"En cette année 2008, le parlement suisse débattra du postulat Wehrli, qui prévoit l'autorité parentale conjointe en cas de séparation, divorce ou enfants nés hors-mariage "
Les pères, majoritairement "parent pauvre" du divorce, manifestent à Berne samedi 17 mai à 14h, place Fédérale.
La perte du repère paternel fait partie de la perte plus générale de repères socio-culturels. L'autorité parentale doit devenir la règle. Pour plus d'informations, vous pouvez visiter le site de pères pour toujours: http://www.pptg.ch/.
Il va de soi que l'autorité parentale conjointe doit aussi bénéficier aux mères dans les rares cas où elles n'ont pas la garde. Car nous ne devons jamais oublier ce paradigme:
UN ENFANT, DEUX PARENTS.
Commentaires
Merci mai '68 et Fabienne Bugnon, la Verte, du Bureau de l'Egalité de Genève !!!
Elle est où l'égalité ?
Très intéressant, je suis d'accord avec vous, homme libre, mais que faire de ces pères qui "disparaissent" parfois même avant la naissance de l'enfant et qui surgissent des années plus tard en réclamant leur "droit à l'enfant", alors qu'ils n'ont jamais été présents et ont oublié toute responsabilité (financière, éducative etc). J'en connais des exemples autour de moi, et c'est pénible pour tout le monde, à commencer par les enfants eux-mêmes qui n'ont rien à faire de cet inconnu qui débarque dans leurs vies. Le problème, à mon avis est moins dans l'inégalité de traitement homme-femme que dans le fait que les lois considèrent l'enfant moins comme une personne que comme une propriété des parents, au même titre que la maison ou la voiture. Si l'intérêt de l'enfant était l'objet principal dans les cas de divorce, l'autorité conjointe deviendrait la règle, quitte à obliger les deux parents à vivre dans la même ville, à s'entendre pour les choses importantes et à ne manifester entre-eux aucune animosité jusqu'à la majorité de l'enfant. Avoir des enfants n'est pas un droit, mais une grande responsabilité. Pourtant dans la société écervelée du caprice égoïste et du "libre choix", il n'est pas rare que les affaires de famille finissent devant les tribunaux. Il est curieux de voir comme l'infantilisme et l'irresponsabilité mènent les gens à demander l'aide de l'État pour se défendre d'eux-mêmes ou de leurs proches.
Bonjour,
Je signale aux intéressé(e)s que l'autorité parentale conjointe est la règle en France. Elle permet notamment à l'enfant d'éviter de devenir une arme et instrument de chantage entre les mains du parent qui en a la garde.
La France est nettement en avance sur la Suisse en matière de législation sur le divorce.
ui Inma, je comprends bien vos remarques. Certains hommes ne savent pas ce que c'est d'être père. La défense des pères n'est pas un chèque en blanc pour faire n'importe quoi. C'est en effet une grande responsabilité d'élever un enfant, autant qu'un grand bonheur. Ce qui est certain c'est que les enfants ne devraient en aucun cas être des enjeux, des armes, ou des quantités négligeables. Car leur équilibre futur, leur capacité à gérer leur couple et d'être ensuite parents, entre autres, se construit en partie sur le vécu de l'enfance. Vivre demande parfois du courage, et ce courage s'apprend aussi grâce aux mères et aux pères qui montrent eux-mêmes ce courage de vivre et
de s'assumer.
La judiciarisation exponentielle des conflits de couples ou de famille est très décevante sur le degré de responsabilité individuelle, dont on peut espérer qu'elle soit une valeur humaine fondamentale. Je partage votre point de vue. A défaut d'une humanité responsable, le cadre législatif est amené à poser des balises. En effets, les parents devraient être amenés à collaborer après un divorce, pour le bien des enfants. Je pense que l'autorité parentale conjointe est un des éléments pour cela. Je ne suis pas certain que cela suffise, et la médiation pourrait aussi être institutionnalisée. Au Canada elle est beaucoup plus répandue. Elle permet de poser les tensions des parents en-dehors des tribunaux.
Je partage aussi le point de vue de Blondesen sur le fait que la pratique suisse est très en retard sur la France. La Belgique et l'Italie ont aussi institué l'autorité parentale conjointe.
Que l'enfant ne soit plus l'objet d'un chantage entre les parents est un objectif majeur dans cette problématique des divorces.
