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Rapports amoureux : la révolution anti-sexuelle

Les libertaires sont devenues des Cerbères. Après la révolution sexuelle, voici la révolution anti-sexuelle. On aurait pu imaginer qu’elle vienne d’une droite si conservatrice, si extrême, qu’elle n’aurait même plus le nom de droite. Une vieille droite moisie qui n’aurait jamais accepté l’évolution des moeurs.

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Car la révolution sexuelle allait contre l’ordre sexuel établi par les églises et les officine de morale publique. Or la nouvelle révolution anti-sexuelle vient de celles et ceux qui jadis soutenaient la liberté fraîchement acquise. Le magazine  Causeur.fr en a fait un dossier. Mon correspondant français Henri L’Helgoualc’h a commenté ce dossier dans une Lettre à Élisabeth Lévy.

 

« La révolution anti-sexuelle » est le dossier que vous présentez dans Causeur de l’été. Mai 68 ayant ouvert la porte de la libération sexuelle, il est quand même étonnant de se retrouver, cinquante ans après, avec une campagne destinée à corseter les rapports entre les femmes et les hommes.

Il n’y a pourtant pas plus d’agressions sexuelles aujourd’hui qu’hier et une dénonciation médiatique n’est pas une preuve de culpabilité. A ma connaissance, aucun tribunal n’a encore confirmé les plaintes Balance ton porc (quand il y a dépôt de plainte). A moins, bien sûr, de prendre la parole de ces femmes pour du pain béni, comme disait ma grand-mère.

Prenons par exemple le cas de Denis Baupin qui a défrayé la chronique et amené les gorgones féministes à se déchaîner contre le présumé coupable. Elles n’avaient pas de mots assez durs pour vilipender celui qui était accusé par plusieurs femmes de son entourage.

Or, ce monsieur s’en est expliqué devant la Justice et toutes les imputations dirigées contre lui ont été classées sans suite par le Procureur.

 

 

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Avez-vous entendu celles et ceux qui avaient largement commenté (à charge) cette affaire revenir sur leurs allégations ? Silence radio ! Cet homme, qui a pourtant apporté la preuve de son innocence, est définitivement déshonoré par les paroles sacralisées des plaignantes.

Certes, le viol existe et doit être puni, mais par le droit et non par la délation. C’est vrai que les relations entre un sexe qui demande et l’autre qui s’offre sont sans doute compliquées à gérer.

« Mais il y avait jusque-là un consensus dans les sociétés humaines pour penser que le jeu en valait la chandelle et que les délices, autant que les tourments, valaient qu’on prît quelques risques. Il est vrai que la survie de l’espèce était en jeu. Quand nous aurons adopté la PMA-GPA pour toutes et tous, on pourra procréer sans avoir à croiser l’autre sexe, même pour un coup d’un soir. Quel soulagement. Et quel ennui. », dites-vous.

On peut en effet « s’interroger sur les desseins cachés et sans doute largement inconscients de la croisade féministe actuelle… Dans ce récit, les porcs ne sont plus l’exception, mais la règle, et la vie des femmes est un enfer », ajoutez-vous. « Avec # metoo, nous assistons à une révolution anti-sexuelle…

Ce sont surtout les jeunes femmes qui jugent désirables un monde où les femmes ne seront plus des objets de désir, pour la bonne raison qu’on en aura fini avec le désir, masculin en tout cas, celui-ci étant par nature brutal pour ne pas dire vicieux et dégoûtant ».

 

 

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Et, pour illustrer ces dérives, vous citez le concours de Miss America qui « ne sera plus un concours de beauté, mais de charisme, d’intelligence, d’engagement dans le monde, précisent les organisateurs.

Qu’une jolie femme n’attire plus les regards des hommes prouve bien que nous assistons à la naissance d’un nouveau monde où ce que nous appelons aujourd’hui séduction n’aura plus cours, en tout cas pas dans les modalités actuelles qui reposent, non pas sur une inégalité, mais sur une dissymétrie selon laquelle la femme cherche à plaire et l’homme à conquérir ».

Mais alors, dans le futur, à qui la femme devra-t-elle plaire ? Un acte hétérosexuel pourra-t-il encore être envisagé quand déjà il est de plus en plus souvent assimilé à un viol et donc puni (comme en Suède, avec l’obligation d’un contrat dûment signé ou chez nous, avec les prostituées) ?

Le genre défini comme une construction sociale et donc factice, la violence sexuelle masculine largement médiatisée, la fonction de reproduction déconnectée de l’altérité par la PMA sans père, sont autant de signes annonciateurs d’un apartheid sexuel programmé. Ajoutons à cela le boom de la bi-homo-sexualité chez les filles et les jeunes femmes, encouragée par une large promotion de films, séries, spectacles, clips, publicités, etc. On a chanté La femme est l’avenir de l’homme, on chantera La gouine est l’avenir des femmes !

 

 

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Ce qu’il faut bien nommer lobby lesbo-féministe est « peut-être en train de hâter la séparation annoncée par Vigny dans La colère de Samson : La Femme aura Gomorrhe et l’Homme aura Sodome ; Et, se jetant, de loin, un regard irrité, Les deux sexes mourront chacun de son côté », comme vous le rappelez.

Ce groupe de pression a aujourd’hui investi la presse, la radio, la télévision et dispose également, dans tous les gouvernements, d’un Ministère de la Femme qui se prétend égalitaire mais se comporte en tribunal pour hommes. Ces derniers sont forcément violents, violeurs et paresseux dans leur couple, harceleurs au-dehors, et se réservent les emplois les plus juteux en sous-payant les femmes. Quand ce genre de fake news est constamment martelé, comment voulez-vous que nos compagnes aient envie de vivre avec ces prédateurs ?

Ce credo est bien utile aux associations féministes qui font, de la victimisation misandre de la femme, et à coups de subventions, leur fonds de commerce. L’affaire Weinstein leur aura permis de renouer avec le puritanisme en éloignant les femmes des hommes.

