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Afrique, Afrique, mon coeur est triste

Choléra en Afrique: l’épidémie s’étend. Selon les derniers chiffres du Bureau de la Coordination des affaires humanitaires de l'Onu, l’épidémie de choléra a touché ou touche à ce jour plus de 16’000 personnes, soit une augmentation de 5’000 personnes depuis un mois.

Choléra.jpgCe chiffre est probablement difficile à vérifier sur le terrain, et l’on ne peut savoir si c’est une estimation minimale ou extensive. L’Afrique du Sud à déclaré sa région frontière avec le Zimbabwe “zone sinistrée”, en raison de l’augmentation du nombre de cas.

Le choléra peut être soigné facilement si les conditions sanitaire le permettent. Ce qui n’est pas le cas au Zimbabwe, en faillite économique, politique, sanitaire à cause de la gestion dictatoriale et désastreuse du président Robet Mugabe, un homme pour qui le peuple n’a aucune importance.

Lequel Mugabe déclare aujourd’hui que l’épidémie est enrayée, contrant ainsi les observations faites par diverses organisations sur place. Il ajoute: “Il n’y a plus de raisons de faire la guerre”. Ce qui signifie que la possibilité d’une guerre contre le Zimbabwe a été évoquée à un moment ou à un autre. Par qui? Un pays voisin? L’ONU? Je n’ai rien entendu à ce sujet.

Mugabe s’accroche au pouvoir comme la lèpre au corps. Mugabe, ami de Jean Ziegler jusqu’à ce printemps, est une des hontes de l’Afrique. Mugabe est un malfrat. Et s’il se vérifiait qu’une guerre est envisagée, pour des raisons humanitaires (ou pour capter les ressources minières du pays...), nous verrons le peuple zimbabwéen souffrir et souffrir encore, passer sous un autre joug.

Dans la maladie, la famine, ce peuple a-t-il encore la force de se révolter? Si c’était le cas, il y aurait des milliers de morts, car Mugabe ne s’embarrasse pas de bonnes manières politiques. Mais il y aura aussi des milliers de morts par la famine et le choléra.

Afrique, Afrique, mon coeur est triste.


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Catégories : société 11 commentaires

Commentaires

  • "Dans la maladie, la famine, ce peuple a-t-il encore la force de se révolter?"

    Se revolter contre Mugabé reviendrait a se revolter contre le produit de leur dernière revolte...

  • Oui, le peuple africain souffre et n'a pas fini de souffrir.

    Au moment où le monde se focalise sur le rechauffement climatique (ce qui n'est pas un mal en soi), on oubli de donner les moyens pour lutter contre les maladies et les injustices, spécialement dans les pays où il n'y pas de plus-value à engranger, tels l'or - noir ou jaune - ou des diamants etc.

    Que la vox populos ou cri du peuple se fasse entendre jusque dans l'organisation du "machin" de Henri VI (de Gaule) !

  • Mea culpa, Charles XVII ... de Gaulle, né à Lille en 1890 et décédé à Colombey-les-Deux-Eglises en 1970. Un an après la crise de mai 68, son projet de régionalisation et de réforme du sénat, repoussé par référendum, lui a brisé le coeur de lion et il a démissionné en avril 69. Ceci pour l'histoire.
    Bonne fin de semaine

  • @Etoile des neige,

    Concernant la Zimbabwe (ex Rhodesie) vos propos ne sont pas exactement adequats:

    1) Ce pays a d'importantes ressources minière (chrome, cuivre, amiante, nickel, l'or, l'argent et le minerai de fer, cobalt, étain, charbon)

    2) C'était le grenier a blé de l'Afrique avant le demantèlement de son agriculture par la confiscation des fermes et leur distribution aux "combatants de l'independance" de Mugabe.

    Dans ce cas la vox populi une part de responsabilité de son malheur, puisqu'elle a porté Mugabe au pouvoir sur la promesse de chasser ces sale blancs qui les opressent et surtout de s'emparrer de leurs richesses. Ils se sont aperçu trop tard que ce n'est pas si simple...

