Revoir l’éducation des garçons (4) : rapport de force.
J’aborde aujourd’hui un point très sensible. Les corps déterminent des possibles. La différence moyenne de force entre femmes et hommes détermine la relation à la violence physique.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Revoir l’éducation des garçons (4) : rapport de force.
J’aborde aujourd’hui un point très sensible. Les corps déterminent des possibles. La différence moyenne de force entre femmes et hommes détermine la relation à la violence physique.
Arrêt sur image : #SheToo ou le sexisme invisible dans le foot.
Invisible et pourtant sous nos yeux. Invisible parce que trop admis comme naturel. Habillé de bonnes intentions il n’en prolonge pas moins un stéréotype aussi désagréable qu’injuste.
Pas sûr que les gens d’armes devenus des cibles entonnent encore ce refrain. Le plus souvent les policiers sont attaqués dans les rues, lors de patrouilles par exemple. Récemment c’est une unité entière, un commissariat, qui a été la cible. C’était pendant la nuit, il y plus d’une semaine, à Vitry-sur-Seine.
Rien ne changera en 2022. Les inepties sont déjà de retour. En particulier celle de ce pape politique et gauchiste. Dans son discours du jour de l’an il a déclaré, selon le Matin dimanche du jour: « L’Église est mère, l’Église est femme. »
Il n’y a pas que Luane. D’autres adolescents garçons ou filles, sont agressés dans la rue ou à l’école en France. Si Luane a bénéficié d’une émotion collective très médiatisée, avec un long passage de 13 minutes à l’antenne de C8, les autres se contentent de quelques articles ou de vidéos sur le net. Alors parlons d’eux.
Les agressions particulièrement violentes font la une en France. Il y en a pour tout le monde. Le conducteur de bus tué pour un rappel à porter le masque, l’adolescente musulmane tondue et frappée par sa famille parce qu’elle voulait épouser un chrétien, entre autres.
C’est l’histoire d’un mec et de quatre nénettes qui rentrent de la manif sur les Champs-Zélysées. Le train les ramène vers Montluçon, jolie bourgade médiévale de l’Allier. Leurs yeux pétillent comme du Champagne.
Suzy est rassurée. L’affiche n’est pas illégale et son promoteur ne sera pas condamné. On ne rendra pas Suzy invisible ni aveugle. Avant le crash elle verra le ciel une dernière fois. C’est mieux pour mourir. Parce qu’elle aurait bien pu se retrouver la tête dans le sac avant d’être jetée sur la voie.
Je connaissais l’histoire de l’homme invisible. Je découvre peu à peu celle de la femme invisible. Même la TdG s’y met: dans un édito du 10 novembre le journaliste culinaire Jérôme Estèbe se demandait Où sont les femmes.
J’en viens maintenant aux deux interventions qui m’ont inspiré la présente réflexion. La première a été publiée sur une page Facebook. On y fait endosser aux hommes dans leur ensemble le double rôle d’agresseurs … et de victimes, eux aussi. Cette deuxième partie commence de manière plus conflictuelle que la première, mais comme vous le verrez c’est nécessaire.
Twitter ne s’embarrasse pas trop d’éthique. Chacun fait sa justice et dresse le bûcher en place publique. Pourtant: « Pour moi, un homme ne devrait pas être condamné par un système de justiciers. » C’est Oliver Stone en personne, cinéaste de gauche, qui le dit.
Sérieusement: est-ce bien utile que certaines universités mettent à leur programme des études de genre? Parce qu’on trouve sur le net de courtes vidéos qui sont autant d’expériences de sociologie en direct. Bourdieu en devient ringard. (Euh, il l’était déjà).
L’affaire avait fait grand bruit. Les États-Unis, sous le choc, hissaient Jackie au rang d’icône nationale. Puis l’affaire s’était dégonflée. Elle a trouvé récemment son épilogue.
Les miroirs se brisent. Le camp démocrate est aux abois. Les violences physiques contre des supporters de Trump s’exposent sur youtube, alors que la Fondation Clinton navigue en eaux troubles.
Ils sont tous des Nafissatou Diallo. C’est pourquoi les réactions fort tardives de féministes aux violences de Cologne, expriment un tel désarroi. L’incohérence qui devait tôt ou tard éclater vient au grand jour. C’est fait.
Il n’a pas fallu très longtemps pour que le refrain vissé dans certaines têtes ne revienne sur les ondes. Dix jours. Labourons encore une fois ces croyances délétères et cette absurdité.
La première femme kamikaze en France s’est fait exploser ce matin à Saint-Denis, près de Paris, après avoir tiré sur des policiers. Quelques heures après la publication de ce témoignage, si beau et inutile, celui de cet homme dont la compagne est morte vendredi et qu’il retrouve à la morgue.
D’un côté le public. De l’autre un invité. Les premiers écoutent. Le second raconte. Les premiers rient en l’écoutant. Le second ne rit pas. Le présentateur, Jeremy Kyle, s’emporte et recadre les rieurs et les rieuses. Enfin, les rieuses surtout. On n’entend pas de rire masculin.
L’information circule depuis cinq jours en France et est venue jusqu'à nous: 100% des femmes seraient harcelées ou agressées sexuellement dans les transports publics terrestres. Un résultat digne d’une dictature. C’est le contenu du rapport produit récemment par le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh).
Ils clament dans la presse qu’ils aiment ça. Surtout elle. Recevoir des fessées, se faire tirer les cheveux, cela l’émoustille. Pourquoi pas? C’est leur entière liberté: faire l’amour comme ils en ont envie. Chacun dispose de son corps à sa manière.