« On ne commémore pas les plaisirs perdus de la sexualité d’antan. Au contraire, une propagande intensive s’emploie à vous convaincre qu’ils n’étaient qu’une déplorable survivance des cavernes, et que nous n’en avons plus besoin pour vivre. Sachez-le, sous la domination féminine, on ne rigolera pas », concluez-vous. Permettez-moi de vous remercier et de vous féliciter pour votre clairvoyance qui est aussi celle de Causeur. »

 

Henri L’Helgoualc’h

 

 

Catégories : Féminisme, Philosophie, société 41 commentaires

Commentaires

  • Cela tombe très bien pour moi. Depuis dix ans, je m'interdis toute relation du domaine de "eros" avec le genre féminin. Pas de problème avec "philia", ce n'est donc pas une attitude anti-femme. Mais j'ai appris qu'il ne faut pas avoir de relation amoureuse avec elles si vous ne voulez pas qu'elles vous pourrissent la vie. D'abord, philia : elle vous interdira toute relation avec les autres femmes, ce qui est très gênant, parce qu'il y a des personnes très intéressantes et sympathiques parmi le genre féminin...
    Et comme j'ai passé ma jeunesse, il ne m'en coûte pas grand chose de sacrifier ma sexualité, quand on voit le prix à payer pour l'assumer...
    J'ai complétement désérotiser ma relation avec ces dames. Quelle libération ! Comme on respire mieux ! Je regarde ces péronnelles qui s'habillent de façon invraisemblable en me demandant comment elles peuvent avoir aussi mauvais goût ? Et leurs immondes tatous, qui paraissent de l'eczéma à quelque distance ? Alors cela ne m'étonne pas du tout que même des plus jeunes que moi en viennent aux mêmes conclusions. Nous avons vécu des années très érotiques, c'était très bien mais elles sont derrière nous...
    A la limite, je n'en sais trop rien, mais je pressens que le nouvel érotisme va être presque strictement homosexuel...

  • Assez d`accord avec vous, Géo. Bon, nous n`avons pas beaucoup de mérite vu notre age et le reflux de libido qui va avec, mais il y a de plus en plus de jeunes asexuels... Évidemment, quand l`amour apparait et qu`on se prend une fléchette de Cupidon dans la fesse, les hormones tendent a se réveiller mais il se trouve qu`il y a aussi de plus en plus de jeunes apparemment immunisés contre Cupidon, on les appelle les aromantiques. Comme disait ma concierge qui a cinq enfants, huit petits-enfants et meme un arriere-petit-enfant aux dernieres nouvelles, "mais ou va-t-on mon brave monsieur, ou va-t-on"?

  • On aura bientôt plus que le choix entre la branlette et la burka, les deux n'étant d'ailleurs pas incompatibles.
    Triste monde occidental à venir dont le "faire la cour" fut l'un des pilier de sa culture.

  • @Géo et JJ

    Ben alors, Messieurs, la flamberge en berne, la libido en quenouille (vous remarquerez que j’évite une rime riche…).

    A vos âges de glorieux sexygénaires tels que vous ? Vous devriez stimuler vos neurones de l’aire ATV et son circuit de récompense. Vous JJ, modérer la consommation de Tokaj, jamais bénéfique en consommation régulière. Quant à Géo, cesser immédiatement les traitements homéopathiques prescrits par Mme de Meuron et se convertir à la DHEA, nettement plus efficace. Rien de mieux pour redevenir de fringants séducteurs. Conseil de septuagénaire averti, au régime alternatif...

  • PS Au sujet de la dernière phrase de Géo : "le nouvel érotisme va être presque strictement homosexuel..."

    Mon conseil d'un confrère coprologue : "No pasaran"

  • J'avoue que ce texte n'inspire pas l'optimisme en matière de relation homme-femme.Mais peut-être ne faut-il pas désespérer. Élisabeth Lévy, mais aussi de nombreuses femmes s'inquiètent de ces dérives. Et les plus nombreuses, sans doute, se désintéressent du sujet sans rien changer à leurs habitudes. Je pense que le problème vient d'une minorité de féministes très actives et soutenues par certains médias les plus influents, et des politiques démagos. Mais il ne faut pas baisser les bras mais réagir aux attaques misandres comme le fait si bien Hommelibre. La femme et l'homme ont encore un avenir ensemble, à condition de lutter à la fois contre les deux sexismes que sont la misogynie et la misandrie.

  • En cas de viol la délation n'est-elle pas alerte, mise en garde?
    Le "secret" imposé par les autorités religieuses sous crainte et menace concernant les viols ou autres comme la pédophilie allait de soi: coupables ceux qui en parlaient ne serait-ce que pour prévenir les parents d'enfants de chœur, du catéchisme ou s'autres groupes dont les colonies de vacances… le scoutisme, hélas.

    On a le sentiment d'avoir à reprendre la réflexion concernant les relations sexuelles particulièrement en découvrant des points de vue et autres commentaires dans l'irrespect le plus absolu des partenaires

    que devient l'amour?

    On observe que le plaisir donne envie de remettre cela, voir de manière addictive en même temps qu'il permet de provoquer des grossesses lesquelles, le plus souvent, ne sont pas provoquées que par un seul rapport

    les femmes libres de planifier leurs grossesses n'ont-elles jamais sexuellement épuisé les hommes

    et les hommes exigeant toujours plus et n'importe quoi…!

    Sadomasochisme, etc. autrefois étaient perversions (non plus "pèchés" mais problèmes affectifs et mentaux).
    Aux Etats-Unis avec le succès que l'on sait, on fit taire les psys.

    Pour la procréation le plaisir, comme écrit plus haut, n'est pas but mais moyen.

