Suite de la mini-série. Ce deuxième billet sur le thème des dogmes et idéologies générant l’oppression concerne le féminisme radical, phénomène de société justifiant un détour. Attention: âmes sensibles s’abstenir, c’est de la grosse artillerie.
« Je crois que les femmes ont la capacité de compréhension et de compassion qu’un homme ne possède pas structurellement; il ne les a pas parce qu’il en est incapable. » Barbara Jordan; ancienne membre du Congrès américain
« ... toute violence masculine envers les femmes fait partie d’une campagne concertée. » Marilyn French
« Toutes les femmes apprennent durant leur enfance qu’elles ne sont que la proie sexuelle de l’homme. » Marilyn French
« Si la vie doit survivre sur cette planète, il faut qu’il y ait décontamination de la terre. Je pense que cela sera accompagné d’un processus évolutionnaire qui résultera en une réduction radicale de la population mâle. » Mary Daly, ancien professeur à Boston College, 2001
« La proportion des hommes doit être réduite et maintenue à approximativement 10 % de la race humaine. » Sally Miller Gearhart, dans The Future - If There Is One - Is Female (L’avenir – s’il y en a un – est féminin)
« Plus je deviens célèbre et puissante, plus j’ai le pouvoir de faire mal aux hommes. » Sharon Stone
« Vous grandissez avec votre père qui vous retient et qui vous couvre la bouche de façon à ce qu’un autre homme puisse vous causer une douleur horrible qui vous marque au fer rouge entre les jambes. » Catherine MacKinnon (universitaire féministe et juriste de l’université du Michigan et de Yale.)
« Tout rapport sexuel, même s’il est consensuel, entre un couple marié, est un acte de violence perpétré contre la femme. » Catherine MacKinnon
« Quand une femme jouit avec un homme, elle ne fait que collaborer au régime patriarcal, rendant érotique sa propre oppression. » Sheila Jeffrys
« J'estime que la haine envers les hommes est un acte politique honorable et valable, en cela que les opprimées ont droit à la haine de classe contre la classe qui les opprime. » Merle Morgan, éditrice du MS Magazine
« Le féminisme est la théorie; le lesbianisme est la pratique. » Ti-Grace Atkinson
« Question : On pense que vous êtes hostiles aux hommes. Réponse : Je le suis. » Andrea Dworkin
« Sous le régime patriarcal, le fils de chaque femme constitue son traître potentiel et aussi le violeur inévitable ou l’exploitant d’une autre femme. » Andrea Dworkin
« Le mariage est une institution développée à partir de la pratique du viol. » Andrea Dworkin
« Je veux voir un homme battu en bouillie sanglante avec un talon haut dans la bouche, comme une pomme dans le groin d’un cochon. » Andrea Dworkin
« Je déclare qu’il y a viol chaque fois qu’il y a des rapports sexuels non initiés par la femme, venant de sa propre affection et désir réels. » Robin Morgan (The Demon Lover, NY: Norton & Co., 1989)
Et bien sûr il y aValérie Solanas, qui en 1968 avait écrit le SCUM Manifesto, bible anti-hommes des féministes radicales. Après avoir tiré sur Andy Warhol pour l’assassiner, elle a été déclarée irresponsable et internée en hôpital psychiatrique. (Les criminelles se faisaient déjà passer pour irresponsables et échappaient ainsi à la justice).
« Comme, au mieux, la vie dans notre société est d’un ennui profond et aucun de ses aspects ne sont pertinents aux femmes, il ne reste qu’aux femmes civiques, responsables et en quête de frissons de renverser le gouvernement, d”éliminer le système monétaire, d’introduire l’automatisation complète et de détruire les hommes. »
« Le mâle est un accident biologique ; le gène Y (mâle) n'est qu'un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d'autres termes, l'homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. Être homme c'est avoir quelque chose en moins, c'est avoir une sensibilité limitée. La virilité est une déficience organique, et les hommes sont des êtres affectivement infirmes.
« Les hommes irrationnels, les malades, ceux qui essaient de nier leur sous-humanité, en voyant les SCUM arriver sur eux comme une lame de fond, hurleront de terreur ... »
Valerie Solanas, fondatrice de SCUM (Société pour mettre les hommes en pièces) (Society for Cutting Up Men.)
Je m’arrête là, sinon je fais 10 pages... Tout cela serait risible si ces idées n’avaient pas alimenté idéologiquement des associations, devenues des lobbys, qui ont contaminé une partie de la presse, les tribunaux, et de nombreux rouages de l’Etat comme aux Canada et ailleurs.
Et encore, je passe sur la lutte des genres (lutte des classes transposée) revendiquées par les féministes québecoises, la fraude à la paternité (5 à 15 % des pères ne sont pas les pères biologiques et ne le savent pas, selon différentes études américaines), les chiffres honteusement truqués sur la violence conjugale pour ramasser des subventions, les fausses accusations de viol ou d’attouchement sur enfants en cas de divorce, les pères systématiquement écarté de l’éducation des enfants en cas de divorce, les femmes qui se font faire un enfant puis jettent l’homme et vivent avec la pension, les lois anti-hommes... Comme par exemple: au Canada une femme peut simplement téléphoner à un juge (donc sans même se présenter), et dire sans aucune preuve qu’elle se sent menacée par son conjoint: celui-ci est arrêté, placé en préventive, et la femme garde la maison, la voiture, les comptes... Cela se passe à large échelle. Autre exemple: aux USA un homme qui regarde une femme plus de quelques secondes peut être poursuivi pénalement pour harcèlement. Au Québec toujours, des groupes féministes offrent aux candidates à l’immigration un faux tube de rouge à lèvre contenant des instructions du genre: en cas de mariage, prévoir un compte en banque séparé, des affaires à double pour les enfants placés en secret chez une amie, etc, etc.
Alors oui, il y a problème. Un vrai et grave problème sociétal. On peut se demander où est le discours fascisant. Et où est le sexisme. Un homme disant le dixième de cela se ferait lyncher ou poursuivre pour incitation à la violence. Alors si ce discours radical féministe était soutenu par la droite, je le dénoncerais avec la même force, et je serais peut-être un peu plus rose politiquement.
Tout cela n’enlève rien aux souffrances des femmes battues, violées en masse pendant les guerres, lapidées, excisées. Mais que penser des hommes battus? Phénomène régulièrement minimisé, marginalisé, ridiculisé. Pourtant le taux est presque le même que pour les femmes battues, comme ce rapport précis et bien fait sur la base de nombreuses études le montre: http://www.phac-aspc.gc.ca/ncfv-cnivf/violencefamiliale/html/mlintima_f.html. Mais là encore que penser de ceci: durant le conflit des balkans, les serbes sont rentrés à Srébrénica et ont tué uniquement les hommes et les petits garçons! 8000 morts! Certaines femmes ont peur de rentre seule le soir? Oui, c’est vrai. Pourtant la majorité des agressions (non sexuelles) ont lieu contre des hommes: bagarres, vols, agressions racistes, etc.
Pour paraphraser un propos ci-dessus, la terre ne doit pas être décontaminée des mâles, mais de ce féminisme!
A toutes fins utiles, lire le Manifeste hoministe: http://www.hommecible.com/www.hommecible.com/paroles_d_hommes.html
Commentaires
Tout ce qui est excessif est insignifiant. En voici un bel exemple de plus. C'est la campagne, que dis-je la croisade anti-féministe qui continue...
Alors rétablissons un peu la vérité en dehors de cette propagande malsaine. Pour la France les chiffres sont clairs. Il ne s'agit pas de nier que les hommes sont aussi victimes de violences conjugales, mais simplement de s'en tenir aux faits.
"Pour l'année 2004, les violences conjugales se chiffrent à plus de 39 000 faits constatés par les services de police et de gendarmerie, 162 femmes et 25 hommes tués par leur compagnon ou compagne et, 12% des viols commis sur les femmes majeurs sont le fait de leur compagnon[2]."
Et il convient encore d'ajouter:
"Un homme meurt tous les quatorze jours des suites de violences domestiques. Dans plus de la moitié des cas, la femme auteur de l'acte subissait des violences de sa part."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Violence_conjugale
Et si vous allez chercher des chiffres au Québec, j'essayerai d'en trouver en Arabie ou au Pakistan...
Ce que je constate, c'est que vous n'arrivez pas à dépasser le tour de cochon que vous a fait votre ex-compagne aidée par de soit disant "socialistes". Vous avez la rancune tenace. Ce n'est pas constituant, et c'est au contraire tuant à la longue.
Vous nous servez des extrêmes Hommelibre pour lutter contre ce "fléau" féministe (qui finalement n'en est pas un....)
Moi aussi je peux faire de la propagande anti-machiste (bien plus répandue que le féminisme d'ailleurs) pour discrediter les hommes...
