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Tuerie du Borderline : le sacrifice des hommes

Douze morts plus le tireur. Cela pouvait être  pire. Certaines cibles ont fui. D’autres sont restées, prises au piège. Et parmi celles-ci, un acte désintéressé de protection. Le reportage proposé par TF1 hier soir en parle.

BorderlineTuerie-02.jpgSur la vidéo, à 1’31’’, trois jeunes filles sont à l’écran. Elles participaient à la soirée étudiante. Quand le tireur a commencé à faire feu elles n’ont pu s’enfuir. L’une d’elle dit alors ceci:

« Il y a eu plusieurs hommes qui se sont mis à genoux, le dos tourné vers le tireur, prêts à prendre une balle à notre place. »

Prêts à sacrifier leur vie pour sauver des femmes.

 

Posture classique, archaïque, diront peut-être certaines et certains.

Posture fondamentale, depuis la nuit des temps.

 

What else?

 

 

À 1’31’’:

 

 

 

BorderlineTuerie-01.jpg

 

 

 

 

Catégories : Divers 31 commentaires

Commentaires

  • Le sujet d'une fusillade de plus aux Etats-
    Unis est effrayant et grave et il est difficile d'en parler de façon raisonnée, mais puisque vous l'abordez sous l'angle de comportement masculin archaïque, je ne peux pas renoncer à poser cette question:
    De quoi le fait de se retrouver à tirer des coups de feu mortels sur une foule est- il le signe ?
    Pourquoi certains hommes se retrouvent- ils à le faire ? Des femmes le font certainement aussi, mais tout de même moins souvent.
    Il est incontestable que le comportement protecteur envers des femmes et enfants est un bienfait qui a permis à l'humanité de survivre. Cet héroïsme- là est d'ailleurs reconnu socialement.
    Est- ce qu'à la fin, ces sacrifices en temps de paix serviront à faire diminuer les fusillades en milieu civil ?
    Si j'ai bien lu, il y a déjà eu environ 300 fusillades aux USA cette année.

  • comment peut-on sacrifier sa vie en tant qu'homme, vu le mépris des féministes et de la société envers les hommes?

  • @ calendula

    Des femmes le font certainement aussi

    des exemples ?

  • @leclercq,

    Voici des statistiques en anglais concernant les USA, puisque le billet traite d'un cas américain.

    Aux USA 3 femmes pour 102 hommes, 1 massacre perpétré par un couple :

    https://www.statista.com/statistics/476445/mass-shootings-in-the-us-by-shooter-s-gender/

    Un article qui essaye d'expliquer le pourquoi du peu de femmes tuant par armes à feu. C'est un article assez détaillé, mais qui dit qu'il y a peu d'études sur les meurtrières de masse, car les cas sont rares. Il me semble que ça explique surtout pourquoi certains hommes peuvent utiliser des armes pour tirer sur des gens innocents :

    https://www.livescience.com/53047-why-female-mass-shooters-are-rare.html

    On trouve des statistiques mondiales par victimes / auteurs. Je ne l'ai pas trouvé en français.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Homicide_statistics_by_gender

  • Depuis quand féministe est-il synonyme de femme?

    Prenons un exemple emprunté au scoutisme.

    Des filles étaient des éclaireuses.
    Filles donc toutes forcément automatiquement sans l'avoir choisi ni décidé... éclaireuses!?

  • J'ai focalisé sur ce point, il me paraît d'une grande signification.
    Une autre fois j'avais parlé de cette jeune mère, au Bataclan, qui était morte en protégeant son fils de son corps.

    Ici avec très peu d'infos, je déduis quand-même que ces hommes ne se sont pas protégés eux-mêmes, n'ont pas pris d'autres comme boucliers. Ils ont en quelques instants choisi d'être les boucliers. Protéger les femmes dans ces situations est le plus élémentaire réflexe de survie d'une famille ou d'un clan, et le rôle (le devoir?) assigné aux hommes par la nature.

    La femme est centrale dans la fondation de toute société et dans sa perpétuation. Comme elle est moins forte physiquement en moyenne, du moins pour ce qui est de la force musculaire brute, et qu'elle a des priorité qui lui sont propres en temps de maternité, il est normal et vital pour sa propre survie qu'un homme protège une femme. C'est plus que de l'abnégation, je pense: j'y vois une revendication de vie.

    Ces hommes ont toujours ce que j'ai envie de nommer un instinct vital, un sens des priorités même si leur vie est menacée. C'est le réel. Il est polarisé par les sexes. Quelle autre polarisation pourrait avoir lieu en un instant? Les plus fortes et les plus forts protègent les plus faibles? Cela demande trop de paramètres à analyser dans un délai trop court.

  • @Calendula

    Vous posez des questions pertinentes qui méritent des recherches objectives.
    C'est un fait que les armes, à feu de surcroit relèvent d'un domaine plutôt masculin. Sans doute par un atavisme de chasseurs et de guerriers. Donc il est "normal" qu'une proportionnalité joue sur cette question.
    J'ai une autre question, cela arrive-t-il aussi souvent dans d'autres pays que les USA ?

    Ce n'est pas la première fois, il me semble, qu'un ancien militaire souffrant de syndrome post-traumatique passe à ce genre d'acte, c'est un problème qui relève de biens des rouages qui définissent les valeurs et la politique d'un pays. Une grande filmographie américaine ont abondamment abordé le problème.

    Les soldats sont bien souvent utilisés pour des causes qui ne disent pas leurs noms (aux États Unis surtout).

    Sur le terrain souvent de types guérilla, ils sont dans une ambiance explosive d'adrénaline et de testostérone (quand ils ne sont pas carrément drogués) à contre temps et donc très frustrantes.

    D'autant plus frustrant qu'ils voient malgré tout les dégâts, la violence, la souffrance des sales blessures, et la mort des copains , des collègues réellement traumatisantes.

    Et le retour au pays, quand la cause n'est plus populaire, voir carrément l'inverse et la rencontre des regards gênés et désapprobateurs. Un monde, une société qui ne peut plus les réintégrer.

    Le pays a exploité, leur jeunesse, manipulé leur idéaux intenses et trop simples. Il se sont fait dressés excité, puis trompé, envoyés au casse pipe, pressé comme des citrons pour être simplement jetés à la fin comme des chiens pouilleux et galeux.
    A real American way of dead.

