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Le monde après la chute

Dans son dernier billet Anne Cendre résume un roman récent, Après le monde. Je n’ai pas lu le livre mais le résumé, dont je conseille la lecture ici, est explicite. J’en cite ici de courts extraits afin de situer mon propos.

 

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Le roman est inspiré par la collapsologie, théorie qui prédit l’effondrement imminent et total de toute civilisation. C’est à la mode. Les occidentaux semblent avoir besoin de se faire peur. Dans le domaine, les films catastrophe ont bien préparé le terrain. L’auteuse du roman, Antoinette Rychner, s’avance donc en paysage connu et balisé.

Je cite Anne Cendre:

« Tout commence en 2022 à l’ouest des Etats-Unis lorsqu’un gigantesque cyclone provoque, en cascade, l’anéantissement du monde « civilisé ». Ailleurs, d’autres désastres se produisent, tels la montée des eaux et la rupture des digues, les incendies, la fonte des glaces, bref tout ce que les écologistes nous promettent aujourd’hui pour un avenir plus ou moins lointain. »

L’hypothèse est ridicule et ne tient pas l’analyse. À ce jour aucun cyclone aussi gigantesque soit-il n’a provoqué de telles réactions en cascade. Je ne sais pas quel scénario tarabiscoté l’auteuse a inventé pour y faire croire. Mais peu importe: aucune projection scientifique ne permet d’affirmer un tel effondrement de toute civilisation à partir d’un ouragan. C’est une niaiserie.

Sur la montée des eaux, 30 cm en trois siècles ne vont pas engloutir les métropoles côtières. On sait pourquoi certaines d’entre elles s’enfoncent. C’est assez simple et le réchauffement n’y est pour rien.

 

 

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La rupture de digues? Oui, les anciennes peuvent rompre sous la poussée d’une forte tempête. Mais on voit que la Hollande a su trouver la réponse et ses digues protectrices n’ont plus cédé depuis la tempête de 1953. Les incendies ont toujours eu lieu, et la planète a tenu le coup. Elle se régénère à chaque fois, n’en déplaise aux dépressifs du climat.

Le résumé aborde ensuite la manière dont les humains restants survivront. On est quelque part entre Mad Max et le Moyen-Âge.

Plus loin:

« L’agriculture, l’élevage, l’artisanat alimentent une production locale. Il faut parfois se battre pour maintenir ses avantages. Des hordes barbares envahissent  des communautés. »

La technologie subsistera au moins par régions. Car un effondrement planétaire total et  brusque ne peut survenir qu’à la condition d’une catastrophe planétaire elle aussi, et non d’une addition de mini-catastrophes locales comme un ouragan. En cas de catastrophe la plupart des pays s’en sortiront, comme cela a toujours été le cas. À moins d’une chute d’un astéroïde géant.

Une très forte tempête solaire peut aussi détruire les communications et la flotte de satellites et cela aurait évidemment des incidences. Sans internet la vie serait différente. Mais la civilisation subsisterait et le rétablissement des communications serait une entreprise prioritaire menée rapidement.

 

 

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L’explosion du super-volcan de Yellowstone pourrait avoir un effet dramatique sur une large portion de la planète mais, à moins d’un refroidissement majeur de l’hémisphère nord la situation pourrait être celle qui a prévalu en 1815-1816 après l’explosion du Tambora.

Néanmoins la mise en panne de la moitié des États-Unis, recouverts de cendres et de lave, modifierait radicalement l’équilibre mondial des nations.

Et plus loin:

« En Suisse, les Frères helvètes, homophobes, xénophobes et racistes, qui se croient les maîtres, sèment la terreur. »

Ah! Voilà peut-être le but principal de ce roman: taper sur les Suisse, ces rebuts de la bienveillance progressiste. Salauds de Suisses (mâles et femelles?). Antoinette Rychter se sert de théories apocalyptiques délirantes pour faire passer un autre message, anti-Suisse. La salope!

Et plus loin encore, parlant des héroïnes:

« Barbara et Christelle ont décidé de tout relater au féminin pluriel, « circonstances comprises où nous n’avons été qu’une seule, ou en compagnie masculine. Cela pour affirmer nos convictions collectives, et pour démanteler toute domination patriarcale. »

Ce roman véhicule la haine anti-Suisse et anti-hommes. À mettre à la poubelle sans même le lire, avec son auteuse.