Alors je suis également féministe.... je combats tous les jours les inégalités auxquelles je me sens confrontée... des allusions, des allégations, des propos ... tous ouvertement rétrogrades... j'en ai marre de sourire bêtement quand un homme dans mon bureau me parle de sa vie (je m'en tape!) tout ceci parce qu'il est considéré normal qu'une femme se doit d'être ouverte polie gentille et serviable (LA BARBE) j'en ai marre de marcher dans la rue et de me faire reluquer les fesses par M. avec Mme et ses enfants... j'en ai marre de devoir réfrener mes pulsions par peur d'être qualifiée de "fille facile" si je venais à coucher avec autant d'hommes que les mecs des femmes!!! (si on devait s'arrêter au seul critère de "pureté" sexuelle comme certains hommes le font pour trouver le père de nos enfants eh ben... ON SERAIT TOUS LESBIENNES!!!)
Je parle pour ma génération.... celle des jeunes pour qui si tu couches tu es une pute si tu couches pas tu es une salope....
Et après tout ça j'en viens à me dire que JE COMPRENDS ces ligues féministes... bien sûr que c'est disproportionné...mais cette haine c'est peut-être à cause de vous (hommes) que les femmes la distillent quotidiennement....
"Tout ce qui est excessif est insignifiant."
Je devrais faire un Dogma sur les affirmations péremptoire posées comme vérités indiscutables, Johann, vous m'en fournissez régulièrement. Bon, vous sortez du sujet qui est le discours idéologique radical-féministe sur les hommes. Pour être excessif, il l'est en effet! Mais il n'est pas insignifiant. Il est agissant. De plus je ne vois pas pourquoi vous me renvoyez des chiffres de violences contre les femmes. Je ne les ai jamais niées, et j'adhère sans aucune réserve qu'elles sont inacceptables quelles qu'en soient les causes. Donc vous faites une opposition là où il n'y en a pas. Je parles certes plus des violences faites aux hommes parce qu'on en parle trop peu alors que l'on parle abondamment de celles faites aux femmes. Ce rééquilibrage est nécessaire.
Les chiffres que vous citez sur les meurtres conjugaux ne sont contestés par personnes, et les femmes en sont plus victimes que les hommes. En Suisse le rapport est différent: 1 homme pour deux femmes, soit 1/3 d'hommes pour 2/3 de femmes. (Ca c'est un constat fait en Suisse, TdG de milieu 2007). Mais pourquoi banaliserait-ont les meurtres d'hommes et pas ceux de femmes? Ah oui, il paraît que la moitié des femmes qui tuent leur conjoint subissaient de la violence de sa part. Cela n'a jamais été prouvé par aucune étude ou enquête. Et qui dit que les hommes qui tuent leur conjointe n'étaient pas eux aussi violentés? Qui dit que leur conjointe ne faisait pas un chantage sur la garde des enfants, par exemple, organisant ainsi une violence psychologique puissante sur lui?
On peut ne pas prendre en compte la violence psychologique, ok, cela fait d'ailleurs baisser les chiffres de violence conjugale à 2-3%.
Les femmes subissent de plus graves lésions que les hommes dans la violence conjugale physique, c'est un fait que personne ne remet en cause. Les femmes subissent davantage que les hommes certaines violences, comme les violences sexuelles. La violence n'est pas forcément la même, elle n'en est pas moins souvent grave et assez bien partagée, hélas.
Puisque vous citez Wikipedia, en voici un autre extrait:
"Dans le monde francophone, plusieurs enquêtes de victimation vont dans le sens de l'équivalence quantitative des violences conjugales. Il s'agit par exemple de l’Enquête sociale générale du Canada, 1999, puis de la même enquête menée en 2004, et d'une enquête d'enseignants de l'Institut de la famille de Fribourg, Guy Bodenmann et Barbara Gabriel, en 2002. Elles aboutissent à des chiffrages analogues : de 1 à 2% de victimes pour chaque sexe durant l'année précédent l'enquête. Une série de témoignages sont disponibles dans la thèse d'une travailleuse sociale suisse, Sophie Torrent, intitulée L'Homme battu, et dans La Cause des hommes de Patrick Guillot. Un recensement d'études sur la violence conjugale féminine est disponible dans La violence faite aux hommes du psychologue québécois Yvon Dallaire.
En France, l'enquête française BVA/L'Express de juin 2005, posant à des hommes les mêmes questions concernant les violences psychiques que celles posées à des femmes par l'enquête ENVEFF, aboutit aux mêmes résultats. La première enquête Cadre de vie et sécuritéde l'Observatoire national de la délinquance, portant sur les années 2005-2006, évalue à 0,7% la proportion d'hommes victimes, ce qui équivaut en population à 120 000. Pour 2007, la gendarmerie comptabilise 2317 faits constatés de violence conjugale contre des hommes, soit une augmentation de 39,3% sur un an, la police n'étant malheureusement pas en mesure de fournir son propre comptage. Ce chiffre est très en-dessous du chiffre réel des violences, car la plupart des hommes concernés n'osent pas porter plainte, pour plusieurs raisons : les services d'aide, comme le 3919, sont officiellement présentés comme réservés aux femmes; ils ont peur de ne pas être crus ou d'être ridicules; ils craignent de subir une plainte reconventionnelle de la part de leur conjointe à laquelle sera accordée une bien plus grande crédibilité; ils craignent de provoquer une séparation conflictuelle, qui impliquerait la perte de contact avec leurs enfants, dont la mère a toutes les chances d'obtenir la résidence principale[7] [citation nécessaire]."
On sait que les hommes dénoncent beaucoup moins ce qu'ils subissent. Donc si l'on pouvait avoir des chiffres réels, je me demande où cela en serait. Quand à votre remarque sur mon expérience perso, vous pouvez vous la garder, elle est insignifiante par rapport aux textes de féministes citées dans mon billet et sur lesquels, étonnamment, vous ne faites aucun commentaire.
"Moi aussi je peux faire de la propagande anti-machiste (bien plus répandue que le féminisme d'ailleurs) pour discrediter les hommes..."
La propagande de l'anti-machisme est porté par le féminisme, dès lors votre remarque n'a aucun sens... A moins que vous ne reformuliez..?
"j'en ai marre de sourire bêtement quand un homme dans mon bureau me parle de sa vie "
Moi c'est pareil quand mes collègues femmes me gonflent avec des histoires de gonzesses, et après?... On doit tous sourir bêtement à nos supérieur(-e)s...
"j'en ai marre de marcher dans la rue et de me faire reluquer les fesses par M. avec Mme et ses enfants..."
Ben, yakapa sortir... Ou crever les yeux à tous les imprudents... Moi je connais d'autres femmes qui aiment bien être regardées... pas par tout le monde bien sûr... préféreriez vous que personne ne vous regarde jamais? Et percevez-vous vraiment tous les regards qui vous entourent?...
"j'en ai marre de devoir réfrener mes pulsions par peur d'être qualifiée de "fille facile" si je venais à coucher avec autant d'hommes que les mecs des femmes!!! "
Sauf que ce jugement émane autant de femmes que d'hommes... voyez... Et aujourd'hui je crois qu'c'est clair qu'en la matière la liberté est totale et pour tout le monde. Après il faut juste apprendre à vivre sans le jugement d'autrui, voilà la vraie liberté...
"mais cette haine c'est peut-être à cause de vous (hommes) que les femmes la distillent quotidiennement...."
"Peut-être" ça laisse quand même plâner un doute.. non?
Pour conclure, je demandais aujourd'hui à un ami et collègue que toutes les femmes adorent parce qu'il est vraiment à l'écoute et très ouvert. Je lui demande à midi: "Aimes-tu les féministes?"... 1 minute de réflexion... Réponse: "Je préfère les femmes!"... Je pense que le 99% des mecs qui ne sont pas de gauche répondraient ça...
J'en ai les larmes aux yeux. Vraiment, c'est trop triste, comment avons nous fait (nous les zommes) pour survivre à tant de haine?
Et vous avez oublié toutes ces tournates dont nous sommes les victimes, nous, les pauvres XY!
@ Boo: Je redis que je ne prétends ni n'écris que le fléau n'est que dans un sens. Je n'apprécie vraiment pas les remarques ou regards de certains hommes sur les femmes. Pas plus que je n'apprécie les remarques de certaines femmes sur les hommes quand elles parlent entre elle (elles me le racontent avec franchise, c'est pas triste). Mais les hommes sont moins discrets, ça se voit plus. Combattre les inégalités est normal, et je soutiens cela qui que ce soit qui subisse une injustice, pas de problème. L'inégalité salariale, l'inégalité de droits ou de valeur n'ont aucune légitimité à mes yeux.
Sur les filles faciles, toujours aussi d'accord avec vous. Chacun sa vie. Cela dit là encore les femmes sont plus discrètes que les hommes. Je reçois souvent des confidences, les femmes ne sont pas à la traîne. Les chiffres du nombre de relations. très différents entre hommes et femmes, m'étonnent toujours. Car il faut bien une femme pour coucher avec un homme... Donc autant de femmes que d'hommes normalement, questions nombre de partenaires dans une vie. Cela ne peut aller du simple au double! Alors qui raconte des histoires? Je n'en sais rien.
