“Le fantasme abandonné par la raison produit d'impossibles monstres”. (Francisco Goya, peintre espagnol, 1746-1828). Cette citation transposée à la société s’appliquerait à nombre de personnalités dont les affirmations ont en commun la volonté de domination à n’importe quel prix. Quelques exemples du monde d’où nous venons.
Du haut de cette tribune je te le dis: l’État est l’absolu devant lequel les individus et les groupes ne sont que le relatif. Le libéralisme niait l’État dans l’intérêt de l’individu, le fascisme réaffirme l’État comme la véritable réalité de l’individu. Tout dans l’État, rien contre l’État, rien en dehors de l’État. L’individu n’existe qu’autant qu’il fait partie de l’État et qu’il demeure subordonné aux nécessités de l’État.
Suivez-moi jusqu’à la mort. Car le Fuehrer est le Parti et le Parti est le Fuehrer. Juste comme je me sens moi-même une partie seulement du Parti, le Parti se sent lui-même seulement comme une partie de moi.
Berlin, en tant que capitale mondiale, ne pourra se comparer qu'à l'ancienne Egypte, à Babylone ou à Rome; qu'est-ce que Londres, qu'est-ce que Paris à côté de cela ? Nous dominerons le monde. Chaque communiste doit assimiler cette vérité : le pouvoir est au bout du fusil. Beaucoup d’entre vous mourront pour moi, mais quelle importance. La mort d'un homme est une tragédie. La mort d'un million d'hommes est une statistique.
Peuple, ne te laisse pas hypnotiser par les sirènes des droits de l’Homme. La reconnaissance des droits de l'Homme par l'Etat moderne n'a qu'une signification : la reconnaissance de l'esclavage par l'Etat antique.
Le peuple a aujourd’hui acquis le droit de vote. Mais attention: ce qui compte ce n’est pas le vote, c’est comment on compte les votes. Car l'existence sociale des hommes détermine leur pensée. Si le peuple pense mal, changeons le peuple ! Et ne l’oublions pas: c'est quand la merde et le pet sont sortis que le ventre est soulagé!
Nous détruirons la famille comme cellule réactionnaire. Dans la famille, l'homme est le bourgeois ; la femme joue le rôle du prolétariat. Gardons notre race pure. Voulez-vous être bougnoulisés ? Voyons! Donneriez-vous votre fille à marier à un bougnoule ?
Nous détruirons les mâles comme oppresseurs universels. Le mâle est un animal domestique qui, si on le traite fermement, peut être entraîné à faire la plupart des choses. Mais non: appeler un homme un animal, c’est le flatter. Il est une machine, un godemiché ambulant. Je veux voir un homme battu en bouillie sanglante avec un talon haut dans la bouche, comme une pomme dans le groin d’un cochon. Je déclare qu’il y a viol chaque fois qu’il y a des rapports sexuels non initiés par la femme, venant de sa propre affection et désir réels. Mais n’oublions pas: la femme est notre propriété, nous ne sommes pas la sienne ; car elle nous donne des enfants, et l'homme ne lui en donne pas. Elle est donc sa propriété comme l'arbre à fruits est celle du jardinier.
Mais revenons à la politique radieuse du guide que je suis. Faisons des alliances pour dominer le monde, tout en préparant notre armée. Une alliance dont les buts n'englobent pas aussi la perspective d'une guerre est dénuée de sens et de valeur. Quand à ceux qui ne pensent pas comme moi, je leur dis ceci: sur un seul geste de moi vous pouvez être égorgés à l’instant ! Et que le monde se prépare: j’arrive! Je m’approprierai tous les biens et les pouvoir des ennemis.
Qu'ils me haïssent, pourvu qu'ils me craignent !”
(Texte composé à 99% de citations mélangées d’hommes et de femmes: Mao Tse Toung, Karl Marx, Staline, Benito Mussolini, Adolf Hitler, Napoléon, Robin Morgan, Valérie Solanas, Jilly Cooper, Caligula, Andrea Dworkin, Charles De Gaulle.)
Commentaires
C'est effectivement une sacrée folie, cher John, mais ce que je ne comprend pas bien, c'est où est-ce que selon vous nous devons arriver ?
Y-aurait-il une suite, un dogma 2 ? Je suis curieux de le lire...
A ce petit jeu, vous avez omis de citer un petit livre, pourtant fort connu, et dont voici un petit extrait:
"Le peuple poussa des cris, et les sacrificateurs sonnèrent des trompettes. Lorsque le peuple entendit le son de la trompette, il poussa de grands cris, et la muraille s'écroula; le peuple monta dans la ville, chacun devant soi. Ils s'emparèrent de la ville, et ils dévouèrent par interdit, au fil de l'épée, tout ce qui était dans la ville, hommes et femmes, enfants et vieillards, jusqu'aux boeufs, aux brebis et aux ânes."
et je n'ai pas choisi un passage trop "hard"...
