62% de la la population a rejeté l'initiative sur la dépénalisation du cannabis. Soit. Mais ce chiffre veut dire quelque chose.
Il veut simplement dire que près de 40% des électeurs acceptent et approuvent l'utilisation du cannabis. Près de 40% des suisses qui ont voté, soit 2 sur 5, considèrent que cette consommation n'est ni problématique, ni de nature à entraîner notre pays dans une liquéfaction.
C'est un chiffre important. On peut supposer que dans ces 40%, il y a nombre de fumeurs de joints - ce qui en fait un nombre impressionnant, qui ne se traînent pas dans la rue comme des larves - ou simplement d'adultes qui ont côtoyé le cannabis dans leur entourage et qui n'ont pas vu le diable.
40% des suisses considèrent qu'il n'y a pas de psychose à entretenir sur le cannabis. Ne pensons pas que ces suisses sont des idiots, des dealers, des décérébrés. Vu la diabolisation de la plante aux multiples usages (médicaux, textiles, bâtiment, etc), c'est même un chiffre impressionnant.
La drogue et le spectre de la picouse automatique n'a pas vraiment fonctionné, à espérer que ces clichés sont devenus si ridicules qu'ils sont imprenables. Les 40% de votants qui ont accepté l'initiative savent probablement bien que le passage du joint à la picouse est rare. Ils savent que la consommation abusive pose problème. mais comme pour l'alcool. Ils savent que les sujets fragiles consommeront ce qui leur tombe sous la main, et qu'à choisir le cannabis est moins grave pour les neurones que le tube de colle.
Quand interdira-t-on la vente libre des tubes de colle dont les émanations bousillent le cerveau à la vitesse grand V? L'ennemi de la jeunesse, c'est Cémentit!
Commentaires
Comme un statisticien, vous vous appuyez sur les 40% qui considéreraient que cette consommation n'est pas problématique. Alors que le cannabis a été étudié de multiples façons, on ne peut plus se contenter de considérer un sujet du fond de son fauteuil.
Vous ne dites pas sur quoi se sont appuyés ces votants. Si c'est le simple désir de fumer librement, cela ne signifie pas qu'ils n'y voient pas de problématique mais simplement qu'ils veulent utiliser leurs libres-arbitres.
Ce qui m'a souvent frappée chez des fumeurs de longue date, c'est qu'ils n'ont pas conscience des modifications cérébrales dont ils font preuve dans le quotidien. Ils ne se rendent pas non plus compte à quel point ils se camouflent leurs souffrances sans percevoir qu'elles évoluent à bas bruit.
En homéopathie, nous savons bien que toute substance non alimentaire prise régulièrement modifie progressivement des systèmes physiologiques.
Je suis heureuse que bien des personnes aient perçu l'impact sérieux du haschich sur l'être humain.
N'étant pas un fumeur de longue date, je pense avoir une vision lucide des effets que le cannabis a eu sur moi quand j'en ai fumé. J'ai vu les avantages et les inconvénients. Quand pour moi, à un moment - en fait à 2 moments car j'ai fumé du cannabis à deux périodes - j'ai vu que les inconvénients étaient plus importants que les avantages, j'ai arrêté sans problème du jour au lendemain. Les inconvénients étaient que l'effet anti-stress ne me convenaient plus, que j'avais besoin même de mon stress pour faire face à certaines étapes de ma vie.
Je n'ai jamais vu d'altération durable de ma conscience, de mes facultés, de mes capacités intellectuelles. Et je connais nombre de personnes fumeurs de longues date qui n'ont eu aucun inconvénient: ils sont actifs, perceptifs, intuitifs, ils assument leur vie, ils font face quand il faut faire face. Donc les études faites, qui se vérifient peut-être dans certains cas, ne sont pas globalement vérifiées.
D'ailleurs vous êtes à même de savoir que les expériences in vitro ne peuvent être complètes et que la réalité in vivo est plus vaste que ce que les études de laboratoire proposent comme analyse du réel.
Par comparaison, une initiative qui aurait proposé la légalisation de l'héroïne n'aurait même pas recueilli 1 % des votants. les gens ne sont pas des idiots, même si les scientifiques et les "experts" se mettent au-dessus d'eux avec condescendance.
