Assistons-nous à une colonisation rampante? Une contamination bienheureuse? Viennent-ils d’une autre planète comme “Les envahisseurs” de la série, et si oui quel est leur signe de ralliement?

Cela a commencé avec un  blogueur qui, il y a peu, subtilisait mon pseudo pour dire des choses qui ne me ressemblent pas. Il a été démasqué.

Puis il y a eu le coiffeur cité sur le blog de jetdô. Pâquis j’adôôôre!:

“Lui, s’estimait un homme libre qui n’avait aucune raison de subir ce régime qui ne lui convenait pas.”;

“- Monsieur José, quand vous disiez être un homme libre vous entendiez quoi par là, au juste ?

- Faut pas couper les cheveux en quatre, hein  ! Le mot, il faut le prendre comme il vient tout entier. Un homme libre, c’est un homme qui fait ce qu’il veut dans sa vie et de sa vie, sans pression de nulle part.

Quelqu’un de libre quoi, quelqu’un comme moi !”

Ces petits indices m’ont mis la puce à l’oreille. Et hier, crac, en pleine poire. Une photo de la manif interdite, prise par Antoine Grosjean et parue sur le site de la TdG. Cette fois le doute n’est plus permis: ils sont là.

Entre hier et aujourd’hui, j’ai fait une enquête de quelques années (années-lumière, vous savez le temps est relatif quand on se rapproche du Big Bang - ou du Rebond...). Et j’ai découvert ceci: le signe de ralliement des Hommes libres n’est pas la raideur du petit doigt, comme chez les “Envahisseurs” chers à David Vincent, mais le bras levé avec les trois premiers doigts raides! La preuve sur cette image d’hommes ayant semble-t-il osé résister à tout pouvoir d’oppression et qui auraient créé un pays libre, puis plus tard un catalogue. Incroyable!!!

Poussant plus loin mon enquête, j’ai découvert que les hommes et les femmes libres avaient laissé de nombreuses traces. Un des plus célèbre serait Charles Baudelaire, qui écrivit un poème, “L’homme et la mer”, commençant ainsi:

“Homme libre, toujours tu chérira la mer”.

Bon, d’accord, son oedipe n’est visiblement pas réglé, mais quand-même, c’est un signe.

Puis j’ai trouvé de nombreux signes que je vous livre en vrac ci-dessous - et encore je n’ai pas tout mis, sans quoi mon billet aurait approché le kilomètre de longueur, et je ne voudrais pas être la cause d’une tendinite de l’index à cause des clics de souris. Cliquer quand-même pour améliorer les images et les agrandir.

Attention toutefois: la liberté semble être contagieuse, même si l’on assiste ça et là sur Terre à quelques rechutes de l’oppression. Vous risquez vous aussi de devenir des hommes et des femmes libres - si ce n’est déjà fait.

Bienvenue au club!


PS: Khalid lui n’est pas libre. Sa mise en liberté conditionnelle dans l’attente de son procès en appel ne lui a pas été accordée, alors qu’il pouvait y prétendre. Un très prochain billet analysera quelques pièces.