Emprisonnée, assignée à résidence depuis des années, l’opposante birmane doit affronter un nouveau procès.
Un américain s’est introduit dans son jardin, à la nage, en passant par un lac. Il est resté deux jours malgré les demandes répétées de Aung San Suu Kyi pour qu’il parte.
Le militaires ont profité de l’occasion: re-procès pour l’opposante prix Nobel de la paix. Avec à la clé 5 ans de prison en plus, peut-être. On savait ces militaires totalement corrompus, saignant le pays, laissant la population dans la misère. On se souvient de leur attitude déplorable il y a un an après le passage du cyclone. On voit qu’aucune reconstruction n’a été entreprise dans les régions les plus pauvres. On connaît la répression à l’égard des moines bouddhistes. Aujourd’hui ils n’ont pas peur de se rendre ridicules aux yeux du monde entier.
Qu’est-ce qui peut sauver les birmans de cette dictature? Comment ce pays peut-il se libérer? Les militaires passeront-ils un jour en justice?
En attendant ce jour, Aung San Suu Kyi reste comme un repère, un flamme dans la nuit birmane. Cela ne suffit pas, certes. Mais elle a le mérite d’exister, d’être une mémoire vivante pour le peuple birman.
Aung San Suu Kyi, nous serons plus que jamais avec vous dans les jours prochains.
Commentaires
C'est vraiment très bien organisé. Elle devait être totalement libre le 27 mai.
Il faut dire que la Junte n'a pas envie de la voir libre. On organise et l'on agit.
Seulement cette fois, elle risque d'y rester. N'oublions pas qu'elle est malade.
Il y a tant d'injustice.
Alors pensons fort à elle et également à nos deux Suisses à Tripoli.
Cela fait trois otages...
Mariette: en effet... D'ailleurs on ne dit pas si l'américain a été poursuivi. Plus trace de lui. Alors, coup monté? Très possible.