Elle avait dit à son ami, puis dans une plainte déposée à la police, avoir été agressée par un homme noir, à 19 heures sur un boulevard très passant. Selon elle, cet homme l’a injuriée, attrappée par le cou, a passé la main sous ses vêtements, pincé ses seins et caressé son sexe. Deux mois après, elle reconnaît avoir inventé l’histoire: rien de tout cela ne s’est passé.
Cela s’est passé à Paris en février 2008. Elle, c’est Mademoiselle G, étudiante en médecine, et compagne d’un policier. Elle aurait été violée à 18 ans mais à l'époque personne ne l’aurait crue. Lui s’appelle Vamara Kagamate, africain, sans papiers et sans domicile fixe. Connu de la police qui pense immédiatement à lui. Il a la mauvaise habitude d’insulter les femmes quand il a bu.
Il semble imvraisemblable qu’un tel fait puisse survenir en pleine rue passante à heure où il y a foule, sans qu’aucun témoin ne corrobore l’affaire. Mais comme dit l’avocate de Monsieur Kamagate: “Les politiques ont tellement placé les victimes dans un statut d’intouchable qu’on n’ose plus leur poser de question. On sait pourtant qu’il y a des gens qui mentent lorsqu’ils portent plainte.”
Mademoiselle G. semble reconnaître son agresseur sur la photo de M. Kamagate. Elle le dit. Et elle se voit enfin accorder un statut de victime. Vamara Kamagate est jugé deux jours après en comparution immédiate et condamné à 18 mois de prison ferme. Il n’y a pas eu d’instruction ni de confrontation. Elle espérait qu’il ne soit pas condamné.
Rongée de culpabilité à ne plus en dormir, elle attend quand-même deux mois pour avouer son mensonge. Alors la machine judiciaire fait marche arrière, révision du procès, libération de Vamara.
Qui a fait six mois de prison pour rien.
L’article de “Libération” de ce jour ne dit pas si Mademoiselle G. est inculpée pour avoir menti à la justice et pour dénonciation calomnieuse. La justice n’a pas de temps à perdre avec cela. Elle a d’autres hommes, noirs, sdf, à mettre en prison.
Vous avez doit Outreau? Mais non, ce n’est qu’un homme, en plus noir et sdf.
Un coupable idéal.
Commentaires
"Qui a fait six mois de prison pour rien."
Il faut espérer, s'il y a une justice, qu'il touchera d'importantes indemnités. Et des excuses.
Des Excuses mais de qui, ça serait bien que les associations féministes fassent des excuses à cet homme, ce sonts elles qui onts tout mis mis en place pour que ce type d'erreur existe !!!
d'ailleurs notre secrétaire détat à la solidarité en remets une couche en ce moment !!! elle oublie que la violence conjugale psychologique est assez bien répartie entre hommes et femmes, et que c'est une arme que les femmes savent très bien se servir, à l'entendre il n'y a que les femmes qui seraient victimes de violences psychologiques, quel biais manifeste !!!!
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i2EeLpmCmUo2wr-BhM2bZUT1jT5g
@ Leclercq: à propos de violence conjugale, on vient de me communiquer ce lien vers un article bien écrit par une femme, à lire en priorité:
http://www.machronique.com/violence-conjugale-quand-les-femmes-frappent/
Merçi john de cet admirable article.
J'ai lu l'article et je dois dire que franchement je suis un peu étonnée... je suis même carrément déçue venant de vous...
Cette femme a clairement un problème énorme avec les relations hommes/femmes... quelle violence dans ses propos... quelle haine...
Je ne vais pas reprendre tous les passages qui m'ont laissée perplexe... mais je dois dire qu'un passage m'a particulièrement révoltée...
"Vous en faites des caniches et pourtant, quand vous avez un problème avec le voisin, il devrait se transformer en pit-bull et lui casser la figure"
Ah bon? Personnellement si j'ai un problème avec le voisin (à moins qu'il m'ait violé ou ait tué un de mes enfants) je n'attend pas que mon mari lui "casse la figure" si il à (par ex.) laissé son chien se soulager sur mes tulipes... Qui parle de casser la figure? Si un homme est violent de manière générale je ne vois pas pourquoi je me mettrais en ménage avec... quelle affirmation idiote...
Pour ce qui est du sondage... franchement j'ai de la peine à y croire... enfin...
@ Boo: en effet on peut discuter de certains passages, mais dans l'ensemble je trouve assez mesuré. Et le sondage rejoint une étude déjà ancienne, 2002, faite par Statistique Canada mais non publiée jusqu'à récemment.
"Cette femme a clairement un problème énorme avec les relations hommes/femmes... quelle violence dans ses propos... quelle haine..."
elle dénonce la réalité au québec actuellement, et ta conclusion c'est qu'il y a de la violence dans ces propos et quelle haine !!! alors que justement elle qui a été violente prone la modération !!!
lis ce texte sur la réalité du québec .
D'une canadienne prise en charge par un centre d'accueil pour femmes:
« Je suis une mère célibataire avec deux enfants. Lorsque j'ai pris la décision de rompre les liens du mariage (par ennui), j'ai consulté trois avocats différents dans le but de me renseigner. Ils m'ont tous trois posé la même question concernant d'éventuels abus entre les mains de mon mari. Ma réponse fut que jamais, et d'aucune manière ce soit, mon conjoint n'avait abusé de moi. À ma grande stupéfaction, leurs réactions furent unanimes. À moins d'accuser mon conjoint d'abus, jamais je n'obtiendrais la garde exclusive de mes enfants. Ils m'ont également raconté comment ces allégations déposées contre mon conjoint allait suffire pour m'approprier la TOTALITÉ de ses biens et encore davantage. Lorsque je m'inquiétais à savoir comment prouver ces allégations, je me suis fait simplement répondre que les preuves n'étaient pas requises à la cour, et qu'il suffisait de me rendre à une centre de crise pour femmes, que j'allais y obtenir tout le support nécessaire à l'appui dans mon histoire de mauvais traitements.
Issue d'une famille où les valeurs religieuses étaient de rigueur, j'étais très mai à l'aise avec ces conseils. Ensuite, les avocats m'ont avisé que pour bénéficier pleinement de l'aide juridique, je n'avais pas d'autre option que de déposer des allégations contre mon mari. Dépourvue des ressources monétaires pour assumer les honoraires professionnels des avocats, j'ai suivi leurs conseils. De reculons, j'ai emmené les enfants au centre de crise. Je ne pouvais pas croire ce que je voyais. De l'extérieur, tout semble correspondre à l'image projetée auprès des bailleurs de fonds. Cependant, rien n'est plus éloigné de la vérité.
Cet endroit pourrait être assimilé à un lieu de culte, à défaut d'un meilleur terme. Dénigrer les hommes y était une priorité et la direction de l'établissement semblait très enthousiaste à l'idée de recruter une autre femme pour joindre les rangs de celles qui les détestent. Elles disposaient même d'un scénario infaillible pour gagner à la cour. En suivant le mode d'emploi suggéré, je m'assurais de remporter non seulement la garde exclusive des enfants mais aussi l'automobile, la maison, la terre et des ressources financières pour vivre confortablement jusqu'à la fin de mes jours.
Dès que ma décision de suivre leur plan fut connue, les événements se sont précipités. J'ai vu l'homme avec qui j'avais été marié être détruit tant sur le plan émotionnel, financier que physique. J'ai obtenu la garde exclusive des enfants et, avec l'ordonnance de non communication, obtenu également la maison et l'automobile de manière à préserver le rythme de vie habituel des enfants.
Non seulement ai-je obtenu une ordonnance de non communication à son endroit mais il fut également reconnu coupable de voie de fait. L'homme qui avait participé activement à la création de nos enfants, à leur entretien et qui les aimaient tendrement, était par la loi maintenu à bonne distance d'eux et tenu de me verser (davantage que j'en avais besoin) une pension pour leur entretien. Tel que je l'ai mentionné, je l'ai détruit, ne lui laissant que des miettes pour survivre. »
Et ne pensez vous pas que ces hommes mentent p-e sur leur statut de victime afin d'attirer la compassion?
Tout comme certaines femmes d'ailleurs...
Non franchement j'ai de la peine à croire qu'un homme qui a le double en masse musculaire puisse se faire abuser physiquement par une femme...
"elle dénonce la réalité au québec actuellement, et ta conclusion c'est qu'il y a de la violence dans ces propos et quelle haine !!! alors que justement elle qui a été violente prone la modération !!!"
eh bien vu le ton qu'elle emploie ça à l'air de sacrément lui manquer de mettre des raclées à son conjoint (non mais franchement) et puis merci de ne pas me tutoyer il me semble qu'on ne se connait pas...
