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Fausse accusation de viol? Un homme poursuit son accusatrice

Cela se passe à Genève. Genève où pourtant la justice est plus prompte à charger les hommes qu’à respecter leurs droits. Genève où les plaintes pour dénonciations calomnieuses après un non-lieu ou un acquittement de viol sont en général classées.

FaussesAcc1-filtered.jpgUn peu comme si l’accusatrice avait dit la vérité et que l’acquitté était quand-même coupable. Oh, coupable, il le sera toujours aux yeux de certains. Ou au moins suspect. Un commentaire laissé sur ce blog il y a quelques mois l’exprimait bien. L’internaute ne pouvait se prononcer sur la culpabilité ou l’innocence d’un homme accusé, alors que celui-ci avait été totalement acquitté et sans appel. Elle laissait donc la porte ouverte à sa culpabilité, malgré une instruction longue et un procès fouillé.

En suivant ces affaires où l’homme est finalement acquitté, ou condamné malgré les contradictions flagrantes et les invraisemblances du dossier, j’ai toujours eu l’impression que la justice réglait une culpabilité collective ou un compte personnel selon le procureur. Le discours qui criminalise les hommes et victimise les femmes a fait des dégât dans la magistrature.

Je ne veux pas dire qu’il n’y aurait pas de vraies victimes. Je dis qu’il y a aussi de vraies victimes hommes et qu’il est inacceptable de laisser impuni un crime qui a cassé la vie d’un homme.

Or la Chambre d’accusation de Genève a récemment demandé au Parquet de poursuivre une femme après que l’homme qu’elle accusait ait été acquitté. La Tribune en parle aujourd’hui sous la plume de Catherine Focas:

«Dans un premier temps, le Parquet était d’avis qu’il convenait de classer l’affaire notamment parce que l’acquittement n’avait été accordé «qu’au seul bénéfice du doute». Mais la Chambre d’accusation vient de désavouer le Ministère public et l’invite donc à mandater un magistrat pour mener les investigations.

La Chambre d’accusation s’étonne en effet des déclarations d’une gérante de bar, connaissant bien l’ex-plaignante et doutant de sa parole: «Elle avait peur parce qu’elle avait déposé une plainte contre lui, explique la tenancière de bistrot. Je lui ai alors dit de se rétracter. Elle avait peur par rapport à la justice.»


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Le Parquet a décidément toujours des raisons pour classer et défendre les accusatrices, ou au moins leur éviter une enquête. Comme si un acquittement «au seul bénéfice du doute» n’était pas un vrai acquittement! La partialité de la justice, sa misandrie est flagrante dans ces affaires.

Alors certains diront qu’il est difficile pour une femme de prouver un viol, et que ces poursuites pourraient décourager les vraies victimes à déposer plainte. Oui, en effet. Mais on sait aussi que les fausses accusations sont bien plus nombreuses que ce que l’on imagine (voir plus bas). De plus se défendre d’une fausse accusation est aussi difficile que de faire la preuve d’un vrai viol. Sauf que pour un vrai viol il peut y avoir des certificats médicaux de lésion, par exemple. Mais il n‘existe pas de certificat d’innocence. Et aux Etats-Unis la fausse accusation est appelée «La balle d’argent», celle qui dans les westerns tue à coup sûr.

Au vu de la gravité d’une telle accusation, des dégâts dans la vie d’un homme - tant personnels, familiaux que professionnels - la justice doit faire preuve d’une grande rigueur dans l’étude de ces plaintes. Et le fait de poursuivre l’accusatrice en cas d’acquittement découragera les candidates au mensonge.


Peut-on évaluer le pourcentage de fausses accusations?

"D'une façon générale, on dispose de peu de données statistiques sur cette criminalité qui n'est étudiée que depuis quelques dizaines d'années. Le Canada et les autres pays qui poursuivent avec le plus de succès les criminels sexuels semblent avoir le plus fort taux de violeurs, tandis que les pays où le viol est généralement ignoré par la société ne tiennent aucun compte de cette criminalité. De même, les chiffres sur les fausses accusations de viols varient beaucoup selon les sources. De 2% selon les organisations féministes, à 80% selon certaines enquêtes américaines. Le FBI Uniform Crime Reports (UCR), 1996, montre que 8 % des accusations de viol s'avèrent fausses, mais cela n'inclut pas les situations où les accusateurs refusent de coopérer avec la police. [2] Une enquête véritablement sérieuse sur le sujet date de 1994 aux États-Unis. Eugene J. Kanin aurait aboutit, après 9 ans (1978-1987), à un chiffre de 41% (avec des variations de 25% à 85% selon la date). Ce chiffre n'inclut que les accusations reconnues fausses par les accusateurs eux-mêmes, ce qui laisse à penser que le véritable chiffre pourrait être plus élevé. Cependant, cette étude a été critiquée et des organisations qui travaillent avec les victimes de violences sexuelles ont accusé la police dans la petite ville où Kanin a fait son enquête d'utiliser le polygraphe pour intimider les victimes et de refuser d'enquêter sur certaines réclamations."

Catégories : société 2 commentaires

Commentaires

  • John, une femme peut-elle accuser son mari de viol, alors qu'ils sont unis par les liens du mariage?

  • Les accusations de viols sont beaucoup plus nombreuses que vous ne l'imaginez !
    http://www.pvr-zone.ca/jaimenti.htm

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