Alors que des espèces animales disparaissent, chassées de leurs habitats par l’expansion humaine, je peux aujourd’hui annoncer une très bonne nouvelle. De quoi s’agit-il? De reproduction. Petit délire dominical (sérieux s’abstenir).
Les personnages inoffensifs qui peuplent les écrans de télé ont leur propre vie. Les Bisounours par exemple: hors des émissions enfantines, ils grandissent et se reproduisent.
Cette reproduction est confirmée par des filiations génétiques bien visibles. Par exemple ce spécimen de Bisounours adulte (image 1), qui tente de passer inaperçu dans la foule d’une quelconque Fashion Week.
Il résulte d’un croisement. Dans les grandes lignes, on voit d’abord un résidu de la morphologie originelle du Bisounours, en plus osseux. Il a perdu les courbes enfantines.
On remarque ensuite, assez nettement, des traits ressemblant à ceux de Tintin, avec la houppe (blanchie par l’âge quand-même), la tête ovale et la démarche caractéristique du célèbre reporter.
Mais qui est la mère? Après une étude approfondie du pantalon en accordéon j’ai conclu qu’Yvette Horner avait subi une mutation génétique suite à l’ingestion de cervelle de Bisounours farcie au romarin.
Par la suite elle s’était accouplée avec Tintin, un soir de retour du Congo aussi arrosé que le fleuve du même nom. Malheureusement le romarin n’élimine pas les risques d’erreurs de transmission génétique, dont par exemple la reproduction très approximative des couleurs originelles (image 2).
Yvette et Tintin avaient donné naissance à un bébé Bisounours hybride. En image 1, le produit de leur union déambule discrètement sur les podiums.
Le pantalon est original mais pas réputé pour être pratique. Vous vous asseyez, vous croisez les jambes, et c’est foutu: il tombe en loque aplatie.
Par contre il offre un avantage certain au Bisoutin. Celui-ci souffre de flatulences chroniques, dues à une incapacité congénitale à se fâcher. Par chance l’effet accordéon produit de la musique à chaque pet. Ce qui est quand-même plus discret et délicat qu’un son de klaxon.
Commentaires
Merci pour le fou rire!
Merci à vous d'apprécier, Colette!
Je me suis beaucoup amusé en l'écrivant. Et puis ça change un peu.
Bonne semaine.