    Donc, on a d'un côté la face pile avec de jeune américain à l'héroïsme sain, face à sa face d'ombre le même jeune américain dont l’héroïsme a été dégradé, lessivé, rendu cinglé par le traitement du système.

  • "Protéger les femmes dans ces situations est le plus élémentaire réflexe de survie d'une famille ou d'un clan, et le rôle (le devoir?) assigné aux hommes par la nature."
    Sauf pour ceux qui utilisent des femmes et des enfants comme boucliers humains.

  • @ aoki,

    Votre phrase de conclusion montre qu'on parle de la même chose :

    "Donc, on a d'un côté la face pile avec de jeune américain à l'héroïsme sain, face à sa face d'ombre le même jeune américain dont l’héroïsme a été dégradé, lessivé, rendu cinglé par le traitement du système."

    Pourtant, j'y apporte un bémol : les auteurs des fusillades ne sont pas tous ou pas majoritairement d'anciens militaires. Ce qui semble d'ailleurs assez logique. Si on a vécu la guerre, on fait généralement la différence entre la vie civile et le champ de bataille.

    Je ne me sens pas à la hauteur pour comprendre l'état d'esprit d'un pays où le port d'arme est perçu comme un droit fondamental indiscutable. Le président y voit la solution au problème actuel, puisqu'il prône la présence de personnes armées partout, censées mettre en échec d'éventuels tireurs.
    Une façon d'éviter le sujet des armes, c'est de dire que c'est d'abord un problème de santé mentale. Étrangement, le fait que des personnes déséquilibrées aient accès, à ce point, à des armes aux USA semble être un sujet indigne de débat.

    Pour savoir si le taux d'homicides est proportionnellement aussi grand dans d'autres pays et lesquels, les statistiques de Wikipedia peuvent apporter des informations. Elles montrent que généralement, les victimes sont en grande majorité des hommes.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Homicide_statistics_by_gender

    Le taux d'homicides aux États-Unis est de 4,7 pour 100 000 habitants/an.
    Afghanistan : 6,5 / France : 1,0 / Iran : 4,1 / Lituanie : 6,7 / Mexique :21,5 / Canada : 1,6 / Australie : 1,1 / Suisse: 0,6 / Finlande : 1,6.
    Je mets les deux derniers pays parce qu'ils ont des lois pour le port d'armes assez libéraux, le Canada et l'Australie parce que je les trouve comparables aux États-Unis.

    Environ 80 % des Américains sondés sont en faveur d'une législation plus stricte pour le contrôle des armes, mais la politique ne suit pas. Les élus sont trop impliqués avec les fabricants d'armes qui financent les campagnes électorales.
    Les Américains devront trouver une solution, car plus de 30 000 morts par année par armes à feu ne sont pas supportables à long terme. C'est le signe d'un malaise grave, comme si le système lui-même souffrait d'un choc post-traumatique.
    Beaucoup de vétérans de guerre se sont engagés en politique et ont été récemment élus. Il sera intéressant de suivre leur attitude dans ce débat qui a de la peine à s'instaurer dans une atmosphère un peu dépassionnée.
    Un des arguments pour étouffer toute remise en cause de la prolifération des armes en milieu civil consiste à traiter les adversaires de gauchistes, de mauvais Américains, d'ennemis de la constitution.
    Et pendant ce temps-là, des déséquilibrés continuent à tirer dans la foule, comme si c'était cela, la grandeur de l'Amérique ?

  • @ Aoki

    votre post est plein de poncifs et d'idées reçues.

    lisez "sous le feu la mort comme hypothèse de travail" de Michel Goya, ce sujet est correctement analysé, surtout le chapitre 11, Le besoin de victoires". chapitre 14 la fabrique de soldats.

    "faire en sorte que l'expérience la plus traumatisante de sa vie soit abordée avec le moins de stress possible est une préoccupation des armées depuis toujours."

    page 217

    https://www.amazon.fr/Sous-feu-comme-hypoth%C3%A8se-travail/dp/B00ZZ60BK8/ref=as_sl_pc_tf_til?tag=lavoiedelepee-21&linkCode=w00&linkId=ae67dee2563022136a195337e0383513&creativeASIN=B00ZZ60BK8

  • suite

    http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2015/04/leffondrement-invisible.html

    http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2011/09/le-mythe-de-laversion-de-lopinion.html

    http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/11/sommes-nous-prets-affronter-lennemi-les.html
    image: http://2.bp.blogspot.com/-DkGkFYx1f1I/UpiWJTb1WVI/AAAAAAAADJA/HwKi5dt3pPE/s200/GTIA+2+-+Gao+-+21+fev+-+06.jpg

    "Donc, on a d'un côté la face pile avec de jeune américain à l'héroïsme sain, face à sa face d'ombre le même jeune américain dont l’héroïsme a été dégradé, lessivé, rendu cinglé par le traitement du système." !!!!

    comment faites vous pour écrire des phrases autant déconnectées de la réalité.

    "à l'héroïsme sain"

    c'est quoi ça ?

    "Même si les guerres se suivent sans se ressembler, les conflits récents dévoilent donc une constante dans la radicalisation de l’emploi de la violence armée. En conséquence, un des défis futurs pour les forces terrestres françaises sera de préparer ses soldats à combattre dans des conditions de plus en plus difficiles, face à un ennemi imprévisible et fanatisé, pour lequel la mort, la sienne comme celle de l’autre, est une victoire en soi. Toute compétence acquise est vouée à disparaître si elle n’est pas régulièrement nourrie ou au moins entretenue. Lorsque les vétérans des conflits afghan et malien auront quitté l’institution militaire, le risque de perdre cette précieuse expérience sera bien réel. Ne pourrait-on alors pas utiliser la simulation pour préparer mentalement les soldats et ainsi remplacer tout ou partie de l’expérience perdue ?

    La cellule de soutien psychologique de l’armée de Terre (CISPAT) répond par la négative en expliquant, d’une part que chaque individu étant différent par nature, la réaction aux horreurs de la guerre ne peut donc pas être prévisible, et que d’autre part, seule la confrontation avec la réalité crée le traumatisme. Ainsi, entraîner les soldats à recevoir des images de violence accrue par la simulation ne prépare pas à la guerre. Pire, la simulation pourrait avoir l’effet inverse soit en déshumanisant l’adversaire avec les risques du manque de discernement, soit en fragilisant certains sujets. L’excellence au combat doit donc se cultiver.