  • Gislebert@ Je ne pense pas que bien vieillir consiste à appliquer les mêmes recettes que depuis le début de l’ascension de la colline. Et il me semble que cette remarque est particulièrement valable dans le domaine de la sexualité. De toute manière, on est condamné à plus ou moins brève échéance au pathétique. Il me souvient, puisque vous êtes très littéraire, avoir détesté lire ça chez François Nourrissier, « Le Chêne Brûlé », chez Jorge Semprun, « la Montagne Noire » (il y a une phrase qui parle de l’admiration que ces jeunettes de 20 ans ont pour leurs si jeunes amants de 60. Tu parles, Charles…) et « L’Adieu aux Armes » de Hemingway. Il y a en contre-partie « Au-delà de cette limite, votre ticket n’est plus valable » de Gary. Vous m’objecterez avec raison que si c’est pour se suicider à 66 ans (c’est précisément mon âge), alors mieux vaut adopter votre attitude. Mais tout cela est très personnel. Si vous avez une charmante partenaire, vous n’avez aucune difficulté à poursuivre votre vie amoureuse. Ce n’est pas mon cas et vous comprendrez qu’après avoir bien vécu un certain nombre d’histoires-d’amour-qui-finissent-mal, pas en général mais à chaque fois, on commence un peu à se lasser et à ne plus trop avoir envie de recommencer.
    Alors, il y a les professionnelles. Sauf que là, on ne fait plus l’amour, on tire un coup, on baise. C’est un tout autre registre, bien moins plaisant et satisfaisant. Quant au reste, le côté « libérateur », c’est celui qu’on éprouve quand on est arrivé à bout d’une addiction. Adieu le côté « loup de chez Tex Avery », les yeux exorbités et la langue traînant par terre à chaque apparition de pin-up. Cela me plaît assez de ne plus être si sensible et si vulnérable au charme féminin…

  • @ larigot: le "secret" n'est pas vraiment le sujet, surtout dans le cadre où vous le situez et en le généralisant. Ici il est question de rapports entre personnes adultes. J'ai été enfant de choeur: il n'y a jamais eu le moindre début de problème.

    L'alerte dont vous parlez n'a pas besoin des réseaux sociaux. Cela peut se faire dans le milieu concerné, en direct.

  • @ Géo,

    Quoi qu'il en soit tout change dans notre corps, et chaque période a ses avantages et ses inconvénients. La libido va avec une période où l'homme, ou le couple, a les ressources physiques pour les élever et préparer leur avenir.

    "Cela me plaît assez de ne plus être si sensible et si vulnérable au charme féminin…":

    étant et ayant été moi-même très sensible à ce charme, je comprends.

  • Au temps des Déesses, la femme choisissait son mari pour...1 année..ensuite elle le répudiait ou le faisait tuer

  • @ Noëlle:

    alors ce seraient les femmes qui auraient inventé la violence conjugale? Les hommes ont encore fort à faire pour les rattraper dans ce cas...

    Blague à part, vous croyez à ces délires new age? C'est un modèle de relation destiné à mettre l'espèce en grand péril de disparition. Parce que que quand toutes les femmes d'un groupe tuent leur compagnon, par qui le remplacent-elles, s'ils sont tous morts?

    Ce modèle fictif, imaginaire, explique peut-être, malgré le fait que l'on n'en ait aucune preuve, pourquoi le matriarcat était un échec et le patriarcat un succès pour l'espèce.

  • Concernant la pédophilie, en milieu catholique, chacun vous le dira: en paroisse le "secret" était de rigueur.

    Vinrent les temps de Karol Wojtyla, et suivants, les paroissiens furent invités à dénoncer les abus…

    mais le rapport d'un prêtre à un enfant est d'autant plus grave que ce rapport, avec un prêtre, par l'enfant est ressenti parfois comme sacré (le prêtre d'il n'y a pas si longtemps parlait à l'enfant de "secret entre toi et moi" (vous êtes catho, moi aussi) le sens de la responsabilité est adulte, hommelibre

    et bien tristes les fanfaronnades de certains visiteurs de sites mettant humains objets à disposition en parfaite adéquation avec notre de société de marché.

  • Étant mère de deux jeunes femmes, je lis ce sujet avec une attention particulière.
    Et avec un œil critique, car le tableau sombre est pessimiste ne me semble pas décrire toute la réalité. Il faut éviter de généraliser et je suis tout à fait d'accord que mes filles, leurs amis, camarades d'uni ne représentent qu'une fraction de la société.

    Je décide de parler uniquement de ce qu'on appellerait le monde occidental, en laissant de côté toutes les autres cultures ( ce qui représente tout de même pas mal d'êtres humains et les migrations étant très fortes, il devient de plus en plus difficile de réellement isoler chaque continent et les "règles" qui régissent les rapports hommes-femmes.)

    J'avais 13 ans en 1968 et ai donc pu bénéficier des années de grande liberté et d'optimisme avant l'arrivée du Sida. On avait l'impression que tout irait de mieux en mieux, il y avait une grande confiance dans l'avenir, aussi parce qu'on était jeunes et que ça nous arrangeait d'être insouciants. Cela dépassait la seule sexualité et les relations de couple.