J'ai déjà commenté les diverses études, contradictoires, approximatives dans leurs résultats, nuancées dans leurs affirmations.
Le cannabis est une plante sacrée d'éveil de la conscience dans de nombreuses cultures. Elle est récréative et socialisante dans d'autres cultures, dont les ressortissants ne sont pas tous devenus des limaces.
La question du cannabis est loin d'être simplement médicale, elle révèle aussi notre soumission à la bien-pensance.
J'ajoute qu'à mon avis peu de personnes ont voté en pensant à l'aspect médical controversé du cannabis sur l'être humain. Il est probable que beaucoup aient voté par cliché et sans information détaillée et contradictoire, et par peur. La peur n'est ni un avis, ni une pensée: c'est un automatisme, soit le niveau le plus bas de la conscience...
Nous trouvons la réponse au problème du cannabis dans la première phrase du texte de Homme libre lorsqu'il dit :
"je pense avoir une vision lucide des effets que le cannabis a eu sur moi quand j'en ai fumé." Il pense être lucide, il n'en est pas certain. La seule lucidité qu'il a de son auto analyse c'est qu'il pense être lucide...Cela veut tout dire!
Dans le genre analyse de texte, salegueule, vous êtes sensiblement à la traîne. mais il est vrai que vos billets ne brillent ni par l'originalité, ni par le développement d'une pensée élaborée, ni par une quelconque audace où vous montreriez qui vous êtes vraiment en vous à part vos mots stéréotypés alignés sans style.
Alors, pour tenter de remédier un peu à votre inculture, et vous donner une petite leçon de sémantique et de linguistique (oh, ces termes barbares pour le primaire que vous êtes) - oui j'ai subitement envie de vous donner une leçon à vous qui en donnez tant aux autres, cela m'amuse, quand j'écris: "Je pense", je n'écris pas: "Je doute et ne suis pas certain". Je pense est une formule atténuée car un esprit ouvert ne peut prétendre à capter la totalité de la réalité.
Mais nous sommes sur deux planètes différentes. Entre le robot rigide et stéréotypé et l'humain, j'ai choisi l'humain.
Parlez un peu de vous, vraiment, sincèrement, après vous aurez le droit de parler des autres comme vous aimez à le faire.
Je sais, je ne devrais pas parler à un niais qui se prend pour quelqu'un, mais là je me défoule tant votre intervention est inintéressante et de mauvaise foi. Ce que vous dites ne veut rien dire.
Mme de Meuron, s'il vous plaît, reproche à l'auteur de ce billet de ne pas préciser "sur quoi se sont appuyés ces votants."
Mais est-ce que c'est vraiment important? Après les naturalisations qu'il faut dorénavant motiver, faudra-t-il motiver aussi son vote?????
Chacun vote comme il l'entend, pour les motifs qui lui sont propres et qu'il n'a pas à justifier.
Merci de bien vouloir prendre la phrase en entier. Je n'ai pas reproché quoi que ce soit mais seulement exprimé que hommelibre ne peut pas affirmer que ceux qui ont voté en faveur de la dépénalisation considèrent ou non que la consommation en est problématique.
Voilà un genre de distorsion de la compréhension qui pourrait provenir d'un fumeur de H de longue date!
Merci de bien vouloir prendre la phrase en entier. Je n'ai pas reproché quoi que ce soit mais seulement exprimé que hommelibre ne peut pas affirmer que ceux qui ont voté en faveur de la dépénalisation considèrent ou non que la consommation en est problématique.
Voilà un genre de distorsion de la compréhension qui pourrait provenir d'un fumeur de H de longue date!
Merci de bien vouloir prendre la phrase en entier. Je n'ai pas reproché quoi que ce soit mais seulement exprimé que hommelibre ne peut pas affirmer que ceux qui ont voté en faveur de la dépénalisation considèrent ou non que la consommation en est problématique.
Voilà un genre de distorsion de la compréhension qui pourrait provenir d'un fumeur de H de longue date!