    CE

  • Nous savons depuis longtemps qu'il n'est pas possible, à cause du jeux des alliances et des intérêts commerciaux et politiques ne serait-ce que de dénoncer d'une seule voix un tyran responsable de milliers de morts. Pour l'Afrique c'est le cas de Mugabe et aussi celui de Mbeki, qui a laissé sans espoir des centaines de milliers de séropositifs parce qu'il a refusé de croire qu'un rétrovirus était responsable de la maladie. Pour un individu cela signifie une condamnation pour refus d'assistance ayant entraîné la mort (ou autre définition juridique adéquate), pour un tyran chef d'état comme ceux que j'ai mentionnés, cela signifie une vie d'honneurs et de privilèges officiels entrecoupés des réceptions internationales, si ce ne sont pas des doctorats honoris causa. Ainsi va le monde.

  • *Eastwood, merci. J'aime bien Clint, mais il faut bien avouer que c'est un personnage brillant, mais hautain (à mes goûts). Acteur et réalisateur. Par exemple, il n'a jamais tenu un rôle modeste, comme c'était aussi le cas avec d'autres acteurs tel Gary Cooper ou de chez nous, Alain Delon. Ceci dit, prenez-le avec humour; je ne veux pas vous associer à ce personnage, c'est juste un clin d'oeil, comme Mère a essayé pour mon pseudo.

    Pour revenir à votre message, un prix Nobel (dont le nom m'échappe) a une fois dit: "Plus que je sais, moins je sais"!
    Quant à moi, j'étoffe mon savoir de jour en jour, même avec les blogs. Ainsi, je ne savais pas que les richesses de Zimbabwe s'étendaient aussi sur l'or, le chrome etc. Pour moi, la grande richesse s'arrêtait à l'agriculture (maïs, coton, tabac et elevage). J'ai constaté qu'énormément de richesses créént de la convoitise et très souvent des bagarres, voire guerres et je pense (oui parfois je pense) que leurs réserves en sous-sol ne doivent pas être incommensurables. Autrement, on l'aurait sû (luttes).
    Mais, ce qui est vrai, c'est que le départ (forçé) de la majeure partie de la minorité blanche a désorganisé ce beau (d'après les dires) pays. Ce qui est étonnant, c'est que sous les colons, et c'est valable pour tous les pays, la population se portaient mieux que sous les dictateurs ! Est-ce que les colons étaient plus humains, est-ce qu'il y avait moins de corruption ?

    Beaucoup de pays ont besoin d'être dirigés par une main de fer (dictat), autrement c'est l'éclatement, comme cela serait aussi le cas pour ne nommer qu'un état insignifiant, mais avec une immense culture, la Chine. Encore faut-il que les dictateurs ne soient pas des pourries, assoiffés de puissance et d'amour propre !
    Un jour, j'ai écrit: "nous désirons tous un monde meilleur". Oui, mais il faut nuancer, car cela dépend à travers quelles lunettes on le regarde et avec quels moyens on veut y parvenir. L'histoire en est plein d'exemples. Déjà Jules César voulait un monde meilleur, Napoléon aussi et même Hitler, à ces yeux, désirait transformer le monde, meilleur (et une race pure) à ses yeux.
    Mugabe aussi. Porté au pouvoir, il a pensé sauver ses disciples, en chassant ces sales blancs, plein de sous, mais le profit et la corruption s'en sont mélés. A l'origine, c'était peut-être un bon type, mal inspiré par la suite.

    C'est comme la mauvaise herbe, elle pousse toute seule. Comment la neutraliser, resp. l'éliminer ? What's the question qui nous préoccupe ! Et pour clore, bien entendu l'insignifiance de la Chine ... c'était de l'humour gratuit, un gag nul, comme dirait mon fils (pour tout savoir, j'ai aussi une fille, mais dans certains pays, les filles sont quantité négligeable), de ma part. Bien à vous

  • *Mère, et si je vous dis que j'ai bien aimé? Oui, un peu d'humour fait du bien et donne un peu de brillance à notre vie.
    Quant au pseudo, en principe je n'aime pas, mais il y a des exceptions qui confirment la règle. Je vais compléter mon blog, pour mettre aussi un frein à ce que je ne débite pas trop d'absurdités et agressivités dans mes propos. Sous l'anonymat, cela dérape parfois !!!

    Amour et haine sont inextricablement liés et on dit aussi que les extrêmes se touchent. C'est vrai, c'est comme avec la maladie, il ne faut pas seulement la traiter avec des médicaments, mais aussi aller chercher la cause.
    On peut aimer, on peut haïr, mais il faut essayer de connaître, comprendre et dialoguer, non pas avec les armes, mais avec intelligence, propre à l'espèce humaine.

