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Interdisons l'alcool dans les lieux publics (comme la fumée), en fait interdisons la vie

Avez-vous le courage de dire ce que vous pensez? Il y a toujours quelqu'un pour nous dire ce que nous devons faire ou pas. Des petits chefs, des petits tyrans, qui se donnent autorité sur nous. Mais ils ne la prennent que parce que nous la leur laissons. Il faut savoir tenir bon face à ceux qui nous impressionnent et avoir le courage de dire ce que nous pensons.

Par exemple, l'interdiction de la clope dans les lieux publics. On en fait tout un tabac! C'est vrai, pour les non-fumeurs, c'est pas clop - euh... pas glop le tabac des autres. Mais enfin, il n'y a pas que la clope qui dérange. Prenons par exemple l'alcool. Quand vous êtes dans un bistrot, et contrairement à la fumée, vous n'êtes pas obligé de consommer le verre de votre voisin. En principe.

Mais, par contre, plus la soirée avance, plus ça parle fort, ça gueule même, ça dit des conneries, ça dégoise sur les femmes, ça crache sur les hommes, ça renverse votre verre sur la table et splouch sur votre ordinateur portable - même que vous perdez les données de vos 2 heures de création géniale et le courrier de la boîte, ça sent l'haleine de fond de cave, ça s'étale, ça titube, ça vacille juste tout près de vous, ça vomit parfois (ou pire) et mieux vaut ne pas imaginer où (parce que sur la chaise d'en face, il y a votre bel imper beige clair ou votre veste de tailleur blanche, ou même simplement votre gilet baba aux belles couleurs pastels (non elles ne passent pas))... Et puis les comas éthyliques (merci Greypower), et les violences des deliriums tremens...

Bref, vous êtes quasi obligé de subir l'étalage dégoûtant de ces buveurs dont le respect pour vous est inverse au carré du nombre de verres qu'ils boivent...

Alors, à part rester sur un banc dehors, ce qui se conçoit en été aux Bastions - je crois qu'il y a le huit filles - euh le wifi, sorry..., en hiver ça ne le fait pas. Ou alors vous restez chez vous, cloîtré-e, en ermite, et c'est la dénatalité qui fait des ravages au point où vous ne toucherez plus votre AVS en temps et heure.

Tout cela à cause des buveurs d'alcool. Alors ayons le courage de dire ce que nous pensons haut et fort, et de tenir tête aux lobbys puissants et ataviques de l'alcool!

Une seule solution: comme pour la fumée, IL FAUT INTERDIRE L'ALCOOL DANS LES ETABLISSEMENTS PUBLICS!

D'ailleurs il faudrait interdire les lieux publics, interdire la rue, interdire la vie privée, interdire la vie tout court. Y'aurait pu d'problême, mon bon m'sieur...

Et s'il y en a qui ne sont pas d'accord, disons-leur bien fort sans nous laisser impressionner:

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12 commentaires

Commentaires

  • J'entends un bruit de bottes* à l'horizon, car avec de pareilles idées, hommelibre, le char de l'Etat s'embourbe dans le désert.

    * Le bruit des bottes en caoutchouc mou de Moutinot.
    Faut dire qu'il a fière allure là-dedans, notre shérif de Nothingham à nous, et que le terrible "floutch! floutch!" qui annonce son approche fait trembler les dealers du Jardin Anglais

  • Oui, c'est sûr, la Bête à bottes guette toujours quelque part. J'espère bien que les lecteurs ne me prendront pas au 1er degré... Mais nuisances pour nuisances, la polarisation sur la clope est assez étonnante par rapport à d'autres nuisances - dont l'alcool, car même si je provoque en écrivant ce billet, la réalité est assez proche de ma description dans bien des cas. Sans compter les préjudices sanitaires et sociaux de l'alcool!

    Je comprends tout-à-fait les non-fumeurs: ils ont envie de respirer librement, et du point de vue santé entre autres je leur donne raison. Mais je trouve aussi que la stigmatisation totale de la clope est excessive. On pourrait laisser des bistrots fumeurs, ceux qui ne veulent pas de fumée n'iront pas dedans.

    A tout interdire, pourquoi je pas interdire l'alcool? Ma démonstration par l'absurde est bien sûr irréaliste, car sans alcool, 80% des bistrots fermeront!

    Mais quand je lis les déclarations guerrières de M. Moutinot, que vous mettez si bien en images, je me dis qu'il devrait faire pareil pour les autres nuisances. Là il surfe sur la votation de février: ça ne mange pas de pain.

  • Faire payer entre 100 et 1'000 balles d'amende à des citoyens solvables,
    ce n'est pas très risqué: ils paieront, puisqu'ils en ont l'habitude.
    Les dealers, c'est plus compliqué: pas de job, pas de domicile fixe...

    Le 1er juillet, c'est dans une dizaine de jours.

    Les élections 2009, c'est quand déjà ?