Voilà une opinion bien carrée et libre de nuances pour vous qui "vous interrogiez" de façon si ronde et nuancée avant la votation, hommelibre !
;o)
Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Hommelibre,
on ne peut pas affirmer de manière péremptoire que la consommation de cannabis est annodine.
In vivo, pour en avoir consommé durant toute mon adolescence, je ne peux pas dire que c'était annodin, qu'au fond cette drogue est gentillette et douce.
Avec le recul nécessaire, arrêter d'en consommer a été bien plus difficile qu'il n'y paraît. Il y a dépendance, sinon physique, psychique.
Aussi tout produit altérant la percéption pose problème et le THC a cette particularité qu'il se stocke dans les lipides et donc reste présent durant plusieurs semaines dans l'organisme. A l'insu du consommateur, la substance reste donc active dans le corps. D'ailleurs, tout consommateur, ayant arrêté, sait qu'il lui faudra de 1 à 3 mois pour ne plus ressentir l'appel du THC, ni que la substance soit détectable dans le corps.
A ce titre, le THC est bel et bien une drogue comme d'autres et les taux actuels de THC contenus dans les plantes donnent le vertige.
Ensuite que des adultes mûrs et vaccinés consomment, c'est effectivement leur libre arbitre, légaliser une telle substance à un tout autre sens qu'il aurait été difficile d'expliquer à nos enfants.
Fumer un joint est inutile d'un point de vue strictement physiologique, sauf lors de chimiothérapies car il ouvre l'appétit. Et tous les consommateurs ne sont pas des cancéreux en traitement chimiothérapeutique.
A contrario, un bon verre de vin rouge aide le coeur, renforce les parois veineuses, contribue à la fabrication de globules rouges indispensables et est reconnu comme l'un des meilleurs anti oxydant, il fait baisser le taux de gamma GT en cas d'irradiation et c'est simplement bon au goût... une bonne bière non filtrée apporte son lot de vitamines B en plus d'un effet diurétique incontestable... et plus secrètement, je l'espère encore, fera repousser mes cheveux :o)
Le cannabis ne fait rien de tel, il crèe juste une dépendance psychique de plus.
Pour toutes ces raisons, je fais partie des 62 % qui pensent que légaliser une drogue n'est pas une avancée mais une régression. Et le THC en est une.
Bien à vous Hommelibre,
Stéphane
Bien sûr on peut polémiquer sur les tubes de colle, les champignons hallucinogènes (qui vont être interdit en Hollande qui fait marche arrière sur la question des drogues douces) ou comme Lucerne où certains adeptes de la fumette mécontents du verdict des urnes veulent lancer une nouvelle initiative pour la création d'un office spécial qui analyserait la teneur en THC du cannabis qu'ils fument.... Le peuple suisse a pris ses responsabilités et a balayé l'initiative des Verts. Chacun doit être responsable des ses actes y compris les fumeurs de substances illégales à leur propre risque.
J'admets bien volontiers que le cannabis fait et fera encore longtemps débat. Et que ce débat sera encore longtemps marqué par des positions initiales partisanes. Quelques précisions ur les commentaires ci-dessus:
1. @ Marie-France de Meuron: je suis très surpris de vos propos. En effet, sur le commentaire posté par Salut, vous écrivez: "Voilà un genre de distorsion de la compréhension qui pourrait provenir d'un fumeur de H de longue date!". Le "pourrait" est plus que jésuitique. Vous laissez entendre que Salut pourrait être un fumeur de longue date, raison pour laquelle il vous aurait mal lu et sa compréhension serait altérée. Drôle de façon de balayer ses contradicteurs en les soupçonnant ouvertement de ne plus avoir toutes leur facultés, et qu'en plus ce pourrait être dû au H. Je comprendrais cela sous des régimes politiques sinistres qui utilisent des méthodes douteuses pour éliminer un opposant, pas dans un débat libre et ouvert. Lisant vos billets, je suis surpris de ce commentaire. C'est une supposition irrationnelle, dénigrante, qui enlève du crédit à votre position sur le cannabis. Je ne vous en tiens pas rigueur car tout le monde peut déraper. Mais je voulais le souligner.