    Comment construire alors cette force mentale qui pousse les soldats à se dépasser dans la pire des situations, celle du combat rapproché ?

    La plupart des récits de guerre aborde cette problématique. La lecture de certains d’entre eux, notamment les ouvrages d’Erwan Bergot, met en lumière la force du collectif doublée de l’expérience du feu, comme facteurs d’émergence d’une culture du combat rapproché. En s’affranchissant de la pudeur propre aux sociétés qui ne côtoient la guerre qu’au travers du prisme déformant de la télévision, les forces terrestres doivent donc mettre l’accent sur la construction d’un « esprit combattant » et la conservation de cette forme particulière de culture qu’est celle du combat rapproché.

    Réduite à sa plus simple expression, cet « esprit combattant » pourrait se résumer en deux éléments constitutifs majeurs : l’esprit de corps et la préparation opérationnelle.

    Le premier est le fil de l’émulation qui va lier et fédérer les soldats autour de valeurs communes, comme le culte de la mission, le sens du sacrifice ou bien encore le courage. C’est l’honneur de servir ou « le pour quoi je vais me battre ». On cherche à persuader, c’est-à-dire à agir sur les sentiments des soldats au travers de l’histoire des anciens et d’exemples de bravoure. Transmis au sein des régiments, cet esprit de corps garantit que « le tout » soit plus efficace que la somme des individualités aussi brillantes soient-elles. Cette cohésion doit servir de bouclier protecteur contre les adversités du combat.

    Le second est l’aiguille qui tisse le fil de l’émulation en une maille solide et éprouvée. C’est la façon de se battre ou « le comment je vais affronter l’ennemi ». On cherche à convaincre, c’est-à-dire à agir sur la raison des soldats au travers de cas concrets travaillés à l’entraînement. Certes, rien ne remplace l’expérience du feu, mais une préparation opérationnelle réaliste en centre d’entraînement sera gage de crédibilité en mission. Cet entraînement doit amener les hommes à tutoyer leurs limites sans pour autant les user avant leur déploiement.

    Alors que le chapitre afghan est en passe d’être clos (88 soldats tués en l’espace de 12 ans) et celui au Mali en pleine mutation (7 morts en 11 mois), les troupes françaises s’apprêtent à intervenir en République de Centrafrique. Il y a fort à parier que nos combattants seront de nouveau confrontés à la mort. Certes leur métier les prédispose à cette rencontre. Toutefois, pour l’opinion publique, « tuer ou être tué » ne doit être ni dénoncé, encore moins édulcoré. Ce que certains appellent « le grand soir » marque profondément les individus qui l’ont vécu. Mais, pour qu’une majorité vive en paix, une minorité doit faire la guerre.

    Chef de bataillon Marc-Antoine BRILLANT
    Analyste retour d’expérience au CDEF
    Lauréat Ecole de guerre 2012

    @ Calendula

    "Des femmes le font certainement aussi"

    je vous avait mal comprise.

    "« Il y a eu plusieurs hommes qui se sont mis à genoux, le dos tourné vers le tireur, prêts à prendre une balle à notre place. »

    y a t'il beaucoup de femmes qui font celà

  • @Myriam Belakovsky

    Depuis quand féministe est-il synonyme de femme?

    oui mais je pense que la majorité des femmes ont admis comme vrais tout où parti des mensonges féministes, la société méprise les hommes.

    les hommes doivent accepter de se sacrifier et en même temps être méprisés !!!

  • Leclercq,

    Bonsoir, d'abord.

    je notai une confusion lorsqu'en cette époque de féminisme (en Suisse) des années septante dans un trolleybus, à Lausanne, un homme me regarda fixement en me disant que maintenant que nous sommes égaux il ne me céderait plus sa place.

    Il était question non d'être les égales de l'homme mais de pouvoir nous développer sans être limitées par le sexe.

    De pouvoir aller voter.

    De compter sur des salaires correspondant à nos aptitudes et compétences.

    Travail à l'extérieur des femmes mariées et, surtout, mères de famille?
    Les unes, d'accord, les autres absolument, non.

    Contraception?
    En lutte ouverte avec le Vatican et ses diktats Jean Paul II tout particulièrement mais publiquement déjà du temps de Paul VI

    Prêtrise accordée aux femmes?
    "Jamais et je prendrai toutes les dispositions à cet égard": "saint" Jean Paul II

    Plannings et crèches.

    Aujourd'hui, ce qui se passe du côté de celles qui se disent "féministes" est de la pure folie.

    Aus hommes le combat qui s'impose, certes, mais ne mettez pas, sous prétexte que "femmes elles sont, donc…"! toutes les femmes dans le même panier.
    Evitez une telle nouvelle forme de racisme.

  • "Alors que le chapitre afghan est en passe d’être clos (88 soldats tués en l’espace de 12 ans) et celui au Mali en pleine mutation (7 morts en 11 mois), les troupes françaises s’apprêtent à intervenir en République de Centrafrique."
    Afghanistan: échec complet.
    Mali: sur la voie de la défaite, incapable d'assurer la sécurité.
    Centrafrique: gabegie promise.
    Encore et toujours le colonialisme français.
    L'armée française défaite en 14-18 ne doit son sauvetage qu'aux yankees quand les trouffions étaient légitimement en rebellion contre un commandement particulièrement stupide.

  • Au Brésil il y a un homicide toutes les 11 minutes! Les USA n'ont donc pas le triste privilège d'être à la première place dans ce type de désastre!

  • Aie vous allez nous faire remonter au temps des cavernes très vite! Nos pays vont connaitre aussi dans peu de temps le même type de folies meurtrières!

  • Cher daniel@ entre 700 et 900 a.p. j.c. au maghreb, ce ne sont pas les français qui ont colonisé! mais il y eu des millions de morts!

  • Dans un cas comme ça le mieux c'est de se coucher par terre, et de faire le mort, rester à genou n'est pas la bonne solution! Mais bravo à ces hommes!