Pour votre texte... en effet... c'est proprement scandaleux... est-ce que je dois moi aussi aller naviguer le net pour trouver quelques atrocités commises par les hommes à l'égard des femmes? On fait un concours pour savoir qui en trouvera le plus? ...
"Et ne pensez vous pas que ces hommes mentent p-e sur leur statut de victime afin d'attirer la compassion?" et bien trouve en des hommes qui mentent sur leur statut de victimes pour attirer la compassion !!!
"Pour votre texte... en effet... c'est proprement scandaleux... est-ce que je dois moi aussi aller naviguer le net pour trouver quelques atrocités commises par les hommes à l'égard des femmes? On fait un concours pour savoir qui en trouvera le plus? ..."
le fait que je t'ai cité est très courant au québec voilà où mêne le féminisme extrémiste !!!!
et bien trouve en des atrocitées commises par les hommes dans le monde occidental dans les mêmes proportions !!!!
Pour n'en trouver qu'un... 95% des viols sont commis par des hommes... 91% des victimes de viols sont des femmes...
Je trouve assez parlant...
Pour le reste j'aimerais aussi souligner 1aspect présenté par cette femme dans son article... elle sous-entend que ces dérives sont dûes au fait que le Québec est une société matriarcale... oui c'est bien connu que les sociétés patriarcales n'ont pas connus leur lot de dérives!!
Pourquoi ne pas trouver un juste milieu?...
"Cet endroit pourrait être assimilé à un lieu de culte, à défaut d'un meilleur terme. Dénigrer les hommes y était une priorité et la direction de l'établissement semblait très enthousiaste à l'idée de recruter une autre femme pour joindre les rangs de celles qui les détestent. Elles disposaient même d'un scénario infaillible pour gagner à la cour. En suivant le mode d'emploi suggéré, je m'assurais de remporter non seulement la garde exclusive des enfants mais aussi l'automobile, la maison, la terre et des ressources financières pour vivre confortablement jusqu'à la fin de mes jours."
Avoir accepté de suivre "le mode d'emploi suggéré" cette femme est, malgré qu'elle soit "Issue d'une famille où les valeurs religieuses étaient de rigueur," aussi gredine que ces feministes qui dirigent ce centre.
"j'étais très mai à l'aise avec ces conseils."
Cela ne l'a pas empêchée de détruire "par ennui" le père de ses enfants!
En fait elle dénonce quoi? sinon sa conduite immorale!
Ce témoignage aurait eu de valeur que si elle avait refusé de se conformer aux conseils de toute cette clique de salauds!
Ce n'est pas en Suisse qu'un pareil jugement en divorce tomberait. C'est ignoble et infâme! Id° si les rôles étaient inversés.
Mademoiselle G. avait besoin qu'on parle d'elle pour exister. Encore une qui fait n'importe quoi par "ennui"!!!!!
C'est la Justice qui n'a pas fait son travail correctement puisqu'Il n’y a pas eu d’instruction ni de confrontation. Or, une dénonciation sans preuves c'est de la diffamation. Il faut apporter des éléments de preuves pour qu'elle soit juridiquement recevable. Là, en l'occurrence, c'est un délit de faciès et la Justice se doit de dédommager la vraie victime!
@ Boo:
"j'ai de la peine à croire qu'un homme qui a le double en masse musculaire puisse se faire abuser physiquement par une femme...".
Pourtant c'est fréquemment le cas dans ces situations, pour les raisons expliquée dans l'article. Ou aussi pour éviter que la violence ne se reporte sur les enfants quand il y en a, ou pour ne pas les perdre, car la réaction de la police décrite est quasi systématique. Je connais un peu la situation du Québec, j'ai entendu beaucoup d'hommes, c'est leur réalité.
Un ami de là-bas a fait un documentaire, présenté déjà à la TV, cela vaut la peine d'être vu. Il est en 5 parties:
http://www.youtube.com/watch?v=_UpaKiPpm1k
Tiens, voilà le retour de Charles Ingalls! L'homme à la citation de 3 pages et au tutoyement intempestif et hargneux! On y croyait plus! Où donc étiez-vous passé mon bon?
Une chose m'étonne aussi. Les faits étaient faux, mais ils ont été jugés comme s'il y avait effectivement eu viol...18mois de prisons pour un viol, c'est tout?
Je reconnais qu'en la matière la justice n'a pas su faire son boulot. Y faire entrer les féministes est particulièrement stupide, si c'était le cas il y aurait moins de jugements déplacés tels que dans celui de l'affaire du viol collectif de la pizzeria dont je vous avais envoyé le lien, plus les propos scandaleux du juge dans l'affaire des violeurs du hockey club de la Chaux-de-fond. Sans parler du sempiternelle qand-dira-t-on sur la tenue de la femme au moment du viol. Je crois qu'il est nécessaire de prendre aussi en compte ceci pour une analyse objective. Le problème des victimes n'est pas né avec le féminisme, l'action des comités "marche blanche" et le fait qu'on ait voté l'imprescriptibilité des "actes de pornographie infantile" le prouve bien. A moins que M. Freysinger, fervent supporter de cette action, ne soit devenu "féministe" entre temps.
Que viennent faire les féministes avec la Marche Blanche? alors que vous prônez la pilule aux hommes! Les enfants sont le cadet de vos soucis! non?
Initiative populaire Marche Blanche pour l’imprescriptibilité des actes de pornographie enfantine est une marche qui a rassemblé 300-000 personnes - en 1996 - suite à l'affaire Dutroux! En Suisse, elle a été déposée en 2006.....soit 10 années plus tard? et quand on voit les Jugements rendus, on se se demande si cela en valait la peine!
Cette marche est soutenue par plusieurs partis politiques.
(Résumé source Wikipedia) Fondée en 2001, elle est lancée en août 2004, l'initiative demande la création d'un nouvel article constitutionnel (123b) stipulant l'imprescriptibilité de l'action pénale et de la peine pour les auteurs d'actes d'ordre sexuel ou pornographique sur des enfants prépubères. - Elle est soutenue par des membres de plusieurs partis, dont les conseillers nationaux valaisans Christophe Darbellay (PDC) et Oskar Freysinger (UDC). -
@ Boo
"Pour n'en trouver qu'un... 95% des viols sont commis par des hommes... 91% des victimes de viols sont des femmes...
Je trouve assez parlant... "
une très faible minorité de femmes sonts victimes de viols.
ce qui n'est pas le cas de la réalité citée plus haut, ce qui se passe au québec
appuyé par ces centres d'acceuil pour femmes c'est casser de l'homme à grande échelle !!!
c'est plus de la dérive quelles fonts ces féministes radicales, c'est de la destruction de la société.
"... oui c'est bien connu que les sociétés patriarcales n'ont pas connus leur lot de dérives!! "
ah oui de quelles dérives parle-tu ? je cite élisabeth Badinter.
"Franchement, depuis longtemps, dans la société française de souche, que ce soit le judaïsme ou le catholicisme, on ne peut pas dire qu’il y ait une oppression des femmes."
""j'étais très mai à l'aise avec ces conseils."
Cela ne l'a pas empêchée de détruire "par ennui" le père de ses enfants!
En fait elle dénonce quoi? sinon sa conduite immorale! "
elle dénonce surtout cette clique de féministes radicales qui onts créer et qui onts la main mise sur les centres d'acceuil pour femmes violentées au québec ne t'en déplaise !!!!
@ Audrey
"Je reconnais qu'en la matière la justice n'a pas su faire son boulot. Y faire entrer les féministes est particulièrement stupide"
Stupide ce sonts bien elles qui onts créer le féminisme victimaire non.
et voilà un exemple de ce que ça donne.
"Une chose m'étonne aussi. Les faits étaient faux, mais ils ont été jugés comme s'il y avait effectivement eu viol...18mois de prisons pour un viol, c'est tout?"
au fait il n'a pas été comdammé pour un viol, mais pour agression, tu a lu trop vite !!!
"Sans parler du sempiternelle qand-dira-t-on sur la tenue de la femme au moment du viol."
tu a été chercher ça où ?
Élisabeth Badinter
«La victimisation est aujourd’hui
un outil politique et idéologique»
(Propos recueillis par Véronique Helft-Malz et Paule-Henriette Lévy
L’Arche. nº549-550)
Novembre-Décembre 2003
Dans Fausse route (Éditions Odile Jacob), vous dénoncez les illusions d’un certain féminisme. Pourquoi avoir écrit ce livre maintenant?
Pour moi, «la coupe était pleine», d’autant que je me retiens depuis dix ans. À l’issue du XXe siècle, les obsessions féministes d’alors ne me concernaient déjà pas. Plus que cela, elles me paraissaient dangereuses. Une des raisons de ce petit essai, de ce «coup de gueule», a été le débat sur la prostitution en 2002. Il m’est apparu opportun de prendre la plume pour dire: Attention! nous faisons fausse route. Très franchement, tout ce que défend le féminisme depuis une décennie va, je crois, se retourner contre les femmes.
