Suite du précédent. Le chêne vert est candidat à la migration mais il aime les sols peu humides et reste plus au sud. Il ne devrait pas remplacer nos chênes à feuilles caduques. Thym et lavande ne vont pas coloniser nos prairies grasses – à moins d’une altération progressive des sols sur plusieurs siècles, à cause par exemple de sécheresse chroniques ou au moins d’une réduction drastique des précipitations.
Dans cent ans nos régions connaîtront donc une possible hausse modérée des températures, sans que rien ne valide une aggravation et une augmentation remarquable en nombre des catastrophes majeures, ni l’idée de la Terre-étuve. Pas plus que nous n’aurons un changement radical de paysage. Les paysages évoluent lentement quand ils le font naturellement, sur des siècles ou des millénaires.
Approximatif
Quant à la tendance plus sèche du climat méditerranéen, elle devrait être atténuée par l’influence atlantique toujours active dans la circulation atmosphérique globale. La circulation d’ouest pourrait périodiquement remonter un peu plus au nord mais ne s’arrêtera pas. Ses méandres continueront à faire alterner le chaud et le froid, le sec et l’humide.
En 2100 la vaste région européenne dont j’ai pris Genève comme indicateur, pourrait connaître des hivers doux, des étés plus chauds. Et plus d’inondations? Rien n’est écrit. Il n’y a aujourd’hui pas plus de pluies que par le passé.
En regard d’épisodes extrêmes anciens, distinguer une variation naturelle d’un forçage anthropique reste un exercice plein d’imprécisions. Et comme la montée de la température moyenne globale a sérieusement ralenti de 2000 à 2015, toute projection sur le futur est marquée d’incertitude.
Le regard que je propose est imparfait. La méthode manque de la précision et de la rigueur que l’on peut attendre de la science. Je l’assume: c’est forcément approximatif. Mais pas plus qu’imaginer un paysage de garrigue en Suisse.
Ce scénario est critiquable. Chaque point devrait être affiné. Néanmoins cette recherche, toute limitée qu’elle soit, vaut d’être étudiée, autant que les plans alarmistes dont la presse nous harcèle. Je pense être plus proche de la réalité future que ce que les médias annoncent dans leurs descriptifs inspirés des films catastrophes et des modélisations informatiques, sortes de jeux vidéos pour climatologues.
Mais le puzzle, la mise en place des pièces et leur bon emboîtement, n’est pas terminé. Il sera validé (ou non), et complet, lorsque nous aurons davantage de recul et de données fiables.
Collines
Pas de bouleversement extrême: j’en prendrais le pari si j’avais quelque chance d’être encore vivant en 2100. Il n’y aura pas d’Apocalypse climatique. Depuis 40 ans les annonces les plus alarmistes ne se sont pas réalisées. Le pire est chaque fois remis à plus tard. La collapsologie balbutie et je ne crois ni à un désastre imminent ni à la fin de l'humanité.
Et puis les mesures montrent que la température réelle est dans la plus basse fourchette des modèles du Giec (image 1), à part lors du très intense El Niño 2015-2016 et de sa réplique de 2018-2019.
Dans la grande région Franche-Comté jusqu’aux plaines d’Alsace, le Plateau suisse et dans l’alentour nord-est, le climat pourrait être proche de Valence pour les villes (sauf les grandes villes, plus chaudes comme on peut s’y attendre) et de la Drôme des Collines pour les campagnes (image 2).
Donc plus chaud, mais modérément et de manière générale. On peut se préparer. Les étés seront peut-être un peu plus longs. Les tempêtes centennales reviendront, les grandes canicules comme 1947 ou 2003 aussi. Toutefois nous pouvons aussi nous attendre, comme toujours, à des baisses et à des séries d’hivers très froids. Il pleuvra peut-être moins, bien que ce devrait être plus selon la théorie.
Tout changement durable influera d’abord sur nos espèces végétales locales. Certaines souffriront, d’autres seront stimulées. On renforcera génétiquement nos graines alimentaires. On plantera autrement, d’autres espèces.
À part une éventuelle tendance à l’assèchement de cette vaste région, qui peut être anticipée et atténuée par la main humaine, l’éventualité que notre climat change radicalement me paraît hautement improbable.
La Drôme des Collines et le Valentinois offrent quelques éléments de réflexion sur ce qui nous attend peut-être.
Au terme de ces quatre chapitres, je ne partage pas l’alarmisme et l’urgence planétaire. Ni l’évolution des mesures ni les phénomènes associés au réchauffement ne me font craindre un emballement vers une Apocalypse climatique.
Le diagnostic alarmiste est incomplet et irréaliste, et la stratégie de la terreur intellectuelle et morale rend difficile la poursuite d’un débat rationnel. Le conformisme alarmiste domine et contamine ce qui était la pensée occidentale: libre, raisonnable, pointue.
Il faut revenir à la raison, sortir de l’omerta mise en place par une grande partie de la presse de plus en plus soumise, et ré-ouvrir le débat public. On ne devrait pas engager les 1’000 ans à venir poussés par une climato-crédulité totale et un abandon de sa propre autonomie intellectuelle.
Le grand troupeau est en route. Les humains se laissent conduire sans savoir vraiment où il vont. Ils marchent comme les enfants du conte, qui suivaient le joueur de flûte de Hamelin. Jusque dans la mer.
Une noyade écolo collective à zéro émission carbone.
J’ajouterai ponctuellement des chapitres à cette série.
