Voilà une série télé attachante. Vu les heures et jours de diffusion je ne la regarde pas souvent, mais à chaque fois avec plaisir.

Pour qui ne connaît pas (mais y en a-t-il), Adrien Monk, incarné par Tony Shalhoub, est cet ancien policier souffrant de TOC - aggravés depuis la mort de sa femme - et souvent assez à l’ouest. Dans certaines situations seulement car devenu enquêteur privé, il cartonne pour trouver les criminels. Grâce à son sens du détail et son oeil de lynx. Il fait de sa maladie un atout professionnel.

Les enquêtes ne sont pas spectaculaires. C’est le personnage qui fait son succès. Attachant par ses maladresses, il fait osciller le téléspectateur entre le rire et une compassion énervée. Plus proche de Colombo que des Experts, la série a su trouver un public vaste. A noter qu’il n’y a pas d’images violentes ou sanguinolentes. Ce qui fait du bien de temps en temps.

Il faut aussi mettre en valeur son infirmière personnelle, Nathalie (interprétée par Traylor Howard), personnage indispensable, drôle, plus qu’un faire-valoir: un souffre-douleur, une sauveuse, une nounou, dont la vie privée est phagocytée par le côté monstrueux des exigences de son patron. Infirmière dont on attend qu’il tombe enfin amoureux.

On peut se demander si Tony Shalhoub arrivera jouer autre chose tant il est marqué par le personnage d’Adrien Monk.

Une série agréable dont, au début août, la survie était mise en question. Mais la saison 7 est programmée aux USA. Avec en plus, une minisérie: «Monk enfant», où l’on verra la jeunesse d’Adrien.

Cette fois c’est annoncé comme la dernière saison. Bah, comme pour Colombo, on ne se lasse pas de revoir les anciens épisodes.