Votre ouvrage est-il un cri d’alarme?
Comme vous le savez, je n’écris que lorsque j’ai la conviction que mes idées, mes réflexions ne sont ni prises en compte, ni publiées, ni discutées. Je n’interviens jamais lorsque quelqu’un d’autre exprime ce que je pense. Or, justement, j’avais le sentiment que ce que je considérais comme grave pour le devenir de notre société était quasiment impossible à exprimer dans l’unanimisme d’aujourd’hui, dans cette morale bien-pensante qui est la nôtre. C’était étouffant!
Les réactions à la sortie de mon livre m’ont d’ailleurs un peu rassurée. Je n’étais visiblement pas la seule à souffrir de cette chape de plomb.
Qui sont celles qui font «fausse route»? Qui sont les féministes dont vous parlez?
Le féminisme aujourd’hui est essentiellement constitué de deux pôles. Il fonctionne sur deux modes. Il y a les féministes universitaires, qui produisent des travaux très intéressants, souvent pointus, qui débattent de concepts tels que «la domination masculine». De ce premier pôle, qui fonctionne parfaitement depuis vingt ans, découlent des études féministes où il est question de la condition féminine avec des approches intelligentes, militantes mais très fines.
Ces écrits, ces thèses principalement sociologiques, je les respecte. Je les utilise. Ils nourrissent même, parfois, ma réflexion mais demeurent connus seulement d’un petit nombre. Ils sont signés par des spécialistes, qui parlent entre elles et dont, je ne sais pas pourquoi, la parole n’a pas d’écho médiatique. Cette réflexion-là, intellectuelle, universitaire, n’accède donc pas au grand public et reste confidentielle.
L’autre monde féministe est un ensemble de nébuleuses constitué de centaines d’associations, voire de milliers sur toute l’Europe. Sa vocation est de secourir des femmes, de venir en aide. Ses militantes, extrêmement engagées, ont une fonction unique: une fonction sociale de réparation. Ainsi, lorsqu’il s’agit, par exemple, d’associations de défense contre les violences faites aux femmes, on observe la plupart du temps une «réaction de militantes» à propos du sujet qui les préoccupe.
Ces associations-là, de terrain, ne se réclament de personne, faute de grande figure du féminisme comme Simone de Beauvoir, mais ne sont pas sans influence. Elles sont proches des médias de gauche et arrivent très bien à se faire entendre. Ce qui me paraît inquiétant, c’est qu’à partir de leur combat quotidien, ces associations dégagent une image de la femme – leur image propre de la femme, c’est-à-dire celle qui constitue leur «ordinaire» et dont elles font une «généralité». Ces féministes, qui s’occupent de femmes violées ou de femmes agressées, induisent de leur constat une condition des femmes qui remonte à la presse par le biais de leurs amies journalistes. J’ai été très frappée de voir – que ce soit pour la prostitution, pour la pornographie, ou encore pour le harcèlement – qu’aussitôt que ces associations s’intéressent de près à ces sujets, ils se répercutent immédiatement de façon négative dans les médias, télévision y compris.
À quoi cela tient-il?
Tous les secteurs «société» des grands médias sont confiés à des femmes socialement, idéologiquement et politiquement très proches de ces associations féministes. Ces journalistes s’alimentent de ce que leur apportent les associations, et ces informations sont transmises quasiment sans nuance. Elles participent donc à cette «chape de plomb» que j’évoquais précédemment. L’année dernière, au moment du débat sur la prostitution, j’ai vu à quel point il était difficile de faire entendre une parole différente.
Autre exemple marquant: au moment du débat sur la parité femme/homme dans le monde politique, l’ensemble des journalistes des secteurs«société» des médias étaient pour la parité. Or je condamne totalement cette espèce de connivence objective de génération, de milieu culturel et politique. Tout cela me semble très grave, parce que cette nébuleuse composée des différentes associations constitue, par son lien avec la presse, une sorte d’idéologie dominante. Par ailleurs, pendant les cinq ans du gouvernement socialiste de Lionel Jospin, un certain nombre de femmes ministres s’étaient entourées, dans leur cabinet, de représentants de ces associations. Il s’opérait ainsi une sorte de lobbying immédiat.
Si ces féministes ont fait fausse route, quel est à vos yeux le bon chemin?
S’il y a eu fausse route, c’est qu’il y a eu bifurcation. Je pense que le bon chemin était celui que l’on avait pris il y a vingt ans, et qui consistait à se battre sur le triptyque: liberté, égalité, fraternité.
Aujourd’hui, la liberté est passée absolument au second plan. Ces féministes, justement à cause des associations, ont vu dans la liberté sexuelle des femmes, par exemple, l’effet le plus pervers que l’on pouvait trouver, ces dernières étant devenues «des objets de consommation sexuelle». Tout a été transformé à partir de la pratique associative.
Les universitaires, pour la plupart, ont également pris ce train-là. Ainsi, l’égalité a été oubliée au profit de la parité. Mais les mots ont leur importance. Regardez bien: le mot parité est en train de se substituer, au-delà même du féminisme, au mot égalité. Égalité a une signification, parité en a une autre.
Le grand public – je le comprends très bien, parce que c’était très compliqué – n’a pas saisi le sens du débat sur la parité. Je considère que le combat pour imposer l’écriture de la différence des sexes dans la Constitution instaure un tournant philosophique et idéologique catastrophique. Parce qu’en introduisant le différencialisme, on remet en avant les caractéristiques traditionnelles de la femme et donc on revient à un discours anté-pouvoir, à un discours pré-féministe.
Vous me demandez quelle est la marche à suivre. Je voudrais préalablement que l’on revienne sur le bon chemin. Aujourd’hui, par le biais des universitaires, les idées féministes radicales américaines se retrouvent dans la législation européenne.
Le féminisme a démoli des structures. A-t-il pensé à une reconstruction?
C’est très exactement ce que je dénonce. Non, on n’a pas pensé du tout à une reconstruction; l’idée n’était pas de retisser les liens. C’est ce qui me fait extraordinairement peur et même horreur. Peu à peu, loi après loi, admonestation après admonestation, on a avancé sans vision.
Lorsque l’on se pose comme victime, on pose l’autre comme bourreau. C’est aussi ce qui ce qui passe avec le conflit israélo-palestinien. Je trouve cela très pervers, car je vois bien tout le travail pour montrer que les femmes sont victimes dans une proportion incroyable, que toutes les femmes sont potentiellement victimes des hommes. Ce thème est inlassablement développé. Si l’homme est bourreau, il en découle une véritable incompatibilité. Ce féminisme que je critique n’a absolument pas en vue d’établir des relations améliorées entre hommes et femmes. Ce n’est pas du tout le sujet.
Le concept de victimisation que vous appliquez aux femmes peut-il s’appliquer au traitement médiatique du conflit israélo-palestinien?
Le fait est que l’on a compris en Occident – depuis quinze ans, Pascal Bruckner l’a très bien montré – que pour gagner la sympathie du public et gagner l’opinion à sa cause, il faut se présenter comme une victime. Il n’y a rien de plus odieux qu’une héroïne ou qu’un peuple orgueilleux, sûr de lui et dominateur… On peut donc voir là une stratégie, consciente ou pas, chez les féministes comme chez les Palestiniens. Quiconque veut accrocher la sympathie de l’opinion publique nationale, et même mondiale, a tout intérêt à se présenter comme victime.
Il est vrai que le peuple palestinien est un peuple victime. Il doit avoir un État. Tant qu’il n’a pas d’État et qu’il y a une occupation des territoires, la situation des Palestiniens est franchement intenable… Mais j’ai été très frappée de l’empressement des médias européens à «couvrir» Jénine. Tout le monde (là encore, consciemment ou pas) était trop content de parler d’un «massacre». Je ne ferai pas une assimilation directe entre le Palestinien et la femme battue; mais il est vrai que la «victimisation» est aujourd’hui un outil politique et idéologique, qui va bien au_delà des femmes.
Selon vous, la laïcité est-elle aussi un combat féministe?
Oui, évidement. Et je suis pleinement d’accord avec un point de vue publié dans Le Monde: «Féministe donc laïque». Les deux combats sont plus liés que jamais, parce que la montée de l’intégrisme musulman n’est pas un vain mot: dans les autres religions du Livre, en tout cas, il n’existe pas d’attaque frontale de l’égalité des sexes comme dans l’islamisme.
La défense de la laïcité, c’est la défense de l’égalité des sexes. Personne n’en avait pris conscience en 1989, lorsque l’on a été renvoyés à nos chères études après notre manifeste de L’Observateur. C’est moi, à l’époque, qui avais posé la question de défense des femmes en ces termes : «Tenez bon sur la laïcité parce que c’est les femmes que vous protégez».
