Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes en moyenne? Au début, paraît-il, elles étaient grandes, fortes, musclées, avec tout ce qu’il faut où il faut.
Un jour les hommes ont décidé de les affamer. Comment, si les femmes étaient de même taille et force qu’eux, ont-ils réussi? Mystère. Cela aurait duré pendant des générations, jusqu’à ce que les femmes rapetissent et perdent du muscle.
C’est la théorie de Priscille Touraille:
« … la différence de taille entre hommes et femmes ne serait pas due à des causes biologiques, mais à une construction sociale, remontant au paléolithique. »
Françoise Héritier, intellectuelle féministe renommée citée par Peggy Sastre, déclarait au quotidien Le Monde en novembre:
« Même cette dysmorphie [sic] a été construite! J’ai une jeune collègue qui a travaillé sur ce sujet et elle montre que toute l’évolution consciente et voulue de l’humanité a travaillé à une diminution de la prestance du corps féminin par rapport au masculin. Depuis la préhistoire, les hommes se sont réservé les protéines, la viande, les graisses, tout ce qui était nécessaire pour fabriquer les os. Alors que les femmes recevaient les féculents et les bouillies qui donnaient les rondeurs. »
On peut être renommée et pas fût-fût.
Dans son article la féministe évolutionniste Peggy Sastre fait une critique documentée de cette théorie
De son côté la célèbre délatrice Sandrine Rousseau, élue EELV, dénonce le barbecue trop viril. Cette dame est étonnante. Elle passe pour très intelligente alors que sa pensée est un étalage de stéréotypes.
« Il faut changer aussi de mentalité pour que manger une entrecôte cuite sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité. »
Dans cet article de la Revue des Deux Monde l’auteure, Valérie Toranian, s’amuse un peu de la politicienne.
« Si manger une entrecôte cuite sur un barbecue ne doit plus être un symbole de virilité, cela signifie-t-il que manger une entrecôte doit devenir un symbole mixte ? Qu’il faut « viriliser » l’assiette des femmes ? Que la vraie égalité sera réalisée lorsque les femmes avaleront autant de côtelettes grillées que les hommes ? Voilà une approche universaliste dont on suspecte qu’elle n’est pas la tasse de thé de Sandrine Rousseau. »
Et plus loin:
« D’ailleurs, on s’étonne même que la députée EELV évoque la virilité comme si elle était tout d’un bloc. Les hommes à vulve (hommes trans) aiment le quinoa. Et les femmes à pénis (femmes trans) ont bien le droit de savourer des chipolatas. Assigner la saucisse à un sexe, voire même à un genre, quelle hérésie ! »
Le candidat communiste à la récente élection, Fabien Roussel, avait vanté la bouffe populaire à la française: « un bon vin, une bonne viande, un bon fromage ». Là, on ne l’entend plus.
En fait les femmes mangent autant d’entrecôtes et de saucisses grillées au barbecue que les hommes, probablement. Leur contribution à la domination patriarcale est donc manifeste. C’est pourquoi les féministes bon teint devraient être végétariennes. Dès lors les hommes mangeraient toutes les grillades et tomberaient malades de cholestérol en excès voire de cancer.
RTL suggère une crise d’androphobie à propos de la Rousseau (non, pas Larusso) et de Clémentine Autain, qui en rajoute sur le virilisme. What’s the fuck? Le virilisme est le triomphe individuel des mâles dans l’arène, comme le féminisme est la mise en stabulation collective des femelles sous emprise idéologique des copines de Sandrine.
« C'est leur obsession androphobe, la chasse à l’homme. On préfèrera les propos sur la place des femmes dans la société à l’époque de Simone Veil puisqu’elle déclarait : "On ne construira pas une nouvelle société contre les hommes, on la construira avec les hommes. »
Oui, mais bon, n’est pas Simone Veil qui veut.
On assiste au déroulement de la même dinguerie que les hommes enceints, à quoi aucune personne sensée ne devrait croire. On peut en ajouter un peu. Par exemple: qu’est-ce qui a fait disparaître les dinosaures? Le patriarcat. Et les habitants de Pompéi (image 2)? Ben, le patriarcat bien sûr.
Vilain patriarcat!
Commentaires
Cette Sandrine Rousseau, j’avoue que j’ai de la peine à l’appréhender, je ne sais pas si elle est véritablement la folle furieuse que ses déclarations laissent à penser, ou si ses dérapages verbaux sont parfaitement conscients et contrôlés, et servent à susciter le buzz médiatique qui est sa seule manière d’exister.
Le néo-féminisme fait sans doute un complexe d'infériorité. La taille, la bonne bouffe, la chasse, le foot, le Tour de France, etc, elles voudraient bien être ces mâles virils et forts qui jouissent de leurs exploits et font la fête entre copains. Mais voilà, on naît homme, on ne le devient pas. Leur attaque contre le patriarcat, cache en réalité leur jalousie et leur impuissance. Alors on crache sur la bête. La gent masculine est montrée du doigt et stigmatisée.
Voulant sans doute se moquer de notre célèbre féministe écolo, quelqu'un a créé le compte twitter "Sardine Ruisseau". Parodie à la fois amusante et pertinente car, d'où viennent de telles idioties sinon des caniveaux ?