En 2006, dans le cas de divorce en Suisse, 26% des pères ont obtenus le droit d'exercer une "autorité" parentale sur leurs enfants. Ce qui veux dire que 74% d'entre eux en on été privés !
Pourquoi ?
Pourquoi ces pères qui au départ (je fais abstraction des accidents) méritaient tous aux yeux de la mère d'être pères, au moment du divorce ont été jugés incompétents pour exercer une autorité sur leur progéniture ?
Trouvez-vous normal que près de trois quart des hommes se trouvent dans pareille situation ?
N'y-a-t-il pas discrimination et abus ?
Je le dit clairement, il y a des hommes qui sont complètement incompétents pour exercer un quelconque droit sur les enfants; il en a même pour qui la garde un week-end tous les 15 jours est de trop, mais ces cas, ne représentent qu'une minorité !!!
Que fait-on pour les autres pères victimes de: rancoeurs, de chantages, de pressions et de l'expression vindicative de certaines mères ?
L'autorité parentale doit-être la règle, si la femme si oppose, la justice doit comprendre ce qui se cache derrière le refus de la mère. Si l'opposition de la mère est fondée, que le père n'a pas la maturité, n'y le sens des responsabilités pour exercer cette autorité, dans ce cas d'accord:pas d'autorité partagée.
En revanche si l'opposition ne repose sur aucun fondement valable, la justice doit: d'une part obligé le couple à une médiation et d'autre part offrir au père cette autorité.
...c'est le stricte minimum !!!
Non seulement l'autorité parentale conjointe devrait être la règle dans une société moderne, mais il devrait y avoir une loi interdisant aux avocat(e)s et aux juges qui n'ont pas d'enfants d'intervenir dans les affaires de divorce.
Les enfants s'en porteraient assurément mieux, leur avenir ne serait pas prétérité par de sordides questions financières ou par des vendettas personnelles attisées ou arbitrées par des gens qui n'ont pas la moindre idée de ce qu'est un enfant.
Les avocats....
Parlons-en, ils se sont mis ...à la médiation !
à raison de 400 à 600 francs de l'heure. Ils connaissent à la perfection les rouages de la justice et n'hésitent pas à jouer avec, au détriment du conjoint et des enfants.
Pour les enfants,
Pour les Mères
et pour les pères: Il faut une justice adaptée aux affaires de la famille !!!
Un homme à proposer l'idée géniale de créer à Genève: des états généraux de la famille en vue d'étudier et de mettre en place des solutions concrètes à proposer.
Une femme de mes connaissances a divorcé il y a déjà quelques années, par consentement mutuel. Son ex-mari et elle n'avaient pas de guerre, ils se sont rendu compte que leur couple n'avait plus de raison d'être. Ils ont donc fait une séparation à l'amiable puis un divorce. Chacun a choisi son propre avocat, comme c'était la règle.
Cette amie est allé consulter une avocate connue, qui lui a immédiatement demandé:
" Que voulez-vous obtenir? La maison? Les comptes bancaires? Une grosse pension?"
Elle lui a suggéré tout aussi rapidement de se plaindre de violence pour avoir le maximum. Outrée, cette amie a immédiatement cherché un autre avocat.
Les fausses accusations d'abus sur les enfants se sont aussi multipliées depuis quelques années. En cas de divorce, c'est une arme absolue pour casser la relation entre le père et ses enfants (parfois la mère aussi, mais plus rarement). Tous les avocats le savent, ils reconnaissent officiellement 50% de fausses accusations. Mais la justice ne se pose pas de questions.
Il y a à faire dans ce domaine. La pratique judiciaire mérite une sérieuse remise en question.
Les pires sont ceux ( parents ), qui prennent l'enfant en otage et s'enfuient avec.
Je connais plusieurs cas comme cela. Et la justice baisse facilement les bras dans ces cas. J'avoue avoir de la peine à comprendre ce qui se passe dans la tête de ces parents pour faire une telle chose.
"Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous ils ne vous appartiennent pas."
Le Prophète , Khalil Gilbrab
désolé : Gibran, bien sûr...
Berne 14.30
Sous une pluie battante, la place fédérale s'illuminait par le sourire des enfants, des pères et des femmes présentes. Certes le soleil n'était pas au rendez-vous, mais le soleil était visible ailleurs. Visible dans les yeux des pères, qui pour la premières fois s'étaient réunis, tous cantons confondus, pour défendre et s'investir dans une idée simple et belle:
Un enfant a besoin de ses deux parents.