Ce combat s’adresse aux jeunes femmes de la première génération de nouveaux arrivants, ou encore aux jeunes filles d’origine maghrébine. C’est pour elles qu’il faut le conduire. Franchement, depuis longtemps, dans la société française de souche, que ce soit le judaïsme ou le catholicisme, on ne peut pas dire qu’il y ait une oppression des femmes.
Le foulard islamique n’est pas, à vous entendre, l’équivalent de la kippa.
Non, bien sûr. On met une kippa par respect envers Dieu. On met le foulard pour ne plus être un objet de tentation sexuelle pour les hommes, pour ne pas risquer d’être responsable, comme je le dis dans Fausse route, d’un «rut masculin». À la limite, les femmes sont tenues coupables des péchés éventuels des hommes.
Au demeurant, et c’est pour cela que je suis totalement laïque, je pense que la kippa comme le voile, et c’est le seul point qu’ils ont en commun, sont des signes ostentatoires. Un signe ostentatoire d’une religion indique ce que l’on est sans mot dire. Je n’ai même pas besoin de parler, vous me voyez de loin avec un foulard ou une kippa et vous savez quelle est mon appartenance première.
Selon vous, la communauté juive de France fait-elle preuve de communautarisme?
Je voudrais nuancer ma réponse. Je pense que depuis vingt ans on voit une montée en puissance du pouvoir religieux, de l’orthodoxie, au sein même de la communauté juive. Le Consistoire a acquis un pouvoir nouveau qui fait que, parfois, le grand rabbin de France se substitue au président du CRIF. Le CRIF est un ensemble d’associations, parfaitement laïque, où le Consistoire a sa place. J’ai pour ma part été souvent choquée, lorsqu’un événement tragique touche la communauté juive, de voir le grand rabbin au côté du président de la République, quels qu’ils soient, parce que cela induit dans l’opinion publique que le représentant de la communauté juive est le grand rabbin de France. Ce n’était pas comme cela jadis.
Est-ce que pour autant on peut dire que le judaïsme a adopté une philosophie communautariste?
Je pense que non. Vous savez comme moi que la communauté juive est diverse. Dans son ensemble, je ne la vois pas se retrouver dans une philosophie communautariste.
Par ailleurs, il existe une montée des actes d’agression contre les Juifs dans les banlieues, venant principalement des jeunes Maghrébins. Il existe également une montée de l’antisionisme avec des relents d’antisémitisme dans l’extrême gauche. Je constate que tout cela a pour effet de renforcer ce que l’on pourrait définir comme une sorte de «solidarité juive communautaire». Cette dernière risque d’engendrer un repli communautariste. Je dis bien «risque», car on n’en est pas là. Le judaïsme laïque et républicain me paraît encore tenir bon.
Les actes d’antisémitisme auxquels vous avez fait allusion marquent-ils une sorte de guerre entre l’Orient et l’Occident, l’Occident étant stigmatisé par le Juif?
Il est difficile de répondre à cette question sans faire le détour par la politique israélienne. On peut avoir une réponse optimiste, et une autre pessimiste. La première consisterait à se dire que si l’on règle enfin le conflit israélo-palestinien, les actes d’antisémitisme ou d’antijudaïsme se calmeront d’eux-mêmes. Après tout, il n’y avait quasiment pas, avant l’Intifada, un gosse des banlieues d’origine maghrébine qui savait ce qu’était un Palestinien. On peut espérer que, si l’on arrivait à la paix, l’antisionisme – sous lequel je perçois très bien l’antisémitisme de la gauche qui flirte avec l’extrême gauche – se résorberait. À la réserve près que je redoute, effectivement, l’assimilation Israéliens-Occident, donc Juifs-Occident. Je redoute qu’elle persiste et que, du côté de la gauche ou de l’extrême gauche, l’on continue à regarder Israël comme l’ultime avatar du colonialisme.
Une histoire banale en somme.....pas de quoi susciter le sempiternel débat de la victimisation, des accusations mensongères.....et de nous en remettre une petite couche en passant sur Outreau!
Cela a toujours existé hélas et existera toujours, de la même manière que des victimes réelles qui n'obtiennent pas réparation en justice car elles ne sont pas crues.....sujet rarement évoqué ici par ailleurs!! ce que je déplore.
Ce qui n'empêche effectivement nullement le devoir de l'Etat de réparer l'erreur dans ce cas précis et de punir l'auteure de ces fausses accusations.
l'horreur du féminisme radical au québec !!!!
La violence faite aux hommes [1]
par François Brooks
Je me sens triste de penser que si Marc Lépine avait voulu nous dire quelque chose par son geste insensé de la tuerie des étudiantes de la Polytechnique, il y a dix ans aujourd’hui, notre refus de l’entendre fera que ces jeunes femmes seront mortes pour rien. Je ne voudrais pas qu’elles soient mortes pour rien. Parce que si c’est le cas, à moins que Lépine ait eu tort à 100%, j’ai bien peur qu’un geste semblable puisse se reproduire. Ce serait regrettable.
On n’en finit plus de nous casser les oreilles avec la violence faite aux femmes et toutes ces vilenies qui n’appartiennent qu’à la gente masculine ; je me sens harcelé. Le seul fait que je sois un homme me prédispose à violenter les femmes, être un harceleur sexuel, un père absent, un pédophile, un irresponsable, et j’en passe. Si je n’avais pas un peu de bon sens, j’en viendrais à détester ma propre nature, à regretter de ne pas être né femme. Si ce matraquage moral n’est pas de la violence faite aux hommes, je me demande bien comment le nommer.
Bien sûr, la scène de la tuerie de Lépine est horrifiante et j’imagine bien l’angoisse que peut ressentir une jeune femme se terrant sous un pupitre en lui disant, pour échapper à ses balles : « je ne suis pas féministe », tout comme un quidam dirait devant un nazi : « je ne suis pas juif », tout comme je dirais aux propos assassins des journalistes de Radio-Canada : « je ne suis pas un homme ».
Je ne voudrais pas qu’elles soient mortes pour rien ces jeunes femmes, c’est pourquoi il faut que le féminisme cesse. Qu’on ne se méprenne pas sur mes intentions : je suis père de deux jeunes adultes dont une fille de 21 ans ; si ma fille était tombée sous les balles de Marc Lépine, moi aussi j’aurais voulu lui arracher le ventre pour lui faire sentir ce qu’il m’aurait fait. Il faut que Lépine ait tort à 100%, il ne faut plus en fabriquer d’autres. Les féministes lui donnent raison en récupérant cette tuerie pour leur cause. Il n’a pas fait souffrir que des femmes, loin de là [2].
* * *
Avec mon chèque de paye, cette semaine, j’ai reçu un petit ruban blanc que monsieur le maire me demande de porter pour souligner le triste anniversaire du 6 décembre 1989, en guise d’engagement à ne jamais commettre, fermer les yeux ou me taire à propos de la violence faite aux femmes [3]. Je me demande, en toute égalité, quand demandera-t-on aux femmes de porter aussi un ruban en guise d’engagement à ne jamais commettre, fermer les yeux ou se taire à propos de la violence faite aux hommes? Faut-il rappeler qu’au Québec, nous détenons un triste record du monde quant aux suicides des jeunes hommes entre 15 et 25 ans? La violence morale faite aux hommes par notre société féministe ne se termine pas dans une tuerie spectaculaire ; elle prend plutôt la forme silencieuse et anonyme du suicide des jeunes hommes dont on ne parle jamais au téléjournal.
Vivre homme au Québec, c’est être amené à se détester tous les jours en regardant le téléjournal. On se croirait revenu au temps de l’inquisition où on brûlait les sorcières sur la place publique. Les rôles sont simplement inversés. Ce sont maintenant les femmes qui ont le beau rôle. Comme si celles-ci ne portaient pas en elles la nature humaine, elles ne sont presque jamais au banc des accusés.
Le 1er mai, un communiqué officiel transmis par Telbec s’intitule : La ministre de la condition féminine est choquée des déclarations de l’adéquiste Jean-François Plante. Je cite le communiqué.
« Monsieur Plante, que Mario Dumont avait dû retirer de la dernière campagne électorale, a récidivé dans un entretien au journal Le Soleil et réitère ses propos déplacés sur les femmes, alors qu’il avait notamment banalisé la violence à leur endroit. Il affirme ne rien regretter et soutient que ses déclarations ne sont pas en contradiction avec les valeurs de son parti. »
Dans ce communiqué, Christine St-Pierre dit que Plante « réitère des propos tout à fait déplorables » et parle de « propos honteux ». Je cite. « rappelons que monsieur Plante avait publiquement banalisé la commémoration du massacre de l’école Polytechnique et la violence faite aux femmes. »
Revenons sur ce dernier point en citant ce que Christine St-Pierre a dit, de vive voix, aux journalistes :
« Jean-François Plante a banalisé la violence faite aux femmes en refusant de commémorer Polytechnique. »
Or cette affirmation de Christine St-Pierre est fausse et en voici la preuve.