    Mais il faut bien l'admettre, les relations humaines sont compliquées et il serait faux d'affirmer qu'on vivait les relations multiples dans un bonheur incontestable et que grâce au libertarisme des femmes d'alors, les problèmes n'existaient pas. Comme le dit Géo, il n'est pas intéressant de juste "tirer un coup".
    Au plus tard avec l'arrivée du Sida, on s'est réveillé avec une sorte de gueule de bois.
    Et puis l'économie avait commencé à aller plus mal, il fallait devenir plus compétitif et performant. On commençait à comprendre que l'Occident ne serait plus forcément en position de force, on commençait à entendre que Chine allait finir par emporter la mise.
    Cela a crée une ambiance moins optimiste et on ne pouvait plus se permettre de papillonner. Il fallait bosser et être sérieux. Il faut avoir deux salaires pour assurer à sa famille un revenu suffisant pour faire face à toutes les dépenses.
    Les divorces devenaient la règle après avoir été l'exception. C'est un vaste sujet et je ne peux pas le résumer en deux lignes ...
    Et puis il y a eu internet avec le porno en ligne, avec les possibilités de rencontrer des gens virtuellement ou réellement grâce à des sites de rencontre. Il y a un truc qui s'appelle "Tinder" qui semble être un espace de liberté sexuelle assez vivant.
    Tout ça pèse dans la balance.
    Et comme vous semblez être de la même génération, vous allez pouvoir vérifier si ce que je raconte est plus ou moins correct.
    Je le rappelle pour dire que à elles seules, les féministes n'arrivent à rien. Il faut un contexte pour que le discours agressif puisse avoir un minimum d'écho.
    Je pense que les femmes ne sont pas de petites choses sans cerveau qui se laisseraient endoctriner par des discours hors-sol. Si le discours féministe peut résonner, c'est qu'il peut y avoir des choses qui ne vont pas bien pour les femmes, surtout après la naissance des enfants.

    Dans les années 1970 la mouvance libertaire était mainstream au niveau du discours affiché, mais cela ne signifiait pas que tous se couraient après, la langue pendante ( à la dessin de Reiser) et se retrouvaient à forniquer très simplement ( re-dessin de Reiser). La vraie vie est plus compliquée.

    Les dossiers comme celui de "Causeur" devraient permettre de se poser des questions sur ses propres envies et principes.
    Chaque rencontre humaine, ne serait-elle que professionnelle ou fortuite, demande de savoir se positionner correctement, si on veut bien s'en sortir.
    On ne peut pas tout, on peut tomber sur de sombres imbéciles à la pompe à essence ou dans une relation commerciale, mais en principe, on devrait à peu près savoir naviguer dans les rapports humains de façon à ne pas se retrouver à mettre la faute sur l'autre, quand ça va mal.

  • Les féministes ne font pas forcément la joie de notre hôte et j'attends son ouf! réitéré dès mes dernières lignes.

    Ayant obtenu sur le papier l'ensemble de leurs modestes revendications d'alors les féministes des années septante sont rentrées at home en reprenant leurs activités.

    Il y a des couples qui luttent pour sauvegarder leur amour en ne pratiquant plus ou pas forcément la pénétration mais en laissant irriguer leur terrain tant physique, spirituel, âme et conscience par l'énergie sexuelle

    ce qui touche au divin puisque les deux énergies sexuelle et spirituelle sont indissociables.

    Il y a un temps à tout.

    Tirer son coup!

    affiner… toucher tact doigté délicatesse courtoisie attention à l'autre sans quoi avant même une éventuelle disparition des abeilles pourraient sévir des êtres ne pouvant même plus se voir en peinture...

  • De toute manière, tout cela c'est de la faute des hommes. Il faut bien le dire. Mais peut-être pas de la manière dont les féministes l'entendent. Car elles sont constituées - sur l'ensemble des femmes - de 3% d'allumées du bulbe qui font caisse de résonance ( ma vieille grand-mère disait autrefois que ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit ), et de 20% de meufettes biberonnées à Twitter et Facebook, et qui de toute manière, ne méritent pas mieux que ça.
    Il reste donc 77% de filles tout à fait fréquentables. Ça laisse matière à.

    Les hommes sont donc responsables de leur choix. Libre à eux de choisir l'emmerdeuse de compétition, mais ne venez pas vous plaindre après. Car vous vous plaindrez, je vous le promets: le masochisme a ses limites.

    Et d'autre part, condition numéro 2, il faut se réserver un pré carré, un espace ou personne ne peut vous atteindre. Ni par la parole, ni par les actes. Si on ne donne pas barre au pouvoir revendiqué par l'adversaire, il ne peut pas grand chose contre vous. Sa seule option est d'aller voire ailleurs si il ne trouve pas plus fragile ou plus malléable.

    Bien sur, on tentera de vous faire une réputation d'enfer ("il est égoïste, sans cœur, je lui ai tout donné il ne m'a rien rendu"... je vous laisse remplir les arguments manquants), mais bon, on n'en a un peu rien à battre non plus. De toute manière on est déjà passé à autre chose.

    Je dois constater - et non pas revendiquer, c'est juste comme ça, il faut le reconnaître - que je suis un pur MGTOW. Pas extrémiste, certes: j'ai - après sélection comme indiqué plus haut - quelques amies proches avec lesquelles les liens sont importants, amicaux et voire plus, comment dire... sensuels?
    Et depuis des années. Et c'est bien agréable. Mais avant d'obtenir mon aval (et probablement le leur)- comme pour toute relation amicale/amoureuse, il faut en passer par les fourches Caudines. Et se donner le temps d'analyser l'éventuel partenaire, histoire d'évaluer si elle est compatible.

    La première décision est de vivre seul, dans son espace, dans lequel bien sur on peut tolérer sporadiquement la visite du sexe opposé (en faisant très attention à ne pas admettre l'incrustation à long terme), et ne pas mélanger affection et gestion des biens matériels.
    Que ceux qui n'ont jamais eu le bonheur de se réveiller dans un appartement silencieux (Pas de Julien Doré au réveil, rien que ça, ça vaut son pesant de préservatifs usagés) , avec un petit rayon de soleil taquin qui erre sur le bord d'un rideau, de pouvoir traîner à son rythme, nu ou pas, entre café et tartine beurrée me jettent la première pierre: de toute manière, elle n'arrivera pas jusqu'ici.