  • @Dominique Degoumois

    Un rectificatif à votre commentaire chez Alain Meury (billet « Un Canard au front ») concernant les fusillés pour l’exemple, qui apparemment ne passe pas. Je me permets d’emprunter le blog de John que je remercie pour son hospitalité ! Mais après tout, il s’agit d'une histoire d’hommes aussi…

    Votre commentaire :

    +Et pas un mot de Macron sur les fusillés pour l'exemple!!! Des dizaines de milliers de français massacrés par ..........des français, pour l'exemple! »

    Des dizaines de milliers ? Vous n’y allez pas avec le dos de la baïonnette, ce n’était pas un tir de barrage au canon de 75… Une fourchette entre 610 et 630 « fusillés pour l’exemple ». Inutile de forcer le trait, ce sont déjà six cents et quelques pauvres diables de trop…

    http://centenaire.org/fr/espace-scientifique/fusilles-pour-lexemple-entretien-avec-andre-bach

  • @ Dominique Degoumois

    je ne comprends pas bien le but de l'intervention de Daniel, il veut critiquer qui le soldat français L'Armée française, la politique française ?
    au sujet de la Politique française qu'il ne s’inquiète pas Michel Goya s'en charge dans

    et aussi "et Afghanistan: échec complet." conclusion simpliste et nulle lire page 180, extrait sur demande dans ce billet.

    https://www.amazon.fr/Sous-feu-comme-hypoth%C3%A8se-travail/dp/B00ZZ60BK8/ref=as_sl_pc_tf_til?tag=lavoiedelepee-21&linkCode=w00&linkId=ae67dee2563022136a195337e0383513&creativeASIN=B00ZZ60BK8

    "L'armée française défaite en 14-18 ne doit son sauvetage qu'aux yankees quand les trouffions étaient légitimement en rebellion contre un commandement particulièrement stupide."

    quand à la guerre 14-18 lire

    https://www.amazon.fr/LInvention-guerre-moderne-pantalon-1871-1918/dp/B00G68N6PG/ref=as_sl_pc_tf_til?tag=lavoiedelepee-21&linkCode=w00&linkId=effca452137cba1b5e654c70ff54dca7&creativeASIN=B00G68N6PG

    je suis en train de le finir, et là on comprends mieux l'ineptie de la phrase de Daniel ci-dessus et sa complète méconnaissance du sujet.

    "Encore et toujours le colonialisme français."

    euh aide désintéressée aux anciens pays colonisés, colonisation qui n'a été rentable que 3 ans, sur tout le temps quelle a durée, un tonneau des danaïdes voilà ce quelle était.

    et par rapport au soldat français au Mali, L'Armée française est une des seules actuellement a avoir des soldats qui ont connus le baptême du feu et qui ont cet excellent niveau opérationnel.


    http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2015/04/leffondrement-invisible.html

    http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2011/09/le-mythe-de-laversion-de-lopinion.html

    http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/11/sommes-nous-prets-affronter-lennemi-les.html
    image: http://2.bp.blogspot.com/-DkGkFYx1f1I/UpiWJTb1WVI/AAAAAAAADJA/HwKi5dt3pPE/s200/GTIA+2+-+Gao+-+21+fev+-+06.jpg

  • @ Dominique Degoumois

    L'armée française défaite en 14-18 ne doit son sauvetage qu'aux yankees quand les trouffions étaient légitimement en rebellion contre un commandement particulièrement stupide

    https://lavoiedelepee.blogspot.com/2013/10/les-poilus-et-lanti-fragilite.html

    « comment ont-ils tenu ? » je préfère m’interroger sur la manière dont ils ont vaincu. L’armée française ne s’est pas contentée de résister, faisant effectivement preuve d’une solidité extraordinaire, elle s’est également totalement transformée en l’espace de quatre années seulement pour devenir la plus puissante du monde.

    écrit d'un spécialiste qui lui maitrise son sujet. il est vrai que c'est la mode dans les blogs n'importe qui sans s'être un minimum documenté croit avoir un avis pertinent sur tout et n'importe quoi. Daniel en est un très bon exemple.

    « comment ont-ils tenu ? » je préfère m’interroger sur la manière dont ils ont vaincu. L’armée française ne s’est pas contentée de résister, faisant effectivement preuve d’une solidité extraordinaire, elle s’est également totalement transformée en l’espace de quatre années seulement pour devenir la plus puissante du monde.

    Michel Goya21 octobre 2013 à 21:15

    Ils ont permis d'obtenir la supériorité numérique à partir de septembre 1918 et surtout la certitude que cette supériorité ne pouvait que s'accroître. La première cause de la victoire est la supériorité technique britannique et surtout française.

  • "Une fourchette entre 610 et 630 « fusillés pour l’exemple »."
    Ca, c'est le nombre des condamnés à mort. Le nombre des fusillés se montre à 57.

  • 2500 condamnations à mort, 610 à 630 exécutions. Par contre, vous avez raison, dans ce chiffre on compte des condamnés pour crimes de droit commun, d'autres pour des refus d'ordres, des désertions et autres "trahisons", d'autres enfin choisis "pour l'exemple" lors des mutineries de 17, certainement moins nombreux. On en connaît pas le nombre exact.

  • "Cher daniel@ entre 700 et 900 a.p. j.c. au maghreb, ce ne sont pas les français qui ont colonisé! mais il y eu des millions de morts!"
    Vous êtes sûr que ce ne sont pas des dizaines ou des centaines de millions de morts?

  • ""et Afghanistan: échec complet." conclusion simpliste et nulle "
    Commentaire simpliste et nul. Les Talibans gagne du terrain. De toute façon l'Organisation des Terroristes de l'Atlantique Nord n'ont rien à faire dans ce pays.

    ""L'armée française défaite en 14-18 ne doit son sauvetage qu'aux yankees quand les trouffions étaient légitimement en rebellion contre un commandement particulièrement stupide."
    je suis en train de le finir, et là on comprends mieux l'ineptie de la phrase de Daniel ci-dessus et sa complète méconnaissance du sujet."
    Retour à l'envoyeur. Non seulement les succès de 1918 sont dus aux yankees, mais la France n'a pas gagné la guerre: c'est le renversement du Kaiser et l'établissement d'un gouvernement socialiste qui met fin à la guerre contre l'opposition des chefs militaires. Il fallait mettre fin à la révolte des soldats allemands qui aurait pu suivre le même chemin qu'en Russie. Les socialistes comme sauveurs de la bourgeoisie.