    Certes, les convictions ont fait beaucoup de tort, surtout quand on essaye de les imposer (guerres de réligions etc.). Je reviens à mon mot favori "respect", respect d'autrui et dans ce mot se cache aussi tolérance et solidarité.
    Mère, c'est vrai, on est tous différents (quelle horeur, si la race humaine était clônée) et il faut aussi accepter l'opinion de l'autre, car nous détenons pas la vérité, mais c'est elle qui nous détient. Accepter la différence, c'est aussi une philospie et la différence est une richesse pour l'humanité. Seulement, il ne faut pas que la violence et l'égo s'en mêle (Il y aurait moins de guerres et pour descendre de quelques étages, moins de divorces.
    Je reviens donc à "vivre et laisser vivre"!
    Beau dimanche et bien à vous.

  • et d'ajouter que la solidarité "s'apprend" dans la souffrance et non dans l'opulence. Et si je disais que l'opulence en était la marâtre ?

  • @Etoile de Neige: merci de votre intérêt, mais souffrez que j'abrège: Je ne saurais qu'être d'accord avec tout ce que vous dites, sauf sur un point, et encore vous ai-je peut-être mal comprise. Sans être particulièrement tolérant dans la vie de tous les jours, je peste notamment quand je dois m'accommoder des automobilistes assez mufles pour imposer leur musique (rarement Mozart, Gerry Mulligan ou un beau Tango, j'en conviens) à plein volume à tous les passants, j'ai réussis quand même à ne traumatiser irrémédiablement aucun de mes cinq enfants, vieux ou jeunes, ce qui sous-entend une bonne dose de patience et disons-même de "tolérance" à l'occasion (de leur part aussi d'ailleurs). Ce que je ne saurais tolérer, cependant, c'est que l'on veuille m'imposer ce que j'ai le droit tolérer ou non, ce qui est le cas lorsque le pouvoir est entre les mains de religieux fanatiques (certains diront que c'est un pléonasme, mais je ne suis sincèrement pas de ceux-là, notamment parce que j'ai connu un pasteur genevois d'une bonté et d'une ouverture d'esprit telles qu'elles lui ont entre autres choses fait recommander la lecture des Essais de Montaigne à l'adolescent(e) que j'étais) ou autres, certaines idéologies politiques faisant bien l'affaire aussi. Je place cette liberté avant la tolérance absolue.

  • *Homme libre, je n'ai pas les épaules assez large pour pleurer tous les malheurs que les moins bien lotis subissent, notamment les Africains. Je suis bénévole aux Cuisines scolaires et je constate que même les enfants venant de ce continent, échappés à la famine, refusent parfois de manger notre nourriture, nourriture saine de notre territoire. Ceci pour dire que, suivant le contexte, le malheur des uns ne touche pas le malheur des autres. En plus, la solidarité s'arrête probablement à la frontière.
    *Mère, vous avez raison et en même temps tort. Oui, la tolérance connaît des limites et j'ai bien dit: "dans le respect d'autrui".
    La tolérance est aussi la vertu qui porte à se montrer vigilant tant envers l'intolérance qu'envers l'intolérable. Elle s'exerce lorsqu'on reconnaît qu'une chose est un mal, mais que combattre ce mal engendrerait un mal encore plus grand.
    Encore faut-il distinguer entre tolérance politique, sociale, civile, religieuse etc.
    Quant il n'y a pas de respect, mes tours montent également, notamment envers les botelones, les personnes qui font du bruit excessivement etc.
    Tolérance, je faisais appel à civile et religieuse. Kofi Annan n'est pas un apôtre, mais une personne respectable et il a cité: "la tolérance est une vertue qui rend la paix possible".
    Mère, allusion faite aux jeunes et moins jeunes désoeuvrés, je dis que l'oisiveté est la mère de tous les vices. Pourtant la chanson dit: "Le travail c'est la santé, rien faire c'est la conserver, les prisonniers ... Ironie du sort, tout homme devrait avoir droit à la santé et à un travail, comme le droit à l'eau potable et si possible pas vendue dans des bouteilles en plastique à prix "d'or". Pour clore mon billet, mère, vous me faites penser à Marie-France de Meuron par le style. Si ce n'est pas le cas, laissez-moi au moins l'illusion.

  • @Etoile de Neige: si ce n'est vraiment que le style, ce n'est pas trop grave, mais je conviens que j'ai tendance à la période (grammaticale) qu'affectionnaient autrefois les Pasteurs genevois. Je vais voir ce que je peux faire.

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