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Héroïsme ordinaire à Sandy Hook

Il n’y a rien de plus à dire sur le massacre des enfants et adultes dans l’école de Newtown aux Etats-Unis. Le choc, la douleur des familles, la disparition brutale des victimes parlent mieux que des phrases. Le sentiment de tristesse est profond et ne saurait être allégé par des mots bien incapables de décrire l’insupportable qui touche en premier lieu les familles, et qui nous touche tous.

Ce qui peut être dit, au moment du deuil difficile, c’est le courage, l’héroïsme naturel, ordinaire, des professeurs et du personnel de l’école. La directrice a été tuée en tentant de faire rempart de son corps, de même que la psychologue. Une enseignante est décédée après avoir sauvé des élèves qu’elle a enfermés dans un placard. D’autres professeurs n’ont pas hésité à risquer leur vie pour sauver des enfants.

Ce qui peut être dit, c’est le courage et l’abnégation de ces femmes, elles-mêmes peut-être mères de famille. Donner sa vie sans hésiter pour en sauver une autre est l’une des attitudes humaines les plus profondément respectables.

Dans la tristesse, dans la souffrance causée par ce drame, il y a ce trait de lumière, cet héroïsme ordinaire de ces femmes. Bien plus que l’alignement des victimes, c’est ce don de soi qui doit rester, comme un signe d’espoir sur l’humanité.

 

 

Catégories : société 1 commentaire

Commentaires

  • D'un côté nous avons des enseignantes tellement investies à leur travail, à leur missions, que devant l’imminence du danger suprême, elles vont au devant de la mort pour protéger,sans même y réfléchir. Sans dilemme préalable.

    En face, nous avons un jeune homme, si mal, si malade qu'il a eu l'impulsion de tuer. D'anéantir la vie dans cette impulsion suicidaire, en emmenant le plus possible ces vies si jeunes , si innocentes avec lui. Sans dilemme préalable non plus !

    Il n'y a rien à dire non. Juste relever cette saisissante juxtaposition

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