Le gaulois Astérix est coiffé d’un casque ailé, le valaisan Freysinger d’une queue de cheval. Il a l’énergie de l’animal. Portant haut et fier il caracole en tête du peloton, poursuivi sans grand succès par le général Varone.
L’un sourit, frais comme un pinson. L’autre pas.
Rien n’est joué puisqu’un deuxième tour viendra mettre de l’ordre dans cette cavalcade éperdue. Mais personne ne peut dénier à Oskar Freysinger une victoire personnelle de haut vol. Que l’on soit ou non d’accord avec ses idées il l’emporte avec brio.
Nous verrons ce qu’en disent les premiers intéressés: les valaisans eux-mêmes. De l’extérieur on voit deux personnalités très différentes. L’une toujours en avant, fonceuse, audacieuse, occupant efficacement le terrain médiatique et - semble-t-il - cantonal. L’autre plus réservée, encombrée peut-être par l’affaire turque, dont les projets sont moins identifiables. L’une très lisible, l’autre plus confuse.
Christian Varone a perdu. Alourdi par quelque vestige de la grandeur romaine passée? Même pas sûr. L’ancien élu PLR, Claude Roch, avait engrangé à peine plus de 29’000 voix précédemment. Monsieur Varone en a obtenu davantage. Il n’y a donc pas de rejet contre sa personne à cause de la pierre d’Antalya. Il n'y a pas non plus d'effet positif de sa gestion du drame de l'autocar belge. C’est bien plus un plébiscite pour le candidat UDC. Peut-être aussi pour un style politique plus direct.
Le Valais a voté en masse pour Astérix. Qui pourrait bien obtenir l’Oskar au deuxième tour.
Commentaires
l'UDC prouve une fois de plus que c'est le parti du peuple suisse.
Félicitations Oskar !