    ""Encore et toujours le colonialisme français."
    euh aide désintéressée aux anciens pays colonisés, colonisation qui n'a été rentable que 3 ans, sur tout le temps quelle a durée, un tonneau des danaïdes voilà ce quelle était."
    Pour l'Etat peut-être, pour les capitalistes c'est profit sur profit.
    Leclercq veut nous faire croire que les capitalistes sont des gens altruistes. On va pleurer.
    Il veut nous faire croire que la France s'est appauvrie et que les pays colonisés se sont enrichis. Il suffit de comparer les revenus par habitant. Plus les mensonges de Leclercq sont gros, plus il espère que cela va passer. Bonjour Mr. Goebbels!

    "et par rapport au soldat français au Mali, L'Armée française est une des seules actuellement a avoir des soldats qui ont connus le baptême du feu et qui ont cet excellent niveau opérationnel."
    Cocorico! Cocorico! COCORICO!
    Leclercq va vous faire croire que la France a gagné à Dien Bien Phu. Comme en mai-juin 1940.
    http://stalag18a.free.fr/les_causes_de_la_debacle_de_1940_142.htm

  • Je suis persuadé aussi que le meilleur moyen dans ce genre de situation c'est se coucher et de faire le mort c'est l'une des méthode pour échapper au pire!

  • @Daniel

    "je suis un menteur "

    "et Afghanistan: échec complet." conclusion simpliste et nulle "

    la réalité sur L'Afghanistan

    Bien évidemment, quand le politique refuse la victoire, il devient difficile de l'obtenir. Pour le capitaine Roul, en Afghanistan :

    La première moitié du mandat a été marquée par une attitude résolument offensive. Les combats étaient durs, j'y ai perdu un de mes hommes, mais nous avions le sentiment de progresser, d'avoir l'initiative, et d'être forts. À partir de la mi-août, nous avons reçu pour consigne de nous enfermer dans les bases et de ne sortir que pour les convois de ravitaillement. Les opérations étaient souvent annulées ou reportées au dernier moment, et lorsqu'elles se faisaient, le premier blessé grave entraînait l'annulation immédiate de l'opération. Il était alors clair que les hommes politiques avaient décidé d'abandonner la partie, et mourir dans de telles circonstances me paraissait totalement révoltant. Bien que cette deuxième moitié de mandat n'ait comporté pour mon détachement que très peu d'incidents, elle m'a semblé interminable et bien plus dure à vivre que la première partie. À la fin du mandat, lors de la débandade des hommes politiques, ma priorité est clairement devenue de ramener tous mes hommes indemnes.

    "SOUS LE FEU" La mort comme hypothèse de travail page 180

    donc l’Afghanistan aura surtout servi a élever le niveau des unitées Françaises à l'excellence

    "Il veut nous faire croire que la France s'est appauvrie"vrai, un tonneau des danaïdes.

    https://www.amazon.fr/Pour-finir-avec-repentance-coloniale/product-reviews/2081213060/ref=dpx_acr_txt?showViewpoints=1

    "Bien sûr, ceux qui condamnent ce livre comme "révisionniste" ne l'ont évidemment pas lu ; la caractéristique des bien-pensants est leur opinion a priori sur tous les sujets, et en particulier ceux auxquels ils ne connaissent rien et ne veulent rien connaître ; les données chiffrées, les références abondent ici ; on peut choisir de les ignorer ; c'est bien connu "Il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre"..."

    ce commentaire parle de toi.

    "Retour à l'envoyeur. Non seulement les succès de 1918 sont dus aux yankees, mais la France n'a pas gagné la guerre:"

    https://lavoiedelepee.blogspot.com/2018/11/et-si-les-etats-unis-netaient-pas.html

    ton immense connaissance du sujet devrait te faire participer à ce blog.