Voici ce que Plante a dit à Pierre Bruneau à TVA, le 6 mars 2007 (voir YouTube ) alors qu’il était encore candidat de l’ADQ dans Deux-Montagnes :
« Pierre Bruneau : Dans le cas de Polytechnique, le petit ruban blanc, vous n’aimez pas ça, il n’est pas question que vous le portiez.
Jean-François Plante : Non, je ne porterai jamais ce ruban-là tant que ça sera...
Pierre Bruneau : Pourquoi ?
J-F Plante : Je vais vous le dire pourquoi. C’est très simple. Moi j’étais à l’école avec Marc Lépine à la Polyvalente des sources. Je l’ai connu... On ne pouvait le fréquenter ; ce gars-là était fermé sur lui-mëme. C’était quelqu’un qui était malade. Ce gars-là n’a pas eu de soins. C’est quelqu’un qui était malade mental.
Pierre Bruneau : Vous ne portiez pas ce ruban-là parce que ça avait été récupéré ?
J-F Plante : Ah voilà ! Ça a été récupéré par certains groupes. Il y a une des victimes que je connais. C ‘était la fille de Mme Daviault, ma collègue au conseil municipal de Montréal. Cette fille-là a perdu sa fille à Polytehnique. Quand j’ai su ça, j’ai eu le coeur transpercé. Alors dire que j’étais insensible par rapport à cette violence-là, c’est tout à fait faux. Ça a été récupéré par certains groupes. Si c’était en forme de deuil par rapport aux victimes, j’ai aucun problème avec ça. J’ai de la misère à ce qu’on récupère un événement tragique pour faire avancer une cause d’un lobby ; j’aime pas ça. Surtout qu’on a mis toute cette violence-là sur le dos de tous les hommes du Québec. Les hommes du Québec n’ont pas à porter la folie de Marc Lépine. Marc Lépine est un fou.
Si vous saviez combien j’ai de sympathie pour ces familles-là, pour ces victimes-là. Il y a eu des papas aussi qui ont perdu leur fille. De se servir de cet événement tragique comme le fait le Parti libéral, je trouve ça dégueulasse. »
Les groupes et le lobby, ce sont certaines féministes, tout le monde avait compris.
Je suis d’accord avec Jean-François Plante sur la commémoration de Polytechnique récupérée par les féministes. Ma femme aussi est d’accord. Alors dire que Plante « a banalisé la violence faite aux femmes en refusant de commémorer Polytechnique », c’est faux.
L’opération libérale qui a pour but de déstabiliser Mario Dumont est donc basée sur un mensonge.
Les quatre ministres libérales qui participent à ce mauvais théâtre devraient avoir honte.
Ça me fait penser à Pierre Arcand qui a comparé Mario Dumont à Jean-Marie Le Pen pour lui nuire parce que les libéraux savaient qu’il était dangereux pour eux.
Tous les citoyens devraient se sentir concernés par ce genre de tentative de manipulation qui corrompt la démocratie. J’espère que Mario Dumont résistera à la tentative grotesque d’intimidation des femmes ministres libérales. Christine St-Pierre, ex-journaliste, commence bien mal sa carrière politique tout comme Pierre Arcand l’avait bien mal commencée. J’ai toujours pensé que l’honnêteté intellectuelle était payante à moyen et à long terme en politique.
***
Robert Barberis
Longueuil
Québec anti-hommes: un juge dénonce la politique de la violence conjugale
Au Québec un juge a eu le courage de se désolidariser de la politique officielle concernant la violence conjugale, estimant qu'elle ne correspond pas à la réalité.
Etude bidon
Il faut savoir qu'au Québec une politique effrayante a été mise en place depuis des années, sous l'influence des groupes de pression féministes radicaux. En 1992, une étude a été faite sans aucune déontologie ni vérification sérieuse, étude qui affirmait que 29% des femmes avaient besoin d'être protégées de leur compagnon. Une femme sur trois! Ce qui signifie qu'un homme sur trois serait un salaud de cogneur, un criminel sans conscience à enfermer rapidement.
Ce chiffre de 29% provenait en particulier des estimations fournies par les centres d'hébergement pour femmes. Ces centres reçoivent des centaines de millions de dollars canadiens pour entretenir et développer une idéologie misandre acharnée. Cela a été dénoncé par une ancienne travailleuse sociale du centre du Saguenay, Anne Vaillancourt. Le chiffre de 29% n'a jamais pu être vérifié, les centres refusant tout accès à leur administration. Ce sont essentiellement des extrapolations.
Un juge dénonce
Le juge Gosselin s'est récemment récusé dans une affaire de soi-disante violence conjugale et familiale, un père ayant monté la voix contre sa fille qui refusait de ranger le désordre qu'elle avait fait dans la maison. Le journal "Ottawa citizen" s'en est fait l'écho:
"Le juge Jean-François Gosselin de la Cour du Québec a déclaré qu'il n'avait pas envie de dire « les mots qui me hantent » et a coupé court sa déclaration. Réputé être juste et ouvert, le juge de Gatineau a déclaré que le procureur de la couronne avait tendance à porter des accusations dans les cas de violence conjugale alors qu'il y avait souvent aucune nécessité de le faire.
Le juge Gosselin a fait observer que si les deux parents auraient montrés de la colère, qu'il n'y aurait pas eu de cas en face de lui. Il a dit qu'il comprenait la situation à la maison à ce moment-là et que lui aussi aurait été en colère et aurait insisté pour que les filles ramassent leurs dégats. « Ceci n'est pas criminel ».
Les tribunaux traitant des dossiers relatif à la violence conjugale, comme les tribunaux de la famille, n'offrent pas la même protection à l'accusé comme celle provenant des juridictions pénales. Ces tribunaux sont conçus pour contourner la protection offerte par le Code criminel. Le fardeau de la preuve est réduit ou supprimé et il n'y a pas de présomption d'innocence. Ils sont de nature politique."
Le lien vers la traduction de cet artice est:
http://www.eqrolc.ca/docs/JGoss_fr.htm
La décision de ce juge de se récuser dans une dénonciation abusive – une de plus! – fera-t-elle école? Cessera-t-on au Québec de considérer les hommes comme des criminels, et de croire les femmes sur un simple coup de téléphone? Un homme a-t-il encore le droit de monter la voix? Sera-t-il un jour emprisonné pour un simple désaccord, pour avoir dit non à sa femme ou à sa fille? Dans quel monde vivons-nous, au fait?
Mais qui sont-elles ces féministes dont on parle tant? A quoi les reconnait-on? ou se situe la frontière entre la moquerie saine du sexe opposé et son dénigrement pathologique?
j'aimerais que l'on m'explique. Je vous aime Messieurs, passionnément et depuis longtemps mais je ne vous autorise pas tout! Je m'aime aussi en tant que femme, mais surtout en tant que personne mais je ne m'autorise pas tout non plus!
nos expériences de vie ne doivent en aucun cas nous fair hair le sexe opposé, des salauds ah ca j'en ai connu quelques uns....mais j'imagine aisément avoir pu être salope aussi pour d'autres! alors ou est le problème. Nobody's perfect
Ben, si Boo désire me violer, pas de problème !!! J'attend avec impatience la réponse positive !
@ Vali
"Mais qui sont-elles ces féministes dont on parle tant? A quoi les reconnait-on? "
La secrétaire d'Etat à la solidarité, Valérie Létard
c'en est un bon exemple.
"Une histoire banale en somme.....pas de quoi susciter le sempiternel débat de la victimisation, des accusations mensongères....."
sempiternel c'est sympa pour les "hommes" , sous le coups de jugements injustes
venant de femmes qui jouent les victimes et qui manipulent la justice.
L’arme du soupçon d’inceste. L’Express, 15 avril 1999
L’arme du soupçon d’inceste
Un inquiétant phénomène semble gagner les prétoires français : des centaines de pères se voient accuser, parfois à tort, du pire des crimes. Certains y perdent leur emploi, leur honneur et l’amour de leurs enfants. Histoires vécues.
