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Castro est mort. Heureusement Erdogan est vivant.

Que lis-je dans le quotidien Le Monde? Émotion mondiale suite au décès du Leader Maximo. De quoi être étonné. Parce que, si ce n’était pas la joie pour les cubains avant lui, ça n’a pas été la salsa après non plus.

 

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Les chefs d’État envoient des messages protocolaires, diplomatie oblige. Mais cette émotion, cette admiration, sont-elles bien raisonnables? La dictature s’oublie-t-elle si rapidement devant la mort? 

Bien sûr, on peut faire la part des choses sur Castro. Il y a forcément une parcelle de bon dans tout être humain, fut-il un dictateur. Et puis il a engendré le Che, icône que les jeunes occidentaux en manque de batailles arboraient fièrement sur leur T-shirt blanc Omo. En boîte c’était in de porter sur soi la tête du sexy libérateur. Sûr que celle de De Gaulle n’était pas très bandante.

Que les émus du décès de Castro se rassurent: il y a un autre dictateur en formation, bien vivant, qu’ils peuvent admirer. Son nom: Recep Erdogan. L’homme qui ré-islamise la Turquie, pourtant libérée du fardeau de la religion d’État il y a une centaine d’années par Mustafa Kemal Atatürk. L’Histoire n’est jamais finie.

Erdogan qui ranime l’Empire Ottoman – grand colonisateur et esclavagiste jusqu’en Algérie bien avant les européens – comme modèle historique de la Turquie:

« Nous nous opposerons à ceux qui tentent de limiter l’histoire de notre Etat et de notre nation à 90 ans. Nous devons prendre toutes sortes de mesures, y compris réexaminer les livres scolaires dès l’école primaire ».

 

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De Mossoul au Caucase

Bien sûr, l’Empire appartient à leur Histoire. Faut-il pour autant regretter l’exiguïté du territoire national? Car il esquisse ce que devrait être la Turquie:

« Nous ne pouvons pas être prisonniers de 780.000 km2. Nos frontières physiques sont une chose et nos frontières de coeur, une tout autre chose. Nos frères de Crimée, du Caucase, d’Alep, de Mossoul (...) peuvent être en dehors de nos frontières physiques, mais ils sont dans nos frontières de coeur ».

Le discours est encore prudent et symbolique – il parle des frontières du coeur – mais le message est clair. Aussi clair que celui de Hitler à propos des allemands hors du territoire. On sait ce qui est advenu.

Et puis Erdogan a recommencé à traiter les réfugiés syriens en valeur marchande, monnaie d’échange avec l’Europe. Non content d’avoir récemment reçu 5 milliards d’euros de la part de l’Union Européenne pour les retenir il menace maintenant de les laisser passer à nouveau en cas de gel des négociations sur l’entrée de la Turquie dans l’UE:

« Ecoutez-moi bien. Si vous allez plus loin, ces frontières s’ouvriront, mettez-vous ça dans la tête ».

De tels propos avant même d’être admise présagent mal de la suite. Ce comportement doit avertir les européens: la Turquie n’est plus l’Europe. Erdogan rêve d’hégémonie islamiste et d’impérialisme régional. Les purges massives et le muselage de la presse qui ont suivi coup d’État réel ou fabriqué, le refus d’accorder une légitime autonomie au Kurdistan, et le retour du mélange entre l’État et la religion, en plus de ces menaces, montrent que ce pays a choisi une autre voie que la nôtre. Gardons désormais nos distances et n’allons pas plus loin.

 

 

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Le chantage aux réfugiés est une gifle pour l’Occident et l’Europe. Une Europe qui, pour nourrir son marché de la bonne conscience et de bras pas chers, accueille des gens qui devraient pourtant rester près de leur pays pour y retourner à la fin de la guerre. Ces gens vont manquer à leur pays lors de la reconstruction. Le légitime réflexe de tendre la main à celui qui souffre se double malheureusement d’un colonialisme humanitaire. Des réfugiés qui sont le prix du désordre généré par la politique étrangère américaine d’Obama et Clinton.

