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Liberté d’expression

Les faits:

 

Cela s'est passé au Centre Hospitalier de Clermont-Ferrant. Il y a quinze ans des médecins internistes avaient peint une fresque érotique sur un mur de la salle qui leur était réservée. Une partie à dix jambes. On y voyait Superman, The Flash, Superwoman et Batman. Les quatre personnages s’occupaient de Wonder Woman, qui semblait plutôt satisfaite de la situation (image 1, cliquer pour agrandir)Cette fresque ne faisait pas l’objet de polémique

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A l’automne 2014 les bulles de texte ont été rajoutées. Ces bulles avaient trait à une nouvelle loi sur la santé. Dès lors cette fresque, certes provocatrice mais oubliée, était devenue une apologie du viol.  Voyons cela d'abord dans Libé:

 

«Pour l’association Osez le féminisme !, la fresque murale représentée dans la salle de garde du CHU de Clermont-Ferrand ne laisse pas de place au doute : il s’agit bien d'«un viol collectif».

 

ou mieux encore sur le site d'OLF:

 

«... un homme a posté la photo d’une salle de l'internat de Clermont-Ferrand où l'on voit une femme subir un viol collectif. (...) Des -futurs- médecins y utilisent la représentation d’un viol pour montrer leur mécontentement vis-à-vis d’une Ministre et de sa loi. Les bulles ajoutées sur la fresque sembleraient indiquer que la femme violée, habillée en Wonder Woman, symbolise à leurs yeux la Ministre de la santé. C’est une menace misogyne en sa direction. Le viol est une technique machiste d’anéantissement des femmes. Pour les auteurs de ces bulles, une ministre, c’est avant tout une femme : un sous-être que l’on peut punir, dominer et s’approprier si elle mécontente leurs désirs - ou leurs revendications politiques.»

 

L’obsession du viol fait des ravages chez certaines féministes. Une partie de sexe en groupe devient, par la magie d’Osez le Féminisme, un viol collectif. Si une femme est couchée sur le dos et sollicitée par plusieurs personnes ce serait automatiquement un viol? Une femme n’aurait donc pas le droit d’avoir des envies sauvages et «incorrectes»? Le féminisme devient pire que la morale victorienne du XIXe siècle. 

 

 

 

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Mais qu'en est-il de la liberté d’expression, valeur capable de faire descendre des millions de personnes dans la rue? La liberté est-elle à géométrie variable? Le sexe doit-il être soumis à un régime spécial? Le féminisme fait-il office de police de la pensée et des bonnes moeurs?


Il n’y a aucun trait suggérant un viol dans cette fresque. Rien n’indique une contrainte dans l’intention des dessinateurs. Les étudiants ont d’ailleurs répondu par la voix de leur avocat Jean-Sébastien Laloy: «Wonder Woman ne représente pas la ministre mais une interne en médecine qui est mise en garde si elle ne s’informe pas sur la loi santé. Ce dessin ne représente pas un viol mais une orgie. Le détournement est maladroit et c’est un humour graveleux mais nous revendiquons la liberté d’expression.»

 

On peut être choqué par l’exposition de nudité et d’ébats sexuels - même en dessin, car l’intime ne s’étale en principe pas publiquement. On peut aussi être étonné qu’une telle fresque demeure pendant quinze ans sur le mur d’une salle de centre hospitalier. En effet le mur appartient au centre et il est de la responsabilité de ce dernier de proposer des lieux neutres à ses employés. Toutefois, s’il n’y a aucune réclamation, on peut supposer que la fresque était acceptée et ne choquait personne.


Mais que la direction du centre décide de son effacement parce que c'est quasiment ordonné par un groupuscule féministe subventionné, un groupe qui prêche la contrainte (parité électorale, criminalisation des clients de prostituées, interdits variés, etc), en dit long sur le petit degré de liberté intellectuelle et politique auquel le pays est réduit.


Accessoirement cela montre aussi que blaguer avec le trou du cul de Mahomet est nettement plus correct politiquement que de montrer une femme libre de son corps dans une relation de plaisir à plusieurs.

 

 


Catégories : Féminisme 3 commentaires

Commentaires

  • Quand il s'agit de la liberté d'expression pour regarder des films porno (merci Larry Flint); les musulmans sont en première ligne; comme spectateurs.

  • Je ne sais pas si de nos jours il y a plus de Musulmans qui sont amateurs de porno cependant dans les années 50 c'était plutôt des gamins catholiques
    Ils agissaient en bande organisée aux sorties de classe et s'en prenaient aux parties les plus sensibles des filles grâce à des coups de pieds bien ajustés et le plus souvent enfants de parents divorcés
    Cependant des revues parues de suite après guerre ont fait la joie de nombreux mâles Suisses ,le Franc Rire et le Sans Blague
    Peut-être que voyant leurs parents les lire et rire voulaient -ils les imiter ,allez savoir
    Quand aux ultra féministes ce sont pour beaucoup des femmes complètement blinblin
    On connait beaucoup de femmes violées qui n'ont jamais été dégoutées des hommes mais peut-être étaient -elles sado masochistes

  • Le "politiquement correcte", une nouvelle norme sociétale. Elle est où la sortie?

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