Pour ce qui concerne les motivations de ceux qui ont accepté l'initiative, en effet je ne peux préjuger des raisons de leur vote, mais mon hypothèse selon laquelle ils n'ont pas perçu le cannabis comme générateur d'une dangerosité marquée n'est pas dénuée d'intérêt. Vous-même affirmez: "Je suis heureuse que bien des personnes aient perçu l'impact sérieux du haschich sur l'être humain.": comment pouvez-vous en être certaine? Tous ceux qui ont refusé avaient-ils étudié le pour et le contre en toute sérénité, écouté et lu les débats, ou bien ont-il réagi par cliché du genre: "Le joint conduit à la picouse", ou bien par une peur irrationnelle? Je ne pense pas que vous puissiez l'affirmer. Match nul sur ce point.
En ce qui concerne l'argument homéopathique, je n'ai pas bien compris ce qu'il vient faire. Il semble évident que tout a une influence sur la physiologie. Il y a mélange des genres, l'homéopathie agissant sur un plan énergétique. Il faut savoir que selon le rapport de la Commission fédérale pour les questions liées aux drogues, aucun décès n'a été signalé en Suisse ces dernières années pour une intoxication aiguë au cannabis. Alors que nous apprenons dans le Matin du jour et sur swissinfo que l'abus des antibiotiques fait environ 80 morts par an, et selon l'Institut de recherche sur la santé publique et les addictions (ISGF) de Zurich l'alcool fait environ 3'500 décès par année.
Des questions peuvent aussi être posées: le radon des appartement ne serait-il pas plus nocif? La pollution qui déclenche des crises d'asthme chez les enfants n'est-elle pas plus nocive que le cannabis, en terme de santé publique?
Selon le Dr Charles Bonsack, Médecin-associé, ME, Département universitaire de psychiatrie adulte, CHUV Lausanne: "Heureusement, les psychoses induites directement par une intoxication au cannabis sont peu fréquentes". Celles liées à l'alcool semblent plus fréquentes mais je n'ai pas trouvé de chiffrage précis.
@ Blondesen: Je sais que je choque vos convictions, convictions que je respecte par ailleurs. En effet je n'avais pas de position arrêtée il y a quelques semaines, et j'ai évolué au fil du débat. J'ai déjà parlé du décalage que je constate entre l'opposition au cannabis pour des raisons médicales, et la réalité des fumeurs que je connais et de ma propre expérience. Je suis plus carré aujourd'hui en effet, et je dois dire que les commentaires de Madame de Meuron et de salegueule ne sont pas fait pour arrondir mes angles, car ils représente bien l'une des attitudes intellectuelles qui a prévalu dans la campagne des votations. L'irrationnel et l'attaque malveillante ont remplacé un débat serein. J'aime prendre le contrepied de la pensée dominante sur certains sujets, je le fais encore ici, non par simple esprit de contradiction, mais parce que je ne suis pas convaincu par les arguments des opposants à l'initiative.
@ demain: j'apprécie que vous parliez de votre propre expérience, et je comprends vos raisons de refuser l'initiative pour les raisons personnelles que vous donnez. Rien n'est anodin: ni le cannabis, ni l'alcool, ni la première cigarette.
Je pense que fumer à l'adolescence n'est pas du tout approprié. En période de formation psychologique et intellectuelle, l'individu a besoin de toutes ses facultés sans les amortir ni chercher des états de conscience différents. Il est possible aussi que l'arrêt soit plus difficile à l'adolescence. Pour moi, j'ai fumé 2 fois 3 ans environ, à des périodes différentes, et jamais plus de 2 joints, seulement le soir, je n'ai pas eu de problème à arrêter.
Bon, comme je disais en début, le débat est loin d'être terminé.
"Ensuite que des adultes mûrs et vaccinés consomment, c'est effectivement leur libre arbitre"
Ben alors, comme peuvent-ils exercer leur libre-arbitre si c'est interdit??
Peu importe que le canabis soit "utile" ou pas au corps!
"Chacun doit être responsable des ses actes y compris les fumeurs de substances illégales à leur propre risque."