@ Philippe: Il y aura un Dogma 2 et 3. Le 3 sera un peu vers quoi nous pourrions aller - sans prétendre englober tous les aspects de la réalité ni donner des solutions à toutes les problématique. Le 2 sera de la même veine que le 1, mais sur un autre registre... je n'en dis pas plus.
@ Azrael: vous faites bien de rajouter cela. Et comme vous dites ce n'est pas le plus hard. Je n'ai pas pris de texte religieux à cause du mélange politique-religion, et de la moindre fiabilité des textes vu qu'ils ont été écrits souvent après coup (donc pas des citations originelles), mais au final cette extension entre très bien dans le propos, et malheureusement amplifie encore le tableau. Pour les images j'ai hésité à mettre Guernica. L'histoire humaine ressemble aussi à un Guernica grandeur nature et sur la durée. Ce n'est pas la seule grille de lecture, cette histoire est complexe. Mais n'oublions pas la folie, qui a quand-même pris une ampleur inouïe au 20e siècle dans des pays supposés civilisés. La Bête n'est jamais loin. Et quand bien même nous humains de cette époque pouvons avoir tous des visions différentes, des grilles de lecture différentes et des solutions différentes, j'ose espérer que nous avons en commun avec une majorité l'espoir d'un autre avenir pour l'humanité.
Moi je prèfère celle-ci:
"Et ceux qui ne veulent pas que je règne sur eux, amenez-les moi et égorgez les en ma présence."
A part ça, mélanger Marx et De Gaulle à Hitler, Mussolini et Napoléon et sortir les phrases de leur contexte, disons que je trouve le procédé franchement malhonnête. Rien n'est démontré à supposer qu'il y avait quelque chose à démontrer.
Et encore une fois loi de Godwin dès l'entrée en matière...
@ Johann: il n'y a pas ici de loi de Godwin. Le thème étant ouvertement sur la folie politique qui ensanglante le monde depuis trop longtemps, le nazisme fait partie du sujet. Et au cas où vous l'ignoreriez, le nazisme a fait partie de l'histoire européenne récente, et il subsiste des groupes se réclamant de son idéologie.
En quoi ce billet serait-il malhonnête? parce qu'il mélange les citations hors contexte? Oui, c'est un peu comme le tableau de Picasso Guernica (j'aurais dû le mettre, finalement), il mélange ce qui au final aboutit au totalitarisme, à l'autocratie, à la dictature sanglante auto-justifiée, à la destruction de l'humanisme et de la pensée.
C'est un mélange de ce vacarme de la violence qu'au cours de l'histoire les humains s'infligent à eux-même. Comme un tableau, constat plus qu'explication. Car quand on entre dans les explications, même l'horreur devient justifiable. Et quand on entre dans une grille de lecture particulière - relations de pouvoir par exemple - on ne change strictement rien à la conscience humaine.
Car tous les dictateurs ont eu de grandes ambitions pour l'humanité, mais tous ont reproduit à l'extrême la domination et ses fleuves de sang. Il n'y a guère de différence entre tous ceux qui pour une raison ou une autre veulent dominer le monde. Ils sont l'amplification de nos propres démons, et la conscience de l'horreur est un appel à dire: Plus jamais ça, changeons nos conscience, nos coeurs, nos schémas mentaux, afin de changer les systèmes de relation entre humains, afin de faire reculer le plus loin possible ces démons intérieurs. Les dictateurs ne sont que le miroir de nous-mêmes.
Donc, le constat sert à éveiller un rejet. Comme la poésie mélange les symboles, les mots, hors contexte, afin d'éveiller une conscience ou une émotion, un tel texte subjectif et impressionniste sert à la même chose. Mais pour comprendre ce langage et s'ouvrir un peu, il faut lâcher les polarisations extrêmes et les grilles de lectures trop rationnelles. L'excès de rationalisme, la rigidité sur une seule grille de lecture ou une seule forme de perception, ne donnera rien de nouveau par rapport à la folie sanglante du passé.
N'avez-vous pas vu cette intention ou est-ce vous, Johann, qui êtes malhonnête à force d'être polarisé? En effet il n'y avait rien à démontrer. Et cela est en soi une forme de communication globale, synthétique, laissant chacun libre de son ressenti. Une communication type "hémisphère droit". Loi de Godwin ou pas...
faire du révisionnisme a 4 balles est aussi une forme sournoise de violence;
puisque elle passe à travers la démagogie pour revenir sans trop salir sur la malhonnêteté intellectuelle très chère aux fascistes les plus mauvais.
puisque cette manière cachée de faire de tout un seul mode est typique du nazisme le plus ouvert finalement à une violence qui se nourrit finalement de tels confusions .