Les réfugiés sont un problème américain, pas européen. Faut-il les envoyer à New York ou Miami et construire un mur sur tout le pourtour sud de l’Europe pour être respectés? L’Europe n’est pas l’infirmerie des États-Unis.

Certains s’étonnent qu’en Pologne les manifestations  contre l’islamisation du pays se répètent et grossissent. L’Europe n’ayant pas d’identité collective, chaque pays revient progressivement à sa propre identité historique nationale. 

La globalisation diluante dérange justement parce qu’elle dilue tout sentiment d’appartenance et rejette la notion de homeland, de port d’attache protecteur historique, de maîtrise de son propre destin. Non, l’Histoire n’est pas finie. Nous avons tous une histoire individuelle et collective. Pas besoin d’être ultra-nationaliste, de faire le salut hitlérien ou d’aiguiser ses couteaux pour réfléchir à cette question. Il suffit de respecter l’humain et de le considérer comme autre chose qu’un pion ou une marchandise.

Le sentiment d’appartenance spécifique n’est pas incompatible avec l’ouverture au monde, la paix et la liberté, à quoi je suis très attaché. Il faut trouver de nouvelles articulations culturelles et politiques entre nation et monde. Un nouvel humanisme est à inventer. Ce sera le Grand Oeuvre de ce nouveau siècle des Lumières. Mettons-nous donc au travail.

 

« Le Déclin » est un livre de David Engels, professeur d’Histoire romaine à l’Université libre de Bruxelles. Il  traite entre autres, avec intelligence et sans émotivité, de l’absence d’identité collective comme facteur aggravant de la crise européenne.

J’y reviendrai. En attendant, à la différence des laudateurs de Castro, les exilés cubains de Miami font la fête à l’annonce de son décès.

 

 

 

 

Catégories : Philosophie, Politique 15 commentaires

Commentaires

  • "Une Europe qui, pour nourrir son marché de la bonne conscience et de bras pas chers,"

    c'est beau la bonne conscience.

    Bras pas chers !!! des réfugiés de calais, sont arrivés au sud de Lyon ils ont travailler un jour dans les vignes pas deux c'est fatiguant.

    http://resistancerepublicaine.eu/2015/12/28/avez-vous-deja-vu-ce-qui-reste-dun-train-3-heures-apres-le-transport-de-migrants/

  • "colonialisme humanitaire"
    C'est une formule frappante, qui met en lumière la part de naïveté qui caractérise certaines de nos interventions dans le monde.
    L'ironie de l'histoire veut aussi que certains, au Moyen Orient doivent se sentir floués d'avoir échangé le "méchant" colonialisme extérieur de l'Occident contre la "gentille" dictature des maîtres de l'intérieur.

  • « La Turquie n’est PLUS l’Europe »... tiens donc... il ne me semblait pas qu’elle l’eût jamais été ! A tout le moins depuis la prise de Constantinople par les Ottomans, quand la côte égéenne qui pouvait autrefois en faire partie s’en est éloignée à tout jamais, l’épuration de ces territoires de leur population ancestrale en 1921 scellant définitivement leur destin asiatique.

    Ce n’est pas le pauvre maquillage europoïde imposé de force et en surface par le tyran Mustafa Kemal qui y a changé quoi que ce soit, et l’on voit d'ailleurs la vitesse à laquelle ce grimage s’en va aujourd’hui.

  • Disons que la Turquie ou l'Empire Ottoman était à cheval entre l'Europe et l'Asie, et que tant par ses guerres, sa longue présence aux portes de Vienne, sa volonté de laïciser le pays, elle pouvait faire penser qu'une intégration européenne l'aurait encore rapprochée de nous.

    La facilité de l'islamisation voulue par Erdogan montre qu'en effet ses racines sont restées extra-européennes.