Ben alors, laissez-les fumer s'ils veulent! Leur interdire la substance n'est pas les renvoyer à leurs responsabilités!
Trop marrant ces irresponsables qui parlent de responsabilité comme s'ils savaient ce que cela signifiait.
Si le cannabis est illégal une personne responsable sait que si elle en consomme elle risque des problèmes. En tant que personne responsable elle est libre de choisir de respecter la loi ou bien de l'enfreindre et ainsi prendre le risque d'assumer les conséquences de son choix.
Le concept de responsabilité doit être pris dans son ensemble et non pas seulement dans les aspects qui vous plaisent.
En tant que personne responsable vous pouvez consommez du cannabis.En tant que personne responsable vous devez financer vous même votre toxicomanie et surtout en tant que personne responsable qui a décidé de son plein grès de devenir toxicodépendante vous devez assumer tous les risques et les problèmes que cela peut créer.
C'est trop facile de venir se plaindre après et de vouloir se mettre à l'AI.
Je ne vois pas pourquoi nos impôts et assurances maladies devraient financer des personnes "responsables" qui ont décidé de se mettre elles-mêmes dans la merde.
Trop marrants ces gens qui croient tout savoir.
"Si le cannabis est illégal une personne responsable sait que si elle en consomme elle risque des problèmes."
Est-ce que le cannabis est illégal parce qu'il est dangereux ou dangereux parce qu'illégal ?
Comme hommelibre, je pense aussi que parmi ceux qui ont voté contre la dépénalisation, beaucoup l'ont fait par peur de l'inconnu et par clichés. A toute substance, la quantité a son importance et l'abus est abusif.
Depuis longtemps le cannabis est diabolisé par les bien-pensants, pour mille raisons, simples ignorances ou intérêts vinicoles ou industriels. Mais il faudra certainement encore attendre un renouvellement partielle de population pour espérer voir cette injustice réparée, tant les campagnes mensongères de dénigrement semblent avoir marquée les esprits.
Non, Stéphane, la consommation de cannabis n'est pas anodine, mais elle ne devrait pas être condamnable non plus, lorsqu'elle n'est pas excessive. Et si certaines personnes ne peuvent s'empêcher d'être excessives, est-ce la faute du produit ou de la personne ? Vaste question.
Trop marrant ces accros qui tentent de se faire passer pour des personnes objectives.
Le cannabis est illégal car il est dangereux. C'est une drogue qui a des effets psychotropes.
Je suis contre la dépénalistation car je connais trop bien les effets dévastateurs de cette drogue qui réduit ses consommateurs en zombies niais incapables de la moindre initiative (à par celle visant à la dépénalisation de leur chère drogue).
La dépénalisation a été balayée.
Et concernant l'argument de la consommation non-excessive c'est avec cette même logique qu'on en vient a laisser les petits criminels impunis car ils ne font que des petits crimes et des petites victimes.. rien d'excessif.
D'ailleurs qui sont les tenants de cette pensée laxiste et de nivellement par le bas? Les mêmes qui défendent la dépénalisation de cette merde. Lien de cause à effet?
Trop marrant ces gens qui croyent comprendre le problème alors qu'il en est rien.
Pourquoi une personne responsable devrait violer la loi pour fumer du cannabis? Pourquoi ne serait-ce pas simplement permis?
C'est ça, prendre ses responsabilités, fumer en assumant les conséquences.
Pour vous c'est un problème d'argent; mais alors, que dites vous à celui qui peut fumer et travailler et qui ne dépend pas de la société?
Puisque je fais partie des "tenants de cette pensée laxiste et de nivellement par le bas", (j'aime la capacité de l'être humain de débattre dans une atmosphère bon-enfant), je voudrais donner ma position, puisque j'ai voté "pour".
Pourquoi? Parce que j'ai la quarantaine (bien sonnée), et je fume de temps à autre et n'ai jamais ressenti un besoin. J'ai peut-être un peu exagéré à 15 ans, mais me suis assagi depuis longtemps. Autour de moi, la plupart de mes amis ont fumé, fument et fumeront. Une seule personne fume un peu trop peut-être, mais cette personne est atteinte de sclérose en plaques et cela lui permet de ne pas prendre d'autres traitements (lourds et pénibles).
