Elles ont le droit de vote et d’éligibilité depuis 2005. Mais aucune n’avait encore réussi à se faire élire, bien que l’une d’elle ait été ministre.
Cette fois c’est fait. Quatre femmes entrent au parlement du Koweit. L’événement mérite d’être signalé, car le Koweit est un pays particulièrement conservateur. D’ailleurs, l’un des points d’un parti fondamentaliste musulman était le refus de laisser les femmes entrer en politique. Cinglant désaveu, ce parti a perdu une partie de ses députés.
L’importance de cette élection ne tient pas tant à la nouveauté, car dans d’autres pays arabo-musulmans les femmes sont éligibles et électrices. Elle tient davantage au passage d’un monde tribal où les femmes avaient un rôle fixé et non-politique, à un monde plus ouvert. Elle montre aussi un pays où l’islam politique n’a pas une influence prépondérante.
Toutefois la législation koweitienne inclus des éléments de la charia, la loi religieuse. Comment pourront cohabiter à l’avenir loi religieuse et régime parlementaire élu? A suivre.
Commentaires
Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Hommelibre,
c'est un fait à souligner, pendant qu'ici certains essayent d'inculquer leur vision du fondamentalisme, les pays du Golfe comme Koweit, Bahraïn, amènent leur pays à sortir peu à peu de cette vision religieuse obscurantiste en faisant la promotion de femmes en politique.
L'Arabie Saoudite aussi tente de promovoir l'essort des femmes tant à la télévision que dans d'autres domaines économiques.
Paradoxal, mais c'est un fait, ces pays changent lentement mais sûrement.
Bien à vous,
Stéphane