 

 

 

Catégories : Environnement-Climat 18 commentaires

Commentaires

  • Une alliance écolo-lesbo-féministe..., en somme. C'est curieux comme ces gens sont communautaristes et victimaires.

  • Merci Cher Homme Libre!

    Merci mille fois de sauver le peu d'honneur qui reste encore dans cet Occident en perdition en remettant à sa place, comme il se doit, cette infâme propagandiste anti-Suisse et anti-hommes blancs, qui, en bon petit agent de la bienpensance liberalo-gauchiste, vomit sur tous ceux qui refusent de se mettre à plat ventre devant la doxa.

    Vous verrez que le Propaganda Staffel de la RTS va sûrement l'inviter en fin de TJ dans sa rubrique "culture", car elle a tout à fait le profil qui leur convient.

    Vous m'avez bien fait rire en la qualifiant d'auteuse! Et c'est encore trop bien pour elle. C'est plutôt un pondeuse et son oeuf est bel et bien pourri.

  • Arthur:

    Auteure, autrice, auteuse, autoresse: tout est possible. À part cela je suis sidéré de voir que l'on peut écrire des choses pareilles.

  • Ouais, bien d’accord avec vous John, raison pour laquelle me suis abstenu de tout commentaire chez Anne Cendre, que je trouve d’habitude plus inspirée. Un coup de vava peut-être dû au confinement ? L’esprit critique qui se fait la paire avec la virémie ? Toujours est-il que son résumé ne donne guère envie d’acheter le bouquin qui pue la misandrie à plein naseaux, la bonne conscience de l’auteure, originaire de la région boborlogère , partant en vrille dans la description d’un inénarrable parti des Frères helvètes… Le nom des instances dirigeantes por favor…

    Ce genre de littérature qui fait causer dans les gazettes et les chaumières, c’est toujours marrant de la relire cinquante ans plus tard. Un peu trop aléatoire pour mézigue, faudra en causer à ma descendance. Pour durer dans la prédictologie, faut scribouiller suffisamment abscons, obscur pour déclencher le prurit des exégètes, style Michel de Nostredame…
    Les Frères helvètes, me réjouit de les voir à l’action, ceusses-là. Bien envie d’adhérer au club...

  • « N'attendez pas le Jugement dernier. Il a lieu tous les jours. » Albert Camus, "La Chute", (1956), éd. Gallimard, collection Folio, 1997.

  • Les "Frères helvètes", l'expression fait penser aux Frères musulmans. Je doute que cela soit un hasard.

  • Question forme, auteure me parait plus logique. Il y a quelques décennies (!), le DIP avait publié un livre qui s'inspirait des règles du français pour féminiser ce genre de mots. C’était pratique et convaincant, Je trouve dommage qu'il ne soit pas réédité.
    Sur le fond je suis comme d'habitude d'accord. Hélas nous plongeons de plus en plus profondément dans les délires antiSuisse et antidémocratiques dont la plus belle des civilisations pourrait bien ne pas se relever.

  • Peut-être nos grand-parents et parents avaient ils raison de décourager les garçons de pleurer, sinon ce serait certainement un déluge véritable et non romanesque (et débile) qui engloutirait nos continents.

  • “(...) aucune projection scientifique ne permet d’affirmer un tel effondrement de toute civilisation à partir d’un ouragan. C’est une niaiserie.”

    Si, par les temps qui courent, une catastrophe est à craindre, c'est bien l'effondrement du secteur bancaire et financier (faillites en cascade), et, par voie de conséquence, l'écroulement de l'économie mondiale.

  • Chacun est libre de son opinion. Mais je suis désolée de voir que l'homme libre se lance dans un commentaire fracassant sans même avoir lu le livre d'Antoinette Rychner.

  • Dieu merci, il y a la Chine !
    Regardez ça pour vous convaincre, M. Jelmini, et passez nous voir un de ces jours : https://www.youtube.com/watch?v=XVQYqvHXHao

  • Aussi longtemps qu'il se trouvera des hommes faisant montre d'une imagination et d'une ingéniosité comparables à celles de papy Amu, l'espoir subsistera.
    Mes hommages à Mme Rabbit, dont je suis à coup sûr indigne de contempler la face.

  • Voilà qui est fort civil de votre part, M. Jelmini. La prudence est de mise, un coup de baguette dans l'oeil est si vite arrivé....

  • Anne, moi je suis désolé de ce que vous sembliez prendre parti pour ce texte en fin de votre billet..

