Reçu ce matin un courriel qui fait le tour d'internet. Envoyé par une connaissance digne de confiance, je l'ai lu. Il est question d'un film-documentaire qui vient de sortir, mais qui ne bénéficie d'aucune publicité. Pourtant le sujet est important et grave: il s'agit de notre santé altérée par notre alimentation, plus précisément par la chimie que l'on met pour la produire. Et les enfants sont particulièrement vulnérables.
Pour que ce film soit davantage médiatisé, pour qu'il reste à l'affiche et que vous puissiez le voir, on recommande de cliquer sur la bande annonce. Ce que j'ai fait (rassurez-vous, ni spam ni site malveillant). Le message dit que plus il y aura de clics sur la bande annonce, plus le film aura de chances d'avoir une meilleure diffusion. Je pense que cela en vaut la peine, et je ne peux que vous inviter à y jeter un coup d'oeil.
Voici le message reçu avec le lien.
Pourquoi ??
Visionnez, au moins, la bande annonce et si possible, cherchez où va passer le film pour aller le voir, si cela vous semble important. Bonne journée
"Nos enfants nous accuseront !...
Pour que ce film qui dénonce les méfaits de la mauvaise alimentation et des pesticides, réalisé par un français, passe le plus longtemps possible lors de sa sortie en salle, il faut qu'un maximum de personnes regarde la bande-annonce dans les 3 jours à venir. Regardez surtout le début, la conférence à Paris lorsque les gens lèvent la main. Très fort !
http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/
Faites passer, c'est sérieux. Même si vous ne visionnez pas complètement, c'est le nombre de visites dans les 3 jours qui fera son poids... Le voir est encore mieux.
Faites suivre à tous vos contacts, vite !"
Commentaires
Le film "Network" de et avec Peter Finch, dénonçait déjà à l'époque l'agro-industrie, la chimie dans l'agriculture, voila que d'autres s'y mettent 32 ans après, que la situation a empiré, que cela n'a pas au contraire cessé, mais bel et bien progressé.
Quand arrêterons nous de nous génocider à petit feu, parce que c'est ce qui nous arrive, là.
Bien à vous tous,
Il faut craindre ou espérer qu'un système s'effondre pour donner naissance à un autre, et espérer qu'il soit meilleur, tout en craignant que cela ne soit pas le cas.
En tout cas les prémisses d'un effondrement général sont là.
Il y a quelques années, lors d'un Temps Présent que je faisais sur les eaux minérales, j'avais demandé à des chimistes spécialisés s'il n'était pas envisageable que le chlore dans l'eau du robinet, et les résidus même infinitésimaux de produit de vaisselle sur notre vaisselle, finissent par engendrer des terrains favorables au cancer, par exemple, dans notre organisme.
"C'est très difficile à démontrer scientifiquement, parce que cela s'étend sur des années, mais c'est très probable, m'avait-on répondu. Sauf que si on ne mettait pas de chlore dans l'eau courante et si on ne désinfectait pas notre vaisselle, on aurait encore plus de maladies graves et à court terme.
Ce qui suscite deux types de réflexion: Tous ces braves quadragénaires et au-delà, qui lèvent la main, dans la salle de l'Unesco, au début du film, s'ils vivaient sans le progrès technique et dans une civilisation n'utilisant pas de chimie, comme j'en ai visité au fin fond de la jungle équatorienne, ils ne lèveraient pas la main, parce qu'ils seraient tous morts ou à 2 doigts de l'être. Espérance de vie dans une telle civilisation : 35 ans. Et taux de mortalité infantile (entre 0 et 2 ans) proche de 50%.
De même, ce qu'affirme un agronome au milieu de la bande annonce est peut-être vrai (à savoir qu'on pourrait cultiver bio et nourrir toute la planète) mais cela reste à prouver. L'Inde d'avant sa révolution verte en sait quelque chose. En plus cela impliquerait que l'on redevienne quasiment tous paysans. Quid des médecins, des éducateurs, des gens qui construisent des routes et des camions pour amener les surplus (quels surplus ?) dans les zones souffrant de famines pour cause de sécheresse ou d'inondation. Parce que j'ai un scoop, les catastrophes naturelles, ça existait bien avant l'arrivée de l'Homme sur Terre...
Conclusion: il faut bien sûr faire attention à ce qu'on mange et légiférer, et légiférer encore, et changer de valeurs et même de rythme de vie, peut-être, mais Mère, c'est la première fois que je ne suis pas d'accord avec vous: Je crois qu'il vaut mieux y aller en douceur, pour passer au monde nouveau. Si l'on commence par détruire l'ancien, on court à la catastrophe.