Vous êtes hallucinante luzia... vous devriez écrire des textes surréalistes! Ca semblerait moins à côté de la plaque. Je vais peut-être m'y habituer: être traité de fasciste... Quoique, pas certain. Vous devriez appendre à penser, parce qu'à part des clichés et des stéréotypes, je ne vois pas grand chose. Triste de voir que la pensée, ce merveilleux outil humain, est réduite à quelques mots vidés de sens et d'analyse. A moins que vous ne défendiez l'oppression (de gauche peut-être?), je ne comprends pas votre réaction. Puisque ce billet volontairement subjectif colle ensemble tout ce qui fait l'oppression, d'où qu'elle vienne.
Voyez-vous, luzia, en principe je ne prends pas les lecteurs pour des ânes. Je pense qu'ils perçoivent mon intention. Ma liberté de pensée n'est pas obligée de plaire à tout le monde, mais ceux et celles qui ont deux sous de jugeotte ne prendraient jamais un texte comme celui-ci pour une quelconque vision détournée inspirée par le nazisme. Vous devriez lire plus de poésie, voir plus d'expositions, écouter autre chose que la Starac...
Parce que là, vos insultes, le simplisme et la pauvreté de votre "pensée", votre façon de me stigmatiser personnellement et de me salir, est, elle, réellement digne du fascisme.
Alors, dites-moi précisément ce avec quoi vous n'êtes pas d'accord, argumentez correctement, posez-moi des questions si vous ne comprenez pas mon intention, ou bien taisez-vous et laissez le langage à ceux qui en ont un minimum de respect.
Au fait, luzia-kokorita, vous avez beau temps chez vous? la mer est belle?
je pense que il est clair à tout le monde que vous détestez les gens de gauche et les femmes de gauche en particulier, et que vous fleuretez avec des idées de extrême droite
cela je vais vous le dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, je n'ai plus rien à vous dire, se ce n'est le fait que vous êtes décevant , vous attirez les gens avec vos mini articles sympas en touchant de manière bien séduisante les gens sur des sujets bénins comme tout les braves populistes font et en suite vous proposez votre menu fascistissant , et vous frappez avec votre venin moraliste a 4 balles , c'est un classique chez vous .
pour ce qui concerne votre article ici haut , je vous le dis sans hésiter deux secondes il est immonde et méchamment malhonnête, parce que il ne tient même pas en considération ni de la chronologie ni des contextes des faits que vous avez si maladroitement mélangés , puissent avoir eu et qui en aucun cas sont affrontés avec justesse ainsi faisant.
Je m'excuse pour la syntaxe mais je suis tessinoise et je fais de mon mieux pour écrire en français..
faire du révisionnisme a 4 balles est aussi une forme sournoise de violence;
A tient elle est bonne celle-là! Et ceux qui s'appuient sur leurs misères passées pour persécuter leurs voisins actuels c'est du révionnisme à combien!
puisque elle passe à travers la démagogie pour revenir sans trop salir sur la malhonnêteté intellectuelle très chère aux fascistes les plus mauvais.
Les socialiste marxisans et autres populistes genre montebourg/royale ou mouchet/Levrat ils sont très honnêtes eux???
puisque cette manière cachée de faire de tout un seul mode est typique du nazisme
Et ceux qui osent encore prôner le communisme via les Verts comme solution ne font-ils pas de tout une façon de régler les problèmes par l'exclusion voire la déportation (Medvedev il les a posées où ses roses, hier? pour les victimes des goulags communistes!)
...... une violence qui se nourrit finalement de tels confusions.
A votre avis celles et ceux qui abusent de la confusion climatique pour collectiviser la société ils n'utilisent pas les mécanismes de la violence en montant les gens les uns contre les autres???
Je crois que les plus fascisant sont précisàment ceux qui n'admettent pas le dialogue et qui veulent avoir raison seuls.
C'est le cas de tous les intégristes, qu'ils soient verts, roses ou rouges!
Merci à Hommelibre de tenir ce dialogue d'ouverture qui me donne de plus en plus l'impression que cette liste No9 est bien la seule qui va au fond des choses.
Luzia, je vais essayer de vous croire sincère, et la syntaxe pas de problème. Je vous remercie déjà d'avoir pris la peine d'écrire. Je n'ai pas l'intention de vous faire changer d'avis, chacun pense ce qu'il veut. Mais je tiens à préciser certains points car vous dénaturez complètement mon billet et ma position.
J'ai été pendant longtemps de sensibilité plutôt gauche, mais pas gauche marxiste, cela jamais je n'aurais pu. Je me suis fait moi-même, par mes convictions. Je suis donc un libéral (au sens liberté) dans l'âme. J'ai viré ma cuti de gauche en particulier en voyant le décalage énorme entre le doscours (justice, égalité) et la réalité. En particulier j'ai vu des juges de gauches s'acharner sur moi, mentir, et protéger une criminelle qui m'avait faussement accusé - comme cela a été démontré, simplement parce que c'était une femme qui jouait la victime, et moi un homme. Je vous assure que cela a changé ma vision du monde.