    "Prédictions qui effraient mais qui pourraient aider à réagir. Afin qu’elles ne se réalisent jamais." Je vous fais un scoop: cela ne m'effraie pas et je m'y connais un peu. Le chaud est mieux que le froid. Et je dis que cela n'arrivera pas.

    Votre résumé est explicite sur le fond et les thématiques abordées. Toutefois j'ai cherché d'autres pistes sur ce livre pour compenser un peu la non-lecture.

    Par exemple la RTS aussi en parle, reprenant un texte de l'éditeur (extrait):

    https://www.rts.ch/info/culture/livres/11031426-apres-le-monde-roman-dantoinette-rychner-hante-par-leffondrement.html

    "Novembre 2022. Un cyclone d’ampleur inédite ravage la côte ouest des États-Unis. Incapables de rembourser les dégâts, les compagnies d’assurance font faillite; à leur suite, le système financier américain s’effondre, entraînant dans sa chute le système mondial."

    À ce jour une telle situation ne s'est pas présentée. Ni pour Irma, ni pour Katrina, pour citer deux ouragans très puissants.

    "J'avais envie d'un livre réaliste, lucide,..."

    C'est de l'humour?


    Et aussi cet autre lien:

    https://www.ligue-vaudoise.ch/?nation_id=4409

    "Les rares personnages masculins, dont Olivier (mari de Christelle), Maël (fils de Barbara) et Bauer, militant des Frères Helvètes, ne brillent pas par leur intelligence."

    Ah, bien, que dire? Qu'elle a bien séparé les gentils des vilains, et heureusement les héroïnes font finalement partie des gentils. Ça tombe bien:

    "Les deux bourgeoises bohèmes «sensibilisées» à l’écologie et socialement «conscientisées» participaient à la dévastation du monde en consommant, mais l’anxiété les gagnait. Nous ne croyions pas ce que nous savions, disent-elles, passives face à la biodiversité en berne, aux canicules, aux inondations, à l’effet de serre, aux ressources finies… Et pourtant elles votaient à gauche, pratiquaient le yoga et le lâcher prise, tâtaient du véganisme et de la pleine conscience, condamnaient l’extrême-droite, les murs aux frontières, le commerce des armes et signaient huit à douze pétitions par semaine."

    Et aussi:

    "En 2022, un ouragan balaie la baie de San Francisco. 60’000 personnes meurent; des assurances font faillite. La crise s’étend au monde entier; les chaînes d’approvisionnement se rompent, les supermarchés se vident. En 2023 et 2024 alternent des phases de sauvagerie et de retour à l’ordre."

    On remarque que pour les catastrophes récentes, y compris le Covid, il n'y a eu aucune rupture d'approvisionnement, d'aucune sorte (à part les stations-service quand les gens quittent une ville en urgence).

    "Mais le mal insiste". Quel est ce "mal"?

    "Les rivalités féminines perdurent. Le «virilisme» à l’ancienne pose problème. Il est à la fois désapprouvé et utile. Le mari de Christelle s’est senti méprisé par sa femme parce qu’il a perdu une bagarre pour une paire de bottes. Désireux de regagner l’estime de Christelle, il tue un vieillard et lui vole un sac de pommes de terre. "

    Aucun homme sensé ne ferait cela, même pour sa femme.

    Et j'en passe, pour arriver à la fin de ce texte:

    "L’auteur accueille ceux qui frappent à la porte: la femme, l’homosexuel, le migrant, le militant avide d’entraide, mais que deviendront les hommes pleins de testostérone, les Blancs, les vieux, les hétérosexuels, les chrétiens? Les ennemis de naguère auront-ils une place dans ce monde meilleur? Faudra-t-il un effondrement total pour parvenir à cette utopie? Ce serait cher payé."

    Eh bien nous y voilà. Du néo-racisme ordinaire.

    Mais non, le racisme n'est pas une opinion...

    Alors en effet, je me suis affranchi de la lecture du roman. Ce n'est pas idéal pour en parler. Mais avec tous ces extraits on comprend de quoi il retourne. Et c'est simplement inacceptable.

    "Les ennemis de naguère auront-ils une place dans ce monde meilleur?"

    On comprend donc qu'elle revendique la guerre en parlant d'ennemis. Et je doute que le monde meilleur prenne racine sur du racisme et du sexisme misandre.

  • Manifestement, si Mme Rabbit est devenue Mme Rabbit, c'est qu'elle a tapé dans l'oeil de M. Rabbit. Un coup de baguette magique sans doute....