Je regrette que dénoncer les abus contre les hommes soit automatiquement renvoyé à ceux contre les femmes. Quand on me parle d'une femme violée, je ne renvoie pas automatiquement aux hommes maltraités, j'écoute, je partage la souffrance. On est là dans quelque chose d'unidirectionnel: seules les femmes souffriraient. Les hommes, ces monolithes, ne sentent de toutes façon rien (voir mon billet)...
Autre chose: vous parlez des hommes qui viennent vous parler d'eux. Libre à vous de n'en avoir rien à cirer. C'est peut-être une question ne nature. Moi avec les collègues au boulot je parle et j'écoute femmes et hommes, je suis comme ça. Ce sont de petites parenthèses, rien de plus.
En tous les cas je vois que ce thème de la violence faite aux hommes est et reste très polémique, et reste déniée et minimisée. Et je ne vois jusqu'à présent aucune bonne raison de la minimiser. Cela n'a rien à voir avec une quelconque propagande malsaine comme dit plus haut, c'est juste établir la réalité d'un fait social. Cela fait des années que l'on parle de violence contre les femmes, personne n'y a trouvé à redire, donc je ne vois pas pourquoi on trouve à redire à parler de la violence contre les hommes. Cela fait aussi partie du concept d'égalité.
Non Azrael, non, j'attendais mieux de vous... Quelqu'un a dit que les tournantes sont normales? Que les femmes ne subissent rien? Vous aussi vous ne pouvez ou ne voulez pas entendre que des hommes souffrent? Et qu'il est normal que l'on parle aussi d'eux?
Là Azrael vous plongez à fond dans le stéréotype même de l'homme: l'homme ne subit rien, ne souffre pas, n'aka fermer sa gueule... L'homme qui exprime une souffrance ou une injustice est au mieux une mauviette, une lavette, au pire un salaud de misogyne... Putain, je pensais que l'on avait le droit à notre époque de se débarrasser des stéréotypes réducteurs (ce que veulent les féministes par rapport aux femmes et que j'approuve sans réserve - multiplicité de l'être oblige), mais pour les hommes c'est du pipeau.
Bon on en est où là? On dit aux hommes: vous devez changer, vous adapter, évoluer avec votre temps, accepter votre sensibilité, quitter l'archétype du monolithe et du dominant, et quand des hommes s'interrogent, se définissent eux-même, ça ne marche plus on se fout de leur gueule?
Ah, le problème est que des hommes veulent se définir par eux-mêmes peut-être. Ne pas être formatés par la société ambiante? Quelle outrecuidance cette tentation d'autonomie.
Bref, j'espère qu'il y aura quelques commentaires de fond d'un meilleur niveau, parce que vouloir faire fermer sa gueule à l'homme qui parle, on n'est pas sorti de l'auberge...
@ Carlitos...
Pour commencer je trouve votre commentaire qui laisse supposer que non seulement la gauche est pro-féministes hystériques mais qu'en plus le fait de vouloir une égalité à certains niveau serait absurde est tout simplement affligeant...
Tant mieux pour vos amies si elles apprécient les regards des hommes... moi quand je sais ce qu'il se passe dans leur tête 90% du temps ça me donne plutôt envie de vomir... j'ai un ami qui est allé 1x dans une boite gay avec son frère qui est homo et il m'a appellé le lendemain pour me dire : "Je sais enfin ce que ca fait d'être une femme en boite... franchement je vous plains..." C'EST FATIGUANT!!
"Sauf que ce jugement émane autant de femmes que d'hommes... voyez... Et aujourd'hui je crois qu'c'est clair qu'en la matière la liberté est totale et pour tout le monde. Après il faut juste apprendre à vivre sans le jugement d'autrui, voilà la vraie liberté..."
Pourquoi pensez vous que les femmes se permettent de tenir des jugements pareils? Uniquement parce que selon l'idéologie masculine uen "qualité" fondamentale" de la femme se situe dans son entre-jambe!
Donc les féministes sont parties de rien? Il n'y avait pas de base? Je réitère mes dires pour qu'il n'y ait plus de doute possible
mais cette haine c'est UNIQUEMENT à cause de vous (hommes) que les femmes la distillent quotidiennement...."
J'ai lu sur un de vos posts que de nombreuses femmes devenaient lesbiennes par haine des hommes... ET VOUS NE PENSEZ PAS QUE CELA RESULTE D'UN REEL PROBLEME?? Parce que perso je ne connais AUCUN homme qui serait prêt à aller faire mumuse avec un homme simplement par haine des femmes!!!
... je ne suis pas réellement féministe... je combats les stérétoypes et les machos qui me les brisent (les balles pas les couilles j'en ai pas...)
Par contre je vois pas le rapport avec votre question et la réponse de votre collègue... une féministe n'est pas une femme?
J'ai un caractère bien trempé... je déteste que mon homme se permette d'intervenir quand un homme me drague comme si j'étais une demeurée qui ne pouvais pas me "défendre" seule.. ca me gave que quand je commande une bière tout le monde me regarde avec de gros yx (lui le premier...) parce que fille CA BOIT PAS DE BIERE... ca m'emm* qu'il me demande de conduire ma voiture (il n'en as pas) quand on sort parce qu'il ne veut pas être passager quand une femme conduit (???) ... ca m'emm* de rentrer à la maison 2h après lui et qu'il ait pas fait la vaisselle, pas commencé à faire à manger et que le panier à linge soit remplis à ras-bord et le frigo vide "parce que t'as pas appellé pour me dire quoi faire"
Et le pire dans tout ca... c'est que j'en ai eu une floppée de copains... ben vous savez quoi.... à côté de tous mes exs... et de tous les potes que j'ai... C'EST UNE PERLE....
c'est pas normal...
"Après il faut juste apprendre à vivre sans le jugement d'autrui, voilà la vraie liberté..."
Genève est une petite ville... je veux me marier, faire des enfants... vous pensez que pour une fille qui a une "mauvaise réputation" c'est facile? C'est un problème de société...
Malgré tout ca... j'aime les hommes... mais franchement... parfois je me dis que j'espère vraiment que certains aspects des rapports hommes femmes auront changés d'ici le jour ou mon 1er enfant viendra au monde...
Boo, si les choses qui vous emm... sont de cet ordre, si les stéréotypes sont ceux qu'une fille ne boit pas de bière, vous êtes bienheureuse... Car ce n'est franchement pas si grave. Même si vous avez parfaitement raison de vous faire respecter comme vous l'entendez. Chacun choisit sa vie et son mode d'être.
En plus je ne peux qu'aller dans votre sens dans le refus des stéréotypes enfermants. Mais pour les hommes aussi. Par exemple je ne trouve pas normal qu'un homme riche ait plus de succès avec les femmes qu'un homme pauvre. D'être considéré comme l'objet d'un rêve (le Prince charmant... pfff...). D'être considéré comme un porte-feuille génétique et financier (pas par toutes mais je connais des femmes assez franches pour le dire, et cela semble partiellement confirmé par des études). Marre d'être ausculté pour voir si je suis assez dominant pour faire un bon partenaire (et oui, ça aussi...). Marre que quand j'exprime ma sensibilité (et là je ne suis pas en reste), mes doutes, mes questionnements, les femmes se sentent obligées de jouer aux maman ou aux infirmières, ou de s'en aller...
Sur le linge ou la vaisselle, je n'ai jamais eu de problème dans mes couples. Des fois je n'ai pas envoie, elle non plus, et on fait le lendemain. Des fois l'un au l'autre prend l'initiative. Figurez vous que je n'ai jamais, jamais eu de dispute sur ce genre de sujet.
Bref bien d'accord avec vous sur le fond, y compris votre final: "Malgré tout ça... j'aime les femmes... mais franchement... parfois je me dis que j'espère vraiment que certains aspects des rapports hommes femmes auront changés..." Bref oui je désire aussi des relations partageantes, authentiques, réciproques.
Ho Hé, faut pas tout confondre mon bon monsieur No6! Vous pouvez parler, écrire, chanter, danser et forniquer avec qui bon vous semble et loin de moi l'idée ou l'intention de vous "fermer la gueule". Mais si vou nous faites part à longueur de blog de vos états d'âme et de vos pensées profondes, j'ai aussi le droit de me marrer quand je vous trouve ridicule! Et avec vos deux dernières contributions vous y sombrez allègrement (dans le ridicule). La tête vous enfle dangereusement, JE trouve.