  • suite

    "SOUS LE FEU" La mort comme hypothèse de travail page 186,187,188,190

    Pourquoi nous combattons, Les causes floues
    Ce sentiment patriotique est une motivation moins évidente lorsque le sol national n'est pas en danger, ce qui est notamment le lot des engagements français depuis la fin de la guerre d'Algérie. La distinction entre ces deux types de mission est même inscrite sociolo-giquement puisque les missions lointaines, les « opérations extérieures » qui n'engagent pas les intérêts vitaux de la nation, sont réservées aux volontaires, fl fut un temps où ces volontaires pouvaient être des civils prenant les armes pour défendre une cause jugée noble. Plus de 5 000 Français sont ainsi tombés dans les deux camps de la guerre d'Espagne. Depuis, les indignations, généralement devant des massacres de populations civiles comme en Bosnie, au Darfour ou plus récemment en Libye ou en Syrie, ne sont pas suivies de la formation de nouvelles brigades internationales.
    Ce qui y ressemblait le plus en France était finalement les «volontaires service long» (VSL), ces appelés qui acceptaient de prolonger leur temps de service de quelques mois pour participer à une mission. Ces hommes, le plus souvent réunis dans des « unités de marche », s'engageaient pour des raisons diverses mais « la valeur de la cause » y importait toujours plus ou moins. C'était là sans doute la principale distinction avec les troupes entièrement professionnelles et dédiées à l'intervention extérieure depuis des siècles. Partir en mission n'avait pas tout à fait le même sens pour ces deux catégories, les professionnels privilégiant le terme
    « partir » et les volontaires celui de « mission ». Combien de ces VSL ont-ils alors découvert que la réalité du terrain relevait plus du surréalisme, voire des distorsions expressionnistes, que du cubisme des médias ? Combien ont été tués « par personne » comme au Liban ou par ceux-là mêmes qu'ils étaient censés défendre ? Combien ces dissonances cognitives ont-elles brisé d'âmes ?
    Ce trouble possible est censé épargner le soldat professionnel, volontaire permanent pour servir en tout lieu et pour n'importe quelle action (légale évidemment). Ce soldat nomade sautant d'opération en opération d'un coin du monde à l'autre est ainsi soutenu par une sorte d'éthique froide, de pompier des crises et des guerres, développant juste ce qu'il faut d'empathie pour comprendre les situations locales et de détachement pour pouvoir s'en dégager au bout de quelques mois sans que généralement le problème pour lequel il a été engagé soit résolu. Cette éthique du détachement, très utile dans les institutions de la Ve République qui autorisent le chef des armées à engager la force de manière à la fois discrète et discrétionnaire, a aussi ses limites.
    Lorsque j'ai été engagé dans le Nord du Rwanda en 1992, il n'y avait probablement pas la moitié de ma section qui savait même que ce pays existait avant le déclenchement de la mission, et même sur place le pourquoi de notre présence aux côtés de l'aimée rwandaise contre les combattants du Front patriotique rwandais n'était pas évident et d'ailleurs jamais énoncé, hormis la protection éventuelle des ressortissants. Défendre les intérêts de la France est une bonne cause mais encore faut-il
    que ceux-ci soient clairs, ce qui est loin d'être toujours le cas. Dans l'arbitrage que fait tout chef entre l'exécution de la mission et la préservation de ses hommes, la balance tend à pencher du second côté lorsqu'on ne sait absolument pas pourquoi il faut mourir. Le pire étant quand cette mort elle-même est considérée comme honteuse comme lorsqu'après l'embuscade de Bedo au Tchad en 1970, les corps des soldats français avaient été cachés et qu'un officiel interrogé disait que les familles devaient se rassurer car il n'y avait pas d'appelés parmi eux. À ce bout du spectre, il faut que les liens entre les hommes soient particulièrement forts pour continuer à risquer sa vie pour la France.
    Pour Hugues Roui, au moment de partir en Afghanistan :
    J'éprouvais un léger sentiment de culpabilité à l'idée d'entraîner mes hommes dans cette guerre que je jugeais illégitime. Ayant remplacé au pied levé leur précédent chef de section qui n'avait pas fait l'affaire, je savais en effet par la bande qu'un certain nombre d'entre eux acceptaient de partir car ils me faisaient confiance. J'avais donc mis ma crédibilité dans la balance afin d'emporter leur adhésion. Ce sentiment de culpabilité m'a particulièrement pesé lors de la mort de mon soldat, où j'ai alors pensé que j'étais directement responsable de sa mort. Ce sentiment s'est dissipé lorsque ses parents m'ont dit qu'ils l'avaient eu au téléphone trois jours avant sa mort, et qu'il leur disait qu'il était très content de faire son métier de soldat avec ses camarades.
    Au final je pense que nous y sommes tous allés pour connaître les combats, et savoir si nous serions
    à la hauteur. De plus l'Afghanistan était « l'opération à faire » pour les soldats de notre génération, elle était la seule occasion de faire notre métier en conditions réelles. C'est sûrement aussi pour cela qu'un bon nombre de mes militaires du rang ne renouvelleront pas leur contrat : ils ont eu la chance de connaître ça et d'en revenir indemne, mais ils savent quand même au fond d'eux que cette guerre ne valait pas tous les sacrifices que nous avons consenti.

    "il y a un lien direct entre le courage politique, le courage des peuples et celui de leurs représentants en armes au cœur de l'action. Que cette concordance disparaisse et il n'y a plus rien à espérer. Au mieux, sans soutien de la nation et de ses gouvernants, la solidité des autres cercles de confiance permettra aux troupes de combattre jusqu'au bout, c'est-à-dire quand même le plus souvent jusqu'à l'échec, comme en Indochine."

    Au pire, si ces cercles sont eux-mêmes faibles, la force se désagrégera comme l'armée russe pendant la Première Guerre mondiale ou l'armée américaine au Vietnam.

    "Leclercq va vous faire croire que la France a gagné à Dien Bien Phu"

    Daniel avec ton raisonnement binaire tu mets en cause la valeur des soldats français, mais une guerre où une bataille ne se gagne pas qu'avec d'excellents soldats. voir au-dessus, je pense que tu comprends mieux la nullité de ce genre d'attitude
    Cocorico! Cocorico! COCORICO!

    "Il veut nous faire croire que la France s'est appauvrie et que les pays colonisés se sont enrichis. Il suffit de comparer les revenus par habitant"

    quel rapport entre le revenu par habitant des pays Africains actuellement et la colonisation aucun.

