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Discriminations  : le mâle blanc poussé vers la sortie.

Le traitement des discriminations est à géométrie variable dans notre société. Je cède ce matin la plume à mon correspondant des bords de l’Atlantique, très à l’affut des discriminations invisibles, silencieuses ou simplement trop incongrues, comparées au discours dominant, pour être vues comme un problème. Il écrit ici au magazine Marianne, qui a récemment consacré un dossier au mâle blanc.

 

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Mâle blanc

« Marianne revient sur la façon dont on a éliminé les hommes blancs de plus de 50 ans dans le service public de télévision au nom de l’idéologie woke. Remarquons que ceux qui ont fait, ou approuvent, ce sale boulot sont aussi ceux qui allongent l’âge de départ à la retraite bien au-delà de 50 ans. »

 

Lettre à Bruno Rieth (28/12/23)

« A son arrivée à la présidence de France Télévisions, en 2015, Delphine Ernotte (ndla: image 1) a passé un sacré coup de balai. Les mâles blancs de plus de 50 ans n’avaient qu’à bien se tenir. Écartés souvent sans ménagement, que sont-ils devenus ? », demandez-vous dans Marianne du 14 au 20 décembre (p 45).

Vous ouvrez alors un dossier sur trois cas emblématiques (mais qui ne sont pas les seuls) : Patrick Sébastien, Tex et Patrick Montel. Vous montrez que cette dame a licencié ces trois hommes pour des motifs futiles, sans rapport avec l’audience qu’ils avaient auprès du public. Bien au contraire, ces personnes étaient suivies par un nombre très important de téléspectateurs, chacun étant dans son domaine (variétés, humour et sport) trop populo, trop second degré* ou tout simplement trop âgé pour la patronne, alors que l’auditoire leur était acquis.

Mais il fallait bien trouver des prétextes. Mme Ernotte savait que ses téléspectateurs adoraient les spectacles du premier, qu’ils étaient capables de relativiser les blagues du second quand il exploitait des sujets dramatiques, et que les fans d’athlétisme attendaient les reportages du troisième. Elle les a pourtant écartés, mais par pure idéologie. En prenant les rênes de ce média, elles annonçait déjà : « On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans. Et il va falloir que ça change ! ».

Bouh, vilain mâle blanc!

 

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Femelle basanée

Elle avait été nommée à la tête de cette entreprise publique pour faire monter l’audimat et répondre à la demande de nos concitoyens. En réalité, son but était de réduire le nombre de mecs blancs et expérimentés, tout cela au nom de la diversité. En ne sanctionnant que le zizi, le visage pâle et les rides des coupables, elle allait donc mettre en pratique, à la fois, sexisme, racisme et âgisme, trois discriminations illégales en matière de recrutement !

Peu importait la compétence des personnes qu’elle allait remercier. Elles ne seraient pas virées pour incapacité mais en fonction de particularités physiques n’ayant aucun rapport avec leur métier. « Il fallait faire place nette, pousser les murs, créer de l’espace dans le petit écran pour les femmes jeunes, de toutes les origines », ajoutez-vous. Autrement dit, faire la promotion de la femelle basanée au détriment du mâle blanc.

Que l’élimination des meilleurs puisse déboucher sur la médiocrité ne lui est même pas venu à l’idée ? Mais ce wokisme n’a en réalité rien de nouveau. Il sévit déjà à travers la parité et les quotas imposés aux entreprises et aux partis politiques. Cette doxa féministe contre-productive est malheureusement portée aux nues par les progressistes de tous bords, incapables de comprendre que le mérite est le seul critère objectif en matière de sélection. Et merci pour votre dossier qui apporte à vos lecteurs un éclairage sur ces injustices et ces incohérences.

 

* Voici la fameuse blague pousse au crime de l’ancien présentateur de l’émission Les Z’amours : Les gars, vous savez ce qu’on dit à une femme qui a les deux yeux au beurre noir ? On ne lui dit plus rien, on vient déjà de lui expliquer deux fois ! On peut penser ce que l’on veut mais il est évident que la religion féministe ne supporte pas le blasphème. Toute plaisanterie à propos des femmes devient sacrilège. Hier, on ne pouvait pas caricaturer le prophète sans risquer la fatwa ; aujourd’hui l’humour, interprété sans distanciation par les nouveaux ayatollas, vous fera perdre votre poste. On se croyait en République et c’est la dictature des minorités. »

 

Henri L’Helgoualc’h

 

 

Catégories : Féminisme, Politique, société 0 commentaire

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