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Qui veut être mon associé ?

Sous ce titre M6 propose les mercredis soir une émission captivante. De jeunes entrepreneurs – jeunes en expérience, pas toujours en âge – présentent un projet devant des investisseurs. De quoi s’agit-il?

 

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Des précisions:

« L’émission Qui veut être mon associé a pour but d’accompagner les jeunes pousses dans leur quête d’entrepreneuriat. Les porteurs de projets doivent présenter leur concept à un jury de six grandes figures emblématiques du monde des affaires. Le but est de les convaincre d’investir dans leur startup et ainsi de trouver un associé qui se portera garant du succès de leur entreprise. Ce dernier apportera une partie du capital contre un pourcentage de la société aux gagnants. »

Les candidats, femmes et hommes, se présentent devant ces 6 personnes. Ils racontent comment ils en sont venus à initier un produit, un service ou un dispositif susceptible d’être développé et de rapporter de l’argent.

Ils ne partent pas de zéro. Ils ont dû prendre des risques. Pour les investisseurs il faut que ce produit ou dispositif existe déjà, qu’il ait commencé à être vendu, qu’il y ait des premiers résultats financiers avec un plan d’avenir crédible.

Les  investisseurs sont donc des « juges ». Ils sont surtout des personnes intelligentes, pour qui l’argent à venir n’est pas le seul critère – même s’il est important car de lui dépendra la survie de la jeune entreprise débutante (start-up). 


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Ils ont besoin de garanties concrètes. Mais ils prennent aussi en compte la passion du créateur, l’énergie, l’intérêt pressenti du produit.

S’ils acceptent de financer un candidat leur investissement sera accompagné de conseils, accompagnement qui durera le temps nécessaire.

S’ils refusent un candidat ils le font avec tact, sensibilité, en argumentant précisément, et ne le renvoient jamais de vilaine manière. Ils donnent alors des pistes précises pour qu’ils continue à évoluer et peut-être se représente ultérieurement.

Selon un sondage la diffusion de cette émission a fait grimper le nombre de personnes ayant une bonne opinion des patrons en France.

En effet on est très loin des caricatures de patrons, dominants et autocrates, auxquelles le bruissement social donne parfois forme. On voit des gens qui ont réussi dans leur domaine, les pieds bien sur terre mais l’esprit très ouvert et bienveillant.

On voit également que des jeunes entreprises sont créées en nombre et c’est encourageant pour l’avenir économique. On se rend aussi un peu mieux compte des difficultés, du nombre de risques qu’un entrepreneur doit prendre. En général il y donne une grande partie de sa vie.


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J’ai découvert sur cette émission une femme audacieuse, Isabelle Weill. Après avoir fait fortune avec une première entreprise, elle a choisi de devenir investisseuse et de soutenir des projets nouveaux, certains philanthropiques.

Son parcours est intéressant. On le trouve décrit sous ce même lien. Un détail m’a plu en particulier: elle relance la production d’huile d’olive des Baux de Provence AOP. C’est tout près de la maison de ma meilleure amie, qui elle-même a produit pendant des années une huile sublime.

Moralité de l’émission: les patrons ne sont pas forcément des chiens, ni des chiennes. Ceux qui ont de l’argent savent aussi en faire bon usage. Et le capitalisme reste un mode économique très dynamique. 

Pourrait-on imaginer cela dans un système où l’État déciderait de ce qui doit être produit et où les comités dirigeants instaurés au nom de l’appropriation de l’outil de production, mettraient des années à prendre des décisions? 

Je ne le pense pas. Pour créer une entreprise même philanthropique il faut entre autres des motivations personnelles et de la liberté.

Je ne connais pas les coulisses de l’émission, comment elle est préparée, mais quoi qu’il en soit c’est une bonne incitation pour l’entrepreneuriat.

 

Un exemple:

 

 

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Catégories : Divers 2 commentaires

Commentaires

  • Cette émission est sans doute une bonne initiative. Elle devrait aider ces petits entrepreneurs qui n'ont pas toujours la possibilité de trouver des banques pour les aider car "on ne prête qu'aux riches", dit-on parfois. Et bien sûr, les patrons de ces start-up n'ont rien en commun avec ceux des GAFAM et leurs gros actionnaires qui se sont considérablement enrichis avec la crise sanitaire, semble-t-il. Homme Libre a raison, l’État n'a pas vocation à nationaliser les petites et moyennes entreprises et leurs dirigeants ne sont pas "des chiens". Ils prennent des risques, travaillent certainement plus que leurs employés, sont nécessaires économiquement et souvent innovants. Qu'en pensent les candidats à l'élection présidentielle en France ?

  • Combien de jeunes entrepreneurs ont tous perdus pendant cette pandémie, alors que dans le même temps les dealers eux continuaient à recevoir l'entier de leurs aides sociales? Entreprendre aujourd'hui au regarde de ce qui s'est passé ses 2 dernières années, est totalement suicidaire! Cette période faste pour les super-riches qui ont vu leurs fortunes augmenter de près de 86% en France, dans le même temps, le pouvoir d'achat des plus modestes n'a cessé de diminuer! Pire cette période a aussi été faste pour l'achat sur internet! Beaucoup de centres villes sont aujourd'hui totalement morts! Allez voir au centre d'Annemasse! Il faut au moins attendre 3/4 ans et voir ce qui se passe, avant de finir de se ruiner! j'ai été indépendant, les nuits sans sommeil à ne pas savoir comment on va payer les factures, le loyer! Il faut bien avoir ça en tête dés le début!

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