Je lis et j'entends çà et là parler des humains comme de "masses" rendues en esclavage. J'entends ce discours du passé où l'individu n'est guère autre chose que de la chair à canon - ou de la chair à Pouvoir. Cette Société du Pouvoir se nourrit de tout, ses contestataires sont des charognards plus virulents que ceux qu'ils tentent d'assassiner par leurs mots.
Je dis que l'humanité n'est pas une "masse". Il faudra bien un jour que la gauche réalise et comprenne ce qu'il y a de méprisant et de condescendant à traiter les humains de masses. Dans la bouche de Marchais cela faisait rire, mais au fond c'est la négation même de l'humain. Dire de l'humanité que c'est une masse est un langage de dominant, de prédateur, prêts à utiliser ces "masses" contre elles-mêmes s'il le faut pour arriver à leurs fins: dominer la société. Personne n'est une masse.
Je m'élève de toutes mes forces contre cette pensée qui réduit l'humain à l'état de larve rampante. Langage de nantis, de fils de bourgeois dominateurs qui veulent juste prendre la place du père sans faire la preuve de leurs propres qualités, qui s'appuient sur les "masses" à défaut d'avoir la carrure pour ne s'appuyer que sur eux-mêmes. "Masse", c'est un des langages de la Bête! Il n'y a pas de masses sauf dans la manipulation mentale et politique de l'humanité. La masse c'est la nourriture de la Bête, la pâte de 1984.
"Est prolétaire toute personne qui a perdu tout pouvoir sur sa vie ET QUI LE SAIT !" Je n'ai pas cette soumission à croire que les autres me dominent. Je n'ai pas cette lâcheté à abandonner tout pouvoir aux autres. Devrais-je en mourir, je suis fier, fier de me vouloir libre, fier de décider de ma propre vie autant que je le peux. Fier d'être un homme, un humain, et non un morceau inerte d'une masse faisandée. Celui qui abandonne son pouvoir aux autres n'est plus un humain et n'a plus de dignité.
Si l'on a une dignité on revendique chaque parcelle de liberté, d'autonomie, on l'agrandit un peu. On ne rend pas les autres responsables de sa propre insuffisance. Je ne suis ni un nanti ni un dominateur. Je me bats tous les jours pour vivre dignement avec mes moyens. Serais-je sans rien, je reste digne et indomptable.
Quand la révolution tiendra ce langage de dignité et de liberté plutôt que ses geigneries je la rejoindrai. Quand la révolution aura mis à la poubelle le discours de masses des pseudo-intellectuels qui ne font que resusser la langue des monarques communistes, mis à la poubelle la volonté de penser pour les autres, la déresponsabilisation de l'individu, et sa propre ambition de dominer le monde, je la rejoindrai, car nous commencerons à sortir de l'ère de la Société du Pouvoir.
Cette révolution sera libre, joyeuse, responsable, non violente, digne, faite d'hommes et de femmes libres, qui n'accuseront pas le système de leurs propres dysfonctionnements personnels. Qui feront tout pour que le système démocratique les serve mieux, dans le respect de chacun.
Il n'y a pas de masse. Il n'y a que des potentats potentiels qui parlent de masse pour marcher sur elle et se hisser au plus haut, les pieds baignant dans le sang de ceux qu'ils écrasent pour leur bien en laissant derrière eux des charniers et leur nom dans les manuels scolaires.
Ce discours, cette pensée doit faire la plus rigoureuse autocritique personnelle, la plus déchirante révision de ses propres délires de grandeur.
Il n'y a pas de salut dans la massification. Pas de révolution. Seulement un retour à la bestialité humaine, à la zoofication des humains. Cette société-ci serait-elle oppressante? Il ne faut pas confondre son propre mal-être et la démocratie. Si cette société est oppressante, alors que dire des sociétés qui utilisaient les masses pour leur profit politique? Que dire de la pensée des gauchistes de 68 qui ont saboté la révolution culturelle, étouffé le souffle de la liberté, qui ont réduit la parole libérée à l'état d'un manuel pour jeunesses communistes indigentes au QI de 65?
