Vous êtes sur Facebook, vous avez des centaines d’amis, vous voulez fêter un anniversaire, vous l’annoncez avec le lieu et la date... et vous finissez la fête dans votre appartement saccagé!
Cette mésaventure semble assez fréquente pour qu’elle fasse l’objet d’articles de presse. Il s’agit d’une nouvelle délinquance nommée «Opération Pélican».
Diffusée sur votre page Facebook, l’annonce de votre fête est vue par certains de vos «amis», en fait des connaissances de connaissances, qui ne sont pas réellement connus, et surtout qui sont plutôt malveillants.
Ainsi quand ils lisent votre invitation, ils la font circuler à des groupes de 15, 30, voire 80 personnes que vous ne connaissez pas et qui vont s’inviter à votre petite fête. Et là, bonjour les dégâts! En voici un petit exemple:
«Exaspérés par le bruit devenu insupportable, les voisins de l'immeuble ont mis fin à la fête en disant qu'ils appelleraient la police : «130 euros ont disparu, un iPod a été volé, plusieurs chaises ont été cassées, les murs et les sols collaient, des cendres jonchaient le parquet, sans compter la main courante déposée par nos voisins…».
Dans d’autres cas, des fenêtres ont été brisées, des lustres arrachés, des tapisseries décollées. Le tout filmé sur portable pour être ensuite diffusé sur le net.
Ou encore: «Le 7 mars dernier, c'est une soirée lancée «à l'arrache sur Facebook» qui a réuni plus de trois cents personnes place Plume, à Tours, avant de dégénérer en affrontement, des heures durant, avec les forces de l'ordre.»
Bref: faire la course aux «amis», si cela donne l’illusion d’une importance et d’un statut social, n’est qu’un leurre.
Un conseil: choisissez bien vos amis!
Un autre conseil: ne donnez pas le lieu de la fête. Vos vrais amis vous appelleront si vous les y incitez, et vous serez protégé des mauvaises surprise. Aux parents de faire circulez l’info auprès de leurs enfants.
Commentaires
Oui, c'est exactement ce qu'il s'est passé à Meinier récemment... Et ces rencontres Facebook dégénèrent très souvent...Et surtout les endroits festifs sont ensuite laissés ds de tristes états (déchets, etc..). Le pire est que parfois des rassemblements ont lieux ds des zones très sensibles comme des fouilles archéologiques (car c'est dehors et souvent abrité)... A bientôt sur un blog, amitiés.
Bonjour HL, je partage votre désarroi quant à ce phénomène de "faux-amis", sans parler des curieux qui ne sont nos amis dans la vraie vie mais qui veulent étonnamment l'être sur FB ... Perso, je ne relate que très rarement mes déplacements, mes absences, bref mes faits et gestes. Mais il reste le fait que l'échange est bien pauvre souvent. Bien à vous!
ah facebook quel bonheur. j'ai reçu un article ces derniers jours "au secours mes parents sont sur facebook" et oui maintenant il semble que les jeunes soient de plus en plus refoulés de ce réseau social assailli par les 30-40 ans voire + de 50....jeunisme quand tu nous tiens!
Avant tout merci pour votre article. Mon point de vue est que Facebook comme tous les réseaux sociaux sont une drogue du fait de la dépendance que cela entraine. Je suis un anti-Fesbookien, je ne suis ni vieux, ni déconnecté de la réalité. Je sais saisir les nouvelles occasions se présentant à moi et je m'adapte très bien aux nouvelles technologies. Seulement facebook est en quelque sorte le fichier Edvige que le gouvernement souhaitait installer et conduit inexorablement vers une absence de vie privée. Une cyber-communication aveuglante. Le seul avantage que je peux décréter à facebook est le phénomène de buzz qu'il peut engendrer ! Rien de tel pour faire passer un message ou faire sa pub ;) D'ailleurs certains politiciens l'utilisent à merveille ! Comme toutes les drogues, à consommer avec modération...