"Tant mieux pour vos amies si elles apprécient les regards des hommes... moi quand je sais ce qu'il se passe dans leur tête 90% du temps ça me donne plutôt envie de vomir... j'ai un ami qui est allé 1x dans une boite gay avec son frère qui est homo et il m'a appellé le lendemain pour me dire : "Je sais enfin ce que ca fait d'être une femme en boite... franchement je vous plains..." C'EST FATIGUANT!!"
Héhé, et bien voilà la solution: ne sortir que dans des soirées Gays, mais exclusivement masculine, parce si il y a aussi des lesbiennes, vous allez encore vous faire reluquer.. Et sérieusement draguer... @:-)...
"Pourquoi pensez vous que les femmes se permettent de tenir des jugements pareils? Uniquement parce que selon l'idéologie masculine uen "qualité" fondamentale" de la femme se situe dans son entre-jambe!"
Non, la pensée conservatrice n'est pas une exclusivité masculine. Ma femme est bien plus conservatrice que moi, et sa mère encore plus... Franchement, c'est pas moi qui la pousse à se faire ses propres opinions. Ensuite je n'ai pas épousé ma femme pour son entre-jambe, mais par pur sentimentalisme. Ensuite dans l'acte sexuel les femmes peuvent se révéler aussi demandeuse et délurée que les mecs. Même si c'est avec un effet de retard... Imaginez-vous avec un clitoris de 10 cm entre les jambes... Un pénis c'est rien d'autre que ça, et il conditionne passablement notre comportement. En plus vous avez droit à une jouissance multiforme et variée, franchement, parfois, j'aimerais bien être dans la peau d'une femme...
"Parce que perso je ne connais AUCUN homme qui serait prêt à aller faire mumuse avec un homme simplement par haine des femmes!!!"
Ouups, je crois que je ne vais pas entrer dans un débat sur le saphisme vs. le pédérastie, mais bien des homos le deviennent aussi à cause de mères trop possessives...
"... je ne suis pas réellement féministe... je combats les stérétoypes et les machos qui me les brisent (les balles pas les couilles j'en ai pas...)"
Mon père est l'archétype du macho old-school, pourtant il a aidé ma mère à être indépendante et l'a encouragée. Les féministes me poussent à hair mon père, je refuse, et je revendique une petite partie de son héritage. Les féministes me brisent aussi les couilles à force, les stéréotypes sont généralisés et je crois que l'article d' hommelibre cite dans ce sens quelques morceaux d'anthologie!
"Par contre je vois pas le rapport avec votre question et la réponse de votre collègue... une féministe n'est pas une femme?"
ça veut simplement dire que ne pas supporter les féministes ne veut pas dire qu'on apprécie pas les femmes, ce qu'hommelibre tente désespérément d'exprimer...
"ca me gave que quand je commande une bière tout le monde me regarde avec de gros yx (lui le premier...) parce que fille CA BOIT PAS DE BIERE..."
"Franchement, on est de la même génération?... En tous cas moi celà ne me choque ni ne me dérange nullement...
ca m'emm* qu'il me demande de conduire ma voiture (il n'en as pas) quand on sort parce qu'il ne veut pas être passager quand une femme conduit (???)"
Alors là franchement, votre copain est plus macho que moi, en tous cas dans les actes à défaut de l'être en parole. Je vais vous citer une anecdote. Moi je n'ai pas le permi malgré mes 36 ans. Et je suis sorti deux ans avec une fille qui l'avait. Ca la rendait folle que je ne conduise pas... Mais moi j'ai peur de conduire, et ça c'était pas très masculin à ses yeux...
"ca m'emm* de rentrer à la maison 2h après lui et qu'il ait pas fait la vaisselle, pas commencé à faire à manger et que le panier à linge soit remplis à ras-bord et le frigo vide "parce que t'as pas appellé pour me dire quoi faire"
C'est vrai que chez un mec ça vient pas très spontanément et nous manquons singulièrement d'initiative en la matière...
"Et le pire dans tout ca... c'est que j'en ai eu une floppée de copains... ben vous savez quoi.... à côté de tous mes exs... et de tous les potes que j'ai... C'EST UNE PERLE...."
Vous allez les chercher où?... @8-)
"Genève est une petite ville... je veux me marier, faire des enfants... vous pensez que pour une fille qui a une "mauvaise réputation" c'est facile? C'est un problème de société..."
Heureusement que vous habitez pas comme moi à Neuchâtel!
"Malgré tout ca... j'aime les hommes... mais franchement... parfois je me dis que j'espère vraiment que certains aspects des rapports hommes femmes auront changés d'ici le jour ou mon 1er enfant viendra au monde..."
Et bien comme c'est parti va falloir prévoire rapidemnt une femme de ménage et une nounou! @:-) Et quelques boîtes de calmants!
"Boo, si les choses qui vous emm... sont de cet ordre, si les stéréotypes sont ceux qu'une fille ne boit pas de bière, vous êtes bienheureuse... Car ce n'est franchement pas si grave. Même si vous avez parfaitement raison de vous faire respecter comme vous l'entendez. Chacun choisit sa vie et son mode d'être."
Les stéréotypes ne s'arrêtent pas là mais je citais des exemples...
Je vous comprend parfaitement quand vous dites que vous n'aimez pas être considéré comme un porte-feuille génétique... je me sentirais également un peu mise sur la sellette... mais par contre il est fondamental pour moi que mon homme ait de l'ambition et soit curieux... parce que pour nos futurs enfants je veux qu'il soit (autant que moi) une source de connaissance pour eux...
Toutefois je tiens à vous faire remarquer (mais je pense que vous le savez) que bien souvent les mêmes stéréotypes qui vous dérangent... eh bien nombreux sont les hommes qui s'en targuent! Ils aiment être dominant... être le portefeuille du couple... pouvoir se mettre une jolie fille dans leur lit même si ils sont moches cons et chiants juste parce qu'ils ont de l'argent... et je lutte également contre ça... mais pas seulement pour vous... mais surtout parce que je trouve avilissant pour la femme d'être une croquese de diamants... ne sommes-nous pas assez intelligentes pour nous construire nous mêmes nos fortunes? Elles passent le mauvais messages... autant que les hommes qui traitent les femmes comme les objets...
Vous avez bien de la chance pour la vaiselle et le linge... moi c'est pa gagné... mais p-e est-ce dû à l'âge... et avec le temps... qui sait :)
"Bref bien d'accord avec vous sur le fond, y compris votre final: "Malgré tout ça... j'aime les femmes... mais franchement... parfois je me dis que j'espère vraiment que certains aspects des rapports hommes femmes auront changés..." Bref oui je désire aussi des relations partageantes, authentiques, réciproques."
Bon on s'entend pas si mal que ca sur le fond.... :))))
@ Boo encore: De nos échanges sur ce blog je ne vous considère pas comme celles dont je dénonce le discours. Je ne vous perçois pas comme porteuse de la radicalité que je dénonce et démontre. Car je parle bien du féminisme radical.
@ Azrael: Insignifiant... (Je reprends un refrain connu...). Mais un commentaire quand-même: puisque vous ne parlez pas du contenu de mon billet à savoir les discours ouvertement sexistes anti-hommes de féministes radicales, puisque c'est moi que vous prenez pour cible, j'en déduis que vous soutenez sans mot dire ce discours sexiste. Et bien le ridicule (faute d'argument on rabaisse... vieux réflexe populiste ça) le ridicule donc est moins déshonorant que la partialité intellectuelle et la complicité avec cette croisade anti-hommes.
Oui Boo, je pense qu'en effet on s'entend bien sur le fond. Et d'accord avec vous que ce n'est pas flatteur pour les femmes d'être considérées comme des croqueuses de diams. Et je comprends parfaitement que vous souhaitez pour vos enfants (mais pour vous aussi j'imagine) un père et homme qui va de l'avant, qui donne une image positive de la vie, qui assure. J'aime aussi cela chez la femme, qu'elle discute, dise sa réalité, qu'elle assure, qu'elle soit créative avec les enfants.
Pour le linge et la vaisselle, suis pas sûr que c'est l'âge: j'ai toujours été comme ça. Donc avec votre perle, sur ce point, c'est pas gagné... bonne chance! Mais bon il faut faire la balance avec le reste. Raaahhhh il est pas parfait... Tant mieux, votre caractère assez trempé à ce que j'ai cru comprendre serait peut-être sur sa faim s'il n'y avait rien à redire...
Vous enfoncez des portes ouvertes No6, il y a des imbéciles dans tous les "camps", de tous les sexes et de toutes les couleurs, rien de nouveau là dedans. Il n'y a rien qui mérite argumentation dans vos derniers billets. Il y a des cons et il y a des connes. THEN WHAT?
ps. Le passé n'existe plus!