    Quant au sexe, puisqu'on en parle, et à ma soixantaine bien sonnée, il est vrai qu'on est moins actifs. Pas par incapacité du tout. Ou par manque de désir physique. J'ai eu une vie hautement remplie à ce propos. Simplement, ou justement à cause de mes expériences antérieures et à mon âge, il en faut beaucoup pour être impressionné par une éventuelle nouvelle camarade de jeu. Et si c'est pour reprendre l'affaire - séduction, désir, concrétisation... on connait tous ça - c'est un peu réchauffé, et ça ne vaut pas la peine d'abandonner son livre, la musique qu'on est en train d'écouter ou tout simplement le plaisir de glander à ne rien foutre et à gratouiller le ventre de son chien (qui va bien, merci pour lui).

    J'avoue aussi que ça ne date pas de maintenant, cette attitude: déjà, vers les 20-30 ans, à chaque entame d'une relation dont on savait déjà ou elle allait mener,, je me morigénais: " tu vas encore perdre ton temps à recommencer ce qui a déjà été fait, une fois de plus. Alors qu'il te reste tant de choses bien plus créatives à faire, tu perds ton temps". Mais bon, comme le dit la chanson, la victime est trop belle et le crime est si gai.

    Voila, j'ai donné mon point de vue, et bien sur il ne vaut que pour moi et est très anecdotique. Mais je n'ai pas vocation d'universalité non plus. Démerdez-vous!

    PDO

  • Merci PDO!
    :-)))

    Le style joint à la pensée. Très appréciable.

    "à chaque entame d'une relation dont on savait déjà ou elle allait mener": j'ai mis plus de temps que vous à constater la répétition, les mécanismes mis en place, les intentions inconscientes, et tout le toutim. À 30 ans je croyais encore que l'Unique allait venir sans que j'aie trop à y faire...

    Depuis, je me soigne.
    :-D

    À la longue c'est vrai qu'envisager de retraverser tous les jeux de pouvoir qui s'installent ouvertement ou subrepticement dans une relation amoureuse, cela fait de moins en moins envie. On connaît le scénario, les répliques. D'aucuns diront que répéter c'est apprendre.


    Mais allez savoir, il existe peut-être des exceptions, des rencontres où rien ne se répète.
    Mais au fond n'est-ce pas la liberté même que nous avons voulue, qui nous use, qui nous conduit à la répétition?

  • Cher Homme Libre,

    Comme je suis encore devant mon écran, je me permets une réponse rapide et qui va dans votre sens: oui, l'Amour (avec un grand A) ça existe. Une fois dans une vie (peut-être deux, soyons fous). Et c'est dévastateur. Reste à savoir si "dévastateur" doit être pris positivement ou négativement. Avant, pendant, après.

    Mais pour ceux qui le vivent (Ave, morituri te salutant, camarade), qui vont le vivre et qui l'ont vécu (tout le monde n'en fait pas l'expérience, c'est une vraie chance-désastre quant ça arrive) ils savent que la vie vaut la peine d'être vécue. Rien qu'à cause de ce grand "A". Ca fait peur, mais on place sa tête sur la guillotine avec bonheur.

    Je vous rejoins donc. Le monde et la vie sont faits d'exceptions.

    Bien virtuellement et amicalement,

    PDO

  • @Calendula

    Deux observations à propos de votre remarquable commentaire-tableau des années 70-80 :

    « Comme le dit Géo, il n'est pas intéressant de juste "tirer un coup". »

    Pas inintéressant non plus, faut pas se la jouer plus angélique que l’on est…

    « Au plus tard avec l'arrivée du Sida, on s'est réveillé avec une sorte de gueule de bois. »

    Gueule de bois est un doux euphémisme. Pour avoir vécu l’irruption de cette charmante pandémie, de l’intérieur si j’ose dire, en tant que soignant, je puis vous dire que ce fut pendant les premières années une belle panique. Beaucoup de confrères refusaient de recevoir ces malades dont le sort, avant les médicaments rétroviraux, était scellé à brève échéance. Je rappelle que ces médocs encore maintenant ne stoppent la prolifération du VIH que dans 70 % des cas, ne permettent toujours pas la guérison et que la quasi totalité de la population atteinte des pays pauvres n’y a pas accès, malgré les efforts de l’OMS.

    De quoi évidemment changer les perspectives rêvées de l'âge d'or de notre jeunesse.

  • Un petit reportage de Foxnews à Washington qui a voté massivement democrate. Les jeunes républicains se plaignent de ne pas pouvoir trouver leur moitié. Lors de speed dating, par exemple, ils évitent de parler politiques.
    Visiblement le retour dans un passé patriarcal et machiste, n'attire pas les américaine. Comme c'est bizarre !

    La complainte teintée de nostalgie est très fortement lié à la gente masculine très conservatrice qui n'est pas en phase avec la majorité des femmes.
    La majorité des hommes n'ont pas de problèmes avec la gente féminine. Les problèmes si il y a, est d'abord de l'ordre de l'humain.

  • Il y a un truc qui m'énerve, alors que je suis assez coulant sur les fautes de français, de frappe et d'orthographe, à commencer par les miennes: c'est la GENT féminine. Pas la Gente.
    Merci d'avance de bien vouloir épargner mes pupilles et ma cornée.

    D'autre part, ce n'est pas parce qu'on est Républicain qu'on est un sosie de Donald Trump, et qu'on est masculiniste à la base, le raccourci que l'on prête aux américaines à ce propos me semble un peu facile. Ce serait bien d'en tenir compte aussi: je suis sur que toutes les confitures de myrtilles ne sont pas dégueulasses, il doit y en avoir de bonnes, même si il ne faut pas compter sur moi pour tester. Je dis cela par pure application du principe d'équité et d'honnêteté intellectuelle.
    PDO

  • Ce constat, amer, découle du fait que depuis 50 ans, le combat (eth, oui, ce le fut) pour la reconnaissance publique des droits théoriques égaux entre hommes et femmes s'est finalement très vite axé expliquant dans la sphère de l'intimité, de la vie sexuelle, oubliant presque son objet initial. La relation cause-effet a été inversée.