  • C 'est un deuxième Nuremberg qu'il faudra pour juger ceux qui vendent l'Europe à l'islam ! Si nous nous en sortons...

  • Erdogan a aussi cité Hitler comme modèle de régime présidentiel. Il s'est ensuite rétracté mais on connaît sa pensée.

    Il a encore récemment renvoyé dos à dos Israël et Hitler:

    "Moi, je n'approuve pas ce qu'a fait Hitler, et je n'approuve pas non plus ce qu'a fait Israël. Quand il est question de la mort d'autant de gens, il est déplacé de se demander qui était le plus barbare"

    La comparaison est ignominieuse. Mais au moins on sait à qui l'on à affaire.

  • @hommelibre

    Une version qui se joint à la votre en deux temps:


    Publié le 26 Nov 2016
    Fidel Castro à Mahmoud Ahmadinejad : "« Les Juifs ont été expulsés de leur terre, persécutés et maltraités partout dans le monde "

    Fidel Castro, le père de la Révolution cubaine à la tête du régime communiste pendant près de cinq décennies, est mort vendredi à l’âge de 90 ans.

    En 2010, excédé par les propos négationnistes du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, Fidel Castro avait pris la défense du peuple juif dans une interview accordée à un journaliste américain.

    « Le peuple juif a été historiquement bien plus calomnié que les musulmans et a été tenu responsable de tout », avait-il déclaré dans un entretien au mensuel américain The Atlantic.

    « Le gouvernement iranien doit comprendre que les juifs ont été expulsés de leur terre, persécutés et maltraités partout dans le monde, comme étant ceux qui ont tué Dieu. Les juifs ont eu une existence bien plus difficile que la nôtre. Rien ne peut être comparé à l’Holocauste », avait-il insisté.

    Néanmoins, en 2010 toujours, Fidel Castro avait comparé Israël à l’Allemagne nazie. La croix gammée du Fürhrer semblerait être le drapeau aujourd’hui d’Israël », avait-il déclaré lors d’un entretien à un journal cubain.

    L’île communiste de Cuba est alliée du monde arabe, elle n’entretient plus de relations diplomatiques avec Israël depuis 1973.

    Katty Scott – © Le Monde Juif .info | Photo : DR

    En 2010 il avait déjà un pied dans la tombe!


    Comme Arafat, Castro cachait plus d’1 milliard de $ de rapine

    International

    Nov 27, 2016
    Les demi-mensonges de François Hollande sur Cuba

    François Hollande et Fidel Castro en mai 2015 à La Havane.

    FIGAROVOX/ANALYSE – En mai 2015, le président avait déclaré qu’il faisait partie d’une génération « fascinée par la personnalité de Fidel Castro ». Cette analyse de Guillaume Perrault, grand reporter au Figaro, sur cette interprétation de l’Histoire n’a rien perdu de son actualité au lendemain de la mort de l’ancien président cubain.

    C’était promis, c’était juré: le temps de la complaisance envers Fidel Castro et son régime appartenait, enfin, au passé. Qui pourrait, en effet, nier les crimes commis par la dictature qui asservit les Cubains depuis 1959? Pourtant, il y a bien des façons de ruser avec la vérité. Et les propos que François Hollande a tenus sur Castro avant de s’envoler pour La Havane ne laissent pas d’inquiéter. Le président a déclaré qu’il faisait partie d’une génération «fascinée par la personnalité de Fidel Castro» et par son régime, alors regardé comme une «culture d’émancipation». La généralisation abusive est ici manifeste. Certes, on ne compte plus les étudiants communistes et d’extrême gauche, les intellectuels et les artistes qui, dans les années 1960 et 1970, ont affiché leur sympathie, voire leur soutien enthousiaste pour le dictateur de La Havane. Comme d’autres, Bernard Kouchner, alors un des dirigeants de l’Union des étudiants communistes, a ainsi été reçu par Castro en 1964 et l’a interviewé.