    Belle analyse du colonialisme par jean d'Orgeix

    "Que notre analyse des mobiles de la politique française de l°époque
    soit juste ou non, indéniablement la faute capitale fut d'admettre
    le dénigrement de l’époque coloniale française.
    Lorsque j’écris « admettre le dénigrement ››, c’est un euphémisme.
    Au lieu d’admettre” on peut dans un très grand nombre de cas
    dire “encourager”. Les opinions politiques obligeant, chez nous, à
    des prises de position systématiques sur certains problèmes comme
    celui de la colonisation, il n'y a plus étude des faits, recherche de
    vérité, mais seulement prises de positions idéologiques. Il y eut une
    époque, à Bangui, où les discours violemment anti-blancs tenus par
    des dirigeants noirs étaient écrits par certains attachés de l'ambassade
    de France. Combien de ces derniers sont arrivés avec l'opinion préé-
    tablie que tout Français résidant là-bas ne pouvait être qu'un ignoble
    exploiteur de la sueur du peuple centrafricain, auquel il fallait faire
    rendre gorge. Cette autodestruction a eu des effets dramatiques.
    Nous avons admis, encouragé tous les propos, tous les écrits
    présentant l”époque coloniale comme si elle avait été une infamie,
    une ignoble exploitation d’un vainqueur asservissant un vaincu.
    L'écrasement d'un pauvre peuple par un autre. C'est au point, et
    cela fait partie de la grande intoxication mondiale, qu'une majorité
    de Français éprouve de nos jours un certain complexe de culpabilité
    envers l'histoire coloniale de notre pays.
    On croit rêver!
    Qu'est-ce qu'était l'Afrique centrale quand les Français ont
    commencé la pénétration? Une mosaïque de tribus plus sauvages,
    plus cruelles les unes que les autres; connaissant des famines, une
    mortalité infantile effroyable; un anthropophagisme institutionnel!
    Nous savons comment le vieux Bandassa évoquait l”époque
    de ce bon temps durant lequel quand il faisait des prisonniers de
    tribus voisines, ces malheureux étaient attachés à des arbres et le
    palabre concernant l”attribution de chaque morceau de viande se
    faisait devant “l’animal sur pieds”, si l'on peut dire, qui, ainsi, avant
    d’avoir la gorge tranchée avait le douteux plaisir de savoir, qui allait
    manger son foie, son cœur ou ses abattis.
    fai vu certaines des limites tribales au-delà desquelles tout homme,
    femme, enfant étaient attrapés et immédiatement dévorés.
    La culture, la civilisation de L’Afrique centrale dont les speakers
    de Radio Bangui nous parlent souvent sans rire, cӎtait cela!
    La réalité de la colonisation a été d'apporter d°abord ce menu
    bienfait qui s'appelle “la paix” et de donner à tous les Africains de
    nos colonies, avec la sécurité, la possibilité de voyager, de se déplacer
    sans crainte hors de leurs limites tribales.
    La colonisation a marqué la fin des famines grâce à une orga-
    nisation administrative ayant rapidement regroupé sur des voies
    accessibles les villages perdus de brousse et en organisant une
    agriculture de base.
    C”est l’effort sanitaire de nos médecins qui a permis de venir à
    bout du fléau de la lèpre, de faire reculer toutes les grandes maladies,
    et parvenir à la quasi-disparition des épidémies.
    La colonisation, c”est elle qui a créé les routes, les villes, donner
    un début d’infrastructure économique, construit des écoles, qui
    a entièrement créé tous les éléments permettant aujourd'hui à ces
    pays de revendiquer leur indépendance. Combien de temps dura
    cette période coloniale pour parvenir à ce résultat? Un... deux...
    trois siècles? Non! Les tout premiers Français ayant commencé
    à pénétrer en Afrique centrale l”ont fait il y a moins de cent ans;
    soixante ans à peine pour certaines régions.
    Cette implantation coloniale s'est-elle accomplie par une invasion
    brutale, dans un bain de sang? Aucunement. Dans la plupart des
    contrées elle fut pacifique grâce à des “traités” avec les chefs locaux.
    Les combats qui eurent lieu ne mirent jamais aux prises plus de
    quelques compagnies. Toute la pénétration française en Afrique
    centrale provoqua beaucoup moins de morts qu'une seule bonne
    journée durant la guerre du Biafra, et certainement moins que le
    nombre d'êtres massacrés chaque année par les expéditions tribales
    avant la colonisation.
    Cette période coloniale fut-elle entachée de brutalité, d'abus
    d’exploitation ?
    Brutalité? Il ne faut pas oublier quels hommes ont organisé ces
    pays. Le militaire pénétra et ensuite assura la sécurité de tous. Ce
    furent les administrateurs civils qui assurèrent la direction du pays,
    parallèlement à L’implantation des missionnaires.
    Imagine-t-on ces derniers instaurant avec nos fonctionnaires civils
    un règne de terreur, de cruauté, de mépris de l’être humain? Soyons
    sérieux! Que la fameuse “chicote” ait fonctionné, certes oui. Pour
    obliger les villages à créer des plantations, les cultures nécessaires
    pour empêcher les famines, les administrateurs durent employer
    souvent des moyens énergiques et les chefs responsables des villages
    n’ayant pas accompli le travail fixé recevaient un certain nombre
    de coups de chicote sur les fesses. Quelle horreur? Encore une fois,
    soyons sérieux. À cette époque les punitions corporelles existaient
    encore dans la marine britannique et que je sache les marins de
    Sa Majesté n'étaient pas de pauvres esclaves méprisés et avilis. Vers
    les années 1970 le président Tombalbaye, au Tchad, réínstaura
    ofliciellement les condamnations au chicotage pour les chefs de
    villages n’ayant pas accompli le programme des travaux de culture
    fixé par le gouvernement... qui y a trouvé à redire? Actuellement
    dans de nombreux États on coupe les mains des voleurs... quand
    ce niest pas plus. (]'ai fait un court séjour au Cameroun en 1975
    et dans le journal Cameroun-Tribune du 27 janvier, j'ai pu lire un
    écho annonçant l,exécution de deux étudiants qui avaient volé un
    transistor dans la chambre d,un de leurs camarades.) A-t-on jamais
    vu de pareilles peines pour de simples vols durant l'époque coloniale?
    Il est d'ailleurs plaisant aujourd’hui d’entendre dénoncer l’au-
    toritarisme de cette époque par ceux-là même qui proclament que
    ces peuples sont encore trop jeunes pour accéder à la démocratie;
    que seul un parti unique, c'est-à-dire une dictature avec tout ce que
    cela implique, peut assurer le développement économique; et ces
    personnes ne s”émeuvent aucunement (ou de façon vraiment discrète)
    sur les incroyables abus de nombreux gouvernements africains.
    Le voilà, le véritable esprit raciste. Il est chez ceux qui ne se
    soucient pas qu'un noir tue un autre noir mais qui s’indignent si
    un blanc donne une gifle à un noir.
    Abus? Certainement il y en a eu! Dès qu'une communauté en
    domine une autre, des individus en profitent, en usent et abusent.
    C’est fatal. Mais les abus particuliers qui ont existé ne peuvent peser
    dans la balance face à tous les bienfaits apportés durant l’ensemble
    de l’époque coloniale.
    Nul doute que durant les cinq siècles d’occupation romaine
    nous ayons, nous Gaulois, subi bien des abus individuels. Mais
    par ailleurs nous reçûmes tout l”apport de la civilisation romaine
    et méditerranéenne.
    Astérix nous ravit, mais, historiquement parlant, il est heureux
    que le brave Vercingétorix ait été vaincu à Alésia.
    Que sont d'ailleurs les abus qui furent commis par quelques par-
    ticuliers en Afrique en comparaison de ceux commis actuellement
    par les fonctionnaires africains?
    Exploitation? Il aurait été normal que la France colonisatrice cherche
    à tirer un maximum de profits des territoires qu’elle contrôlait. Hélas,
    ce sens de l”exploitation rationnelle n'a pas été, comme chez les Anglais,
    l’apanage des gouvernements de la III° République. Les quelques
    richesses mises en valeur en Afrique centrale ne contrebalançaient
    pas les sommes que nous a coûtées l'équipement de ces territoires.
    Non! En aucune façon les peuples d”Afrique centrale ne peuvent
    dénoncer l’époque coloniale. Elle a été nécessaire pour eux; elle,
    et elle seule, leur a permis de sortir d”un complet primitivisme et
    de pouvoir prétendre accéder à la civilisation; et cela en un laps de
    temps très court et à un prix infime.
    Quelle importance dira-t-on, des discours anticolonialistes à
    l”usage de la population sont normaux; ils font partie d’un certain
    défoulement compréhensible et sans conséquences! Mais si, juste-
    ment, les conséquences en sont graves. L'Africain à tous les éche-
    lons est un affectif. C'est aussi un comédien né; il joue des rôles,
    se grise lui-même de mots. À force de dénoncer l’époque coloniale
    sans que nous remettions les choses au point, le dirigeant africain
    s'est convaincu lui-même.
    Il est tristement de bonne foi aujourd'hui quand il affirme que
    nous avons volontairement détruit la “culture” africaine, la “civili-
    sation” africaine, les “monuments” africains [sic], tout ce qui faisait
    la gloire et la grandeur de l°Afrique noire, et ceci afin de parvenir à
    asservir de pauvres peuples, de les réduire en esclavage en détruisant
    leur histoire et leurs traditions.
    Il y croit d'autant plus qu”il veut y croire. Il faut beaucoup de
    courage pour admettre que l”on appartient à des peuples restés en
    retard des autres dans l'évolution du monde, qui ont eu besoin
    d,une direction étrangère et qui ont encore des efforts importants
    à réaliser pour combler ce retard.
    Il est plus simple et plus agréable de se poser en malheureuses
    victimes dont le développement, l'épanouissement ont été entravés
    par de féroces peuples guerriers ayant imposé leur loi par la force.
    Or c'est très grave. D'abord parce que l’irréalisme est le pire
    ennemi de toute politique créatrice; ensuite, cette vision totalement
    fausse de leur histoire donne à l'Africain une agressivité, si ce n'est
    de la haine, envers le blanc.
    C'était le point de départ fondamental de tous nos rapports
    présents et à venir. Où ces pays reconnaissaient que la colonisation
    française a été nécessaire pour eux, profitable, alors une coopéra-
    tion amicale, fraternelle était possible, et serait source de progrès.
    Ou bien ils considèrent avoir été spoliés, exploités, et alors cela
    engendre à notre égard une méfiance, une agressivité, un goût de
    “revanche ”complètement stupides.
    Un ne peut s,empêcher de penser que la condamnation sys-
    thématique, sans appel, sans même envisager qu”il puisse en être
    autrement, de l,époque coloniale appartient à la très vaste action
    visant à la décomposition par l°intérieur de l'Occident.
    Dans cette guerre larvée qui caractérise notre époque, l'Est s'ap-
    puie sur l'arme idéologique grâce à laquelle il utilise des “cinquièmes
    colonnes révolutionnaires” à l’intérieur des pays de l,Ouest, et par
    ailleurs il cherche à gagner en influence dans le Tiers-monde.
    Quel meilleur moyen que, d'un côté, attiser le sentiment de
    revanche raciale contre les anciens colonisateurs, et de l'autre détruire
    les forces morales de l'Occident. Dans la mesure où celui-ci renie
    son passé, n'a plus conscience de ce que sa civilisation a apporté au
    monde, éprouve un permanent complexe de culpabilité sa faculté
    de résistance s”effondre.
    D'où la mise en œuvre depuis des années de ce gigantesque
    lavage de cerveaux visant à donner à l'homme blanc un sentiment
    de culpabilité par rapport aux peuples afro-asiatiques.