Récapitulatif:
chapitre 1, sécheresses et canicules
chapitre 2, ouragans, glaciers, précipitations
chapitre 3, les températures
Commentaires
Excellents articles non punitifs comme la plupart de ceux écrits par des gens sans aucun scrupule incitant les citoyens du monde à faire ceci ou cela ^
Et les tonnes de matériaux perdus dans l'espace ? ce n'est pas une pollution ?
C'est tellement facile d'accuser les citoyens de tous les maux pour mieux les taxer
Bonne journée
Est-ce que les statistiques dont vous vous inspirez tiennent compte de l'immense effort fait par les autorités genevoises pour réduite les sources de pollution, notamment celles qui concernent la circulation des voitures, des avions (restriction des voyages d'études) et mis au pilori des citoyens modestes qui ont ont la prétention de visiter à bon compte les capitales de leur pays voisins?
Que le Président Trump (je demande pardon d'utiliser cette formule de politesse pour cet horrible dirigeant) se moque de tout cela, va de soi, mais il me paraît urgent que notre Conseil d'Etat fasse connaître nos efforts aux dirigeants de la Chine, de l'Inde, du Brésil et du Pakistant notamment, qui risquent sans cela de se lancer dans une course au confort qui les exposeront au "fly-shame" que Monsieur Longet mentionne dans son blog (expression importée de ce pays barbare que sont les USA).
@ Lovejoie:
C'est qu'il y a du monde à payer, et d'autres campagnes alarmistes à soutenir. Faut des taxes...
:-)
Bonne journée.
C est l être humain qui est le salaud grand pollueur, nous dit-on, fichtre!
C est lui qui expulse le CO2 depuis la nuit des temps et que les arbres le reprenne pour le recycler donc salaud de fabricant de l être humain.
Même les vaches produisent le méthane, salopes de vaches.
Donc déjà, pour résoudre ces deux problèmes sus-cités, citoyens à vos fusils.
Je ne rigole pas. Aujourd hui, le nouveau-né ou le bébé est un futur salaud de grand pollueur! La preuve est qu il Il y a eu une étude scientifique donc "sérieuse" nous dit-on et qui a été publiée dans Le Monde en 2018, SVP. Cette étude suggère comme autre solution que les fusils que j ai sus cités que chaque couple fasse de faire un enfant en moins , sic. Donc le but est qu on ne se retrouverait pas dans 30 ou 80 ans plus tard avec ces salauds d ex- bébés devenus les salauds d adultes pollueurs à l âge entre 30 et 80 ans. Quand on entend ce genre d étude afin qu un couple diminuerait d un enfant au moins le nombre de leurs bébés et que les statistiques européennes incluant la Suisse, est de 1.5 à 1.6 enfants par couple et que la démographie indigène suisse est en berne, ce que Bern nous dit...Je vous laisse méditer...
C est l être humain qui est le salaud grand pollueur, nous dit-on, fichtre!
C est lui qui expulse le CO2 depuis la nuit des temps et que les arbres le reprenne pour le recycler donc salaud de fabricant de l être humain.
Même les vaches produisent le méthane, salopes de vaches.
Donc déjà, pour résoudre ces deux problèmes sus-cités, citoyens à vos fusils.
Je ne rigole pas. Aujourd hui, le nouveau-né ou le bébé est un futur salaud de grand pollueur! La preuve est qu il Il y a eu une étude scientifique donc "sérieuse" nous dit-on et qui a été publiée dans Le Monde en 2018, SVP. Cette étude suggère comme autre solution que les fusils que j ai sus cités que chaque couple fasse de faire un enfant en moins , sic. Donc le but est qu on ne se retrouverait pas dans 30 ou 80 ans plus tard avec ces salauds d ex- bébés devenus les salauds d adultes pollueurs à l âge entre 30 et 80 ans. Quand on entend ce genre d étude afin qu un couple diminuerait d un enfant au moins le nombre de leurs bébés et que les statistiques européennes incluant la Suisse, est de 1.5 à 1.6 enfants par couple et que la démographie indigène suisse est en berne, ce que Bern nous dit...Je vous laisse méditer...
Oups, jai oublié mon
Bien à Vous
Charles 05
Le Lancet est une revue scientifique de référence. Voici un article qui devrait interpeller les climato-machin-chose-chouette.
https://www.wired.com/story/how-the-climate-crisis-is-killing-us/?bxid=5cc9e0c024c17c766aabee2c&cndid=52112216&esrc=Wired_etl_load&source=EDT_WIR_NEWSLETTER_0_DAILY_ZZ&utm_brand=wired&utm_campaign=aud-dev&utm_mailing=WIR_Weekly_111419&utm_medium=email&utm_source=nl&utm_term=list1_p1
« Voici un article qui devrait interpeller les climato-machin-chose-chouette. »
Il n’y a rien dans cet article que nous «climato-machin-chose-couillons» ignorons.
Ça fait quelques payes que l’on claironne que le mondialisme néo-libéral a foutu l’humanité dans ce pétrin.
Un extrait de l’article:
« La pollution de l'air est une menace importante pour la santé humaine, et elle devient de plus en plus dangereuse à mesure que de plus en plus de gens se rassemblent dans les villes du monde entier. »
… il me semble qu’on a là un début de réponse.
Autre extrait de l’aricle:
« De plus, les villes moins dominées par les voitures sont plus sûres pour les piétons.»
… Tiens donc ! Ici on invente l’eau chaude… heureusement qu’on a Dubochet pour l’eau froide.