"Sur mes cahiers d'écolier, j'écris ton nom,
Liberté"
Commentaires
beau texte... plein d'espoir. Je vous conseille de voir ce documentaire www.bankster.tv ainsi que Pierre Hillard http://video.google.com/videoplay?docid=-7787429799780297886 ainsi que Zeitgeist sur video google etc...
la démocratie n'existe pas, juste une ombre pour nous faire croire que nous pouvons changer quelques chose. Cependant ... il existe des solutions
Teufel ! Étant « responsable » indirect du contenu de cette note (voir les commentaires du billet « comment dit-on fasciste en novlangue »), je ferais quelques observations. Qui parle de/du mouvement fasciste et de ses idées, parle de « masses », voire de « minorité massive ».
Sinon, on ne parle de rien. Reich n’écrit pas « Psychologie de masse du fascisme ».
Entre les individus 1er niveau, il y a relation libre (choisie) ou contrainte (trans-personnel) 2ème niveau, et enfin un niveau collectif, 3ème niveau.
Le niveau individuel ne se sépare pas des deux autres, à moins d’être seul sur une île, et à notre époque, pollution, bombes A etc., il peut y être rejoint par le niveau collectif.
Au niveau individuel, la liberté est d’abord intérieure, hormis les barrières les cages et l’isolement POSSIBLE dû à l’éducation, le CA, le Surmoi, ce qui ressort de la névrose, voire de la psychose.
Ces choix individuels sont donc déjà modifié par l’histoire, l’éducation, etc., ce qui les détermine. On voit déjà se restreindre l’espace du choix individuel en tant que séparé.
Parler de/des masses, ne signifie pas fatalement qu’on traite LES INDIVIDUS qui la composent de larves et autres termes désagréables et méprisants, ou qu’on ait envie de les manipuler… Il s’agit plutôt d’analyser les COURANTS qui composent LA SOCIETE HUMAINE.
Donc le 1er niveau est influencé par le second, et le tout forme le 3ème , qui influence de gré ou de force, les 2 premiers. Le troisième niveau, c’est l’Histoire, sur laquelle le niveau personnel, trans-personnel, peut influer TOUT EN ETANT INFLUENCE par lui. Ce prétendre libre, en dehors de cette conscience, c’est aboutir au non-être.
"Est prolétaire toute personne qui a perdu tout pouvoir sur sa vie ET QUI LE SAIT !" Teufel, sorti en plus de son contexte, que n’ai-je écrit là ! Et c’est une citation… On peut voir dans cette phrase tout ce qu’Homme libre y a vu, « soumission », « domination », « morceau inerte d’une masse faisandée », indignité. Il se trouve qu’une telle phrase signifie tout cela, mais qu’elle prétend le combattre.
« Avoir perdu tout pouvoir sur sa vie », et dans cette phrase entendu comme aliénation, stricto sensu.
Décidez-vous du montant de votre loyer ? Décidez-vous librement de vous levez tous les jours pour GAGNER votre vie ? etc.
Pour terminer, A MES YEUX, dans son texte ci-dessus, la responsabilité individuelle est poussée aux extrêmes du néo-libéralisme (pour moi dominante absolue actuellement des masses). Est responsable le sans-abri, est responsable le chômeur, est responsable celui qui crève de faim, est responsable celui qui est très mal payé, est responsable celui qu’on ne soigne pas faute d’argent, est responsable la victime de guerre, je continue ? Et qu’ils ne « geignent » pas, les déjà cités et les autres…
Autour de moi, je vois beaucoup de gens de plus en plus dépressif, de plus en plus jeunes (j’ai connu des enfants de 6à 9 ans qui ont tenté déjà de se suicider !!!), mais c’est de leur faute, ils n’ont qu’à décider d’aller bien, de positiver dans leur individualité, face à eux-mêmes, tiens, comme ceux sur les photos illustrant ce billet, individuellement ils pouvaient mourir debout !
