Du beau, du moche, du hard, du light, la presse nous donne écho de faits qui sont susceptibles de faire lire. Et nous voyeurs - ou citoyens à l’écoute - mangeons ces infos quotidiennes, nous étonnons, nous indignons, admirons, en attendant celles de demain.
Il y a le salon de l’auto, avec son cortège de bouchons, ses carrosseries rutilantes, ses hotesses glamour, et les ventes de General Motors qui chutent de 53% en février aux Etats-Unis. Quel dilemme: construire plus de voitures donne du travail, sature les routes et augmente la pollution. Construire moins de voitures fait augmenter le chômage, les situations désespérées, et l’instabilité sociale. Nous avons le choix entre la peste et le choléra. Mais de toutes façons on ne peut indéfiniment augmenter la production. Il y a forcément une limite: par exemple quand il y aura trois voitures empilées au mètre carré.
Il y a le baston entre filles au cycle des Voirets. Du violent, puisque deux d’entre elles ont du être hospitalisées. Et des voyeurs à la pelle, qui filment avec leur portable sans rien faire pour les séparer. Je déteste les bagarres. Je déteste encore plus ceux qui les regardent sans bouger. Envie de leur faire une injection de sens humain pour qu’ils réagissent. L’inertie face à la violence favorise la violence.
Il y a la fillette poignardée en France, à Uckange. Au début le petit frère de 5 ans était incriminé. Il aurait été jaloux de sa soeur et témoin de violences subies par la mère. Et on sait aujourd’hui que c’est la mère qui a porté le coup. Elle a avoué. Question: comment le petit frère a-t-il pu d’abord reconnaître les faits? Sous quelle pression, sous quelle influence peut-il s’auto-accuser de ce qu’il n’a pas fait? Et la fillette, comment n’a-t-elle pas dit qui était l’auteur? Loyauté enfantine? Pression psychologique sur les enfants? Triste, très triste pour eux.
Il y a le pédophile dont la peine a été réduite de 10 ans à 7 ans et demie. Il a agressé plusieurs enfants dont sa femme avait la garde, ainsi que ses propres fillettes. Cela en fait du monde. Il a admis les faits, s’est excusé et a demandé à être soigné. La Cour d’Assises a entendu. Mais plusieurs fillettes sur plusieurs années, cela fait une fichue répétitivité des actes. Espérons que la réalité de sa nature n’a pas été sous-estimée.
Il y a aussi des bonnes nouvelles: la première femme entre au Conseil d’Etat du Valais. En effet il n’y aura pas de deuxième tour, les viennent-ensuite n’ayant pas déposé de liste dans les délais. Esther Waeber-Kalbermatten (photo) est donc élue. Une femme au gouvernement valaisan: enfin!
Il y a Valentine de Giuli, archère du club de Jussy. A 18 ans elle passe dans la cour des grands. Douée, volontaire, elle est tombée dedans depuis toute petite, avec des parents passionnés par le tir à l’arc. Elle a déjà des résultats brillants à son actif et en veut encore plus. Belle détermination. Bravo, Valentine!
Commentaires
Sur la photo, Valentine à l'air d'avoir plus de 18 ans! Il est vrai que l'arc est un sport très astreignant!... Mais de là à tripler le nombre des années ...
... Et puis, autre chose: pour être politiquement correct, ne devrait-on pas dire "archère"? On dit bien "arbalétrière"!... Bien que là, il s'agisse d'une meurtrière!
@ Père Siffleur: vous avez raison, archère est aussi le féminin de archer, et non seulement "meurtrière" au sens de petite fenêtre dans une muraille. Je vais donc corriger.
Pour la photo, grrr... Je peux la mettre plus petite pour que l'on voie bien qu'il s'agit de la nouvelle Conseillère d'Etat valaisanne. Mais cela m'ennuyait de la mettre en trop petit. Mais là vous poussez un peu le chonbou, Père Blagueur...
Ah! Je vous attendais sur la bagarre des filles... Mais je me suis à trois quart trompé, car j'aurais parié sur un billet complet :-)
@ pascale: hin hin hin... je pense en avoir surpris plus d'un et d'une là...
moi j'aime bien taf acon de voir les choses , et c'et tout ! :D biz