D'accord Azrael, le passé n'existe plus, même si au présent il a laissé des traces. Parlons des femmes et des hommes sans nous renvoyer systématiquement à ce passé, mais pas non plus aux supposés 10'000 d'oppression masculine. Aujourd'hui est différent. Je suis aujourd'hui. Et bien j'ai vu cette année (qui est encore le présent) l'argumentaire d'une avocate féministe qui reprenait ce genre de discours dans un contexte qui pouvait casser ma vie. Et je ne suis pas le seul dans ce présent. Alors le passé j'en parle, j'y trouve des référence historiques, je pense que c'est toujours actif, y compris dans les stéréotypes sur les hommes. Dans un passé moins lointain, il y a eu l'affaire Dutroux, sinistre affaire (où soit dit en passant la compagne a joué un rôle déterminant dans le décès des fillettes). Pendant les années qui ont suivi - et encore actuellement - j'ai vu nombre d'hommes qui n'osaient plus toucher leurs enfants, les prendre sur leurs genoux, et je vois comment les fausses accusations d'attouchement sont reprises sans analyse critique par les tribunaux puisqu'il y a automatiquement éloignement du père pour 2-3 ans, destruction de la relation affective et éducative avec ses enfants. C'est le présent, j'en connais assez de ces pères-là.
Mais poser que le passé n'existe plus serait un bon plan si chacun le faisait. Se mettre autour d'une table, parler de ce que l'on vit, s'écouter, se répondre, entendre les besoins des uns et des autres, ça c'est en réalité ce qui me branche le plus, et que je pratique beaucoup en-dehors de ce blog. Ici et maintenant, où en est-on, que veut-on? Bon plan. D'ailleurs pas seulement pour les relations hommes-femmes auxquelles j'attache beaucoup d'importance, mais aussi en politique, en philosophie. Un grand chantier qui remet à plat et redessine la suite.
Homme-cible / Hommelibre, j'admire votre courage réitéré dans votre combat pour la reconnaissance des torts à l'un et à l'autre sexe! Il est vrai qu'un homme disant le dixième de ces grossièretés se ferait lyncher ou poursuivre pour incitation à la violence. Parfois, on remarque aussi quelque retenue chez certains à exprimer leur colère contre leur concubine de peur de se faire taxer de violence quand bien même celle-ci l'y "inciterait" par ses comportements verbaux ou gestuelles. Or, la colère fait partie des émotions humaines comme la peur ou la joie ou encore la tristesse mais c'est bien le mal accompli volontairement à des fins destructrices qu'il faut combattre: et là, il arrive parfois aux femmes de violence conjugale dans la vie intime. L'étude canadienne ci-jointe le montre bien...
Ce phénomène parallèle n’est pas aussi connu du grand public car il constitue en partie encore d'un tabou. Dans un autre registre, aussi privé, des mères ont été reconnues coupables de violence - sexuelle - envers leur petit garçon.
La route est encore longue... De tout coeur avec vous dans votre combat!
Dans les médias féministes français, on parle souvent des violences subies par les femmes, mais on oublie trop de parler des violences qu'elles font subir aux enfants. En plus des coups quotidiens, tous les trois quatre jours en France, un enfant est tué par une femme ; la plupart du temps : congelé, étoufé, défenestré du septième étage... On leur trouve, à ces femmes, toutes sortes d'excuses bidons.
http://www.liberation.fr/actualite/societe/283688.FR.php
Ne vous fatiguez pas,on trouve toutes ces citations (toujours les mêmes) sur la plupart des sites masculinistes/hoministes-comme-on-dit-maintenant,c'est du copié-collé.^^
A ce stade ça ne vaut même plus la peine d'argumenter/remettre les phrases dans leur contexte,les expliquer ou que sais-je.
C'est amusant comme tout ça me fait penser aux campagnes des jeunesses du Front National en France il n'y a pas si longtemps (Jeunesses Identitaires) sur le racisme anti-blanc...
Mais j'ai l'esprit mal placé.
Ce qui m'intrigue,ce sont les photos de femmes minces et blondes à demi-nues.C'est censé prouver l'emprise des femmes dans le matriarcat dans lequel nous vivrions (mouarf),ou bien nous rappeler les multiples exploitations des corps des femmes,les normes de beauté,l'appel à la consommation de luxe...?
Brutus le Poulpe,féministe radical (donc terrriiiblement populaire dans ce monde matriarcal,ou le simple fait de prononcer le mot "féminisme" vous ouvre des portes haut plus haut sommet,c'est bien connu. ;) )
Pour les photos Brutus, c'est délibérément une (petite) provoc visuelle, juste pour juxtaposer des choses assez différentes. Je ne suis pas si linéaire que vous semblez le penser. Cela fait partie d'un fonctionnement multiniveau du cerveau. Ce n'est pas nouveau. Il est vrai que je fonctionne assez loin du réalisme socialiste ou du simplisme LePéniste.
Sur les citations, ce qui est à mes yeux important est de mettre en évidence un climat intellectuel. Leur recontextualisation ne changerait rien à leur sens ni à leur intention de déconstruction du masculin. Quand aux campagnes du Front national, là ce sont juste vos lunettes qui sont mal ajustées. Coller des étiquettes ne mange pas de pain, et ne dénote pas un travail sur la structure de la pensée au-delà des théories. Vous pensez comme un dominant, comme un prédateur. Comme un théoricien qui avance son rouleau compresseur pour réduire tout à sa mesure.
Je me fous comme comme de l'an 40 de vos fichages intellectuels ou politiques, de habits que vous voulez me faire porter - car ils arrangent bien votre théorie les habits d'extrême droite que vous voulez me faire porter, et il faut bien que j'entre dedans, dans votre théorie, pour que vous puissiez ensuite la justifier. Donc je m'en cire! Si ça vous fait plaisir, moi je ne me sens pas concerné. Vous êtes d'un conformisme intellectuel incroyable pour un "révolutionnaire"! La théorie révolutionnaire n'a encore jamais changé la structure même de la pensée qui contribue aux rapports de pouvoir. Elle ne l'a en fait qu'amplifiée.
Je veux bien que l'on ait tous nos fondamentaux, j'ai les miens, mais je n'ai pas encore vu dans vos interventions autre chose que les autoroutes préfabriquées de la pensée.
Mais je répondrai le plus complètement possible à votre autre commentaire, que j'ai apprécié car vous amenez une vraie matière à réflexion.
Hommelibre, nous ferez-vous un Dogma 3 sur le masculinisme radical?
Yvan, votre suggestion est intéressante. Et sonne comme un défi. J'y ai réfléchi depuis hier soir, et je n'ai pas encore de décision. D'un côté, ce serait une forme de cohérence par rapport à mon positionnement humaniste global, et ma foi ce serait bien aussi de démonter certains comportements.
De l'autre, est-ce bien à moi de le faire? Ne serait-ce pas, pour le bien de la dialectique du débat, que quelqu'un d'autre le fasse? Et ne serait-ce pas affaiblir mon combat contre la misandrie, où je suis forcément d'un bord - car il y a aujourd'hui besoin de ce combat? N'y aurait-il pas un risque hégémonique de la pensée à défendre les deux bords?
Ces réflexions intermédiaires que je vous livre n'ont pas encore abouti. La cohérence humaniste pourrait l'emporter. Dans ce cas je voudrais le faire sous un angle différent, d'une part parce qu'il y a risque de perte d'impact du message à répéter le style symétriquement, d'autre part parce qu'il y a des choses à mettre en cause de longue date chez certains hommes.
Dogma 3 était prévu différemment, comme une respiration vers autre chose, et devait paraître demain ou lundi. Je vais me laisser 2-3 jours de plus pour voir ce que je fais de votre suggestion ez peut-être chambouler mon projet initial.
Dans cette discussion il y beaucoup d'hommes et pas assez de femmes. Les raisons qui ont conduit aux rapports de dominations sont multiples l'une d'entre elles était la transmission des biens c'est ce qui explique d'ailleurs que dans nos sociétés d'origine endogame les femmes sont celles qui portent la responsabilité de la pureté de la descendance... Jusqu'au moment ou durant ce fichu XXe siècle les femmes sont devenues propriétaires de leurs biens, ont participer à la productions de ces richesses, ont décidé de disposer librement de leur corps etc... Dorénavant l'honneur des uns ne se place plus entre les cuisses des autres. L'égalité est en marche, une marche chaotique mais irréversible.
Je comprend que les hommes aient un peu de mal à accepter que les femmes disent leur malaise de manière excessive, mais après des siècles d'insultes, et de mépris ce n'est que justice. Tous les hommes ne sont peut être pas des violeurs mais toutes les blondes ne sont pas des connes non plus. A bon entendeur...