    Or, ce qui en ressort, c'est qu'on a demandé à la femme d'être un homme comme un autre ... dans tous les domaines, faisant fi des qualités propres de chaque individualité, voire en annihilant certaines prédispositions tout en imposant un (seul et unique) modèle viable et socialement acceptable.

    La "féminisation" de certains métiers - c'est-à-dire l'entrée des femmes dans le monde professionnel tel quel même dans le tertiaire - a entraîné, paradoxalement, la baisse du niveau salarial pour tous à tous les échelons (mais cet élément est passé inaperçu sociologiquement parlant malgré le nombre d'exemples), le statut du temps partiel a été dévolu (voire imposé) longtemps uniquement aux femmes pour des raisons naturelles liées à l'enfantement quand bien même une femme faisant cas de sa décision de ne pas tomber enceinte lors des entretiens pour un premier job (terme ridicule si incontournable) tout en la traitant de "pas normale" - comment vous n'en voulez pas ? mais vous êtes une femme ! - et la manière de faire carrière a toujours discriminante envers la gente féminine jusque dans la prise de parole qu'aucun cours ne peut "corriger" (oui, certains comportements sont moches et méprisables qu'on n'a pas envie de faire pareil).

    Les abus de pouvoir perpétrés par un supérieur hiérarchique ou un employeur potentiel("Tu couches et tu obtiendras le poste ou la promotion. Sinon, rien!") ont été considérés étrangement comme des jeux de ... séduction en omettant que pour qu'il y ait jeu, il faut être deux (à égalité) et donc pouvoir s'adonner aux règles du jeu librement basé sur une attirance réciproque. Le désir de la femme dans ce genre de truc est ignoré et elle n'est pas traité comme une personne (mais bien comme une chose).

    Aujourd'hui, certains esprits chagrins se lamentent de l'asexualité qui guetterait l'humanité ou du comportement "autoritaire" de certaines mais les discours de mauvaise foi qui ont pollué les débats publiques jusque dans les chaumières jusque sur les questions mesquines de l'âge de la retraite ont toujours omis d'analyser ces réalités avec une honnêteté intellectuelle attendue. L'amertume du constat se transforme en une tristesse sans fond, plus de solitude et de quant-à-soi sur le plan privé, plus de guerres des sexes sur le plan public. Est-ce bien là, l'évolution de l'humanité voulue?

    Merci John pour cet article très intéressant.
    Bien à toi !

  • @PDO,

    Vous êtes un homme, mais je pourrais souscrire à la plus grande partie de votre texte. Vous ne cherchez pas à faire de l'universel, mais pas de chance : en changeant "femme" par "homme" et vice versa, j'aurais pu en écrire plusieurs passage.
    En particulier à partir d'ici :

    "La première décision est de vivre seul, dans son espace, dans lequel bien sur on peut tolérer sporadiquement la visite du sexe opposé (en faisant très attention à ne pas admettre l'incrustation à long terme), et ne pas mélanger affection et gestion des biens matériels.
    Que ceux qui n'ont jamais eu le bonheur de se réveiller dans un appartement silencieux (Pas de Julien Doré au réveil, rien que ça, ça vaut son pesant de préservatifs usagés) , avec un petit rayon de soleil taquin qui erre sur le bord d'un rideau, de pouvoir traîner à son rythme, nu ou pas, entre café et tartine beurrée me jettent la première pierre: de toute manière, elle n'arrivera pas jusqu'ici."
    Julien Doré et les préservatifs usagés pouvant être remplacés par d'autres musiques ou ustensiles liés aux ébats. ;-)))

    Je viens de faire l'expérience géniale de passer trois mois seule dans l'appartement que je partage avec mon conjoint, avec lequel je vis depuis 35 ans. Il avait décidé de passer trois mois à l'étranger pour un séjour linguistique.
    C'était comme vous le décrivez: une liberté jusqu'au dernier détail.
    Il est possible qu'avec l'âge, on ait juste envie d'enfin arrêter de s'adapter aux autres.
    Après des décennies d'efforts d'adaptation pendant les études, ensuite le poing dans la poche au travail, et la rigueur mêlée de patience nécessaire avec les petits enfants puis les adolescents testant les limites, eh bien on peut avoir l'impression d'en avoir assez fait.
    Le retour au bercail s'est passé sans trop d'aspérités, mais si nous en avions les moyens, nous habiterions séparément, idéalement dans le même immeuble. On n'a pas encore totalement abandonné tout espoir, mais il faudrait se mettre à jouer systématiquement à la loterie.
    Lui non plus, il ne tient pas absolument à vivre sous le même toit, il est parfaitement capable de se débrouiller seul, ce qui n'est pas le moindre de ses qualités.

  • @Gislebert,

    J'ai bien ri en lisant votre réaction ci-dessus. Vous écrivez :

    "« Comme le dit Géo, il n'est pas intéressant de juste "tirer un coup". »
    Pas inintéressant non plus, faut pas se la jouer plus angélique que l’on est…"

    Il me semble que dans ce domaine, il n'y a pas d'angélique qui vaille, juste des façons différentes d'aborder la chose.
    C'est bien connu, beaucoup de femmes sont plus sentimentales que les hommes ne l'aimeraient. elles ont plus de peine à aller droit à l'acte, surtout si celui-ci n'est qu'un "coup" rapide.
    Je trouve toujours intéressant d'entendre un homme s'exprimer à ce sujet avec une perspective qui rejoint celle d'une bonne partie des femmes. Cela permet d'espérer des rencontres avec un terrain d'entente sur un sujet important.
    Récemment, j'ai été totalement ringardisée en avouant mon ignorance quant à "Tinder".
    D'après ce qu'on m'en a dit, en s'inscrivant sur cette plateforme, on s'affranchit de l'étape des manœuvres d'approche, et on passe tout de suite par la case "lit". Il ne faut donc pas abandonner tout espoir si on est dénué d'angelisme !
    Me voilà en train de faire de la pub pour un truc qui me semble relever d'une méthode très triste et mécanique.
    Et puis zut ! Oui, disons que je fais de l'angélisme, à mon âge on en a bien le droit. ;-)))

  • Calendula@ "L'amertume du constat se transforme en une tristesse sans fond, plus de solitude et de quant-à-soi sur le plan privé"
    Vous écrivez cela, et vous le démentez dans le commentaire suivant en approuvant PDO...
    Personnellement, de vivre seul ne me rend ni amer, ni triste, alors que je ne me sentirais pas du tout de revivre en couple. L'aspect positif du couple est que chacun est la raison de vivre de l'autre, ce qui évite de se poser des questions...
    J'adore me poser des questions, surtout importantes, et c'est le moment pour moi de m'y mettre sérieusement...