Le tribunal correctionnel de Pontoise vient de prononcer un jugement plutôt inhabituel. Il a condamné une mère qui avait porté plainte contre son mari pour attouchements sexuels sur leur fille de 2 ans à... 5 000 francs d’amende et 1 franc symbolique. Motif : dénonciation calomnieuse. « Mme K., dont le seul but était de séparer définitivement son époux de ses enfants, avait connaissance de la fausseté de ces graves accusations », indique le verdict, dont elle a cependant fait appel. Le père, Philippe Marchal, un ingénieur de la région parisienne, est loin de pavoiser. « J’ai été sali, montré du doigt, privé de mes enfants pendant des mois, lâche-t-il amèrement. Rien ne peut vraiment réparer ça. »
L’affaire a commencé, voilà plus de quatre ans, par un divorce orageux demandé par le mari. Sa femme obtient la garde de leurs deux enfants, mais refuse de les lui laisser les jours prévus par son droit de visite. Il porte plainte contre elle pour « non-présentation ». Elle réplique par une autre plainte à la brigade des mineurs, où il se retrouve convoqué un beau matin et placé en garde à vue : sa fille prétend que papa lui « a mis le doigt dans le sexe ». Après interrogatoires et examen médical, les policiers concluent à l’absence de preuve et classent la plainte sans suite. Mme K. réitère pourtant l’accusation, en déposant une nouvelle plainte, cette fois auprès du procureur, avec constitution de partie civile. La machine judiciaire se met alors en branle : automatiquement mis en examen, le père voit son droit de visite suspendu. Il ne rencontre plus ses enfants qu’en présence d’un tiers, au centre de médiation familiale. Après un an d’instruction, il sera blanchi par un non-lieu. Sa femme fera immédiatement appel, avant que le jugement soit définitivement confirmé, en septembre 1996. Il lui faudra encore un an pour se décider à demander réparation de l’accusation mensongère... Bref, pendant quatre longues années, cet homme aura été traité comme un père en sursis, sous tutelle, disqualifié.
Cet hallucinant règlement de comptes judiciaire est loin d’être un cas isolé. Apparu aux Etats-Unis voilà quelques années, un étrange phénomène semble avoir gagné les tribunaux français : une sorte de folie procédurière qui conduit les couples en guerre pour la garde de leur progéniture à invoquer le pire des crimes, celui d’inceste. Des centaines de pères - beaucoup plus rarement des mères - se déclarent aujourd’hui injustement accusés d’abus sexuels par l’autre parent. « C’est l’arme ultime, la bombe atomique des divorces conflictuels, qui permet à coup sûr d’éloigner pour très longtemps l’ex-conjoint des enfants », explique Stéphane Ditchev, responsable du Mouvement pour la condition paternelle, l’une des nombreuses associations de pères qui se mobilisent sur le sujet. Au moment où des films, des livres, la publicité exaltent la nouvelle paternité, les pères exigent plus âprement, en cas de séparation, de maintenir le lien avec leurs enfants. Du coup, les procédures de divorce se font de plus en plus féroces - la moitié des requêtes, soit 60 000 par an, sont ainsi déposées « pour faute ». Alors que la loi du silence qui a longtemps recouvert les affaires de pédophilie et d’inceste commençait à se lever et que les langues se déliaient enfin, on découvre que des enfants, aujourd’hui, sont de nouveau pris en otages par ceux qui prétendent les protéger.
Qui croire ? Qui affabule ?
On constate depuis trois ou quatre ans une montée inquiétante de ces allégations, reposant souvent sur la seule parole de l’enfant ou de la mère, confirme Yvon Tallec, premier substitut au parquet de Paris. Quelle que soit leur issue, ces affaires provoquent des dégâts considérables et se révèlent extrêmement délicates à débrouiller. Plusieurs juges différents peuvent ainsi intervenir sur le même dossier : celui chargé de l’instruction pénale, celui des affaires familiales concerné par le divorce, et fréquemment un juge aux enfants, sans parler des experts et des avocats. » Il est évidemment impossible de chiffrer l’ampleur de l’épidémie : la chancellerie ne dispose d’aucune statistique sur les accusations jugées tendancieuses. On sait seulement que la moitié des quelque 4 000 agressions sexuelles sur mineurs révélées chaque année impliquent des parents, très souvent en instance de divorce. Selon la revue de médecine légale Forensic, près de 50% des dénonciations dans un contexte de conflit parental seraient imaginaires ou forgées de toutes pièces. La sociologue Evelyne Sullerot tout comme Sylvaine Courcelle, vice-présidente du tribunal de grande instance de Paris, estiment quant à elles que 30% seulement des allégations sont justifiées.
Qui croire ? Qui affabule ? Comment le prouver ? Comment éviter des erreurs judiciaires sans prendre le risque de condamner des enfants au silence ? Les professionnels de la protection de l’enfance se retrouvent débordés par des dossiers de plus en plus complexes. « Il y a encore deux ans, ce genre d’affaires était rarissime, se souvient l’avocate Pascaline Saint-Arroman, qui assure les permanences juridiques de l’association SOS Papa : on n’en voyait guère passer plus d’une par mois. Aujourd’hui, on en compte en moyenne deux ou trois par semaine. » Les récits de certains pères piégés dans ces machinations frisent le surréalisme. Ainsi Bouchaïb Raye, un agent hospitalier dont la femme a enlevé leurs deux enfants avant de porter plainte contre lui pour attouchements sur sa fille de 4 ans : il s’est vu un an plus tard également reprocher - à tort, selon la justice - d’avoir abusé de la nouvelle compagne de la mère, devenue entre-temps homosexuelle. Ou Philippe Durand, chef d’entreprise parisien, dénoncé par son épouse pour le viol de son fils de 10 ans, alors que l’agression avait en fait été commise par le petit ami de celle-ci, un médecin déjà condamné pour pédophilie. Ou encore Jean-Gabriel Gobin, un instituteur relaxé le 18 décembre 1998 par le tribunal correctionnel de Créteil : la plainte de son ex pour attouchements sur leur fils de 4 ans lui a valu d’être suspendu par l’Education nationale - une mesure depuis peu systématique en cas de mise en examen dans ce genre d’affaires. Bien que reconnu innocent, il ne peut toujours pas récupérer son poste, car sa femme a fait appel : « La date du jugement définitif a été fixée au 6 décembre 1999. Vous croyez qu’un aussi long délai est supportable dans ma situation ? » Quant à Jean-Pierre Atlas, relaxé lui aussi, il essaie tant bien que mal de rétablir une relation normale avec son garçon de 8 ans, qui le traite de « salaud » chaque fois qu’il le rencontre : « J’ai entamé une thérapie avec lui chez un psychologue, mais deux heures par semaine, c’est loin d’être suffisant quand, le reste du temps, sa mère continue son lavage de cerveau... »
Le phénomène des « nouveaux pères »
Selon les spécialistes, les cas d’allégations mensongères présentent presque tous les mêmes caractéristiques : ils concernent des enfants très jeunes, généralement de 2 à 5 ans, sur lesquels on ne retrouve aucun signe physique d’agression, qui ont déjà fait l’objet de conflits violents sur le droit de visite dans lesquels les grands-parents prennent souvent une part active.