Alors je précise: je ne peux adhérer à l'idéologie de gauche, et je n'apprécie pas certaines personnalités de gauche. Je déplore que l'idéologie féministe radicale soit soutenue par la gauche. Je combats les idées de ce féminisme. Mais il y a des femmes de gauche que j'apprécie, comme Guigou en France. Il y a des intelligence et de bonnes idées partout, ce qui m'a toujours fait me méfier des clivages de principe.
Les femmes de gauche en elles-mêmes ne me posent aucun problème, et j'en connais pas mal avec qui nous dialoguons sereinement. Les femmes en général ne me posent pas de problème. Dans ma vie privée, j'ai connu des bonheurs et des douleurs par des femmes, mais l'inverse est vrai aussi: j'ai aussi aimé et blessé, comme tout le monde. Cela ne m'a jamais aigri, même mon affaire pénale ne m'a pas aigri contre les femmes, mais m'a éveillé à voir ce qu'est le féminisme actuel.
Je défends de manière indiscutable l'égalité des droits hommes-femmes, et le respect mutuel (donc réciproque). Je n'ai aucune réserve sur cela. Je ne peux pas fonctionner autrement qu'en égalité avec une femme, je n'ai donc aucun mérite personnel. Je défends les femmes qui subissent des injustices ou des souffrances. Que ce soit l'égalité salariale, ou contre l'excision et la lapidation pèar exemple, je suis très clair. Mes billets comme "Nous sommes tous des femmes musulmanes" ou ma réponse récente à Hani Ramadan sont des prises de position forte et sans aucune ambiguïté.
Mes billets traitent souvent des thèmes hommes femme. Ils traitent aussi de poésie, de l'univers, et de bien d'autres choses. J'ai dénoncé la position de M. Longet (un socialiste) sur le CERN, mais vers la fin des commentaires j'ai mis un petit post où j'exprime que pour des raisons privées j'aurai toujours du respect pour lui.
Il est vrai que mes positions et ma façon de voir ne s'alignent pas sur les clivages - non seulement politiques mais aussi de pensée. Et dans un monde encore très binaire cela n'est pas bien vu d'assumer d'être multiple. Cela a toujours été une difficulté dans ma vie, d'être compris quand j'essaie d'assumer ma multiplicité de facettes, alors qu'en général on en choisit une ou deux pour être conforme. Je pense être atypique et je l'assume. Mais je vois aussi les humains comme multiples, et je regrette que chacun se réduise à ce qui est conforme. Alors plutôt que d'en faire une théorie, j'essaie simplement de mettre cela en pratique et de décloisonner dans ma pensée, pas seulement en théorie. Car je ne me contente pas de théorie, ma cohérence passe par la mise en pratique de mes convictions personnelles.
Vous semblez me faire un procès d'intention, comme si mes billets sympas étaient faits pour amener ensuite à faire délibérément des message moins avouables. Erreur totale. J'écris comme je pense, sans stratégie aucune. Sauf pour la Constituante où c'est différent puisqu'il faut bien que j'exprime des propositions dans un but précis. Normal.
Sur le billet de ce jour, je ne vous comprends toujours pas. Vous me reprochez le mélange: c'est un exercice de style. L'humour aussi mélange, la poésie aussi, la littérature, la musique actuelle. Le but est de proposer un angle de vue différent, un saut hord du rationnel analytique. Le but est d'être conscients de l'histoire humaine, de quelque bord politique qu'elle ait été menée. Tous les gens cités ont pris des pays en otage, même De Gaulle (citation sur les bougnouls) qui au début voulait clairement une algérie française.
L'oppression n'a pas de parti particulier. Staline, Mussolini, Mao, etc, ont tous fait la même chose chacun pour leurs raisons. Mais si l'on se met à justifier les purges staliniennes, alors on justifie les bains de sang, les goulags, les Pinochets, et tous les autres. Le PC en France a perdu de son audience parce qu'il ne s'est jamais assez démarqué du stalinisme. Tant pis pour lui.
Si je pense que le libéralisme politique et économique est plus performants que le socialisme, c'est un constat. On peut dire que l'on vit avec une liberté relative, économiquement par exemple, mais qu'en était-il en URSS? Qui dominait et faisait couler le sang des pays vassaux quand ils faisaient mine de s'émanciper? Et où la population était bridé et appauvrie?
Mais sur cela, nous pouvons avoir des vues différentes, la démocratie le permet. Mais sachez bien, luzia, que si un régime fasciste tentait d'instaurer une domination, je serais en première ligne pour le dénoncer. Nous n'en sommes pas là. Et malgré l'accusation de "populisme" (synonyme de fascisme dans certaines bouches) que vous me faites, ou que vous faites au mouvement qui soutient la liste où je figure pour la Constituante, j'assume ma liberté d'expression. Je ne serais jamais sur une liste issue d'un mouvement fasciste, jamais.
Voilà, il y aurait encore beaucoup à dire, même si cela ne vous fera pas changer d'avis, mais je m'arrête pour le moment. Et je me prépare à être fusillé verbalement pour mon billet Dogma 2 à venir très prochainement...
