Monsieur le Procureur, je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être...
La perte de confiance dans la justice est un phénomène grave dont il faut prendre la mesure.
Mon papier d’hier, “l’indispensable réforme de la justice genevoise”, ne pouvait mieux tomber. Je ne vais pas redire ici les pistes de réforme que j’y exposais. Je vais plutôt les compléter.
La critique envers la justice genevoise exprime une déception de la part des citoyens interrogés. Je ne suis pas certain que les mesures suggérées suffisent, si tant est qu’elle seront suivies d’effet.
Plus confiance
Car il faut bien réaliser que les sondés expriment à 60% une perte de confiance dans la justice. C’EST ENORME! Il convient aussi de prendre conscience que la défiance envers la justice est de nature à détruire le sentiment citoyen, le respect des lois, et donc la bonne santé civique de la société.
On peut dire dans ce sens qu’une justice qui suscite la méfiance, encourage en corollaire la délinquance, puisque les citoyens apprennent peu à peu à ne compter que sur eux-même. C’est une situation grave. Les incivilités, la perte du respect mutuel, sans parler des rares extrêmes tels que la tuerie de Zoug, sont peut-être la facture sociale à payer pour une justice qui n’est plus crédible. C’est cher, très cher. Beaucoup plus cher moralement que le budget alloué.
la forteresse
Le sentiment d’opacité de la justice, son aspect objectivement ou subjectivement corporatiste, amplifient l’idée que l’on est face à une forteresse impénétrable et intouchable. Monsieur le Procureur général, s’il vous plaît, ouvrez la forteresse avant que la citoyenneté ne se dégrade encore. Car en l'état la justice n'est plus perçue comme gardienne des valeurs fondamentales de notre société, mais comme un Etat dans l'Etat, auto-protégé contre les citoyens. Quand ce n'est pas pire, selon le comportement de certains juges.
Je vous demande de constituer une commission composée entre autres de justiciés déçus: tant au civil qu’au pénal, nombre de genevois ont vécu un cauchemar dans leur affaire judiciaire. Beaucoup ont le sentiment que la justice pratique sans état d’âme l’outrage à citoyen. Réunissez-les, écoutez-les, faites une place à la critique! Tenez compte de leur contribution. Ecoutez les plaintes sur le fonctionnement de certains magistrats. Agissez réellement.
Car pour l’instant, vos propositions minimalistes n’inspirent aucune confiance. Paroles, paroles... qui seront reprises dans sept ans à la prochaine enquête. A moins qu’un nouveau Zoug ne survienne d’ici là. Et à mon avis, savez-vous ce qui fait que ces extrêmes sont rares? C’est qu’heureusement peu de citoyens sont suicidaires et criminels à la fois. Mais l’incivilité rampante n’est pas meilleure.
Autre suggestion: mettez en ligne des guides de procédure, avec des modèles de plaintes, de recours, etc, pour qu’un citoyen puisse réfléchir aux démarches par lui-même. De même un index des lois par type de problème juridique serait très utile.
Citoyens, groupez-vous
Il faut faire nombre pour avoir la plus minime chance d’être entendus. Il existe certains groupes qui font ou ont fait du travail sur les abus de certains magistrats (Neuchâtel vient d'en sanctionner un), ou pour des causes spécifiques comme les pères. Là il serait utile d'avoir un projet plus global et fondamental. Je propose donc aux personnes lésées par la justice de me contacter sur mon adresse courriel pour réfléchir ensemble aux réformes à mener et aux actions à entreprendre pour les réaliser: hommecible@yahoo.fr.
PS: 30 mai 19h15 - Je remercie pour les commentaires de soutien qui me touchent. J'en ai juste modifié un qui citait nommément une juge d'instruction fautive. Ce n'est pas de la censure, je désire que ce blog reste un lieu de débat qui ne soit pas centré sur l'affaire que j'ai vécue, même si bien sûr elle m'inspire. Voir mon site ci-dessous. Merci de votre compréhension.
John Goetelen
Survivant de la justice
Rescapé d'une fausse accusation
Victime d'un acharnement judiciaire
http://www.hommecible.com
Commentaires
Cher Monsieur
J'espère que vous obtiendrez enfin réparation!
[quote]
De John Goetelen: Bonjour Seccotine, merci de me soutenir et d'avoir bien compris mon affaire. Je dois cependant enlever la suite de votre intervention, car sur ce blog, hébergé par la TG, je souhaite des débats moins personnels. Je le fais de mon propre chef, c'est moi-même qui le décide, donc ce n'est pas une censure extérieure.
J'ai bien compris que vous vouliez m'aider, et dire peut-être les choses plus directement que moi en citant nommément la juge d'instruction fautive, je vous en remercie.
Je souhaite que ce blog sur la TG reste un lieu de débat, de communication, et même si l'affaire que j'ai vécue m'inspire certains billets, je préfère ne pas en faire un blog centré là-dessus. Mais mon site reste intact.
Je vous remercie encore et bonne soirée.
