Une nouvelle information est livrée à la presse à propos de l’accident du vol d’Air France, dont le crash dans l’Atlantique avait fait 228 victimes le 1er juin 2009. Le rapport d’enquête déjà publié faisait état d’une combinaison de facteurs techniques et humains. Il était question en particulier d’une défaillance des sondes Pitot et d’une incapacité pour les pilotes d’apprécier correctement leur situation.
Ce rapport judiciaire ne disait pas tout. Un document remis aux seuls avocats et non traduit fait état de la fatigue des pilotes. C’est ce que révèle le magazine Le Point. Cette fatigue avancée a-t-elle joué un rôle sur le comportement des pilotes?
L’enregistrement du mot-à-mot des conversations de bord apparait de manière plus complète dans ce document. «Cette nuit, j'ai pas assez dormi. Une heure, c'était pas assez tout à l'heure».
«Les rapporteurs y ajoutent d'ailleurs des commentaires et soulignent que, «pendant les 23 premières minutes d'enregistrement, le silence domine au sein de l'équipage avec les communications radio du contrôle de Recife en arrière-plan, l'attention est relâchée au point d'écouter de la musique». Puis «alors que la charge de travail est faible et que la fatigue se fait sentir, l'équipage remplit les obligations de la préparation de la traversée de la zone ETOPS sans dynamisme» quand il faut analyser l'état des aérodromes de déroutement en cas de panne.»
Le journaliste spécialisé en aéronautique au Figaro, Fabrice Amédéo, auteur d’un livre et de documentaires sur le crash, précise également:
«À aucun moment, l'équipage ne parle de «décrochage». L'alarme spécifique qui le signale a beau sonner pendant 3 minutes 30, l'hypothèse du décrochage n'est pas évoquée une seule fois entre les hommes! La seule façon de comprendre cette attitude se trouve dans la transcription de la deuxième boîte noire, l'enregistreur de vol dédié aux voix et aux bruits (CVR). On comprend assez vite, à son analyse, qu'une certaine confusion mentale règne dans l'esprit de l'équipage. Une confusion due à la fatigue. Dès le début du vol, l'équipage ne parle pas mais écoute de l'opéra. Puis, bien que cela ne soit pas interdit, le commandant de bord va se reposer justement au moment de la traversée du «poteau noir», une zone sensible.»
Pour tenter d’expliquer cet état de fatigue il ajoute:
«Le matin même, l'équipage s'est offert une virée en hélicoptère dans la baie de Rio. Selon le pilote de l'hélicoptère, que j'ai interrogé sur place, l'équipe montre déjà des signes d'épuisement. En réalité l'un des pilotes s'est rendu à Rio en compagnie de sa femme. Le commandant de bord, lui, un homme d'environ 55 ans, en instance de divorce, est également accompagné de sa maîtresse. Les hommes de l'équipage et leurs compagnes descendent au Sofitel de Copacabana. On peut penser qu'ils se rendent à Rio dans un esprit plus festif que professionnel, et que ce jour-là, après une nuit trop courte, le commandant de bord n'était pas en état de réaliser ce vol.»
A la sortie du troisième rapport d’enquête en juillet 2011, le même journaliste rapportait déjà ce fait et cet élément de conversation repris de la boîte noire:
«Il est 0h15 à bord du vol AF 447. Alors que tous les avions présents sur la zone ont choisi ou vont choisir de modifier leur route pour éviter une zone de cumulonimbus, le commandant de bord du vol AF 447 dit à son collègue: «On ne va pas se laisser emmerder par des cunimbs.» Les «cunimbs» sont les cumulonimbus chargés de glace qui peuvent entraîner un givrage des sondes Pitot. L'AF 447 est le seul avion, la nuit du 1er juin, à avoir poursuivi sur une route rectiligne. Il ne modifiera sa trajectoire que de 12 degrés en arrivant à proximité du phénomène météo. Il sera alors trop tard pour l'éviter. Vingt minutes avant le crash, le commandant de bord annonce: «Ça va turbuler quand je vais aller me coucher.» Puis au moment de quitter le cockpit: «Bon allez, je me casse.» Le commandant de bord est donc allé se coucher en connaissance de cause juste avant les turbulences qui ont marqué le début du drame.»
Le document révélé cette semaine par Le Point n’écarte pas la panne technique. Il accentue toutefois l’aspect humain des causes de l’accident. Le travail des juges n’en sera pas facilité. Quant aux familles on ne peut qu’imaginer leur désarroi.
Commentaires
Encore une chose à ajouter : ils ne se sont pas rendus compte que le pilote automatique s'était débranché, ou quelque chose comme cela. Outre l'imbécile arrogance de "«On ne va pas se laisser emmerder par des cunimbs.» alors que les autres avions faisaient le détour, il y a le fait qu'aujourd'hui on ne sait plus qui commande dans l'avion, l'ordinateur ou le commandant de bord...