J'ai eu des amis accros à l'héroïne, à la cocaïne. Ce n'est pas les mêmes qui aiment fumer un petit joint.
J'ai des amis accros aux médicaments, ingérerant des coktails explosifs quotidiennement pendant des années mais "sans risques" puisque prescrits par un médecin...
Même des amis accros au sexe...
Quelle hypocrisie de vouloir croire, savoir, ce qui est bon pour les autres.
Et pour que vous ne pensiez pas que c'est parce que j'ai des drôles d'amis, parmi mes collègues aussi il y a des amateurs de chanvre :-)
@ Stéphane: Oups! ...rectificatif, la partie du commentaire adressée à demain était en fait adressée à vous! Dont acte, cher Président, et désolé pour ce lapsus.
Nous n'avons pas le même ressenti de notre expérience. Peut-être parce que ma première période s'est passé de 19 à 22 ans. J'aurais eu la possibilité de commencer à 16 ans, mais je n'ai jamais voulu. Une sorte d'instinct. De même on m'a une fois présenté une seringue, une connaissance sympa qui plus est. Mais ça, en moi c'était écrit JAMAIS!!!
J'apprécie que votre argumentaire soit fondé sur une expérience perso et non sur des clichés!
@ Papageno: c'est difficile de vous répondre car vous êtes quelque peu agressif dans vos propos. Mais je m'y colle (pas le tube...) (:o)...
Il me semble que vous mélangez certaines choses. La mise à l'AI et les assurances? Avez-vous un chiffre qui confirmerait que ce sont essentiellement des fumeur de chanvre qui en bénéficient ou qui coûtent le plus? A l'AI il y a des personnes réellement handicapées. Il y a aussi un bon nombre de personnes qui se sont enfoncées dans des médications anti-dépressives mal dosées et quelques-uns qui abusent.
Mais puisque vous parlez des assurances, les malades dûs à l'alcool, au tabac, au sport extrême, se sont eux aussi mis dans la merde. Ceux qui mangent de manière désordonnée ont contribué à se faire qui un diabète, qui de l'arthrose, qui un ulcère, etc, etc. Donc en suivant votre logique ces gens-là doivent assumer leurs responsabilités et payer eux-mêmes.
En fait, il ne faudrait faire une assurance maladie que pour ceux qui sont parfaits. Par exemple ceux qui aiment donner des leçons aux autres et qui pensent que la vie c'est clic-clac-Kodak. Ceux qui sont arrimés dans l'arrogance de leurs certitudes et qui jugent les autres avec une facilité déconcertante.
Quand à transgresser la loi, certe les fumeurs de cannabis le font. Vous avez sur ces blogs des gens honnêtes qui osent parler de leur expérience, pour en témoigner, et comme vous le voyez ceux qui témoignent ne sont pas tous d'accord, et c'est bien. Vos jugements ne pèsent pas lourd devant le partage honnête de sa propre expérience. Peut-être devriez-vous vous faire un shoot d'humanité...
Et puis, vous qui donnez si bien des leçons toutes faites, n'avez-vous jamais fait un dépassement de vitesse sur la route, même petit? N'avez-vous jamais traversé en-dehors des clous? N'avez-vous jamais coupé une ligne blanche sur une route de campagne où il n'y avait pas de danger?
De toute votre vie n'avez-vous jamais commis la moindre petite infraction, même dépasser le temps de parking sur une zone bleue, vous arrêter quelques secondes en double file? Vous allez me dire que cela n'a rien à voir, ce ne sont que de si petits délits.
Pouratnt, à vous lire, il n'y a pas de petits délits. Je vous cite: "c'est avec cette même logique qu'on en vient a laisser les petits criminels impunis car ils ne font que des petits crimes et des petites victimes.. rien d'excessif."...
Peut-être vous-mêmes êtes-vous un petit délinquant impuni...
IL est où le problème si les gens veulent devenir des zombies? QUi êtes vous, M. Papageno, pour leur interdire cela? C'est leur droit non?