Permettez-moi une ébauche de suggestion, sans prendre position sur le fond car j'aurais bien des choses à dire. Votre Dogma1 était sous-titré "La folie d'où nous venons" et c'est certainement une belle et ambiteuse intention que celle de plonger dans le côté sombre de nos origines. Vous avez pour l'instant abordé les champs nationaliste et communiste pour Dogma1 de façon très symétrique puis féministe de façon unilatérale dans Dogma2. Un Dogma sur le masculinisme façon "la folie d'où nous venons" serait
1. certainement passionnant
2. montrerait que vous n'êtes pas l'homme d'un seul livre, d'un seul dogme
3. assumerait la dimension symétrique qui existe dans la plupart des billets que vous postez sur votre blog. Vous vous situez visiblement dans le dialogue vigoureux entre les genres, certains diraient la lutte, où la dimension binaire, symétrique, bipartisane est forcément très présente et vous avez démarrer votre série Dogma dans ce cadre-là, dommage de s'arrêter au milieux du gué...
J'abonde dans le sens de Rita et d'Yvan.
Le féminisme radical est effectivement excessif, mais il est né à une époque où nos pères, voire nos arrière-grands-pères pour les jeunes de maintenant n'étaient pas prêts du tout à partager le pouvoir... Pas plus que les tâches ménagères. Donc il a fallu de l'outrance pour casser la routine. Et depuis, hommes et femmes de bonne volonté, nous essayons de la dépasser cette outrance, pour inventer une nouvelle harmonie. Ce qui n'est pas facile tous les jours et jamais simple.
Vous devriez exactement comprendre cela, John, car si j'ai bien saisi votre histoire personnelle, un divorce outrageusement conflictuel vous a fait devenir ce que vous êtes et vous dresser vigoureusement contre les exagérations du féminisme dont vous avez été victimes. Vous avez certainement raison sur le fond, mais sur votre site, en matière de féminisme, je ne retrouve effectivement pas toujours ce soin de la nuance dont vous faites montre par ailleurs.
Lorsque nous sommes piqués au vif, nous avons tous tendance à sortir de nos gonds. Certains (ou certaines) ont définitivement et n'y reviendrons jamais, dans leurs gonds... Dommage, parce que ça bloque la porte.
Mais je sais que cela n'est pas votre cas.
Donc un dogma 3 compilation de conneries machistes, oui, ce serait bien... A commencer par la date ou les pères de l'église ont reconnu une âme à nos soeurs...
En dehors de quelques fautes d'auretograf, je ne me suis pas relu, il manque un mot dans l'antépénultième paragraphe: ils ou elles ont définitivement disjonctés.
J'entends bien ces arguments, et leur fondement. Et il est vrai que si je comprends la souffrance de beaucoup d'hommes qui les font partir dans des réactions excessives, je ne les partage pas. Certains font - légitimement - ce que je reproche à certaines fémninistes de faire - tout aussi légitimement.
La souffrance est derrière à chaque fois, et quoi qu'on dise des masculinistes dont je connais quelques-uns, ce n'est pas une perte de pouvoir sur les femmes qui est cause de leurs souffrance, ce sont plus des affaires comme les miennes (affaire bien pire qu'un divorce très conflictuel, Philippe: une fausse accusation montée de toutes pièces, 7 ans de procédure, ma vie professionnelle et personnelle atteinte, 3 jours d'assises pour être acquitté sans appel derrière, bref un gâchis constamment imbibé des thèses anti-hommes comme les citations plus haut, de préjugés où l'homme est par nature un violeur, de mensonges écrits et d'acharnement de magistrats, etc, bref 7 ans de viol moral répété en bande). Je suis durablement marqué par cela, et c'est normal. J'aspire à la sagesse, mais pas à l'aveuglement ni à l'abandon des combats justes.
Ok, laissez-moi quelques jours pour préparer ce billet, je veux le faire bien et trouver un angle original.
"Ce rééquilibrage est nécessaire."
Je vois que suite à plusieurs interventions, vous avez mis de l'eau dans votre vin.
"Les chiffres que vous citez sur les meurtres conjugaux ne sont contestés par personnes, et les femmes en sont plus victimes que les hommes. En Suisse le rapport est différent: 1 homme pour deux femmes, soit 1/3 d'hommes pour 2/3 de femmes. (Ca c'est un constat fait en Suisse, TdG de milieu 2007)."
Le rapport n'est pas "différent". Les femmes sont toujours plus nombreuses à se faire massacré. Vous choisissez constamment les chiffres qui vous arrangent le mieux en faisant du tourisme statistique. Dans ce cas je pourrais prendre le Pakistan ou l'Inde... Facile!
"Mais pourquoi banaliserait-ont les meurtres d'hommes et pas ceux de femmes? Ah oui, il paraît que la moitié des femmes qui tuent leur conjoint subissaient de la violence de sa part. Cela n'a jamais été prouvé par aucune étude ou enquête."
Faux.
"Et qui dit que les hommes qui tuent leur conjointe n'étaient pas eux aussi violentés? Qui dit que leur conjointe ne faisait pas un chantage sur la garde des enfants, par exemple, organisant ainsi une violence psychologique puissante sur lui?"
Pauvres hommes incapables de se défendre psychologiquement! Comme je les plains!
"Les femmes subissent de plus graves lésions que les hommes dans la violence conjugale physique, c'est un fait que personne ne remet en cause. Les femmes subissent davantage que les hommes certaines violences, comme les violences sexuelles. La violence n'est pas forcément la même, elle n'en est pas moins souvent grave et assez bien partagée, hélas."
Non, c'est seulement votre credo.
"On sait que les hommes dénoncent beaucoup moins ce qu'ils subissent."
Ce qui est aussi (et surtout) vrai des femmes.
"Donc si l'on pouvait avoir des chiffres réels, je me demande où cela en serait. Quand à votre remarque sur mon expérience perso, vous pouvez vous la garder, elle est insignifiante par rapport aux textes de féministes citées dans mon billet"
Si elle était insignifiante, vous vous la seriez gardée pour vous. Tout votre blog et jusqu'à son titre hurle votre ressentiment, votre colère, que dis-je votre rage, quant à ce qui s'est passé et à l'injustice que vous avez subie. Vous êtes en croisade. Vous ne l'étiez pas avant. Selon vos propres dires cela a changé votre façon de voir les choses sur plus d'un plan.
" et sur lesquels, étonnamment, vous ne faites aucun commentaire."
Et pourtant! La passion vous égare. J'ai écrit UN commentaire: "Tout ce qui est excessif est insignifiant."
Ce que j'ai voulu vous faire comprendre à ma manière avec mes gros sabots, c'est que vous reproduisez exactement la méthode que vous avez subie lors de votre "procès": une instruction unilatérale à charge.
Je vois que d'autres ont su mieux que moi (sans les gros sabots donc) vous faire comprendre que vous vous étiez fourvoyé.
Johann je ne suis pas certain de vous répondre encore longtemps. Il m'en faut pourtant beaucoup pour rompre le dialogue. Une telle mauvaise foi me laisse songeur. Je ne vois pas où est votre problème. Je n'ai pas changé de propos sur la violence conjugale, et je continue a parler davantage des hommes (les femmes, beaucoup s'en occupent) car c'est au mieux un tabou, au pire un objet à tourner en ridicule: "Pauvres hommes incapables de se défendre psychologiquement! Comme je les plains!". Vos propos sont tout simplement du déni, du sexisme, et le réflexe stéréotypé le plus machiste qui soit. D'autant que l'on pourrait inverser votre phrase en remplaçant "hommes" par "femmes", cela serait aussi valable. A moins que vous ne considériez les femmes comme des êtres faibles et inférieurs, incapables de se défendre psychologiquement... Ce n'est pas ce que je vois dans la vie réelle et je n'ai pas comme vous ce mépris des femmes. Je n'ai pas non plus ce stéréotype sur les hommes, que vos théories vous empêchent de connaître vraiment. Mais c'est vrai que vous ne faites pas vraiment dans la psychologie ni dans l'humanité.
Et encore: "Le rapport n'est pas "différent". Les femmes sont toujours plus nombreuses à se faire massacré.". Dans 1/3 des meurtres conjugaux en Suisse les hommes sont les victimes. Je vois que vous vous en foutez royalement et que vous pratiquez un racisme anti-hommes - le mot n'est pas trop fort. Mais dites-le carrément que pour vous c'est bien fait, que vous jouissez à chaque homme tué par sa femme, que de toutes façons vous vous en foutez ils l'ont bien mérité. Allez au bout, mouillez-vous une fois vraiment, encouragez les femmes au meurtre, parce que là vous êtes juste caché derrière vos théories sans la moindre humanité ni pensée personnelle. Vous avez bien appris votre leçon, mais cela ne suffit pas à faire une pensée. Et sachez que je ne me fous pas des femmes tuées, ni des femmes battues ou violées, que je ne me reconnais pas dans les hommes qui font cela. Je me répète, mais comme apparemment vous ne lisez pas correctement et que vous m'attribuez je ne sais quelle intention ou position que je n'ai pas, il le faut bien.
J'ai vu comment vous traitez ceux qui ne sont pas d'accord avec vous, comment vous les rabaissez. Vous n'argumentez même plus, vous lancez un mot sans le prouver: "Faux", une phrase déniante: "Pauvres hommes incapables de se défendre psychologiquement! Comme je les plains!".