Comment en est-on arrivé là ? La multiplication des divorces conflictuels ou les campagnes de sensibilisation aux problèmes de pédophilie et d’inceste, qui rendent les accusations plus faciles, fournissent un début d’explication. Mais il faut aussi prendre en compte le phénomène des « nouveaux pères ». Quoi qu’on en dise, l’attitude des hommes envers leur progéniture a profondément changé ces dernières années : ils s’occupent davantage des petits, donnent les biberons, changent les couches et, surtout, câlinent beaucoup plus que par le passé. Un sondage Ifop publié par Elle nous apprend que les pères divorcés font passer la tendresse en deuxième position dans ce qui définit le mieux leur rôle parental, derrière la participation à l’éducation et aux loisirs, mais avant l’autorité et les besoins matériels. Cette intimité quotidienne des hommes avec leur progéniture favorise des gestes qui risquent d’être mal interprétés par la mère dans un contexte de séparation conflictuelle, voire de susciter sa jalousie. « Dès qu’un père commence à évoquer des signes avant-coureurs de la crise - refus du droit de visite, remarques suspicieuses de sa femme - je lui conseille immédiatement de ne plus toucher ses enfants, affirme l’avocat Antoine Leenhard, responsable du Mouvement pour la condition masculine : plus de bains, plus de soins intimes, plus de câlins le matin dans le lit, plus de caresses dans les cheveux. »
Si les cas d’allégations mensongères se multiplient un peu partout en France, ils semblent curieusement beaucoup plus nombreux dans la petite ville de Pontoise, en région parisienne, où le phénomène a pris l’allure d’une véritable épidémie. Une quinzaine de pères en instance de divorce et mis en cause dans des affaires similaires dans le même tribunal ont fini par se regrouper pour clamer leur innocence. Aucun n’a pour l’instant été condamné et neuf d’entre eux ont déjà obtenu une relaxe ou un non-lieu. Dans dix de ces dossiers, on retrouve la même avocate, qui défend les intérêts des mères accusatrices. Lesquelles ont, chaque fois, porté plainte avec constitution de partie civile, ce qui empêche le parquet de classer l’affaire et entraîne invariablement l’ouverture d’une instruction pénale. « Me M. est une militante féministe qui assure la permanence juridique de la Maison des femmes de Cergy, accuse Dominique Marion, l’un des pères incriminés. Elle s’est spécialisée dans ce type d’allégations, qu’elle utilise pour mettre les ex-maris hors jeu et les séparer des enfants. » Le bâtonnier du barreau de Pontoise, Hélène Tortel, a été alertée. « Ces allégations sexuelles peuvent parfois être employées comme un moyen de défense, plaide-t-elle. C’est peut-être regrettable, mais l’ordre n’a pas à intervenir dans la manière dont les avocats traitent leurs dossiers. » Le rapport d’un expert psychologue nommé par le tribunal dans le cadre d’une des affaires d’inceste fait pourtant ouvertement état du « rôle néfaste » joué par l’avocate, qualifiée de « passionnée » et de « sectaire » : « Ses excès, son attitude mensongère, quelquefois diffamatoire, démontrent son incapacité à avoir une distance saine et objective dans cette affaire. »
Des certificats de complaisance
L’avocate visée, Me M., martèle sèchement : « Je suis fatiguée des attaques de ces associations de pères soi-disant victimes dont rien ne démontre qu’ils sont innocents. L’un d’eux appartient à la secte de Scientologie, un autre a été condamné pour violences envers sa femme. Il se peut qu’il y ait des erreurs de justice, mais elles sont rarissimes : on ne peut pas conditionner durablement un enfant pour qu’il accuse son père. Moi, je défends les victimes, et j’ajoute que je ne tire aucun bénéfice particulier de ces affaires dans lesquelles je plaide la plupart du temps dans le cadre de l’aide juridictionnelle. »
Le malaise est devenu si aigu que dix de ces pères ont obtenu d’être reçus en délégation par le procureur de la République de Pontoise, Xavier Salvat, le 21 avril prochain. Outre les excès de l’avocate, ils comptent évoquer les lenteurs de la justice ainsi que le rôle néfaste de certains « experts » qui délivrent aux mères des certificats de complaisance destinés à étayer leurs accusations. Une célèbre pédopsychiatre parisienne, le Dr B., dont le nom apparaît dans l’une des affaires de Pontoise s’est ainsi vu infliger, le 5 décembre 1998, une peine de trois ans d’interdiction d’exercer par le conseil régional de l’ordre des médecins d’Ile-de-France pour avoir dénoncé « à plusieurs reprises la responsabilité d’un père (...) dans des agressions sexuelles non prouvées » et effectué des signalements auprès du procureur contenant « des affirmations extrêmement graves (...) que l’absence totale de démonstration probante rend inadmissibles ». Secrétaire adjoint du conseil national de l’ordre des médecins, le Dr André Chassort explique : « Les praticiens sont assaillis de demandes d’attestations de parents en instance de divorce, mais le Code de déontologie leur interdit formellement de rédiger ce genre d’actes, surtout quand il est question d’abus sexuels. Dans le cas où l’agression paraît avérée, ils doivent la signaler à la justice, qui nommera un expert, mais surtout ne pas prendre parti. » Les certificats de complaisance constituent l’une des premières causes de passage devant la commission disciplinaire et une bonne centaine de condamnations ont déjà été prononcées dans toute la France. Le Dr B., quant à elle, a fait appel devant le conseil national de l’ordre, et continue d’exercer tranquillement.
« Certaines mères font le tour des médecins et des psychologues jusqu’à ce qu’elles trouvent celui qui confirmera par écrit ce qu’elles veulent, constate Nicole Tricart, chef de la brigade des mineurs de Paris. On voit ainsi passer dans nos enquêtes des rapports de "professionnels" qui laissent rêveur. » Comme ce psy qui décrit dans le détail l’examen grâce auquel il a pu conclure à la réalité du viol d’une petite fille de 5 ans. Le test consistait à lui tâter le poignet tout en lui chuchotant le mot « inceste » à l’oreille : constatant que le pouls de l’enfant s’accélérait subitement, il en a déduit un « traumatisme sexuel profond ». CQFD.
Les magistrats ont souvent tendance à « ouvrir le parapluie » dès qu’ils sont confrontés à ce genre d’affaires. « Entre deux maux il faut parfois choisir le moindre, explique Hélène Jourdier, présidente de la Chambre de la famille, à Pontoise. Même si l’on sait que cela peut pénaliser un père innocent, notre priorité, c’est de protéger l’enfant. » Très souvent, la première mesure prise par le magistrat consiste à suspendre le droit de visite du parent accusé. Ce qui, dans le cas d’une accusation mensongère, est précisément ce que cherche à obtenir le parent accusateur. Certains juges n’hésitent pourtant pas à prendre des risques pour limiter les dégâts. « J’essaie dans la mesure du possible de ne pas couper le lien entre l’accusé et ses enfants, explique Florence Vigier, juge aux affaires familiales à Paris. Il m’arrive ainsi de maintenir ou de rétablir un droit de visite alors que l’instruction sur l’abus sexuel n’est pas terminée, éventuellement dans un lieu neutre comme les points-rencontre. » Personne ne sort indemne de ces accusations, ni l’enfant, ni l’accusé, ni l’accusateur, estime Laurent Becuywe, juge d’instruction au tribunal de Pontoise. A partir du moment où elles ont été lancées, on entre dans le domaine de la déraison, de la haine pure ou de la perversion. Le problème du magistrat chargé de l’instruction pénale, c’est de réunir les preuves, à charge ou à décharge. Mais, lorsqu’il s’agit d’attouchements qui n’ont pas laissé de traces sur un enfant très jeune, la tâche devient impossible : c’est la parole d’un parent contre celle de l’autre.
« Les enquêtes sur les abus sexuels de mineurs en général sont déjà très difficiles, mais les fausses allégations nous compliquent encore plus la tâche, explique Nicole Tricart. On ne peut pas systématiquement écarter la réalité de l’agression, parce qu’on est en présence de parents déchirés par un divorce. » Les policiers vont donc, à chaque plainte, interroger les instituteurs de l’école fréquentée par l’enfant, les voisins, le médecin de famille, les grands-parents ou les employeurs des parents, ce qui, évidemment, déclenche des rumeurs et des suspicions qu’il sera très difficile d’effacer après coup.
Au cours de l’enquête préliminaire, on se contente le plus souvent d’un examen médical de l’enfant, qui n’est pratiquement jamais présenté à un psychiatre ou à un psychologue. C’est seulement dans le cas où l’affaire paraît suffisamment sérieuse pour être transmise au parquet qu’un examen de ce type pourra être entrepris par un expert désigné par le juge, parfois plusieurs mois après les faits. Entre-temps, l’enfant aura déjà répété des dizaines de fois la même histoire devant les parents, les policiers, l’assistante sociale, le médecin ou l’avocat et modifiera peu à peu le récit en fonction de ce qu’on essaie de lui faire dire. D’autant que les interrogatoires sont souvent contaminés par des questions suggestives des adultes : « Qu’est-ce qu’il t’a fait, ton papa ? » ; « Où est-ce qu’il t’a touché ? »
La loi de juin 1998, qui reconnaît le statut de mineur victime, permet désormais aux enquêteurs d’enregistrer en vidéo le témoignage de l’enfant, qui peut ainsi être utilisé par les juges et les experts, en évitant la multiplication des interrogatoires. Mais tous les tribunaux ne sont pas équipés. Et nombre d’enquêteurs et de magistrats tiennent à procéder eux-mêmes aux auditions.
« Il faut se méfier de la toute-puissance du discours de l’enfant, qui, contrairement à ce qu’on a coutume d’affirmer, ne dit pas forcément toujours la vérité », explique Christian Besnard, expert psychologue près la cour d’appel de Rennes, spécialisé dans les dossiers d’abus sexuels. Autant il est relativement facile de détecter les affabulations d’un adolescent, autant la tâche devient compliquée avec un petit de 4 ou 5 ans ; c’est seulement vers 8 ans qu’il devient possible de distinguer pleinement le vrai du faux. Certains gamins emploient des mots d’adultes dont ils ne connaissent manifestement pas le sens : « Papa m’a fait une fellation. » D’autres déballent avec assurance des histoires remplies de détails crédibles, mais qui se révèlent à l’examen inventées de toutes pièces. « Contrairement à une idée reçue, l’enfant victime de véritable abus n’en parle que très difficilement, poursuit Christian Besnard. Il ne sait pas exactement ce qui lui est arrivé et souffre de se le remémorer. L’imprécision du récit, le manque de détails peuvent paradoxalement indiquer l’authenticité des agressions. »
Après le silence, les dérives
Le psychologue canadien Hubert Van Gijseghem, spécialiste mondial de la question, affirme que les accusations mensongères ont des conséquences aussi graves pour l’enfant que les abus réels. Mais il souligne également que les allégations sont parfois induites de bonne foi par un parent inquiet, qui interprétera des changements du comportement de son rejeton liés au stress de la séparation comme un indice d’abus. Le père ou la mère se sentant coupable d’infliger à ses enfants la blessure du divorce aura ainsi tendance à penser que leur détresse est due à « autre chose ». Les psychiatres américains ont défini un « syndrome d’aliénation parentale » caractéristique de l’enfant du divorce, qui, traumatisé par la disparition du second parent, a peur de perdre le lien avec celui qui en a la garde et se range corps et âme de son côté, en dénigrant systématiquement l’autre conjoint.
