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Homicide : les hommes en tête

Triste constat: en matière de violence les hommes trustent les premières places. Pour certaines violences au moins. Par exemple les hommes forment les 80% des troupes. Quels 80%?

violence1.jpgVoyons ce dit le rapport 2012 sur les homicides établi par l’ONU (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, ONUDC)? Sur 437’000 victimes d’homicides dans le monde, 80% sont des hommes.

«Le rapport conclut que 80 pour cent des victimes d'homicide étaient des hommes, tout comme 95 pour cent des auteurs.»

Onufem, l’agence onusienne sur la violence faite aux femmes, disait quant à elle, il y a une dizaine d’année, que 15 à 76% des femmes seraient victimes d’une forme ou d’une autre de violence. Chiffre officiel mais pas du tout crédible à cause même de la fourchette: 60% de battement (de 15 à 76%) ce n’est plus de la science, ni de la statistique: c’est entre la divination, ou c’est fumer en excès la moquette. Cher le joint à l’ONU...

Si l’on se rappelle bien, la violence contre les femmes, malgré son infime volume, est présentée comme une volonté misogyne systémique. Si quelques hommes frappent quelques femmes, ce serait parce que la société en veut aux femmes.

Soit, chacun son délire. Mais dans cette logique, que penser de ce que la société veut faire subir aux hommes? 80% d’hommes dans les victimes de toutes les homicides, c’est énorme. Inouï! On peut donc penser que les hommes sont les victimes systémiques numéro 1 de la société. Que les auteurs des crimes soient plutôt des hommes montre à quel point ceux-ci se sont introjecté les consignes culturelles dans lesquelles ils sont élevés depuis la naissance.

marat-Paris.jpgLe rapport cité plus haut précise aussi:

«Toutefois, lorsque les homicides découlent d’actes de violence domestique, qui comptent pour environ 15 pour cent de l’ensemble, 70 pour cent des victimes sont alors des femmes. Alors que les femmes présentent un plus grand risque d'être tuées par des gens qu'elles connaissent, c’est l’inverse pour les hommes qui sont le plus souvent tués par des inconnus. Le taux d'homicide de sexe masculin est presque quatre fois plus élevé que celui des femmes et un meurtre sur sept commis à travers le monde est celui d’un très jeune homme».

Des hommes se battent. Ils ont appris à se battre tout au long de leur histoire. Ils ont endossé le rôle de guerrier assigné par la société. Des hommes meurent à la guerre. La société, y compris les femmes, leurs ont assignés ce rôle, utilisant leur morphologie pour justifier cette discrimination: ils sont en avant et protègent femmes et enfants. On les envoie directement à la mort alors que l’on protège les femmes. Depuis des millénaires.

Notez, l'inverse ne marcherait pas. Tuez beaucoup de femmes et la reproduction de l'espèce s'interrompt. Dans ces circonstances l'abnégation masculine est admirable.

Les hommes fournissent donc l’essentiel des victimes d’homicides sur Terre. Où donc sont les programmes spécifiques, les études et le soutien qu'ils pourraient recevoir? Nulle part. Rien de spécifique, comme pour les femmes. D'ailleurs les hommes n'aiment pas se considérer en victimes. Ils laissent cela aux féministes, qui ont besoin de la protection du papa-Etat faute de respecter les hommes, sur lesquelles elles pourraient compter si elles avaient la moindre considération pour eux.

Catégories : société 2 commentaires

Commentaires

  • Regardez des vidéos de bagarres entre femmes sur Youtube.
    Il y en a des millions.

  • "la protection du papa-Etat"

    cette étudiante a trouvé la protection de papa état, j'ai du mal à croire qu'un homme assis à coté d'elle lui ai mis un doigt dans le sexe, sans quelle n’oppose de résistance et sans que personne ne s'en rende compte là il y a un mystère.

    http://www.leprogres.fr/faits-divers/2015/02/16/une-etudiante-violee-dans-un-train-en-presence-de-voyageurs

Les commentaires sont fermés.