Oui à une meilleure Justice
Oui à plus d'égalité de traitement entre les parents
Oui à une réflexion commune avec les femmes
Oui à la médiation en lieu et place des conflits
Erreur de plusieurs intervenants : la "résidence alternée" n'est pas la règle en France. Elle est une possibilité parmi d'autres, accordée en fait seulement si les deux parents la demandent, soit dans 10% des cas ! La revendication des mouvements de pères est justement qu'elle devienne la solution prioritaire, ce qu'elle est déjà, effectivement, en Belgique et en Italie.
Dont acte. Merci pour cette précision. C'est donc plutôt comme en Suisse. Est-ce alors la garde alternée qui est devenue (en principe) le système par défaut en France?
Le véritable enjeu, c'est l'argent.
La justice se moque éperdument de l'intérêt supérieur des enfants. Par contre, elle tient en haute estime l'intérêt supérieur de la mère. Au Québec, avec la garde exclusive, la mère obtient d'emblée une pension alimentaire défiscalisée, de généreuses allocations de l'État pour enfants et des prestations fiscales pour enfants, toujours en franchise d'impôt. De plus, si elle fait défaut de remettre les enfants selon les dispositions prévues par le tribunal, jamais elle ne sera inquiété. Et tout ce plat indigeste nous est servi sous le couvert de l'égalité, comme une avancée du féminisme! Bienvenue au Féministan!
Le principe ?
Il faut le créer car à l'heure actuelle dans notre société le principe n'est plus de se marier, fonder une famille et vieillir ensemble. Force est de constater que l'intérêt des couples passe avant celui des enfants.
Dans ce cas, le principe ou la norme n'est plus le mariage, mais le divorce. ( 2006 Genève: 58% de divorces - Neuchâtel 2006: 76 % !!!) nous le voyons bien dans ces chiffres qu'elle est la norme et les conséquences qu'il faut en tirer.
Patrick écrit que dans seul 10% des cas les parents demandent une autorité parentale conjointe.
Perso. cela me fait froid dans le dos. Il y a du travail à faire pour sensibiliser les pères et les mères...
Le principe ?
Il faut le créer car à l'heure actuelle dans notre société le principe n'est plus de se marier, fonder une famille et vieillir ensemble. Force est de constater que l'intérêt des couples passe avant celui des enfants.
Dans ce cas, le principe ou la norme n'est plus le mariage, mais le divorce. ( 2006 Genève: 58% de divorces - Neuchâtel 2006: 76 % !!!) nous le voyons bien dans ces chiffres qu'elle est la norme et les conséquences qu'il faut en tirer.
Patrick écrit que dans seul 10% des cas les parents demandent une autorité parentale conjointe.
Perso. cela me fait froid dans le dos. Il y a du travail à faire pour sensibiliser les pères et les mères...
Oups... désolé Patrick je me suis... planté dans ma question. Mais tu avais répondu. Le commentaire de Giordano m'apprend un chiffre de divorce bien plus élevé que ce que j'en savais. Oui, il y a du travail à faire!
Je vous invite à lire le blog de Hermil lebel, http://bisbille101.blogspot.com/ une histoire de fou que lui aussi vit. Tous ces commentaires sont bienvenus car le débat est libre ici sur ce blog, qui reçoit entre 40 et 120 visites par jour depuis sa création il y a une semaine.
Après avoir sacrifié une carrière professionnelle bien emmenchée pour pouvoir me consacrer tant bien que mal à ma fille, j'ai demandé à mon travail, non sans risque de licenciement, de m'accorder un temps partiel à 90% (mercredi après-midi de congé) pour pouvoir m'occuper de ma fille et participer à son éducation et être simplement un père bien présent. A ce jour, ma future ex-femme me refuse cette garde alors qu'elle travaille le mercredi après-midi sous prétexte que la copine de son père (le grand-père de ma fille) la garde ces jours-ci...
Est-il normal pour un père de devoir se mettre à genoux pour voir sa fille quand la mère ne peut s'en occuper....? Simplement injuste. Mais comment est donc faite cette loi ? Je suis dans l'impossibilité de voir ma fille alors que j'ai tout sacrifié pour être à ses côtés. Bon dieu, je suis le PERE !!!!!