Il devient de plus en plus difficile de se procurer les trois trucs de bases nécessaires, parce qu’il faut les PAYER ! Mais à qui? Et pourquoi?
« Quand la révolution tiendra »… le discours de la « révolution » ou des « révolutionnaires » tiens justement le discours des retrouvailles de la dignité et de la liberté et de l’authentique responsabilisation! Et il s’agit encore une fois de ne pas confondre. Il est des évolutions sanglantes, et des révolutions qui ne le sont pas, et inversement. Mais doit-on ressucé ad etternum le langage de la falsification par l’exploitation comme seule panacée ? La réduction de l’humain à son seul quotidien?
Reste encore les « dysfonctionnements personnels »… Si ceux-ci sont mesurables, à quelle aune le sont-ils? Celui d’une maladie individuelle, ou celui d’un symptôme social ?
Enfin pour terminer, il n’est pas sûr que lorsque les hommes et les femmes libres et joyeux atteindront « la masse-critique », leur révolution ne soit pas matée dans le sang, le leur, par les propriétaires de TOUT.
Teufel ! 5h27! Bientôt l’aube camarade? Hin! Hin!
Ah, et ce n'est pas QUE "la gauche" qui traite les gens en "masse", les nazis faut ils le rappeler étaient de droite, extrême... et questions traitement des masses, et même "traitement spécial" de certaines "masses", nous avions là des spécialistes...
Toujours la gauche, les anarchos, les révolutionnaires etc. hein?
Allez, hop, débarrassons nous (mais comment?) de ces emmerdeurs, empêcheur d'exploiter en rond, de ces "geignards", de ces "indignes" pauvres? C'est ça la "liberté"? tsk! Tsk!
John, je me sens également un peu visé par votre philippique, ayant contribué aussi au débat précité sur la novlangue, qui plus est en citant la pensée de mon paternel...
Mais trêve de réaction personnelle. Le Von Teuffel et vous avez raison tous les deux, et comme d'habitude, il me semble que la vérité est au milieu du gué. Les masses sont composées d'individus, qui ont chacun leur comportement personnel, à des degrés d'autonomie divers et qui tous ensemble, adoptent un comportement collectif différent de la somme ou de l'amalgame de leurs comportements individuels.
Tous les individus ne sont pas égaux devant la connaissance, l'expérience, le besoin de sécurité psychique et matérielle, ni même l'intelligence. La démocratie est aussi l'art de convaincre les gens (si vous préférez à "les masses") et de les mener là où vous voulez qu'ils - ou elles - aillent... Certains seront convaincus par des arguments de haute volée, d'autres parce qu'ils sont une fois pour toutes de tel ou tel bord et d'autres encore, parce que les politiques auront tapé dans le registre de la peur ou des bas instincts.
Je fais partie de ceux qui n'aiment pas le pouvoir, ou plutôt qui l'aiment quand je peux l'exercer (et ceux qui disent le contraire mentent), tout en étant extrêmement lucide sur ses dangers.
Le fait est que je ne crois pas que l'on puisse jamais s'affranchir de rapports de pouvoir, John, c'est tellement inhérent à la nature humaine, jusque dans les rapports personnels, au niveau individuel, au sein de la famille, entre clients et fournisseurs, dans une ambiance de travail, etc...
On peut juste essayer de le contrôler, d'en limiter les excès, de s'en affranchir autant que possible pour avoir plutôt des rapports d'amour vrai, de don de soi plutôt que d'appropriation de l'autre... Mais même dans un couple, il est bien rare que l'on puisse faire l'économie de rapports de pouvoir, tôt ou tard, quand l'amour-passion abnégation se réveille un matin avec la gueule de bois...
