C’est le soir en été. On prend l’ascenseur. En quelques secondes on est au dixième étage. On ouvre sa porte. Une pression sur un bouton et la lumière vient. Dans le réfrigérateur une boisson fraîche nous attend.
Nous avons transpiré. Trois robinets en moyenne sont à disposition, entre la cuisine et la salle be bain. L’eau coule autant qu’on le désire, froide ou chaude.
Chaque élément de confort de vie a fait l’objet d’invention: des systèmes, des mécanismes, des appareils, tout est le fruit d’un travail de transformation de la nature.
Le moindre boulon dans la roue d’une locomotive Pacific ou du TGV, l’emballage protecteur des aiguilles pour injection de médicaments, l’interface pour visualiser les données météo, l’usage de la radioactivité comme source d’énergie stable ou comme moyen de diagnostic et de traitement médical.
Un malaise cardiaque? L’ambulance arrive en quelques minutes avec du personnel compétent et des moyens d’urgence. Un accident en montagne? Grâce au smartphone plein de métaux précieux polluants on appelle l’hélicoptère qui intervient dans l’instant et nous ramène aux urgences.
On ne compte pas les inventions qui permettent aux urgentistes de travailler: instruments, matériel, médicaments, informatique, câblage électrique, désinfectants. etc, etc.
Bien sûr de nombreux lieux sont pollués par du plastique. Mais ce même plastique compose par exemple le matériel médical qui sauve quotidiennement des vie: perfusions, intubations, injections, flacons de sang. Peut-on remplacer le plastique, issu des hydrocarbures, par autre chose qui soit aussi fiable, d’utilisation souple et généralisable?
Possiblement. Mais doit-on reprocher à nos prédécesseurs d’avoir utilisé jusqu’à ce jour une substance pouvant être polluante? Non. D’abord on ne peut pas tout anticiper. Nous apprenons par l’expérience, et aussi par nos erreurs. D’ailleurs il n’existe à ce jour aucune étude sérieuse qui listerait les inconvénients à venir de l’industrie dite verte.
Ensuite l’évolution des sciences et techniques se fait par étapes, par générations technologiques. Ceux qui nous ont précédé n’ont pas lésiné. Ils ont fait beaucoup pour créer, inventer, fabriquer de quoi changer nos vies.
L’Homme blanc n’a pas inventé la poudre. C’est l’Homme jaune qui l’a utilisée en premier. L’Homme blanc s’en est servi pour créer une nouvelle génération d’armes, qui lui ont donné une suprématie militaire. De même que l’invention de l’arc à double courbure a donné aux guerriers à cheval d’Asie centrale une suprématie dans les combats.
L’Homme blanc a aussi utilisé la poudre pour réaliser de grands travaux: ponts, tunnels, canaux, routes, mines, etc. New York est devenue une métropole mondiale grâce au canal Érié reliant l’Atlantique aux Grands Lacs. Sans la poudre il n’aurait peut-être jamais vu le jour.
Il l’utilise pour le moteur des fusées qui partent dans l’espace. Une activité qui a contribué largement à de nouvelles inventions technologiques de pointe appliquées dans de nombreux domaines du quotidien. Il a développé les moyens et condition du tourisme, en particulier de masse et cette merveille qu’est l’aviation, qui permet au plus grand nombre – et non seulement à une élite – de découvrir les beautés du monde.
La liste des inventions utiles de l’Homme blanc est trop longue, je ne saurais l’épuiser ici. Pensons-nous parfois à la grande chance que nous avons de disposer de l’électricité et de l’eau courante 24 heures sur 24?
L’inventivité de l’Homme blanc a façonné un nouveau monde. Les ressources carbonées et l’énorme bond technologique depuis deux siècles ont accéléré ce façonnage. Avec des résultats parfois formidables, parfois pas. Nous devons apprendre de cela pour la suite de l’Histoire humaine.
Non, nos prédécesseurs n’ont pas fait faux. Ils ont inventé et fabriqué des systèmes et produits dont nous bénéficions tous. Le moindre clic sur internet, très énergivore, résulte d’une somme d’inventions d’une finesse et d’une complexité incroyables.
L’Homme blanc n’a pas inventé seul tout ce qui est bien. De même il n’a pas commis seul certains crimes comme le trafic d’esclaves, dont les rois noirs étaient eux-mêmes les premiers responsables.