Merci Svetlana. Dur de dialoguer parfois, je constate depuis que je tiens ce blog combien des positions sont fixées. J'assume d'être parfois provocateur, mais là il y a des compréhensions inadéquate de mes intentions. Merci de les comprendre, et en effet les intégrismes peuvent être de toutes les couleurs, c'est bien le sens de mon billet, et que tous engendrent de grandes souffrances.
je ne vous crois plus homme libre , vous avez perdu mon estime.
Ok.
Cher "hommelibre" (!), je ne serai pas aussi définitif que Luzia, mais je trouve votre attitude générale plus qu'ambigue-vous péféreriez "ouverte",peut-être?
D'ailleurs vos "fans" habituels ne s'y trompent pas qui se recrutent sur le côté droit de l'échiquier politique. Je n'y vois aucun problème, pour autant que vous en soyez conscient.
Pour tout vous dire, en vous lisant, j'entends un peu trop mes curés de professeurs. Et ça me fout les boules MEC!
Ca Azrael, c'est la première fois qu'on me la fait: curé!... Faudra m'expliquer parce que ce n'est pas vraiment le genre de la maison. J'avoue ne pas comprendre. Pour le reste j'espère quand même que quelques-uns de gauche apprécient de me lire, comme j'apprécie aussi des gens de gauche. Pas forcément pour les contenus des idées politiques, mais pour l'originalité, l'audace, l'humour, les valeurs, et bien d'autres choses encore. Et quand je défends les femmes contre la lapidation ou l'excision, je n'ai aucun bord politique. Et je peux sans problème voter pour une bonne idée de gauche si je suis en accord avec, comme j'ai voté non à la proposition UDC sur la naturalisation. Je continuerai à être atypique, libéral (libre) et atypique.
Je pense comprendre que les écrits ne montrent pas tout d'une personne, et que chacun lit avec sa connotation, son "son" dans les oreilles. Parce que vraiment, "curé", je suis mdr! La parole échangée en direct contient beaucoup plus d'informations que l'écrit. Mais c'est le blog, c'est ainsi.
Qu?y puis-je? C'est la musique qui exsude de vos textes! On croirait entendre Céline Dion, et disons que je préfère Charles Mingus!:o)
Mais comme il est dit dans le Yi Ching : Pas de blâme!
Cher John, je n'ai jamais pensé une seconde que vous étiez fasciste.
D'où mon étonnement de vous voir sur une liste qui porte le nom d'un parti tutti-frutti dont les initiateurs ont pour fond de commerce la haine de l'autre, fut-il voisin, ou politicien. Mais nous aurons l'occasion, je l'espère d'en parler de vive voix.
Meilleurs messages
@ Azrael: Confidence pour confidence: j'aime bien Bashung aussi, John Coltrane, Ferré, Brel, Dollar Brand, les ballades métal voire du métal speed mais mélodique, Cabrel, Julie Zenatti, Mauranne, Alanis Morrissette, et pas mal d'autres: Mais je n'aime pas Céline Dion! J'écris et compose moi-même, c'est chanson française. Dans mes auteurs littéraires, il y a Christian Bobin, Giono, Edgar Morin comme référent philosophique, et en général plutôt les modernes 20e siècle. J'écris aussi un 2e livre. Fin de la confidence.
Bon, si vous m'entendez comme vous le dite, je ne peux rien y faire. Alors deuxième confidence: je pense que je peux me permettre. Vous ne m'avez je crois jamais fait un commentaire sympa. Toujours très critique, ou à me dire ce qui manque, etc. Moi je vous sens parfois prof, autorité morale, ou Monsieur Loyal. Miroir, mon beau miroir... Mais je crois sentir que ce n'est pas votre intention, même si pris à la lettre vos propos peuvent le laisser penser.
Je souhaite vous dire aussi que j'apprécie vos commentaires. D'abord je vous remercie de me lire et de commenter. Ce n'est pas un dû, donc j'y suis sensible. D'autre part, même si vous n'êtes que critique, voire un peu caché parfois derrière vos critiques, je vous lis en sachant qu'il y a un fond, une pensée, une réflexion, pas seulement une émotion réactive. Et j'apprécie réellement, ainsi que j'apprécie votre indépendance d'esprit. Donc je fais la part des choses entre l'aspect critique, et l'aspect présence qui argumente. Vous êtes une personne dont je prendrais peut-être le conseil en tant qu'avocat du diable (au bon sens du terme, bien sût! Je précise sinon vous pourriez croire que je veux vous faire un exorcisme...)...
Par rapport à luzia, j'ai répondu honnêtement, mais cela me pose question. Elle est apparue après que Linn ait disparu, et elle a le même identifiant d'e-mail. Et elle a aussi un côté vraiment extrême... je me pose des questions... sur le lien possible, et sur cette réactivité extrême.
Bon, à la suite: à Dogma 2, demain. Grosse artillerie en vue.