    » EN DIRECT – Fidel Castro est mort, neuf jours de deuil à Cuba

    Pour autant, de nombreux Français – libéraux, anticommunistes- n’ont, eux, jamais éprouvé aucune illusion sur Castro. Ils l’ont écrit dès cette époque, au risque de se trouver insultés par croyants, compagnons de route et dandys qui se pressaient alors à Cuba. Jean Cau brocardait ainsi ces amateurs de révolution par procuration: «Ils revenaient d’Algérie et avaient vu Ben Bella qui leur avait dit que les vignes arrachées deviendraient prairies irriguées où ruminerait le ruminant ; de Chine où la distinction de Chou En-lai les avait éblouis ; de Cuba où ils étaient allés couper la canne à sucre en compagnie de “Fidel” – mais oui, ils l’appelaient Fidel – qui leur avait assuré que les vaches cubaines produiraient bientôt tant de lait qu’il serait gratuit.» Et Jean Cau de conclure, féroce: «Révolutions, ô fleuves de lait! ô blancs ruisseaux de Chanaan!»

    Pourquoi donc Hollande laisse-t-il entendre que tous ses contemporains furent aveugles envers Castro? C’est qu’il reste fidèle à une vieille ficelle de la gauche germanopratine: ne jamais reconnaître les fautes d’une partie des siens, de peur de voir cet aveu servir l’adversaire. De surcroît, une critique touchant la gauche n’est jugée digne d’être discutée que si elle émane de la famille. D’où ce paradoxe: à l’égard de Cuba, il faut d’abord s’être trompé hier pour avoir voix au chapitre aujourd’hui. Celui qui a vu juste d’emblée n’a aucun mérite, pense-t-on à Saint-Germain-des-Prés, car sa lucidité était la preuve de sa sécheresse de cœur. Dans son essai La Connaissance inutile, Jean-François Revel a écrit des pages mélancoliques sur cette triste exception hexagonale.

    Parti unique et persécutions

    La casuistique de Hollande ne s’arrête pas là. «Au-delà même de la gauche française, Cuba participe d’une certaine mythologie qui a longtemps mobilisé le peuple français, notamment parce qu’il s’agissait d’un petit pays qui affrontait une grande puissance», a-t-il affirmé. Encore un abus de langage. Certes, certains gaullistes, aveuglés par leur hostilité aux États-Unis, ont eu quelque complaisance pour Castro. Mais tel ne fut pas le cas, par exemple, d’un Georges Pompidou. Et rien n’autorise a fortiori à avancer que «le peuple français» avait une bienveillance marquée pour le régime cubain.

    Forbes a évalué la fortune du dictateur, fruit de ses rapines, à un milliard de dollars au bas mot.

    Décidé à ne rien nous épargner, Hollande a ajouté qu’il fallait distinguer les débuts prometteurs du régime de Castro de sa sclérose ultérieure. «Après, il y a eu cette dérive, la privation de liberté, la fin du pluripartisme», a-t-il ajouté. Après quoi? On reconnaît là le sophisme inusable de «la révolution trahie», comme s’il s’agissait d’une idylle qui, par un hasard fâcheux, aurait tourné ensuite au cauchemar. Ce poncif a servi mille fois pour opposer le «gentil» Lénine et le «méchant» Staline. En réalité, comme le régime bolchevique dès 1917, le régime cubain fut, dès 1959, une dictature féroce. Le parti unique règne en maître. Selon Jean-François Revel, de 15 000 à 17 000 prisonniers politiques cubains ont été fusillés par Castro en un demi-siècle. D’après le remarquable ouvrage de Pierre Rigoulot, Coucher de soleil sur La Havane, on comptait 40.000 détenus dans l’île à la fin des années 1960. La torture était monnaie courante en prison. En 1989 encore, dans la tradition des grands procès de Moscou, des généraux devenus gênants ont été contraints à des autocritiques publiques puis fusillés. Les homosexuels furent persécutés pendant des décennies. Les richesses du pays ont été accaparées par Castro et son oligarchie. Forbes a évalué la fortune du dictateur, fruit de ses rapines, à un milliard de dollars au bas mot. Un million de Cubains ont fui vers la Floride au péril de leur vie. Ces informations demeurent pourtant aussi peu connues du grand public que si elles circulaient sous forme de samizdat. Le désir d’édulcorer les faits qui gênent demeure vif. Le mensonge par omission est une spécialité française que le monde entier a oublié de nous envier.