Il est de bon ton chez les progressistes – néoracistes, néofascistes –de cracher sur l’Homme blanc et de lui imputer tout le malheur du monde. On emploie même des enfants pour faire passer l’idéologie du « nouveau monde ». On les dresse contre les parents.
Ainsi la franchise musicale internationale Green Team (Kids United nouvelle génération) composées d’enfants bien pensants et propres sur eux, chante dans Les enfants du monde:
« Dites-moi, les grands n'ont ils pas de raison
Ce serait dommage qu'on puisse plus vivre ici
Ou même pire qu'on meure de leurs conneries
Et ça danse, danse, danse dans ce monde
Mais ça ne pense pas
Et ça danse, danse, danse dans la ronde
Mais nos vieux ne pensent pas
Et si nos parents se trompent
Que vont-ils nous laisser dans ce monde »
Parole d’enfant-roi formaté. P****, ces mioches encore morveux à la sauce Greta qui font la leçon à leurs parents, sans rien connaître à rien sauf la propagande du WWF et consorts! Ils croient même encore, comme Greta, que les ours blancs sont en train de disparaître. Ce qui est faux: ils se portent bien. Les Inuits se plaignent de leur surnombre. Ce sont eux qui ne pensent pas, déjà pris dans le conformisme ambiant.
Les progressistes montrent leur volonté de dresser les gens les uns contre les autres, les enfants contre les parents, les femmes contre les hommes. En voulant culpabiliser leurs prédécesseurs ils dénient tout ce que la société moderne apporte à l’humanité, malgré ses défauts.
Cette chanson surfe sur la tendance geignante et anxiogène de l’époque. On y manipule les autres gosses et les adultes avec une idéologie simpliste.
Les enfants sont un bon support de vente et de propagande pour les écolo-capitalistes. Au fond, rien ne change et le « vieux monde » a encore de beaux jours devant lui. Comme d’ailleurs l’héritage immense de l’Homme blanc.
Commentaires
Plastique, pas plastic: le plastic, c'est l'explosif.
PDO
Raaahhh...
:-D
M. Homme Libre, Article-Chapeau et Clip très jolis, Merci.
Il faudrait en passant écoutez plus les jeunes et surtout les Mères et ne pas oublier aussi les Seniors!.
Bien à Vous. Bon Dimanche.
Charles 05
Bonjour,
Je suis jalouse de votre optimisme, En considérant les héritiers...
Surement dans la grotte au rythme où la bêtise s'accélère.
https://youtu.be/KqwL5DqSddw
Moi je pense que la question posée dans ce texte est fondamentale. Faut-il continuer à utiliser des technologies qui permettent de vivre mieux ? Que certaines soient polluantes, il n'y a aucun doute. Mais la science devrait pouvoir corriger le tir. En tout cas, elle nous permet d'avancer vers un monde plus écologique. Sans la connaissance, on ne comprend pas et on n'évolue pas. Mais on ne reviendra pas en arrière. On pourra s'adapter et maîtriser la croissance mondiale et incontournable à condition de faire confiance aux découvertes scientifiques mises au service de la protection de la planète.
Dans le dernier billet posté sur son blog, billet intitulé “L’Histoire au pilori du passé”:
https://deboutsurlesoleil.blog.tdg.ch/archive/2020/09/10/l-histoire-au-pilori-du-passe-308938.html
Monsieur Oliver Perroux s’en prend à Monsieur Décaillet, car ce dernier a osé affirmer qu’au lieu de la vraie Histoire (qui dérange la pensée unique!) on en enseigne désormais la morale bienpensante dans nos écoles:
https://pascaldecaillet.blog.tdg.ch/archive/2020/09/11/le-marbre-pas-la-melasse-308971.html
Il se trouve que Monsieur Décaillet a entièrement raison. Monsieur Perroux après avoir répondu à mon premier post en toute mauvaise foi, a visiblement décidé de ne pas poster ma réponse qui de toute évidence le dérange.
Je permets donc de la poster sur ce blog, car je pense que le sujet vous intéressera ainsi que intéressera vos lecteurs:
@ Olivier Perroux
Vous nous dites:
"si vous observez l'actuelle mode la cancel culture, vous y trouverez très peu d'historiens qui réclament le déboulonnage de statues. Tous militent pour une meilleure prise en compte du passé, quel qu'il ait pu être."