  • @ Gislebert encore,

    La seconde partie de votre réponse traite d'un sujet bien plus grave et je comprends tout à fait que du point de vue d'un médecin, le Sida était et est toujours bien plus qu'une pénible prise de conscience.
    Cela pouvait être perçu, à l'époque où on ne comprenait pas encore très bien de quoi il s'agissait, comme d'une punition, comme un signe.
    Le préservatif est devenu une obligation et cela entrave l'ambiance insouciante, spontanée et festive d'une nouvelle rencontre. Les campagnes de promotion du préservatif essayent de neutraliser cette impression de l'obligation raisonnable et c'est une bonne idée. Mais le halo du danger et de la nécessité de se préserver d'une maladie lourde n'en demeure pas moins présente.

  • Ouille, toutes mes excuses, je vous ai confondu avec Micheline Pace...

  • @ Géo,
    La phrase que vous citez vient du commentaire de Micheline Pace.
    Donc je reste vaguement cohérente.

  • @Geo : heureusement, ce n'est pas le cas pour tout le monde mais on observe hélas beaucoup de couple, de familles fonctionner ainsi. Le problème principal soulevé dans ce commentaire grâce à l'article de John se situe sur le plan professionnel et des représentations publiques de rôles de chacun ainsi que toutes les sottises encourues. Pour le côté personnel, chacun se débrouille à sa façon ... dans le respect des uns et des autres. Et beaucoup de bonheur à vous !

  • Chère Calendula,

    Vous écrivez ceci en écho à mon post:
    "Vous êtes un homme, mais je pourrais souscrire à la plus grande partie de votre texte. Vous ne cherchez pas à faire de l'universel, mais pas de chance : en changeant "femme" par "homme" et vice versa, j'aurais pu en écrire plusieurs passage."

    Comme vous l'avez vu, je me déclare MGTOW (Men are going there own way) version sympa et conviviale.Je vous rassure tout de suite: les WGTOW ( l'identique au féminin) existe itou!

    Bienvenue à bord donc!
    Alors, heureuse? :-)

    PDO

  • Bonjour Homme libre très bon sujet traité avec finesse
    De toutes manières pédophilie et autres déviances sexuelles existent depuis toujours
    Eve et Adam étaient peut-être frère et sœur . allez savoir
    Quand aux féministes refusant le sexe elles auraient dû faire le plein alors qu'il était encore temps pour elles
    Cela les aurait empêché de dérailler et elles diraient comme d'autres ,si jeunesse savait et si vieillesse pouvait
    Ou comme une grand mère, si on avait su on en aurait fait 10 fois plus
    Bonne journée

  • @PDO,

    Merci pour le sigle ;-))
    Je pense que je serai WGTOWIMH ( in my head).

  • Pourquoi une révolution anti-sexuelle?
    Ne dit-on pas qu'il ne faudrait jamais être contre ou sans mais… avec!
    Qu'en est-il des ressorts de l'Evolution… un ressort, en l'occurrence, un peu comme un sursaut afin de préserver l'amitié entre hommes et femmes soit… à commencer par le respect, l'estime et reconnaissance de la dignité de l'un, de l'autre comme de soi-même!?

  • Pour en revenir au commentaire de Geo, cette société libérale libertaire fait que les hommes finissent par en arriver à ça, soit temporairement, soit en permanence:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/MGTOW

    et en fait ce n'est pas plus mal car c'est bon pour l'équilibre intérieure, surtout quand on voit l'attitude de trop nombreuses femmes.

  • Bonjour Homme Libre,

    Les rapports « amoureux » étaient-ils vraiment plus libres dans les années 60-70 ? On entend souvent ce son de cloche de la part des hommes ayant vécu leur jeunesse à cette période.
    Je suis un homme je n'ai pas connu ces années « libérées » étant né après, mais il me semble qu'aujourd'hui il est très facile de coucher avec une femme sans faire trop d'efforts. Les sites de rencontre sont à cet effet un formidable outil pour multiplier les rencontres "amoureuses". Certaines filles d'ailleurs se comportent comme des mecs cherchant ouvertement des "plans culs" sans lendemain et rares sont celles qui ne couchent pas le premier soir si le premier rendez-vous s’est bien passé.
    J'ai plus l'impression que les hommes d'aujourd'hui se plaignent de perdre leur utilité aux yeux des femmes. Ils se plaignent de ne pas réussir à construire quelque chose de sérieux avec des femmes ultra volages pour qui les hommes ne sont plus vraiment utiles (elles peuvent se subvenir à elles même). Il y a quelque part un manque de considération des femmes envers les hommes qui se trouvent réduit à un vulgaire passe-temps sexuel, jetable en fonction des envies et désirs de ces dames.
    La force physique des hommes symbole de la virilité et qui leur conférait admiration respectueuse et rôle protecteur des femmes est aujourd’hui moqué, rabaissé, criminalisé. Pire les femmes revendiquent pouvoir se débrouiller seules et ne pas avoir besoin de cette protection masculine. Elles n’appartiennent à personne.
    Les hommes sont dévalorisés au plus profond de leur être pour ces raisons. C’est cette crise (inutilité du masculin et de la virilité) qui pour moi est très mal vécue par les jeunes générations.

