Il faut reconnaître une qualité à Ségolène Royal: elle ne trompe pas sur ses intentions. «Je veux être calife à la place du calife!», semble-t-elle répéter du haut des tribunes politiques, en priant secrètement pour que le vent porte ses propos jusqu’à la caverne des miracles que l’on nomme l’urne. Elle a aussi une autre tendance irrépressible: dès qu’elle commence à parler elle dit des énormités.