. Les juges doivent avoir une bonne raison.

Les éléments diffusés dans la presse restent peu précis. La décision de justice est donc déterminante pour se faire une idée.

Les nombreux bleus, conséquence supposée des coups des joueurs? L’accusatrice est atteinte de la maladie de « Willebrand », une pathologie hémorragique, trouble de la coagulation, qui peut prédisposer aux ecchymoses ou saignements. »

Le recours à la médiatisation ne saurait me convaincre. Elle peut se livrer sans réserve, alors que les joueurs sont contraints au silence. L’émission sulfureuse de France 2 Complément d’enquête, le Ici Paris télévisuel, lui donne la parole sans contradiction, sans la donner aux accusés.

Une vidéo de surveillance montre la dame très enjouée avec un joueur  avant sa relation. Un message à une amie a également été pris en compte par les juges.

Il n’y a pas non-lieu. Les joueurs sont toujours inculpés. Nous verrons ce qu’il adviendra dans cette affaire. Soit il y aura condamnation des joueurs, soit la dame a commis une accusation infondée aux conséquences spectaculaires. Dans ce cas, que risque-t-elle? À peu près rien.