JG
bonjour
vous avez raison, nous avons un énorme problème à Genève avec nos juges d'instructions car ces personnes ne rendent pas justice mais font leur propre justice en fonction des personnes qu'ils ont à jugé. Ceci est lamentable et d'une grâvité extrème pour notre démocratie et nos droits de citoyens
Il faut que cela change.
Le peuple souverain ne peut plus élire ses juges car les partis politique en place ont mis en place une soi disant commission qui décide en lieu et place des citoyens et par la même occasion retire un droit démocratique essentiel.
Cette pseudo commission non officiel est un déni des droits des citoyens de notre république.
Ceci amène cela, en procédant de la sorte, les partis politiques ne laissent pas le peuple souverai sanctionné les juges qui dérapent et qui pratiquent leur profession de manière illégal et malhonnête.
lancer une pétition
Effectivement un des maillons cassé par les appareils judiciaires de bien des pays modernes est la place des pères:
Ce maillon est essentiel à la construction psychique de l'enfant dans sa croissance face l'autorité de proximité. Sans ce maillon, la dimension de l'autorté ne sera jamais incarnée chez l'enfant qui deviendra adulte.
Rien ne sert alors de disposer des policiers comme des majorettes le long des trottoirs, et ce pour donner un sentiment de sécurité au vulgus pécum!
La véritable sécurité, ne serait-ce pas, de toute urgence, de créer un véritable Tribunal de La Famille ici et maintenant à Genève, pour le respect primordial de la croissance de nos enfants, et dans un second temps pour l'équitée parentale qui est aujourd'hui si mal menée par les assaux ridiules du féminisme d'Etat genevois qu'il soit radical ou gauchisant!!!
Oui, la situation des pères dans les affaires de familles est assez ahurissante. Maillons faibles, voire punching-ball par principe, d'une justice qui est, sur ce sujet, clairement à deux vitesse. Je cite pour ne jamais l'oublier, cette déclaration publique au journal Le Temps il y a quelques années. Dans une interwiew, la juge Tombesi déclarait que
"Nous" (les juges" partons du principe que les mères qui accusent sont de bonne foi".
Voilà, les pères n'ont plus qu'à entrer d'eux-même dans le ghetto du silence, de la culpabilité, de l'inutilité, de l'impuissance, dans l'enfer de la soumission.
Un Tribunal de la Famille, l'équité parentale, la pratique de la médiation comme il en a été question récemment dans la manif des pères à Berne, sont des objectifs nécessaires pour rétablir la place des pères, donc pour arriver à un rééquilibrage des valeurs dans notre société. N'en déplaise aux féministes acharnées à ôter toute place réelles aux hommes et aux pères.
Etre père, être homme, c'est beau, c'est bon, comme d'être femme et d'être mère.
En matière de justice, et la nouvelle est de nature à rassurer vos compatriotes, les helvètes n'ont pas le monopole de la bêtise humaine.
Ici même, sur cette tribune du cyberespace occupée par « les Hommes libres », il était dernièrement question d'un citoyen réduit à vivre dans la clandestinité en raison de la corruption endémique au sein de l'appareil judiciaire.
Cette histoire de dérapage judiciaire n’a, rassurez-vous, rien à voir avec la Suisse. Elle a cependant tout à voir avec la mise en place de pratique digne de Staline et certainement indigne de toute société de droit, par des fonctionnaires à la solde du ministère de la justice et celui de la sécurité publique du Québec. Ici, ces deux fonctions sont paradoxalement regroupées sous un même chapeau.
Au fil des ans, ces fonctionnaires drapés en toge de juge, bénéficiant de l’immunité dans l’exercice de leurs fonctions, ont systématiquement trahi leur serment d’office et contrevenu à leur devoir judiciaire. Sournoisement, sous leur gouverne, l’appareil judiciaire s’est métamorphosé en une véritable machine à broyer du mâle, comme le souligne le documentaire à ce sujet réalisé par Serge Ferrand, « La machine à broyer les hommes » diffusé sur les ondes de Radio-Canada en février 2005.
Dans notre belle province en effet, la seule parole d'une femme, en mal de contrôle, suffit pour détruire à jamais la vie de n’importe quel homme vivant à ses côtés. Les tribunaux sanctionnent automatiquement ce détournement de justice en prononçant à l’encontre de ces prévenus, mis en accusations sous de faux prétextes, des ordonnances de non communication avec l’auteure du méfait.
Le féminin est intentionnel.
La réciproque contrevient à l’orthodoxie.
Par la suite, l’ex conjointe aura tout le loisir de s'accaparer du salaire, sous forme de pension alimentaire abusive, du nouveau paria, une véritable rançon prélevée à la source par d’autres petits fonctionnaires, simulacres des agents de la Gestapo. L’homme inculpé sous de fausses accusations se voit ainsi privé de l'accès à ses enfants et de son domicile, se fait proprement déposséder de l’économie de toute une vie en honoraires juridiques faramineux sans qu'il lui soit possible d'apercevoir, ne serait-ce que l'ombre du spectre de la justice. Souvent, la situation devient à ce point impossible que notre infortuné compagnon est entraîné tout droit vers le suicide, à défaut de sombrer dans la déchéance la plus abjecte.