@ redbaron et Philippe:
redbaron, je suis content de vous lire ici, content que vous n'ayez pas renoncé au débat. Je vous ai blessé hier par maladresse de langage puis par réaction de susceptibilité et d'agressivité inutile. J'ai encore à travailler sur cela. Je vous présente encore une fois mes excuses sincères, car mon but n'était pas du tout de vous attaquer personnellement. (ni Phillipe d'ailleurs).
Sur le fond du billet, plusieurs choses.
Pourquoi m'en prendre à la gauche plus qu'à la droite? Parce qu'elle a théorisé bien plus que tout autre mouvement la notion de masse. Cela dit, s'il y a des différences dans la forme et dans certaines thèses entre la fascisme et le communisme, il n'y en a guère dans les mécanismes de fond de l'appropriation de la pensée. Seul le découpage change vraiment. L'ennemi des nazis sont les juifs, celui des communistes sont les patrons et la bourgeoisie (quoique que Marx ait eu une vision antisémite des Juifs, les mélangeant avec le culte de l'argent - il n'y a à ce point de vue guère de différence idéologique entre le marxisme et le fascisme); mais dans les deux cas un ennemi physique est désigné comme cause et justification de l'action politique. La suprématie est celle du peuple allemand pour les nazis, celle de la classe ouvrière dans le communisme; dans les deux cas il y a volonté de suprématie. Il y a un Führer chez les nazis, et un Petit père des peuples chez les communistes; dans les deux cas on se soumet à un homme providentiel et l'on abdique son propre pouvoir. Etc, etc.
Si le fascisme a théorisé la domination sur une population dans les années 20-40, on n'entend plus cela aujourd'hui; par contre la "massification" a été de façon permanente un élément clé du discours révolutionnaire de gauche, de Marx à Lénine, de Rosa Luxembourg à Trotsky, et encore actuellement. Les jeunes intéressés par le communisme ne sont même plus des militants, mais des "éléments"; et aussi: "La"démocratie"bourgeoise parle beaucoup de "liberté d'expression" quand l’expérience nous dit que tout en elle est manipulation, théâtre et lavage de cerveau. L’authentique liberté d’expression est celle que conquièrent les masses ouvrières dans leur action révolutionnaire" ( http://fr.internationalism.org/rint131/octobre_1917_les_masses_ouvrieres_prennent_leur_destin_en_main ).
On peut citer quelques phrases récurrentes de ces penseurs célèbres du communisme et démontrer que la "masse" est une pâte informe que l'on tend à diriger supposément pour son bien: "nous verrons croître le " volume de la masse " qui nous suivra en toute confiance"; "la révolution est faite au nom et dans l’intérêt déclaré des masses populaires". On personnifie la masses: "la cécité de la masse", "l'intelligence propre de la masse".
Ainsi donc la "masse" aurait une intelligence qui lui est propre? Je me méfie d'instinct et d'expérience, et à la lecture de l'histoire récente encore plus, de cette supposée intelligence personnifiée qui gomme l'ensemble disparate des individus qui la composent et qui sont purement et simplement niés dans le vocable unique: la masse.
La masse c'est la négation de l'individu, et la cécité des intellectuels qui personnifient "l'intelligence propre de la masse" n'est certainement pas innocente et exempte de calculs personnels dans un projet de conquête du pouvoir. Car, comme indiqué au sujet par exemple du parti léniniste: "Le parti de type léniniste, instrument indispensable de la conquête des masses".
Certaines gauches n'ayant pas rompu définitivement avec ce discours, il est parfaitement légitime d'en faire la critique. D'ailleurs en quoi serait-il injustifié de critiquer la gauche alors que c'est un sport répandu de critiquer la droite?