@ Philippe: Cher Philippe, pas de problème avec vous, je vousd reçois bien, et j'espère aussi que nous aurons l'occasion de parler en direct, de tout et de tout. J'ai aussi une affinité naturelle avec votre façon de penser - pas seulement le contenu, mais les référents, le rythme. Donc ça se fera un jour. Et puis vous aimez la chanson de Manset "Il voyage en Solitaire", alors rien que ça c'est déjà gagné...
A part cela toujours pas d'accord avec vous sur le MCG qui est assez différent des projections qui sont faites sur lui, à ce que j'en vois par moi-même. Mais c'est vrai que vous avez été hard dans le billet Facho le MCG. Plus hard que moi parfois... Mais bon, quand les vrais romantiques se lâchent, ils font pas toujours dans la dentelle, j'en sais quelque chose pour me pratiquer quotidiennement...
"En particulier j'ai vu des juges de gauches s'acharner sur moi,"
C'est là votre plus grande erreur. Ce n'est pas parce qu'il y a une étiquette que le contenu reflète nécessairement ce qui est écrit dessus. Elémentaire. Les gens choisissent pour leur carrière politique, judiciaire, etc. le parti qui leur semble le plus prometteur pour avancer. Question d'opportunisme et non d'idéologie.
Quant au "marxisme", je suis persuadé que vous n'avez pas lu le "manifeste du parti communiste", et je ne parle même pas du "Capital".
"@ Johann: il n'y a pas ici de loi de Godwin."
Hélas si.
"Le thème étant ouvertement sur la folie politique qui ensanglante le monde depuis trop longtemps, le nazisme fait partie du sujet. Et au cas où vous l'ignoreriez, le nazisme a fait partie de l'histoire européenne récente, et il subsiste des groupes se réclamant de son idéologie."
Insignifiant. Et que vient faire De Gaulle dans cette galère? Et Marx?
"En quoi ce billet serait-il malhonnête? parce qu'il mélange les citations hors contexte?"
Oui.
"Oui, c'est un peu comme le tableau de Picasso Guernica (j'aurais dû le mettre, finalement), il mélange ce qui au final aboutit au totalitarisme, à l'autocratie, à la dictature sanglante auto-justifiée, à la destruction de l'humanisme et de la pensée."
Vous comparer à Picasso. Attention la tête. Et Picasso n'a pas emprunté pour son Guernica à Rembrandt, à Vélazquez, à Goya, etc.
"C'est un mélange de ce vacarme de la violence qu'au cours de l'histoire les humains s'infligent à eux-même. Comme un tableau, constat plus qu'explication."
Constat d'une banalité extrême.
"Car quand on entre dans les explications, même l'horreur devient justifiable. Et quand on entre dans une grille de lecture particulière - relations de pouvoir par exemple - on ne change strictement rien à la conscience humaine."
C'est à démontrer. Et à mon avis indémontrable. Et c'est quoi la conscience humaine d'abord?
"Car tous les dictateurs ont eu de grandes ambitions pour l'humanité,"
Faux. Hitler n'avait d'ambitions que pour la race aryenne... Bush que pour les ricains, etc.
"mais tous ont reproduit à l'extrême la domination et ses fleuves de sang."
Encore une banalité. Et donc selon vous il est inutile d'adopter une "grille de lecture2 capable de comprendre la domination? Puisque ça ne change en rien la "conscience humaine"... Et moi qui pensais que la compréhension d'un "phénomène" était la première étape pour tenter de trouver des "armes" pour le juguler. Je suis un grand naïf.
"Il n'y a guère de différence entre tous ceux qui pour une raison ou une autre veulent dominer le monde. Ils sont l'amplification de nos propres démons, et la conscience de l'horreur est un appel à dire: Plus jamais ça, changeons nos conscience, nos coeurs, nos schémas mentaux, afin de changer les systèmes de relation entre humains, afin de faire reculer le plus loin possible ces démons intérieurs. Les dictateurs ne sont que le miroir de nous-mêmes."
Non merci. Excusez-moi, mais c'est de la psychologie à 2 balles. Vous devriez sérieusement vous mettre à la lecture de Marx et de Freud. Ca ne veut pas dire devenir marxiste, rassurez-vous. Vous croyez sérieusement qu'un texte comme celui du début de ce fil peut changer quoique ce soit? Que changer les consciences, les coeurs, les schémas mentaux peut se faire à partir d'un tel appel à l'émotion...? Je vois que je ne suis pas le seul naïf ici.
"Donc, le constat sert à éveiller un rejet. Comme la poésie mélange les symboles, les mots, hors contexte, afin d'éveiller une conscience ou une émotion, un tel texte subjectif et impressionniste sert à la même chose. Mais pour comprendre ce langage et s'ouvrir un peu, il faut lâcher les polarisations extrêmes et les grilles de lectures trop rationnelles. L'excès de rationalisme, la rigidité sur une seule grille de lecture ou une seule forme de perception, ne donnera rien de nouveau par rapport à la folie sanglante du passé."
