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Le Jura(sic!) parc

Gros, très gros. Enormes. 30 à 40 tonnes. Ca ne passe pas inaperçu, 40 tonnes. Sur les autoroutes ça mange presque tout l’espace. Alors je vous dis pas dans les chemins de terre du Jura.

dino1.jpgPourtant ils passaient là, près de chez nous. Près de ces arbres, dans la boue qui couvrait la plage. La plage à 1‘000 mètres d’altitude. Cette plage du bord de mer qui a laissé des coquillages dans la nature, là-haut dans le Jura.

C’était hier. Enfin, il y a à peine 150 millions d’années. Quand la mer recouvrait ce qui est aujourd’hui l’Europe.

Ils marchaient dans la boue sur cette plage, et leurs pieds immenses s’enfonçaient. Deux mètres de diamètre ça laisse des traces. Traces découvertes cette année, qui viennent d’être révélées au public: les plus grandes traces de dinosaures au monde à La Plagne, dans le Jura. Un site unique, avec des milliers de pas. Celui qui sait voir découvre leur marche, leur rythme, leurs vitesse, leurs habitudes.

Un site unique semé des traces de ces 40 tonnes de l’histoire. Qui, un peu plus de 100 millions d’années plus tard, disparaissaient de la surface de la Terre.

Disparaissaient? Pas tout à fait.
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Quand vous nourrissez des moineaux ou des merles, vous nourrissez leur descendance.

Vous côtoyez la famille des dinosaures!

Certains disent même qu’on en trouve faisant de la politique et cherchant à se faire élire le 11 octobre. Les gens sont méchants... Laissez-les vivre! Dans 150 millions d’années, on visitera un site abandonné, au bout du Lacus Lemanis, et l’on trouvera les traces d’individus de cette espèce rare, étrange, au comportement inattendu: enfermés dans une sorte de caverne aux murs réguliers, en haut d’une rampe, ils criaient tous ensemble les uns contre les autres et chacun assurait qu’il allait sauver leur ville, qui de l’envahisseur proche, qui de la racaille des Rocailles, qui des prédateurs en Rolex, qui de la faucheuse à la faucille, tous désirant devenir calife à la place du calife. Mais ne moquons point: c’était le moins mauvais des systèmes, où l’on pouvait changer le décor tous les 4 ans.

C’était l’époque des sauveurs, brève dans l’histoire, car les humains avaient compris qu’on ne les sauve pas, on ne fait que leur conter des contes... D’ailleurs, dressés les uns contre les autres, bêtes au point de ne pas comprendre qu’ils avaient besoin les uns des autres, ils disparurent, laissant derrière eux des cités fantastiques recouvertes par les terres, les glaces, les mers, la végétation, réduites en poussière.

Plus tard encore, on ne trouva plus rien d’eux sur cette Terre qui chauffait, qui chauffait, à mesure que le soleil grossissait et brûlait tout à l’intérieur de la zone habitable du système solaire.

 

PS: Et pendant ce temps-là, les otages suisses en Libye tournaient en rond sur leurs propres traces, attendant d'être libérés...

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Catégories : Politique 0 commentaire

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