Je reconnais bien volontiers l'importance de la gauche à diverses reprises. La révolution française a accouché d'un empire sanglant qui a mis l'Europe à feu et à sang sous la férule de Napoléon. Elle a été suivie d'une dictature de la bourgeoisie contre quoi le Marxisme pouvait avoir, en partie, une légitimité. N'oublions pas qu'au 19e siècle les ouvriers devaient baisser la tête et regarder au sol quand le patron passait dans l'usine. Hallucinant! Et qu'en ce siècle les femmes ont été déclassées par le code Napoléon.
La gauche a permis la création de contres-pouvoirs - comme les syndicats - nécessaires à la survie même de la démocratie. Elle a amené à une réflexion et à des actions tendant à équilibrer le social avec l'économie, même si cet équilibre est variable selon les pays et les époques et reste encore et toujours à repenser. Mais la prise en main des moyens de production ne peut donner - et l'histoire l'a démontré - que la concentration progressive du pouvoir de décision entre les mains d'une oligarchie et aboutir à un capitalisme d'Etat, bien moins pourvoyeur de liberté que le capitalisme privé.
Ce qu'il faut lire aujourd'hui, en regard de l'Histoire, c'est que la domination n'épargne aucun bord politique. La domination n'est pas plus bourgeoise que capitaliste que fasciste que communiste. La grille de lecture doit donc évoluer et prendre en compte ce constat sans appel: la "Bête" totalitaire n'a ni couleur ni religion ni idéologie unique, elle peut se réveiller partout.
Je continuerai à développer une autre grille de lecture, celle de la SOCIETE DU POUVOIR, et à développer une philosophie de la non-domination.
Certes Philippe nous ne pouvons prétendre abolir tout pouvoir, et la notion même de pouvoir n'est pas automatiquement nuisible. C'est l'usage qui en est fait, l'abus, les privilèges, la mentalité dominatrice qu'il véhicule qui font problème. Je partage avec vous l'idée que nous pouvons au moins en limiter les effets, les dérives, les dégâts. Et la démocratie, Suisse en particulier, est une avancée dans ce sens. Les régimes communistes ou fascistes ne tolèrent aucun contre-pouvoir, et les tenants du "Grand soir" devraient avoir cette honnêteté et cette lucidité de le reconnaître et de condamner cet état des choses.
Quand à la liberté individuelle, je ne vois pas en quoi ce serait être ultra-libéral que de la défendre et la soutenir becs et ongles. Je suis d'ailleurs convaincu de la nécessité de régulations dans les activités humaines, et de l'importance même de l'Etat pour contrebalancer les divers groupes d'influence d'une communauté.
Par contre je ne crois pas aux "masses" en elles-même. L'histoire montre qu'il y a eu des mouvements spontanés, mais que trop souvent ceux-ci ont été récupérés ou ont failli l'être par des organisations qui les mont utilisés à leurs propres fins. Mai 68 n'est qu'un exemple parmi d'autres.
Si l'on veut développer une critique de la Société du Pouvoir, développer une philosophie de la non-domination, tout en repensant l'égalité et en la libérant des dogmes qui l'enserrent, cela passe par l'individu. Car aucune limite ne peut être imposée sans violence aux Pouvoirs, sauf par la conscience individuelle du partage, de l'importance de la communauté humaine, le respect. Toute autre voie ne peut se faire que dans la violence, dans l'émergence d'autres groupes de pouvoir, sans en changer la nature ni les méthodes. Cette voie là ne fait que reproduire et pérenniser la violence du pouvoir. Que la peste remplace le choléra n'améliore rien au monde.
L'individu est la brique fondamentale de tout groupe, de toute société. Son comportement, sa conscience, dessinent l'évolution de la société. Que sa liberté soit relative, cela semble évident. Comme je l'écrivais hier dans l'autre billet:
"De quoi suis-je libre? Pas de voler au-dessus des montagnes par mes propres moyens. Pas de rester une journée sous l'eau à contempler les poissons sans équipement. Pas de traverser les murs. Pas de décider de mon loyer. La liberté n'est pas forcément là. Je paye un loyer à une régie qui paie des employés qui peut-être utiliseront mes services et me paieront. Il n'y a pas de blème ici.