La poésie n'a jamais changé les rapports de domination. Néron se voulait un grand artiste. Sans doute l'était-il.
"N'avez-vous pas vu cette intention ou est-ce vous, Johann, qui êtes malhonnête à force d'être polarisé? En effet il n'y avait rien à démontrer. Et cela est en soi une forme de communication globale, synthétique, laissant chacun libre de son ressenti. Une communication type "hémisphère droit". Loi de Godwin ou pas..."
"laissant chacun libre de son ressenti"... j'en suis fort aise. Mon ressenti, c'est que ce pot pourri est malhonnête.
Maintenant une dernière précision: j'ai écrit que ce texte, ce procédé est malhonnête. Je ne me suis pas laissé à écrire ou à sous-entendre que VOUS étiez malhonnête. Comme quoi le plus polarisé n'est pas celui que vous désignez. Et que l'appel à l'émotion, à l'indignation est souvent un appel aux plus bas instincts. Base de toute manipulation. Vous devriez lire Nietzsche aussi.
"On peut dire que l'on vit avec une liberté relative, économiquement par exemple, mais qu'en était-il en URSS? Qui dominait et faisait couler le sang des pays vassaux quand ils faisaient mine de s'émanciper? Et où la population était bridé et appauvrie?"
Pourquoi tant de désinformation?
La population n'a jamais été aussi appauvrie qu'après l'effondrement de l'Union soviétique. Comme quoi c'est toujours la même histoire de la paille et de la poutre. Pourquoi toujours l'URSS? Les pays occidentaux ont-ils fait mieux? Ah oui, ils ont certainement fait mieux en "faisant couler le sang des pays vassaux". Etats-Unis, Australie, Amérique latine, Afrique, etc, génocides, éradications. Mine de s'émanciper? Madagascar, Algérie, Vietnam, etc. jusqu'à l'Irak et l'Afghanistan actuels. Cela n'exonère nullement l'URSS. Mais ça remet l'église au milieu du village.
Et notre standard de vie est directement lié à tous les pillages et massacres opérés par l'impérialisme occidental. Et vous tenez tellement à votre confort...
Quelque part entre Johann et John, il y a une vérité... qui ne peut être qu'impalpable et changeante, miroitante, lorsqu'on tente de s'en approcher. Vous avez raison Johann, la grille de lecture posée par Marx permet de comprendre bien des choses dans le fonctionnement du monde. Mais elle n'en est pas moins une vision réductrice (et datée) de la réalité, ne serait que ce parce que dans une grille, il y a des mailles et que quand on bronze à travers, ça fait des marques...
Et vous avez raison John, la poésie est peut-être l'un des moins mauvais moyens de dépeindre ce bas monde, celui qui permet de s'en approcher au plus près, dans son infinie complexité. Même si personnellement, je préfère l'impressionnisme à la poésie. Procéder par petites touches éparses qui finisse par ressembler d'assez près au tout. D'ailleurs je vais emmener mes ados à Bâle, voire l'expo impressionniste à la Beyeler.
A part ça la présence de de Gaule, ou de Marx, dans ce panégéryque de l'horreur ne me choque pas outre mesure. De Gaule a tenu là des propos racistes hautement condamnables et à plusieurs reprises il a clairement tenu les Français pour des veaux. Mais il s'est aussi élevé au bon moment contre la bête immonde contre laquelle il fallait s'élever. Toutes choses ne sont pas égales.
"Marx permet de comprendre bien des choses dans le fonctionnement du monde. Mais elle n'en est pas moins une vision réductrice (et datée) de la réalité"
Eh oui, il ne disposait pas des informations et des événements qui sont survenus après sa mort. Et comme toute construction théorique, c'est une représentation et donc une simplification de la réalité. Mais qui a toute sa valeur ces jours-ci. Plus que jamais.
Je suis tombée sur la phrase 'et ceux qui ne veulent pas que je règne sur eux, amenez-les moi et égorgez les en ma présence"
En faisant abstraction de tout polémique, qui peut me dire qui a prononcé cette phrase - ça m'intéresse terriblement ! merci d'avance
mifan
Les casse-couilles en briseurs d'idoles
Toute activité intellectuelle, suivie, qui, par son existence même, menace, non pas, selon le cliché habituel, « tous les conformismes », mais le conformisme autrement pesant des classes dirigeantes de la société française, plus spécifiquement défendues par certaines couches qui font assaut d'idéologie, sous des dehors réalistes, mâtinés de cynisme, s'offrant ainsi le luxe d'une mèche rebelle, toute activité intellectuelle donc qui ne se cantonne pas à n'être que symbolique, s'attire immanquablement les foudres de l'idiot médiatique qui a pour elle la passion que le four crématoire a pour les corps: tout doit disparaître! La politique de la boutique ouverte au sphinx financier. En voici un exemple qui combine Freud et Marx. La pertinence de cette association pourrait entrer dans la galerie du surréalisme, quelque peu trafiquant d'art et expert en analogie, si l'idiot en question avait au moins la fantaisie d'imaginer la chose comme amour de sirène à l'égard du vélocipède. Mais l'idiot médiatique, embarqué à bord du rouleau-compresseur du prosaïsme, rabote tout ce qui est bosse. Sa passion anthropologique dernière est: ni homme ni femme, actionnaire!
