Isère : une catastrophe déjà connue.
Le village de La Bérarde submergé, enseveli, effacés. Des pluies diluviennes sont tombées sur l’Oisan. Ce n’est pas la seule cause. Des accumulations de roches ont fait déborder le torrent La fonte des masses de neiges tombées ce printemps onz aggravé la situation.
L’image 1 montre une grande surface sans arbres ni haies, rien pour ralentir l’eau. Des digues avaient été installées mais elles n’ont pas tenu.
C’était donc prévisible. Cette région est parcourue de torrents. Certains ont déjà laissé une mémoire terrible.
Il y a les crues de l’automne 1928.
Et celle de 1291.
« Tout commence en 1191, lorsqu'un barrage naturel se forme dans le lit de la Romanche au niveau des deux cônes de déjection formés par les torrents de la Vaudaine, qui descend du massif de Belledonne, et de l'Infernet qui descend du massif du Taillefer. La rivière ne peut plus s'écouler et le niveau du lac qui recouvre alors la plaine du Bourg d'Oisans augmente irrémédiablement. 28 ans plus tard, le barrage cède, et Grenoble est inondée. C'était le 14 septembre 1219, il y a très exactement 800 ans ! »
Plus près on peut citer 1940.
2024 semble être une crue milleniale.
Quelle que soit la force de cette crue elle n’est pas sans précédents.
Commentaires
Elle n'est pas sans précédents, mais elle est habilement présentée, par certains médias, comme le résultat du réchauffement climatique.
Je me demande si, en France, c'est la meteo d'Evelyne Dhéliat ou celle de Meteo France qui nous abreuve de prédictions alarmistes après avoir annoncé un réchauffement climatique qui ne se vérifie pas, l'arrivée enfin de l'été à partir du weekend dernier suivit de pluies diluviennes, ruptures de barrages et innondations létales. Prédictions écologiques ou écologistes ? On sème la peur, Macron annonce la guerre civile afin de pouvoir s'atribuer les pleins pouvoirs. C'est ça donner lepouvoir au peuple ? Enfumage étatique !
Attention à ne pas déduire d'une situation particulière dans l'espace et le temps, soit les quelques semaines de météo plus fraîche et plus humide sur une région limitée de l'Europe Occidentale, pour en conclure que, je vous cite M. Wohlwend, "le réchauffement climatique ne se vérifie pas".
En dépit de variations locales et temporaires, le réchauffement est bel et bien global, avec des effets plus intenses et plus souvent répétés.