Où l’on découvre que la fonction vibration du téléphone portable a des applications inattendues. Une dame d’Albuquerque au Nouveau Mexique a récemment déposé une plainte en justice contre la firme Samsung. Elle réclame 1,8 millions de dollars de dédommagement.

Dédommagement de quoi? D’une césarienne pratiquée pour la délivrer de son smartphone. Lequel smartphone était coincé depuis 96 heures dans don vagin. Selon son avocat, une forme particulière de son bassin rendait l’extraction manuelle impossible.

Mais pourquoi introduire un téléphone portable dans son vagin? Par défi lancé par une amie, dit-elle. Ou pour tester sa fonction vibrante?

Dans tous les cas je ne comprends pas la dame. L’humidité va détruire le téléphone, des substances toxiques couleront dans son corps. Sauf si le Samsung est bien étanche, ce qui permettrait alors à la firme d’engager la dame pour des publicités vantant la résistance de l’appareil.

La dame n’avait pas été correctement avertie, affirme son avocat:

« Samsung est définitivement en faute ici, car ils n’offrent aucune mise en garde concernant les dangers et les risques potentiels liés à l’insertion de leurs produits dans les cavités corporelles ou les organes génitaux de leurs clients, hommes ou femme. »

Hallucinant avocat. On pourrait aussi dire que les gens qui ne savent pas qu’un téléphone ne s’introduit ni dans le vagin ni dans l’anus, sont gravement à côté de la plaque. Elle aurait aussi pu le manger. Et puis, donner son nom en pâture au public parce qu’on s’est enfilé un smartphone dans le minou, ça expose au ridicule.

Mais au ridicule, la dame ne semble pas sensible. Son avocat non plus. Dans ce cas je ne sais pas si c’est un mal ou un bien.