    :o)

  • C'est génial on a déplacé le problème, avant on pouvait se réunir convivialement dans un bar et restaurant pour boire et fumer, maintenant de plus en plus de jeunes qui ne peuvent pas s'offrir un restaurant (hors de prix à Genève) vont boire et fumer cigarettes et joints dans les parcs publics, les préaux des écoles... Franchement les législateurs ne réfléchissent pas aux conséquences des lois qui défendent.

  • Je me réjouis beaucoup de penser que tout comme nos voisins, nous pourrons nous aussi nous laisser vivre dans une athmosphère libre de la puanteur du tabac froid. Nous pourrons enfin apprécier un bon verre de vin, sentir ses arômes subtils sans être incommodé. Bougez donc un peu ! j'étais à Aoste et mesurait là la bonne vie que nous partagions avec les clients du'un bar que j'ai connu pour être très enfummé. Quelle révolution et quelle bonheur.
    Alors les grincheux, allez comme moi voir si les Italiens, les Français, les Allemands sont si stupides !
    J'étais assis au restaurant à Bulle à côté d'une table occupée par deux femmes; ces personnes n'ont pas cessé un instant de tirer sur leurs clopes. En partant, j'ai pu voir que le cendrier était plein raz bord ! C'est ça que vous défendez ? Voilà ce que subissent en permanence le personnel d'un bars de nuit. C'est ce que vous pronez ? Dans les avions, c'était le rendez-vous vers les toilettes pour fumer; merci j'ai donné ! Et je compte bien faire une campagne anti molasson politique en faisant connaitre aux électeurs leur position ou non position à ce sujet. A bon entendeur
    Edmond Chaubert, Neyrfuz

  • Une campagne "anti molasson politique" ? Excellente idée, Monsieur Chaubert !
    Il en ressortira probablement que les citoyennes et citoyens suisses sont POUR des toilettes séparées pour les dames et les messieurs ; de même, le plus débile des molassons politiques devrait comprendre que rien ne devrait s'opposer à des bistros non-fumeurs et fumeurs.
    Sauf bien sûr si, dans notre belle démocratie, une frange de citoyens entend imposer ses idées et la pureté aryenne de ses belles narines aux autres.
    "SIEG HEIL !" (comme hurlaient les premiers fanas anti-tabac)

  • @ Chaubert Edmond:

    Mon billet est au 2ème degré. Bien sûr, je défends le droit aux non-fumeurs de ne pas être pollués, voire agressés par la fumée des autres. Un non-fumeur a le droit évident de respirer un air non vicié. Cela ne tient pas seulement à la santé, mais à la simple politesse.

    Mais je défends aussi le droit des fumeurs à jouir de leur liberté. Et si je mets en parallèle la nuisance des buveurs dans de nombreux bistrots, c'est qu'elle est bien réelle. Une personne qui a un peu trop bu (même sans être ivre) devient vite une nuisance qui me chasse du bistrot.

    En fait, je pense que l'on doit trouver des espaces fumeurs ET des espaces non-fumeurs, et qu'une répartition des cafés dans cette double possibilité aurait été préférable à l'interdiction tous azimuts.

    Je défends aussi le droit de chacun à ce que la loi ne s'immisce pas toujours plus dans la vie. J'admets bien évidemment le fait qu'il y ait des règles dans la vie en commun, et que la loi en fixe un certain nombre, fondamentales.

    Mais légiférer pour tout devient peu à peu un carcan sournois. Ou alors il faudrait, sous de multiples prétextes, légiférer sur bien plus de choses. Par exemple: interdire la consommation excessive de sucre, qui favorise le diabète, l'agressivité, le ramollissement des tissus, l'hyperactivité, etc.

    Interdire la consommation de café qui accentue le stress et fait perdre du bonheur de vivre, en plus de favoriser l'hypertension. Mes exemples ne sont peut-être pas des signes de nuisances directes, mais vivez avec quelqu'un qui boit 8 ou 10 cafés par jour: si certain - rares - le tolèrent, les autres deviennent insupportable relationnellement et stressent leur entourage proche...

  • Le plus simple est de fermer les bistrots!

  • hé hé..... on boira notre petit rosé sur le trottoir...

  • Ou bien à Maussane, sur la terrasse!

  • Yesss!... dans la paix des oliviers et la douceur du ciel...

  • L'alcool n'est pas moins mauvais que la cigarette. Le sucre fait peut-être plus de mal encore. Mais quel est le problème des clopes? La grande différence avec ces autres "substances"?

    Dire "je suis libre de fumer, je suis le seul responsable de ma santé, je dois simplement être informé" a le même sens et la même valeur que la phase suivante : "Si je veux conduire ma voiture bourré j'fais c'que je veux".
    seule la clopinette pourrait etre autorisée http://www.clopinette.fr
    Or, non. On ne conduit pas bourré. Parce que bourré, on peut fracasser la bagnole du mec qui arrive en face. Et fumer des clopes dans les lieux publics, outre que ça embête les autres, c'est mauvais pour leur santé. Point barre!

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