  • Mireille, le E final est simple et déjà coutumier, je comprends qu'on lui donne une préférence de fait. Mais comme aucune autorité linguistique n'a tranché, "auteuse" n'est pas faux même si inélégant. Enfin, l'élégance... ça se discute.

    Ah, que voici le temps du sauteur en hauteur et de la sauteure à la perche!
    :-)

  • La première année de mon séjour en Chine, je me suis entraîné à attraper une mouche en vol avec une paire de baguettes. La deuxième année, il n'y avait plus une seule mouche dans toute la ville de Shanghai. Ensuite, j'ai dû bouger : Beijing, Tianjin, Jinan, Xuzhou, Nanjing, Chengdu, Leshan, Ya'an, Hangzhou, Huangshan, Guangzhou, Shenzhen, Hong Kong et Macao. C'est alors que mes ennuis ont débuté et je suis venu me réfugier chez Mme Rabbit en Suisse.

  • Quelle mouche vous a piqué, rabbit, pour vous en prendre ainsi aux mouches ? Vous allez vous attirer les foudres des amis des bêtes.

    N'avez-vous pas appris que “La Terre tombera en lambeaux comme un vêtement et ses habitants périront comme des mouches” (Ésaïe 51:6) ?
    Et ignoreriez-vous que Celui dont le prophète rapporte ces paroles n'est autre que l'Éternel, le créateur de toutes choses, à commencer par la collapsologie ?

    Parmi les coups fumants déjà portés à la gent humaine par le Seigneur, on rappellera celui-ci:
    “Il surgit des mouches venimeuses en grand nombre (...) et tout le pays d’Égypte fut dévasté par ces mouches” (Exode 8:24 ou 8:20, selon la numérotation adoptée; voir aussi Psaumes 78:45 et 105:31)”.

    Bien entendu, Dieu devra répondre de ses actes lors du grand déballage final (aussi appelé Jugement dernier), lorsqu’il sera appelé à rendre des comptes devant Celui (ou Celle) qui trône au-dessus de lui, Sa Majesté le/la Grand/e Maître/sse du Cosmos. Il devra fournir des explications pour chaque être humain qu’il aura maltraité - tout comme l’homme, de son côté, devra se justifier pour chaque mouche ou chaque araignée à l’intégrité corporelle desquelles il aura attenté, intentionnellement ou par négligence. Et malheur à Dieu s’il devait oser prétendre, lors de son procès, qu’il n’a “jamais fait de mal à un être humain”. Une telle affirmation déclencherait, à n’en pas douter, un beau tollé chez les humains. Pour s’en convaincre, Il suffit de penser à l’agitation qui règne chez les insectes diptères et à la ténacité avec laquelle ceux-ci harcèlent les hommes depuis qu’ils ont entendu certains de ces “bipèdes hypocrites”, comme ils les appellent, affirmer haut et fort qu’ils n’avaient “jamais fait de mal à une mouche”.

    Le Jugement dernier révélera que le Seigneur s'est aussi soucié des hommes que les hommes se préoccupent du sort des macaques rhésus, des cochons d’Inde, des pucerons, des cancrelats ou de ces insectes diptères “aux formes trapues, aux antennes courtes, au vol bourdonnant et zigzaguant” (Le Petit Larousse illustré, éd. 1996) qu’ils appellent «mouches» et qu’ils écrasent sans merci ni manifester le moindre remords. Cela quand bien même le 15 avril 2014, la commission des Lois de l'Assemblée nationale française a reconnu aux animaux la qualité d’“êtres vivants doués de sensibilité.

    Et si ce n’était pas devant le Grand Maître cosmique mais bien devant les hommes que Dieu, finalement, devra répondre de ses actes? Le Grand Maître n’est-il pas libre de déléguer ses compétences et d’accorder aux victimes le droit de se faire justice elles-mêmes ?

    Mais alors, s’il appartient aux hommes de juger Dieu, qui sera chargé de juger les hommes? Seront-ce les mouches, les moustiques et les araignées? Ou bien les cobayes et les macaques rhésus? Ou encore les boucs, ces émissaires? À moins que ce rôle ne soit dévolu aux ordinateurs et autres appareils ou drôles de machines que ces ingénieux fous pensants ont inventés?
    Quant à savoir qui jugera les mouches et les araignées, ces mal aimées, peut-être Mme Rabbit a-t-elle une idée ?

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