Je suis libre de ce que je pense. Libre de décider de faire ce que j'entends, et au mieux, de l'espace qui m'est alloué dans cette vie. Libre de faire mien cet espace. mais je ne suis pas libre de mettre les pieds là où quelqu'un d'autre a déjà posé les siens."
Elargir la notion de liberté, de responsabilité individuelle, n'a rien à voir avec l'ultra-libéralisme. C'est un mouvement naturel, fondamental, pour faire contrepoids à toutes les tentatives de domination, d'où qu'elle proviennent. Et si une révolution non-violente devait être matée dans le sang, une révolution violente fera verser autant de sang. Je choisis mon camp: ce ne sera jamais celui des assassins, quelles que soient leurs motivations idéologiques. Il n'y a pas de bon ou de mauvais meurtre.
Qu'une révolution non-violente échoue, une autre viendra, et un jour le monde aura avancé vers plus de respect, vers la non-domination, sans avoir besoin de passer les patrons, la police, les banquiers, et autres supposés "ennemis", par le fil de la guillotine. Idéaliste? Certes, certes, et je l'assume pleinement.
Se perdre dans la masse, c'est pourtant possible! Elle existe donc!
Chaque être, comme une cellules d'un organisme. Ils suffit qu'elles restent totipotentes, cellules souches de masses utiles, les masses se soulèvent, se rassemblent, se ressemblent, organes indispensables de l'"etre humain" auquel nous appartenons. Reste à migrer dans le bon organe...
Bonjour Aline, oui oui, la biologiste que vous êtes porte encore un autre regard. Les analogies sont-elles possible? Avec l'humour tout est possible, mais en vrai?
D'accord, à condition de rester totipotentes.
Je n'avais pas encore vu toute vos toiles, bravo! Aussi pour votre sincérité. J'aime entre autres Boccage.
Alllez visiter le site d'Aline, il suffit de cliquer sur son prénom sous son commentaire.
N'oubliez pas l'U.S. YODEL svp et voyez comme il serait facile de spammer en vrac des commentaires de blog, mais je ne ferai plus. Bien cordialement.
Obama,
aux Bahamas,
n’a Nassau
pris d’assaut;
Obama bat Mao,
au bas mode des prix
des hauts bahuts banni,
Obama, au bas mot, bat Mao;
Et, mobbé, Obama obéit au pays,
manie nid des pions;
Obama, l’âme aidant
le fi(l)on;
Fions-nous à noueux long et gras bras donneurs,
pas véreux, pardi,
dirigés vers « pervers »
heureux paradis;
Obama mue, ruse,
n’amuse plus,
mais Obama n’est Mobutu,
ni né: Desmond ….
ni même Bond;
Obama fort de trop de mots, d’intox et torts,
n’a de cesse, sans doute, à Fort-Knox
de casser croûte du plus concret, voilé,
de tous les secrets les plus fous:
ce vieux, silencieux, recensement de l’aimant lieu
débarrassé d’or du passé de désossée, en détresse BNS,
sans fouilles dépouillée par rares frustres depuis des lustres;
Obama ces rats balaiera, et ramassera ma ration,
la remettra à Sa nation?
Non, Non :
Obama rit, n’est pô pourri,
ne dérape, s’en tape les cuisses,
restituera ce qu’il pourra aux suisses,
argent des gens que rapaces, las, ont détourné,
au détriment du contentement, du mieux d’aïeux
bernés, dont descendance peste et reste sans finances
ou presque, ou si grotesque.
Obama Mao bat,
des hauts bahuts banni,
Obama mord et punit, lors.
L’as Obama aux Bahamas
va se rendre
et prendre
Nassau d’assaut bancaire
précaire.
Yes with Care!
Obama manie des lois la férule
et honni soit qui n’a de pendule