    VIDÉO – Depuis Madagascar, François Hollande a rendu hommage à Fidel Castro décédé dans la nuit de vendredi à samedi et appelé à la levée de l’embargo contre Cuba

    Par Guillaume Perrault
    Mis à jour le 26/11/2016 à 18:17

    http://jforum.fr/comme-arafat-castro-cachait-plus-d1-milliard-de-de-rapine.html

  • Qui mieux que sa soeur, son sang, pour porter un jugement sincère sur son dictateur de frère et ridiculiser tous ces gouvernements qui le "pleurent".....
    LA HONTE!

    Juanita Castro n’ira pas à l’enterrement de son frère : « il a transformé l’île en une prison à ciel ouvert »
    Publié par Alain Leger le 26 novembre 2016

    juanita-castro-2009 (photo)
    Mon frère «a transformé l’île en une énorme prison entourée d’eau», a déclaré Juanita Castro aujourd’hui samedi.

    Juanita Castro est l’une des quatre sœurs de Fidel Castro. Elle vit aux Etats-Unis depuis 1965, et elle a déclaré qu’elle n’ira aux funérailles de Fidel à Cuba.

    Juanita a déclaré à la chaîne Local 10 que la mort de son frère lui ramène dans le présent des blessures douloureuses. Elle a déclaré n’être jamais retournée à Cuba, et a ajouté que pour l’instant, elle n’a aucune intention d’y retourner.

    Suite à sa rencontre avec sa sœur Enma au Mexique en 1964, Juanita a accusé ses frères d’avoir transformé Cuba en «une énorme prison entourée d’eau.»

    «Je n’ai jamais changé de position –Et j’ai dû payer un prix très élevé de souffrance et d’isolement pour cela,» vient de déclarer Juanita.

    Elle a ajouté qu’elle ressent de la peine à avoir perdu un frère, de la même façon que lorsqu’elle a perdu son frère Ramon et sa sœur Angelita.

    «Je ne me réjouis pas de la mort d’un être humain, et encore moins s’il a mon sang et mon nom,» conclut-elle.

    Sa digne attitude contraste celle des Jean Luc Mélenchon, Christina Kirchner, Clémentine Autain, Jean-Claude Juncker, Julien Odoul du FN, Jacques Attali, Radio-Canada, RFI, Serge Raffy, Léo-Paul Lauzon, Maradona, Fabienne Sintes, France info, Pierre Laurent, André Chassaigne et Libération, qui par leurs hommages viennent de révéler qu’ils approuvent la peine de mort et la torture, préfèrent la dictature et la répression à la liberté et la démocratie, et ont une tendresse particulière pour les pelotons d’exécution, la dictature brutale et l’incommensurable souffrance qu’il a fait subir à des millions d’êtres humains pendant 60 ans. Ces adorateurs de la mort rejoignent dans leur hommage à Castro Bashar al Assad. Qui se ressemble s’assemble.

    Heureusement, Donald Trump rattrape ces ignobles. Il se réjouit, en pensant au peuple cubain, et dénonce Fidel Castro «le dictateur brutal».

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alain Leger pour Dreuz.info.