Bernard Stamm a aussi fait des remarques sur ce sujet à propos des voiliers modernes de compétition...
a trop de nouvelles technologies et de moins en moins de personnel,restructuration oblige on en oublie le coté humain balayé par toujours le même mot. argent!
Quand donc remettra t'on l'humain au centre et non à l'extérieur .Un employé qu'il soit simple éboueur ou qu'il soit pilote d'avion mérite bien plus de respect qu'un ordinateur ou machines compliquées auxquelles bientot plus personne ne saura faire face,c'est peut-être de là que viendra la solution
On ne peut que compatir au chagrin des familles mais sans doute faudra t-il encore des centaines d'accidents avant qu'enfin des solutions autres que concurrentielles soient prises en considération.
Tout le monde le sait et l'orgueil refuse de lâcher prise,une vie humaine de nos jours,c'est quoi ? une molécule de poussière,soit on veut bien mais elle vit et respire à l'inverse d'un neutron et surtout elle permet à d'autres de vivre aussi,tandis que la science elle n'est pas garantie de survie .
Pauvres humains qui se cherchent un nouveau monde mais construit sur des montagnes de morts ! grâce à qui ? A tous ces partis qui ne savent qu'inventer des peurs inutiles ,qui obligent à des régles tellement absurdes que seules des machines sont capables de les accepter.
Voilà ou le bât blesse.Et ils se retrouveont face à un mur bien plus dangereux que celui de Berlin et sans les anciens pour payer leurs dettes!
hors contexte mais proche malgré tout/a trop vouoir contrer les industriels ces derniers comme l'agrolimentaire mettent au point des techniques qui de plus en plus utiliseront l'humain come cobaye.
Dans ces milieux on ne recule devant rien surtout quand il s'agit de satisfaire à la boulimie du consommateur surtout Européen et Suisse qui préfère sacrifier les siens en premier car pressé en tout et du tout de suite très souvent avant la mise en route d'un produit
La vengeance aux signataires contre la vivisection peut prendre un douloureux visage.Et si par malheur une nouvelle loi sortait pour interdire l'emploi des souris en laboratoire,je plains les humains non pas ceux qui sont payés pour tester mais les autres, à leur insu.Encore une fois l'occidental veut imiter les Dieux orientaux qui ne sont que légendes et ne sait pas attendre, ainsi par sa propre faute il se fait piéger.
Concernant les animaux les sectes animalières vont à l'encontre de la santé des humains,le grand architecte avait créé ceux-ci pour être à son service et non l'inverse.Le nouveau monde veut renverser la vapeur de la logique,développer la pensée unique et qui sera redevable aux scientifiques pour les aider à progresser ? l'humain et ses petits,voilà par pur sentimentalisme ou comment dê plus en plus alimenter les journaux de décès en tous genres.On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs
J'aime les animaux ,j'en ai eut beaucoup mais chacun sa su garder sa place qui lui était réservée et non remplacer celle dédiée aux humains qui m'entourait.
Ceux qui ont travaillé dans les soins dès la première loi contre la vivisection, ont pu voir l'avancée phénomènale de la médecine de pointe mais grâce aux humains vivants.
Alors cessons de repprocher aux industriels ou aux médecin ce qui est secondaire a des lois exigées par ceux-là même qui leur mettent des bâtons dans les roues.C'est à dire des progressistes qui ne savent bientot plus différencier le vrai du faux écrit par la presse et qui en rajoute croyant encore aux miracles les yeux fermés.
Vous aimez voir mourir vos proches,hé bien on va vous y aider.Combien de morts ont été le fruit de produits ingérés comme des rumimants par des naifs qui avaient vécu les deux conflits,ils sont morts mais de cancers digestifs,ces aliments les ont achevé.Et c'était soi disant des aliments anti-cancer mais forcément à être testés sur des humains avant tout.Quelle décadence dans la sécurité alimentaire et humaine par la seule faute de gens qui ne savant même pas tenir une pioche ou qui n'ont jamais travaillé de leur vie,ces derniers et il en existe sont les plus anti humains trop souvent par pure jalousie ni plus ni moins et utiliseront l'animal comme paravent à défaut de pouvoir encore une fois prendre l'enfant comme excuse.
Pauvre humanité qui se met du plomb dans l'aile et sans jeu de mot,tout seule !
Et les industriels connaissent aussi l'engouement pour la mort des occidentaux,alors pourquoi la leur refuserait-il? la peur est mauvaise conseillère et même Migros qui arrive avec ses grands pinceaux et ses photos certes de quoi alimenter le ruisseau des pleurs pour sauver des souris offrira alors aux laboratoires comme Novartis une excuse de plus pour vendre des produits non pas conformes mais exécutés dans la vitesse pour soigner des humains devenus saules pleureurs et qui n'émettent que jugement mais sans réfléchir aux conséquences humaines qui suivront immanquablement
Navrée pour la longueur du commentaire mais en soins et aliments j'en connais un rayons et le domaine industriel a été suivi dès les premières voitures aussi on peut sans pitié dire,pauvres humains vous êtes égoistes dans vos jugements sans queue ni tête