Et encore:
“Concernant la traite, je serai intéressé à connaître les écrits d'historiens qui sous-estiment les traites.”
Je n'ai jamais affirmé que les historiens ne connaissaient pas le sujet des différentes traites ou sous-estimaient la traite intra-africaine et la traite arabo-musulmane dans leurs écrits.
Bref, vous détournez le sujet et déformez mes propos.
Comme vous le savez pertinemment, ce dont parle Pascal Décaillet ce ne sont pas des connaissances des historiens, mais de la manière biaisée dont une majorité d’entre eux transmettent leurs connaissances, comme le font en particulier les enseignants d’histoire du cycle et du collège qui, durant leurs cours, pour des raisons idéologiques, donnent souvent un vision mensongère de la réalité sur de nombreux sujets dont le diverses traites.
Je sais parfaitement de quoi je parle, car mes enfants étudient dans deux établissements différents et quand ce sujet a été abordé, les enseignants en question se sont toujours bien gardés de mentionner la traite intra-africaine et la traite arabo-musulmane. Ce ne serait pas politiquement correct de le faire, n’est-ce pas!
Le sujet n’est donc pas de savoir si les historiens nient ou non l’existence des traites intra-africaine et arabo-musulmane, mais de voir comment ce derniers transmettent leurs connaissances des trois traites à leurs étudiants et également au grand public.
Pour le constater, il n’y a pas de meilleur exemple qu’une émission grand public comme, par exemple, Infrarouge:
https://www.rts.ch/emissions/infrarouge/11402095-films-rues-statues-le-grand-deboulonnage.html
Dans cette émission, l’historien de service, l’archéologue, la militante pro-déboulonnage et le journaliste qui est censé avoir fait des recherches sur le sujet se sont aussi bien gardés de mentionner ne serait-ce que l’existence de la traite intra-africaine et de la traite arabo-musulmane, qui pourtant ont fait beaucoup plus de victimes que la traite transatlantique. Ce n’est pas en mentant par omission qu’on écrit l’histoire.
De plus, dans cette émission, l’historien invité était, comme par hasard, bel et bien pour les déboulonnages en tout genre, raison pour laquelle il avait été selectionné par la RTS.
Quant à tous les autres historiens qui selon vous y sont opposés, comment se fait-il donc qu’ils restent toujours si silencieux à ce sujet et qu’on ne les entende jamais ni s’opposer aux déboulonnages, ni parler de la traite intra-africaine et de la traite arabo-musulmane dans les médias (du moins en Suisse Romande)?
Pouvez-vous me citer un historien qui dans les médias écrits de Romandie ou dans une émission de la RTS ait parlé des horreurs de la traite intra-africaine et de la traite arabo-musulmane?
De plus cette attitude biaisée des médias et d’une majorité d’enseignants est bien connue et cela va même beaucoup plus loin:
Des chaînes aussi renommées que la BBC en arrivent à maquiller l’histoire et à nous pondre des documentaires pour les enfants de 7 à 11 ans sur l’histoire de l’Angleterre dans lesquels on nous montre, par exemple, qu’il pouvait y avoir un forgeron noir dans un tribu celte ou un guerrier noir dans une tribu picte! Le voici:
https://www.youtube.com/watch?v=zpDnTYYXXAY
Le Celtes et les Pictes noirs n’ont jamais existé! Ce n’est pas du tout raciste de le dire, c’est tout simplement un fait historique.
Bref, ce documentaire historique destiné aux enfants illustre parfaitement la tendance actuelle de réécriture de l’histoire à la sauce bienpensante qui devient en fait de la pure propagande.
Et c’est de cette dérive dont parle Pascal Décaillet avec raison!
Vous pouvez-bien vous moquez du fait que je renvoie les lecteurs à des liens de Wikipédia. Si je l’ai fait c'est tout simplement parce que c'est ce qu’il y a de plus accessible et de plus pratique pour le grand public. Quant aux auteurs que vous me citez, vous vous méprenez si vous imaginez que je ne les connais pas. Soit dit en passant, rédiger un article sur Wikipédia n'a absolument rien d'un exploit et j’en ai probablement rédiger plus que vous, mais dans des revues scientifiques, car, voyez-vous, il se trouve que je suis non seulement historien mais aussi linguiste.
Bien à vous