    "D'où la mise en œuvre depuis des années de ce gigantesque
    lavage de cerveaux "

    on peut dire que le lavage de cerveaux fonctionne particulièrement bien sur toi, il y a deux catégories de personnes qui ne se remettent pas en cause les imbéciles et les bien-pensants à toi de savoir à laquelle tu appartient.

  • Comme d'hab, la logorhée de leclecq...
    Aucun intérêt.

    Le Canard nous informe (pas plus de 4 lignes...):
    "L'armée de terre compte sur sa pub à la télé pour recruter. Ses chefs ont en effet constaté que, après 6 mois passés sous l'uniforme, un tiers des engagés demandaient à partir. Motif: ces militaires sont les plus "utilisés" pour les opérations extérieures et intérieures (Sentinelle). (...) Lecointre a reconnu que l'armée de terre était "à bout" et "à plat"."

    Et pour l'armée de l'air, ce n'est pas mieux:
    "Sur 300 aéronefs (avions et hélicoptères), environ les deux tiers ne sont pas en état de voler."

    On se rappelle aussi quand la france a voulu bombarder la Syrie depuis la Méditerranée: pétards mouillés!

    Cocorico, cocorico, cocorico!

    Ah oui, et l'armée française reconnaissante (de lâcheté):
    https://www.france24.com/fr/20180914-afghanistan-traducteurs-armee-francaise-visa-france-menaces-kaboul-migrants-taliban

  • c'est bien ce que je pensais un bien pensant

  • @ Daniel

    "Comme d'hab, la logorhée de leclecq...
    Aucun intérêt."

    effectivement le commentaire d’Amazon te va comme un gant.

    ""Bien sûr, ceux qui condamnent ce livre comme "révisionniste" ne l'ont évidemment pas lu ; la caractéristique des bien-pensants est leur opinion a priori sur tous les sujets, et en particulier ceux auxquels ils ne connaissent rien et ne veulent rien connaître ; les données chiffrées, les références abondent ici ; on peut choisir de les ignorer ; c'est bien connu "Il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre"..."

    un bien pensant dans toute sa splendeur. en plus qui insulte les soldats français et l'armée Française pourtant Michel Goya explique clairement que le problème est politique.

    "il y a un lien direct entre le courage politique, le courage des peuples et celui de leurs représentants en armes au cœur de l'action. Que cette concordance disparaisse et il n'y a plus rien à espérer. Au mieux, sans soutien de la nation et de ses gouvernants, la solidité des autres cercles de confiance permettra aux troupes de combattre jusqu'au bout, c'est-à-dire quand même le plus souvent jusqu'à l'échec, comme en Indochine."

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