  • Steppenwolf@ C'est l'autre face de la question. Et je crois que vous voyez juste. Nous, on partait du point de vue des hommes ayant déjà une longue vie amoureuse derrière eux. Et donc, je plains les jeunes hommes et ne voudrais en tout cas pas être à leur place. C'est à ce sujet que je voyais - redoutais ?...- une montée de l'homosexualité...

  • Calendula,

    1. « C'est bien connu, beaucoup de femmes sont plus sentimentales que les hommes ne l'aimeraient. elles ont plus de peine à aller droit à l'acte, surtout si celui-ci n'est qu'un "coup" rapide. »

    C'est probablement un des points forts du débat historique entre femmes et hommes. J'y reviendrai dans un autre billet.


    2. « Si le discours féministe peut résonner, c'est qu'il peut y avoir des choses qui ne vont pas bien pour les femmes, surtout après la naissance des enfants. »

    Je ne sais pas si cela suffit à valider l'affaire. Mais il y a une piste à creuser: pourquoi les femmes sont-elles si enclines à se voir victimes? Et pourquoi le font-elles avec autant d'impudeur, quitte à se mésestimer elles-mêmes?

    L'interprétation des résonances est un job en soi. La présentation du passé comme un chemin de croix des femmes supposément dominées par des nababs tout puissants est déjà déraisonnable. Peut-être faudra-t-il aussi traiter ce thème en lui-même.


    3. « …il n'est pas intéressant de juste tirer un coup »:

    en effet. Il y a des femmes qui font facilement le pas d'un soir, mais qui le reprochent le lendemain si l'homme ne donne pas suite. Que faire de cela?


    @ Motus:

    Je n'ai pas vu ce reportage, mais:

    "Visiblement le retour dans un passé patriarcal et machiste, n'attire pas les américaine. Comme c'est bizarre !":

    Encore une fois il faudrait définir les mots avec précision. Vu le gloubiboulga que l'on met dans le sens de ces mots, je suis par principe méfiant quand je les lis sans autre précision.

  • Sur les résonances, encore:

    le discours critique sur le féminisme que moi-même et d'autres hommes tiennent trouve lui aussi des résonances nombreuses et pointues. Pourtant il ne suffit pas à mes yeux à valider toutes les situations masculines individuelles.

  • Après avoir lu la contribution de Steppenwolf, j'ai la confirmation qu'il y a des perception très différentes selon les générations.
    Ce que je crois avoir compris, c'est que les femmes se comportent très librement sur les sites de rencontres et " comme des mecs", donc sans se faire prier longuement et sans sentimentalisme.
    Je n'arrive pas à savoir si c'est vu comme quelque chose de positif par les hommes qui s'inscrivent sur ces sites.
    Se pourrait-il que ces rencontres-là soient (enfin !) l'aboutissement à une sorte de concorde ?
    Tous joueraient au même jeu, en bonne connaissance et acceptation des règles, qui stipulent la légèreté.

    Les femmes jeunes seraient ultra- volages.
    Je pense qu'il ne faut pas trop généraliser.
    Pas toutes les femmes s'inscrivent sur des sites de rencontres, pas toutes vivent dans des grandes villes avec la possibilté de fréquenter de nouvelles personnes, pas toutes ont une indépendance financière qui peut venir par un job prestigieux, pas toutes ont le cran et la préstance pour se lancer dans des conquêtes multiples. Ou simplement pas le temps !

    "Les" femmes sont très diverses, tout comme les hommes le sont.
    Ce qui pourrait avoir changé, c'est que les jeunes femmes ne soient plus aussi dépendantes d'une sorte d'image d'Epinal du couple idéal pour la vie.
    La génération de mes parents ( nés en 1930) ne pouvait pas envisager d'autre avenir que de rester ensemble jusqu'au décès de l'un des deux.
    C'est cela qui a changé. Les conjoints ne peuvent plus se comporter n'importe comment envers l'autre, l'avenir commun n'est plus assuré et effectivement, si la femme n'est plus totalement dépendante financièrement, elle peut partir.

  • Calendula,
    Je préfère nuancer mes propos. "ultra-volage" est maladroit. Mais je pense que les filles n'hésitent pas à initier des relations et se séparer si ça ne leur convient pas. Elles n'ont pas froid aux yeux, sortent avec des hommes pour se remettre d'une rupture et se regonfler l'égo, peuvent trouver un mec juste pour les vacances etc...l'acte sexuel en lui même paraît désacralisé.
    Concernant les sites de rencontre, il faut nuancer aussi ce que j'ai dit et il s'agit de mon propre ressenti. Il y a beaucoup d'échanges et de rencontres avec des filles qui ne donnent rien. Mais clairement je peux dire, ayant été inscrit sur 2 sites il y a 7-9 ans de cela, qu'à cette période j'ai démultiplié mes rencontres avec la gent féminine. Je n'ai jamais autant rencontré de filles qu’à cette période (cela peut d'ailleurs devenir un piège). Il ne s'agit finalement que d'un outil qui permet de multiplier les rencontres possibles (après faut-il savoir pourquoi l'on fait cela et quel est le but...). Et sur les filles rencontrées oui il y en eu certaines qui cherchaient clairement "un coup d'un soir".
    Mais je suis d'une génération un peu intermédiaire. Le comportement des jeunes de 20 ans m'échappe peut être complètement avec le tapage féministe de ces 10 dernières années.

  • @Steppenwolf,

    C'est vu, merci pour ces nuances.
    L'univers des sites de rencontres est probablement un monde un peu à part, avec ses participants et ses règles.
    Difficile d'en dire davantage si on n'y est pas, ici et maintenant.
    Mais vous en savez déjà bien plus que moi !

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