L’amour immodéré et néanmoins affectueux que Blondesen porte à la junte féminine est louable, certes, même si l’on est en droit de se demander si cette sollicitude ne cache pas une stratégie de séduction des plus insidieuses.

Car à force de vanter ainsi les mérites - certes mérités, je le souligne ici - de ses éventuelles conquêtes, à refaire ainsi le coup du premier pas sur la lune à la force du poignet, à sublimer la chute du Rhin - n’hésitant pas à y plonger corps et âme, ne pousse-t-il pas certaines dames à prendre des risques graves pour leur santé?

Ainsi, d’ébouriffages en contorsions, elles finissent par passer toutes leurs économies en coiffeurs et en ostéopathes. Je crains même de douloureuses et chroniques luxations de l’épaule doublées d’une arthrose précoce des genoux à force de sauter en l’air.

Le girl power cher à Blondesen est-il en somme compatible avec santé et longévité? Cette question se pose quand, après les avoir fait sauter sur ses je-nous, il les place sur un piédestal inaccessible où elles se retrouvent bien seules...

Leur comportement lui-même semble altéré, la diction est moins précise et l’élaboration verbale (ou vers Bâle, because le Rhin) devient plus proche de l’onomatopée primitive que du discours civilisé.

Blondesen révélerait-il la part animale, sauvage de la femme?

Hum hum... Mais alors, quel est donc son secret? C’est bien ce qu’il ne dit pas. Mais j’ai ici un document accablant, démontrant que les girls veulent du fun, et sont prêtes à balancer indéfiniment d’un pied sur l’autre pour cela. Blondesen serait-il orthopédiste?