On voit bien que ce n'est qu'une question d'argent pour vous... mais tous les fumeurs de joints ne sont pas à l'AI mon vieux..
Bonjour,
Ceci relance peut-être des débats clos. Mais vous-êtes vous déjà posé la question... Pourquoi est-ce que le cannabis est illégal ? Très peu d'entre vous connaisse son histoire et encore moins prenne appui dessus car ils savent pertinemment que cela causerait la perte des opposants.
J'ai étudié le contexte historique du cannabis. Il est plus qu'important de préciser que l'alcool fût la drogue la plus répendue et la plus dévastatrice du 19eme. En résumer, il y beaucoup de racisme derrière l'histoire du cannabis. Et si l'alcool se distribue dans tous les coins des rues c'est parce que le peuple s'est battue pour cette cause et parce que le gouvernement a cedé à un peuple qui se battait pour son droit.
C'est le cas aujourd'hui. On pénalise le cannabis en disant qu'il est dangereux, qu'il transforme les gens en zombies à qui on donne de l'argent parce qu'ils ne trouvent plus de travail. Mais qu'en est-il de l'alcool ? N'est-il pas dangereux ? N'a-t-il aucuns effets sur l'homme et son organisme ? Ne créé-t-il pas une dépendance qui mène à des problèmes sociaux ?
On laisse les gens boire et fumer des cigarettes, on les laisse libre de se détruire la santé avec de l'alcool et se détruire les poumons. Qu'adviendrait-il d'une votation pour délégaliser l'alcool ? Et bien la réponse est clair, 0% voterait pour car c'est encré dans les "moeurs" et que le cannabis ne l'étant pas, il va le devenir tôt ou tard, et les générations futures diront "Comment cela a-t-il été possible que le cannabis soit illégal ?" car aujourd'hui il en est de meme pour l'alcool.
Voter sans savoir, ça cela devrait être illégal !
Le cannabis a été interdit car il générait d'important manques à gagner pour la société Dupont et ses textiles brevetés comme le kevlar. Le fait que le cannabis puisse être utilisé comme stupéfiant était le prétexte rêvé pour le faire totalement interdire et imposer un monopole.
Il faut également savoir que pendant une des guerres mondiales (la 2eme je crois), l'état américain obligeait les paysans à produire des quotas de chanvre pour la fabrication du matériel de guerre. C'est dire l'hypocrisie...
Les hommes fument de l'herbe tout comme ils boivent de l'alcool depuis la nuit des temps, certains arrivent à gérer leur consommation et à mener une vie on ne peut plus normale, d'autres pas. Cela se passe ainsi avec tous les produits, même ceux qui ne sont pas psychoactifs comme la nourriture grasse et sucrée.
Le sujet n’est pas simple mais ce qui est certain c’est que ce n’est ni avec des idées toutes faites, ni avec un prosélytisme qui refuse de voir les graves problèmes induits par l’usage trop fréquent du cannabis (en particulier chez les ados) qu’on va beaucoup avancer.
Et ce d’autant plus que cet éternel débat me sembles clos pour un moment. A l’heure où les fumeurs de cigarettes sont devenus des pestiférés et se font traiter comme tel, je ne vois pas trop comment il est imaginable de penser qu’un jour le cannabis pourrait être légalisé. Et ce même si cette légalisation aiderait l’Etat à engranger des nouvelles taxes et surtout permettrait à un grand nombre de policiers et autres juge de s’atteler enfin à des problèmes nettement plus graves et urgents.
Mais bon, la mode est à l’intolérance, au risque zéro, à la condamnation des celles et ceux qui osent encore vivre un tant soi peu librement, au politicaly correct, aux donneurs de leçons, et. etc.
Les consommateurs réguliers ou occasionnels (j’en suis) devront donc encore longtemps engraisser des mafias (plus ou moins importantes) et autres vendeurs (plus ou moins honnêtes) en échange des bons moments que procure le « buzz » du cannabis.
On n’a donc pas fini de lire ici et là les délires de celles et ceux qui, allez savoir pourquoi, ont décidé qu’ils étaient en mesure de juger les comportements de leurs semblables…