Et fatalement, lorsqu'il fait des découvertes, quelque part, soufflées, sur une terre rendue aussi plate qu'un portefeuille d'actions, soit ça tombe pile poil, à plat, soit ça fait une énorme bulle, destinée à éclater entre les mains du dictateur du jour. Et justement, en voilà un qui a découvert l'esprit prophétique, propre aux juifs dé-judaïsés. On admirera au passage cette dé-judaïsation des esprits qui sans doute attend minuit pour fleurir plus commodément. Sa nudité, étant in vitro, elle craint les lumières naturelles. Freud et Marx donc, abstraction faite des hommes réels que ces noms désignent, quelle importance, c'est pas le moment de « tortiller du cul » tout de même, avaient en commun cette illusion: être des savants! Là, l'idiot étend son domaine propre et se fait peuple pour noyer dans la masse une pensée d'un bon mètre et moulée fraîche. L'emploi du mot savant à une époque fière d'arborer une volonté millénariste libérale de sortie définitive de l'archaïsme politique ne manque pas de saveur! On sent comme un pétillement annonciateur de lancer de bouchon, agrémenté d'un petit discours sulfureux, du genre: autruches! Relevez la tête! Ôtez vos verres idéologiques! Et buvez et mangez, l'heure est venue de la communion.
Cette messe est évidement donnée en mémoire des pauvres diables aspirés par une forme ou une autre de messianisme. Désincarnés, il ne sont plus qu'ombres errantes, acharnées à se survivre, en vain. Pas de foi tranquille, sans cliché qui torche! La scène ici est à la manière de la nuit du chasseur. A main droite, l'esprit scientifique, à main gauche, l'esprit prophétique. Du catch attrape-coeur! Cette opposition qui fleure bon le synthétique repose sur un postulat implicite, laissé dans l'ombre: l'idiot qui parle, étant en mesure de déterminer ce qui est scientifique et ce qui ne l'est pas, est, par cette définition même, un scientifique. Freud et Marx sont ainsi ramenés à l'état de bruit et de fureur, objets d'une contemplation réservée aux seuls esprits dotés d'un calme olympien. Sans ça, les pires conséquences ne peuvent qu'advenir! Le corollaire d'une telle antinomie, soluble à l'origine, avant d'être tirée du pot cassé de la philosophie, par quelque membre viril de la confrérie médiatique, est que, et là, prolétaires, entrons dans la danse, réjouissons-nous, c'est son dieu que l'idiot assassine, le noyau de toute religion est proprement irrationnelle, because le prophétisme! Autrement dit la forme première de tout individualisme.
D'un buisson ardent dont on ne sait aujourd'hui, s'il figure l'en-deçà brûlant ou l'au-delà palpitant de la vérité qui sépare le haut et le bas, comme ceinture de pantalon, se dégage, après refroidissement, le bouclier des religions naturelles. Si l'on mollit sur l'impôt du culte, la volonté de confiscation reste intacte. Marx et Freud sont donc au même titre que Moïse, des allumés! Et donc des pyromanes. Mais les deux premiers le sont de manière totalement anachronique, en tant que grands irrationnalistes européens, autrement dit suppôts du totalitarisme. Voilà une leçon de vie aussi renversante qu'avertissante de brutale détermination. Ce qui nous ramène ipso facto à l'idiot médiatique dont la figure logique ressortit au deux-en-un du fameux paquet Bonux. Car la question en l'air, lestée d'un certain sérieux, c'est-à-dire pasteurisé préalablement à sa mise sur le marché, revient inévitablement, du moins si l'on a un certain esprit de suite, à l'envoyeur. Quelle chose cachée, cette enveloppe rationnelle médiatique abrite-t-elle, à son corps défendant?
Eh bien déjà, le même matériel que feux-Marx et Freud! Qui englobe ensuite, il va de soi, le monde, l'homme et la société. Ce bel ensemble naturellement affecte aussi, et comment non, notre briseur médiatique d'idoles. Mais s'il semble, chez lui, plus présent et massif, jusqu'à crever l'écran et inonder kiosques et librairies, il n'en est pas moins éteint au vu des productions respectives. C'est que le cerveau éruptif-intrusif de l'idiot médiatique, en tant que matière futuriste, ne tolère pas les choses mortes . Il est d'un autre siècle et d'une autre nature, plus ruminante, qui, un jour, un jour, peut-être, se révèlera comme nature d'un bloc, tiré de l'abîme, mastoc: ça pousse, ça gronde, ça explose vite, mais au final, rien! Disons trois fois rien, car, n'en doutons pas, en tant qu'être rationnel, ce bébé-krakatoa est né pour se renier. C'est même sa seule réalité.