    Source : local10.com

  • Oiur vous joindre Leclercq:

    Emeute (Intifada) massive de « réfugiés » en Bulgarie. Vidéo
    Nov 27, 2016

    Une énorme émeute a éclaté dans un camp de réfugiés au Sud-Est de la ville bulgare d’Harmanli. Les réfugiés protestent violemment pour une raison encore absolument inconnue! La Police a rapidement réagi, ce qui a conduit à ces affrontements de type « Intifada » palestinienne entre les migrants et les forces de l’ordre. La police a, en effet, été bombardée de pierres et a répliqué à l’aide de gaz lacrymogènes dans le but de mettre fin à l’émeute a priori irrationnelle. Des reportages réalisés par les médias locaux affirment avoir relevé plusieurs agents de police blessés ainsi que de nombreux dégâts contre les bâtiments dans et autour du camp mis à sac gratuitement.

    Mise à jour 7:46 CET: Environ 300 migrants ont été arrêtés et 14 agents de ce sont blessés. [A cette heure, sans aucune autre raison que l’hospitalité qui leur a été offerte].


    http://jforum.fr/emeute-intifada-massive-de-refugies-en-bulgarie-video.html

  • Erratum: "Pour" vous.....

  • L'Europe des élites a promis à la Turquie de rentrer dans l'Europe. Mais les peuples et la crise économique n'a pas permis à l'UE de tenir sa promesse.

    Edorgan n'a pas d'autre moyens de faire cavalier seul. Et pour être seul, il l'est vraiment. Son islamisme-populisme ne lui attire pas réellement toute la sympathie des pays arabes. Erdogan a trop joué avec Daech et reste trop proche d'Israel en matière de coopération militaire. D'ailleurs,les Russes ne feront jamais de cadeaux à un pays qui abrite des bases militaires US. Cette situation d'isolement, c'est qu'avaient bien compris les militaires turques en essayant de le renverser. Erdogan ne peut alors que jouer la carte du chantage avec l'UE et se maintenir au pouvoir en faisant de la répression.

    Quant à Castro, il restera vivant dans la mythologie politique sud américaine, comme étant le type ayant réussi à tenir tête à l'Oncle Sam. Après viendront l'ouverture avec tout un tas de fic et d'inégalités qui feront certainement regretter au petit peuple de Cuba la bonne époque du leader Maximo...

  • Je ne sais pas pour Castro, Riro.
    Oui il fera partie de la mythologie, mais une mythologie est un embellissement du réel. Une égalité dans la pauvreté et baillonnée est-elle préférable à des ingalités qui peuvent néanmoins tirer l'économie vers le haut et permettre une liberté d'expression et d'entreprendre? Je choisis la seconde voie.

    Il semble que les cubains exilés l'ont aussi choisie.
    Tenir tête à l'oncle Sam est en partie vrai mais en partie embelli. À part la crise des missiles Cuba est peu de choses face aux USA, à part d'essaimer en Amérique du Sud.

  • J'y réfléchissais hier soir. Un homme qui a est resté au pouvoir autant de temps.
    Quel homme politique actuel pourrait le faire dans l'absolu ?
    Imaginons que Hollande ou Sarkozy reste autant de temps...je suis sur qu'il y aurait eu une révolution avant.
    Sinon l'Europe et les grosses sociétés peuvent dire merci à la Turquie. Pendant que l'on continue à cracher sur les migrants, nous nous habillons de mango de zahara etc...
    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20161026.OBS0343/turquie-le-calvaire-des-refugies-syriens-dans-les-ateliers-mango-ou-zara.html

  • "permettre une liberté d'expression"
    En tout cas la liberté de critiquer le gouvernement sans finir en prison ou dans un goulag. Au risque de paraître très naïf, je dirais que c'est une chose précieuse, même cela ne change pas la marche des choses.

  • "Pendant que l'on continue à cracher sur les migrants...."

    C'est vrai qu'il faut être heureux d'avoir des fainéants, des violeurs, des djihadistes, soit des hommes lâches qui au lieu de combattre chez eux sont venus avec la ferme intention de NOUS combattre, profitants de la pleutrerie des gouvernements. Les familles oui! Les célibataires NON, Ne généralisez pas en nous prêtant vos mensonges.

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