Les statistiques alarmantes au niveau du suicide des hommes, et de manière corollaire celle concernant la dénatalité, le décrochage scolaire des garçons et l'épidémie des ruptures conjugales dans notre pays témoignent de manière éloquente du désarrois contemporain à l’ère de la modernité.
Pendant ce temps, les médias font la sourde oreille, pratiquent unanimement la langue de bois et observent un silence inquiétant et complice sur le sort peu enviable réservé aux hommes qui continuent par milliers de passer à travers cette effroyable machine expressément conçue pour les broyer.
Parallèlement, les féministes intégristes répandent leur propagande haineuse dans notre société et engrangent de généreuses subventions en affirmant dans les chaumières que tous les hommes sont de violentes brutes et leurs conjointes d'éternelles victimes qu'il faut protéger à tout prix, peut importe les conséquences sociales d'un tel délire institutionnel.
Cette idéologie réductrice, que d'aucuns n'hésitent plus à qualifier de feminazi, sème le marasme dans tout l'occident depuis plus de 30 ans.
Pareille généralisation outrancière équivaudrait par exemple à affirmer que toutes les femmes sont des putes parce que certaines d'entre elles ont fait le libre choix de vivre des fruits de la prostitution.
Au Québec, l'idéologie fémisexiste prônée par les féministes intégristes a atteint son apogée.
Au Québec, les policiers refusent catégoriquement d'intervenir en faveur des pères pour mettre en application les ordonnances émanant de la Cour Supérieure en matière d'accès aux enfants, documents ayant pourtant force de loi.
Ces mêmes agents de la paix procèdent sans réticence à l'arrestation arbitraire de n'importe quel homme sur la seule foi de la déclaration d'une plaignante. Les juges complaisants de la cour du Québec alimentent le délire institutionnel en sanctionnant des jugements fallacieux prononcés sur simple ouï-dire qui ne respectent aucune règle de droit ou de procédure, abrités qu’ils sont derrière l'immunité accordée dans l'exercice de leur fonction.
Ainsi, une déclaration mensongère, corroborée par aucun témoin, ni aucun élément physique de preuve, s'avère suffisante pour motiver l'incarcération immédiate d'une personne inculpée qui sera ultérieurement sanctionné par un verdict de culpabilité, hors de tout doute raisonnable !
La lourdeur et les coûts associés au processus d'appel découragent les justiciables dont la confiance envers les institutions et leurs représentants demeurera, de toute façon, minée à tout jamais. De connivence, les juges de la cour supérieure invoquent les décisions arbitraires des cours inférieures pour suspendre, sans autre forme de procès, les droits civils des citoyens comparaissant devant eux. De là à en déduire que nous sommes en présence d'une véritable conspiration, il n'y a qu'un pas et l'éminent professeur de droit de l'University of Western Ontario, Robert Ivan Martin, dans son ouvrage intitulé « The Most Dangerous Branch. How the Supreme Court of Canada Has Undermined Our Law and Our Democracy”, McGill Queen's University Press, n'hésite pas à le franchir...
La mise en oeuvre de telles politiques discriminatoires envers un groupe ciblé de la société est indigne de toute société civilisée. Plus grave encore, l'effet pervers de ces politiques consiste à priver des enfants innocents du droit légitime et déclaré inaliénable d'entretenir des relations significatives avec leurs deux parents. Les droits reconnus dans les textes de loi sanctionnés par le législateur méritent d'être respectés. Il en va de l'intégrité de la personne humaine et de la survie de nos institutions démocratiques.
Malgré des demandes répétées d'enquête publique pour faire toute la lumière sur l'incidence des fausses accusations en matière matrimoniale et élaborer des mécanismes fiables et transparents pour enrayer ce véritable fléau, aucun élu n'a, à ce jour, osé se lever pour dénoncer la pratique quotidienne de mesures arbitraires ciblant la moitié de la population!
Qui est l'instigatrice de la séparation dans l'écrasante majorité des dossiers de rupture conjugale?
Qui a un intérêt à mentir devant les tribunaux?
À qui la garde des enfants est-elle confiée?
Finalement, en guise de conclusion, permettez-moi de vous suggérer une visite sur les sites Web d'organismes tels l'Après-Rupture, http://www.lapresrupture.qc.ca et la Coalition pour la Défense du Droit des Hommes du Québec, http://www.coalitiondeshommes.org.
Ces organismes, en l’absence de subvention, sont composés essentiellement d'intervenants bénévoles recueillant, à chaque jour qui passe, le témoignage des hommes brisés par l’infernale machine, expressément conçue pour les broyer.
En réalité, au Québec nous vivons actuellement sous le joug de Féministan !
Dans notre réduit francophone en terre d’Amérique, les femmes n’ont pas à se soumettre à l’autorité du tribunal. Elles n’ont qu’à crier au loup, invoquer la violence, et le tour est joué. Elles sont même autorisées à tuer… Le syndrome de la femme battue par-ci, le SPM par-là, toutes les excuses se valent pour justifier l’injustifiable…
La bureaucratie judiciaire représente un monstre procédural qui relève davantage du théâtre que du droit. La prévarication et le parjure y sont la norme. Pour la justice, il faudra vous adresser ailleurs.