"Tout votre blog et jusqu'à son titre hurle votre ressentiment, votre colère, que dis-je votre rage...". Pfff... quelle lecture biaisée. L'unilatéralité dont vous parlez est dans l'autre sens, contre les hommes, et je tente de rétablir un peu la balance. Je n'ai pas changé en ce qui concerne mes positions, je ne me suis pas fourvoyé, je combattrai encore haut et fort le sexisme anti-hommes en priorité parce qu'il faut que quelqu'un le fasse, tout en dénonçant aussi les violences faites aux femmes, et en démontrant aussi que la violence n'a pas de sexe. De toutes façons je ne changerait rien de mes positions à partir de vos interventions bien trop extrémistes. Et suite à mon expérience, qui ne m'a pas rendu ennemi des femmes (je sais faire la part des choses), je continuerai encore longtemps, tant qu'il y aura la misandrie contre les hommes, et la justice est bien plus mise en cause que "les femmes", pour lesquelles j'ai de l'estime dans leur ensemble. Je continuerai tant que les tribunaux continueront à envoyer des innocents en prison. Tant qu'on crachera sur les hommes comme cela se pratique, tant qu'il y aura des campagnes de culpabilisation collectives des hommes et une volonté de déconstruction du masculin.
Cela dit, s'il se profilait un combat commun hommes-femmes contre la violence conjugale, contre le sexisme, contre les stéréotypes de genre, et admettant que les deux genres en sont victimes, je m'y investirait.
Voilà. Je crois que pour moi, en ce qui vous concerne, la messe est dite. J'ai essayé de dialoguer avec vous, je me suis ouvert à vous, je ne vous ai pas stigmatisé quand d'autres le faisaient, mais là ça va j'ai donné.
Eh bien, on dirait que j'ai touché un nerf très sensible. Désolé.
S'il faut en rester au premier degré, restons au premier degré. Si vous faites dans la provocation unilatérale dans votre introduction, ne venez pas vous plaindre ensuite qu'il soit réagi par rapport à celle-ci. Que vous veniez nuancer votre position par la suite et après avoir pris connaissance de multiples commentaires, très bien.
Faux, tout court et tout simplement parce que j'avais fourni un lien qui parlait justement d'une telle étude. Etre dans le déni ne sert à rien en l'occurrence. Et si vous vous sentez rabaissé parce que vous n'avez pas pris connaissance du contenu de ce lien, c'est votre problème.
Je pense que la psychologie est l'arme du fort, la violence physique l'arme du faible.
Toujours est-il que vous êtes en croisade, et personnellement je n'apprécie pas les croisades que ce soit la vôtre ou celle des "féministes radicales". Vous avez l'excuse de votre histoire, elles ont l'excuse d'une oppression/exploitation multi-séculaire.
Et si on s'intéressait aux causes de la violence...
Tiens vous vous êtes calmé Johann. N'essayez pas de me "psychologiser", car si comme vous dites: "
Je pense que la psychologie est l'arme du fort, la violence physique l'arme du faible." Encore une perle pour un Dogma spécial Johann... Et bien vous avez raté votre vocation de guerrier, car côté psychologie il faudrait plus qu'énoncer le mot pour faire du contenu. Et si vous jouez avec moi un petit jeu de pouvoir: "Eh bien, on dirait que j'ai touché un nerf très sensible.", vous devriez revoir vos théories sur les rapports de domination. Car vous y êtes en plein! On parle beaucoup de ce qu'on a soi-même à régler, n'est-ce pas ce que la psychologie dit? Et je ne me sens pas rabaissé, je dis que vous rabaissez ceux qui ne partagent pas votre idéologie.
Votre jeu ne m'amuse pas mais en indécrottable dialogueur et dialecticien, je vais répondre. Oui mon billet est provocateur et oui j'assume le feed-back, mais du contenu svp. Je n'ai pas encore répondu à vos arguments d'il y a quelques jours, j'y reviendrai en même temps que je répondrai à Brutus, les arguments étant similaires. A venir dans un prochain billet. J'exposerai mes backgrounds philosophiques et mes propres référents.
Je ne nuance pas ma position, je réaffirme ce que je dis régulièrement: la violence n'a pas de sexe, les femmes et les hommes qui souffrent sont identiquement à prendre en compte. Ne croyez pas que je vais renoncer à déconstruire le féminisme idéologique, même pas en rêve. Et si mon affaire perso a été un moteur, cela va bien plus loin aujourd'hui. Je me demande par contre ce qui vous motive personnellement à faire une affaire si personnelle de ce débat hommes-femmes. Mon combat continue, ce n'est pas l'entièreté de ma vie, j'ai bien d'autres intérêts et chantiers, mais celui-ci en est un important.
Sur l'étude dont le lien ne figure pas, il faudrait l'étudier très attentivement, car dans ce domaine je ne crois rien par simple adhésion émotionnelle ou par parti-pris idéologique: je vérifie. J'ai assez vu la manipulation des chiffres par les féministes professionnelles.
La violence n'est qu'un des aspects du problème. La question de la garde des enfants et plus encore les aspects financiers des rapports hommes femmes sont bien loin d'être réglés.
Je connais des féministes considérant comme préalable d'obtenir le maximum de leur mec en cas de divorce, toutes griffes dehors, qui soudain, lorsque par hasard elles disposent de quelques biens, se font chattes de velours pour faire remarquer qu'un vrai gentleman, n'est-ce pas, n'a rien à exiger d'une dame.
En général ça marche, particulièrement avec ceux qui sont le plus féministes, gentils et partageurs de tâche par ailleurs... Là où certaines féministes justement, à leur intellect défendant, appellent de tous leurs sens et sensibilité un vrai mec qui sache le leur montrer.
La princesse se fait offrir des cadeaux, le gentleman l'enlève sur sa monture, on est encore très très loin d'être sorti de cela.
J'ai eu deux mariages, cinq enfants, ce qui signifie de très grandes de joies et de très grandes de peines, mais vos différentes interventions m'ouvrent enfin les yeux: la vie à deux (ou seul(e) est infiniment plus difficile que je le pensais :-)
Rétablir les faits? Pourquoi pas tant qu'à faire. Selon les rapports statistiques utilisés la violence domestique, quand ce sont des femmes qui la subissent, serait soit équivalente soit infiniment plus importante que celle que subissent des hommes. Pour les besoins de la discussion convenons que la violence domestique est presque exclusivement le fait d'hommes envers des femmes. Qu'est-ce qu'on fait du reste? Il ne s'agit pas ici d'un scrutin proportionnel faut-il le rappeler. Comment se fait-il que rien ne soit fait pour protéger les hommes des viragos assassines? La question, je le déplore, est politique. Ce qui est valable pour minou ne l'est jamais pour pitou. S'il y a des intérêts en jeu. Gardez le fric si vous voulez mais cessez de justifier les bassesses du féminisme. C'est de la civilisation dont il est question.
"Tiens vous vous êtes calmé Johann."
MDR!
"Et bien vous avez raté votre vocation de guerrier,"
MDR!
Et vous de psychologue!
"Et si vous jouez avec moi un petit jeu de pouvoir:"
Loin de moi cette idée.
"Oui mon billet est provocateur et oui j'assume le feed-back, mais du contenu svp."
Je pense que quand il y a du contenu, je réponds par du contenu. Quand il n'y en a pas...
"en indécrottable dialogueur et dialecticien, je vais répondre."
Merci.
"Je me demande par contre ce qui vous motive personnellement à faire une affaire si personnelle de ce débat hommes-femmes."
Une affaire si personnelle? Vraiment?! Désolé que vous ayez cette perception que je ne partage nullement. Je dors très bien la nuit, merci.
"Sur l'étude dont le lien ne figure pas, il faudrait l'étudier très attentivement, car dans ce domaine je ne crois rien par simple adhésion émotionnelle ou par parti-pris idéologique: je vérifie. J'ai assez vu la manipulation des chiffres par les féministes professionnelles."
Et la manipulation des citations donc... par qui vous savez.
Mais oui, prenez le temps de vérifier, c'est toujours sage.
Je constate que nous ne sommes pas sur la même longueur d'ondes (et ce depuis le début, n'est-ce pas?). Et depuis le début je vous ai dit en substance: d'accord pour combattre l'injustice, pas pour mener une croisade anti-féministe.
Puisque vous voulez du contenu, en voilà. Ca nous changera des chiffres glanés au Canada pour justifier (bien mal) une croisade.
http://www.amnesty.org/fr/library/asset/ASA33/018/1999/fr/dom-ASA330181999fr.pdf
"Des centaines de femmes de tous âges sont tuées chaque année dans toutes les
régions du Pakistan pour des questions d'honneur. Beaucoup d'autres cas ne sont
pas signalés et presque tous ces crimes restent impunis."
Là je me sens devenir très féministe, radicalement.
J'interviens comme ça, sur le fil, et franchement, il me semble que le problème est de ceux qui se résolvent automatiquement:
Elles n'aiment pas les hommes, sont lesbiennes---> ne font pas l'amour avec des hommes ---> ne font pas d'enfants ---> ne peuvent pas inculquer leurs conneries à un descendance ---> leurs idées meurent avec elles.
Problem solved.
"Elles n'aiment pas les hommes, sont lesbiennes---> ne font pas l'amour avec des hommes ---> ne font pas d'enfants ---> ne peuvent pas inculquer leurs conneries à un descendance ---> leurs idées meurent avec elles.
Problem solved."
Eh non, ça ne marche pas comme ça. Faudrait penser à supprimer/corriger les injustices multiséculaires faites aux femmes, seule manière de "solved the problem".
@ Johann,
Vos jugements de valeurs à l'emporte pièce sur la personne de John-Hommelibre commencent à me taper sur le système. Vous vous TROMPEZ point barre ! Vous êtes à côté de la plaque et vos copiés-collés auxquels vous ajoutez des MDR et autres niaiseries suffisent à me convaincre du peu de neurones qui se baladent encore dans votre cerveau..si toutefois vous en être pourvue..
Allez, hop du balai Johann !
John, je te fais de gros gros bisous :-)
Bisous Valérie!
Johann, vous donnez un lien sur le rapport d'Amnesty pour les Pakistan. Je ne comprends pas pourquoi vous envoyez cela juste pour contredire d'autres chiffres. Vous ne m'avez jamais lu niant la violence contre les femmes, ou la justifiant, ou la passant sous silence, ou la ridiculisant. Alors que vous ne vous êtes pas gêné pour ridiculiser les hommes qui souffrent. J'ai bien compris que chez vous la souffrance n'a que le sexe féminin.
Donc aucune opposition de ma part à ce que vous montrez, et votre opposition de principe tombe à plat. Votre croisade n'étant pas objective, je vous propose aussi quelques infos et liens:
Le Québec, car quoi que vous en pensiez, c'est l'illustration extrême des mensonges féministes.
Pendant près de 20 ans, un chiffre circulait y compris sur les documents de la justice, selon quoi 300'000 femmes étaient battues chaque année. Ce chiffre a fondé une politique répressive d'exception contre les hommes et fournit des milliards de dollars pour les associations féministes. Or ce chiffre était bidon, tout simplement. Car suite à une demande d'information, le ministère a dû reconnaître qu'il n'était fondé sur rien. Voici un extrait de la lettre du ministre, et le lien vers le dossier complet:
"2004: 2 décembre: Suite à un accès à l'information de Jean-Claude Boucher, le responsable de l'Accès à l'information du ministère de la justice admet que les brochures officiels du Ministère intitulées " "Le substitut du procureur général et la violence conjugale" dans laquelle le chiffre magique de Linda MaLeod des 300,000 femmes battues par année au Québec est clairement mentionné et utilisé, ne sont basé sur aucune source connue, et n'ont donc aucune valeur. Le responsable annonce également le retrait de la dite brochure des présentoirs du Ministère."
http://www.lapresrupture.qc.ca/300000.html
Amnesty encore, en Belgique cette fois. Encore des chiffres sans preuve ni fondement, voire un simple sondage des Belges faisant office de preuve!
"une situation qui touche une femme sur cinq"
http://www.amnestyinternational.be/doc/article5330.html
« Il est vraiment urgent de disposer de données plus fines concernant ce phénomène qui touche, selon le dernier sondage que nous avons réalisé [2], près d’un ménage sur trois »
http://www.amnestyinternational.be/doc/article7239.html
"Près de 3 Belges francophones sur 10 (29%, soit 26% des hommes interrogés et 32% des femmes sondées) connaissent dans leur entourage un ou plusieurs couples confrontés à de la violence conjugale jugée « inacceptable »
http://www.amnestyinternational.be/doc/article5028.html
"D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, trois femmes sur cinq sont victimes de violences à un moment donné de leur vie."
Mais aucune étude n'est fournie.
http://www.amnestyinternational.be/doc/article5954.html
Etc, etc. Le Conseil de l'Europe avait emboîté le pas sur les mêmes chiffres ou pourcentages, 20%, 30% de femmes maltraitées, sans preuves. Evidement que si l'on inclut les critique sur le genre de robe, ça fait du chiffre. Mais alors en tenant compte de ce genre d'argument, combien d'hommes sont maltraités?!
Tous ces abus de chiffres ont été largement démontés, par Elisabeth Badinter elle-même en 2005, par le rapport 2007 de l'OND en France ou la violence physique touche 2,3% des femmes et 1,7% des hommes. Et aussi par cette étude fédérale suisse sur le bien-être de la famille:
"« 8% des femmes et 7 % des hommes reconnaissent bousculer, pousser ou secouer leur partenaire sous l’effet de la colère. 1,6 % des femmes comme des hommes disent frapper leur partenaire, que ce soit à coups de pied ou de poing ; 0,6 % des femmes et 0,7 % des hommes admettent régulièrement rouer de coups leur partenaire, le maltraiter avec des objets voire l’étrangler. En ce qui concerne la violence psychique, 9 % des femmes contre 5 % des hommes déclarent menacer leur partenaire ; 11 % des femmes contre 5 % des hommes avouent rabaisser volontairement leur partenaire en le dénigrant, en le vexant ou en trahissant sa confiance ; 1 % des femmes et 2 % des hommes endommagent ou détruisent, dans un conflit, des objets auxquels le partenaire tient particulièrement. »
Un crime au nom de la tradition
Article publié le 26 Septembre 2008
Par Frédéric Bobin
Source : LE MONDE
Extrait :
Victimes d'un « crime d'honneur », cinq femmes ont été ensevelies vivantes dans une fosse commune, dans la province pakistanaise du Baloutchistan. Un acte qui soulève les consciences. Elles étaient trois soeurs, âgées de 16 à 18 ans. Hameeda, Ruqqaya et Raheena vivaient à Baba Kot, village du Baloutchistan, une province aride du sud-ouest du Pakistan aux confins de l'Iran et de l'Afghanistan, là où la terre n'est que sable, cailloux et rocs ciselés par le vent. Elles sont mortes, ensevelies vivantes dans une fosse commune. Victimes d'un « crime d'honneur » qui, par sa sauvagerie inédite, soulève les consciences depuis plusieurs semaines au Pakistan, où l'on s'accommode d'ordinaire de ces meurtres coutumiers.
Johann savez vous qu'il se lapide plus d'hommes que de femmes en Iran, personne n'en parle.
C'est la charia à l'envers !
L'esclavage que les femmes ont subi pendant quelques millénaires, elles veulent le retourner contre les hommes, elles se prennent pour des patriarches, mais l'idéologue est la même : idéologie du couple, mariage, fidélité, paternité...
La seule chose véridique :
« Le mariage est une institution développée à partir de la pratique du viol. » Andrea Dworkin
Puisque le mariage traditionnel a toujours été arrangé. Le mariage d'amour, c'est 75% de divorces. Le mariage a été inventé pour garantir la reconnaissance de paternité. Le mariage traditionnel, c'est un viol (devoir conjugal), une vente (dot), un vol (l'époux s'approprie en exclusivité les enfants de l'épouse) : tout cela est écrit dans la LOI.
Mariage, paternité, couple, fidélité (= le patriarcat)... ne sont pas naturels. La famille naturelle est sans père ni mari, mais pas sans oncles maternels. Elle est matriarcale : matrilinéaire + matrilocale + avunculaire.
Hélas, ces faussaires du féminisme que vous exposez ici n'y entendent rien !
En faite, il y a plusieurs féminismes.
Il y a le féminisme que vous dénoncez avec justesse, androphobe, incapable de définir ce qu'est le patriarcat, et ses origines.
Et il y a un féminisme originel, légitime, qui défend les femmes ET les hommes, qui TOUS sont victimes du patriarcat (ex : en cas d'adultère, on lapide les 2 sexes en islam, idem pour la fornication). Si le féminisme contemporain est certes corrompu, on ne peut pas nier qu'historiquement, la femme a été une esclave, c'est écrit dans les textes de loi (code civil romain, code Napoléon, charia...). Le vrai féminisme s'appuie sur des auteurs solides, qui bien souvent, sont aussi... des hommes ! Friedrich Engels, Paul Lafargue, Wilhelm Reich, Otto Gross, Michel Onfray... Mais aussi des femmes : Marija Gimbutas, Evelyn Reed, Françoise Gange, Agnès Echene...
Nous vous présentons donc cette ligne féministe ET masculiniste originelle,
Le MOUVEMENT MATRICIEN :
http://matricien.org
Amicalement,
Uncas Sachem, son président.
Mention particulière à Sheila Jeffrys!
Merci pour l'info sur Valérie Solanas, auteur du SCUM manifesto.