Après la loi du silence qui régnait sur les questions d’inceste vient donc aujourd’hui l’heure des grands déballages, des procès tonitruants et des règlements de comptes. Comme si, en l’espace de quelques années, voire quelques mois, on était passé du déni à l’hystérie et aux dérives accusatrices. Les suspicions de pédophilie n’agitent pas seulement les couples divorcés, mais aussi l’école, par exemple, où une psychose se développe. Une cinquantaine de cas d’attouchements sont dénoncés chaque trimestre dans les établissements publics, où les instituteurs surveillent désormais chacun de leurs gestes. « Des signalements précipités ont conduit des accusés au suicide », protestent des enseignants incriminés qui clament leur innocence et se sont réunis en collectif (Jamac), à l’instar des « pères incestueux ».
La justice paraît très souvent dépassée par ces affaires d’allégations : les réactions des juges varient d’un tribunal, voire d’une chambre, à l’autre. A ces disparités de traitement s’ajoutent encore celles entre les femmes et les hommes. Si les pères se montrent plus proches de leurs enfants que par le passé, ils sont aussi moins enclins à renoncer à leurs droits, lesquels semblent encore limités au regard de la justice. Selon une récente enquête de l’Institut national d’études démographiques (Ined), 1,8 million d’enfants vivent avec un seul de leurs parents - la mère dans 85% des cas, pour 9% avec le père. « Parmi les enfants résidant avec leur mère et dont le père est vivant, 44% voient leur père au moins une fois tous les quinze jours et un sur quatre ne le voit jamais, affirme la démographe Catherine Villeneuve. En 1986, seulement 15% des enfants allaient chez leur père au moins une fois tous les quinze jours. La fréquence des visites chez le père des enfants tend donc à augmenter. »
Le non-paiement des pensions alimentaires, qui constitue le délit le plus fréquemment reproché aux ex-maris, est condamné dans 90% des cas, dont 24% à de la prison ferme. Mais 11% seulement des non-présentations d’enfants, infraction le plus souvent commise par les ex-épouses, se traduisent par des sanctions pénales, dont 0,47% d’incarcérations. Et huit plaintes sur dix sont classées sans suite. « Cela m’ennuie de le reconnaître, murmure la commissaire Nicole Tricart, mais la grande majorité des professionnels spécialisés dans les affaires de mineurs et de divorce - avocats, juges, experts, policiers - se trouvent être des femmes... »
Gilbert Charles
L’Express, 15/04/1999
Lien (avec d’autres articles sur le divorce) :
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/divorce/dossier.asp ?ida=418788
Salut Hommelibre,
Quel est le lien pour l'article sur Mademoiselle G. ? Merci.
Lien pour une autre affaire de fausse accusation récente :
liberation.fr/societe/0101565289-accuse-de-pedophilie-a-tort-durant-43-mois
Aie aie aie....Monsieur Gilbert Charles.....A la lecture de ce que vous écrivez je sais en tout cas que se trouve renforcée ma volonté farouche de défendre les victimes d'abus sexuels et de combattre sans répit les auteurs "avoués" ou non de ces actes monstrueux.
Fausses accusations...femmes castratrices et haineuses........mauvais avocats......mauvais psy....sauf Van machin...qui a apporté beaucoup d'eau au moulin des pédophiles......bref je ne m'étendrai pas. Agir toujours et encore lorsque de tels discours sont tenus.......merci Monsieur
@ Vali.
"défendre les victimes d'abus sexuels et de combattre sans répit les auteurs "avoués" ou non de ces actes monstrueux."
et les fausses victimes tu les défends aussi, et les femmes qui fonts de la denonciation calomnieuse tu les défends aussi, tu parle d'actes monstrueux, mais ce que fonts ces femmes est montrueux aussi, parce les conséquences en sonts aussi graves que l'acte lui-même, mais ça elles n'onts pas l'air de bien s'en rendre compte.poussées par des avocates passionnée et sectaire, je cite Mme M, comme par hasard Militante féministe.
Enfin il y a quand même des femmes honnêtes, je cite la commisaire, qu'ils y a un manque d'objectivité, de la justice dans ce domaine, vu que la plupart se trouvent être des femmes.
@ merçi Antisthene de ce lien intéressant.
http://www.liberation.fr/societe/0101565289-accuse-de-pedophilie-a-tort-durant-43-mois
encore une fois une seule femme objective !!! la présidente du tribunal.
par contre l'inspectrice d'académie !!!
et l'avocate de la partie civile !!!
en réponse M. Leclercq...je te dirai (tiens on se tutoie!) simplement que je prends la défense de victimes quelles qu'elles soient, sans distinction de sexe, c'est à dire que je combats bien évidemment aussi les enfants abusés par des femmes eh oui cela existe aussi! je m'insurge contre les injustices en matière de fausses accusations et les condamne aussi fortement car bien entendu elles sont ignobles mais je ne vais pas, au contraire de toi et de quelques autres, dans un seul sens!!!! je t'attends sur le sujet des victimes d'abus sexuels et de l'immense détresse de ceux-là si tu as un avis sur la question.....pour ma part je me sens aussi à l'aise de parler effectivement de fausses accusations mais je nuance beaucoup le discours car malheureusement et ce n'est sans doute pas ton cas, d'expérience je sais aussi que ce discours est très en vogue chez les pédophiles et qu'il leur sert de cheval de bataille.
Une victime reste une victime pour moi que ce soit un homme ou une femme. TU serais étonné du nombre d'hommes qui choisissent des femmes pour avocates pour défendre leurs intérêts dans des cas de divorce conflictuel avec le bien être d'enfants à la clé...il faut croire qu'elles ne sont pas toutes "acquises" à la seule cause des femmes. Il existe de bons experts, de mauvais, de bons juges et des mauvais tout sexe confondu.
Maintenant il est certain que lorsque l'on a vécu une expérience douloureuse avec la justice on prend peut-être moins de distance avec la réalité..ce qui semble être ton cas.
Cher Leclercq (allez on se tutoie donc) je ne défends en rien les fausses victimes...je défends les victimes filles - garçons - hommes - femmes sans dictinction de sexe. Je ne prétends pas qu'il n'y a que des hommes pédophiles, car il y a aussi des femmes et c'est un tabou que j'aimerais voir enfin se lever car elles ne sont pas moins punissables que les hommes et elles sont parfois plus violentes par ailleurs dans leurs abus..mais bon c'est un autre débat.
Je ne prétends pas qu'il n'y a pas de juges, d'avocats avec des sensibilités acquises à un cause plus qu'une autre, ceci est très regrettable et je le déplore d'autant effectivement lorsqu'un innocent est accusé à tort ou une victime non reconnue.
Ce que je te reproche vois-tu ainsi qu'à d'autres ici c'est d'avancer avec un seul discours sans nuance....c'est tout noir ou c'est tout blanc...les méchants contre les gentils....et surtout tu es très inspiré par le sujet des fausses accusations, sujet louable en soit car innadmissible, mais je t'attends aussi peut-être sur le sujet des victimes d'abus sexuels, de viols, d'inceste....sujet malheureusement que M. Goetelen évoque rarement au contraire des pauvres hommes si injustement accusés. Moi je me sens à l'aise pour débatre du sujet des fausses accusations et surtout je sortirai mes griffes de la même manière pour défendre un homme qui serait injustement accusé.
juste une précision, je ne pense pas que tu aies beaucoup rencontré d'enfants victimes car en général ils disent rarement les abus subis en ces termes "papa m'a fait une fellation" mais plutôt "papa a mis mon zizi dans sa bouche" ou bien lorsqu0ils sont plus jeunes "papa a mis un gros baton tout dur dans mes fesses et ca m'a fait mal" voila des propos d'enfants victimes de leur pére...heuh enfin je voulais dire géniteur.
@ anthistène: le lien sur Libé n'est pas encore mis, l'article papier date de hier. Mais je pense que dans quelques jours il sera accessible; chercher dans "histoire du jour" sur leur site.
@ Antisthène: je comprends trop bien ce qu'a vécu le Patrick de cet article...
@ Vali
Très bien ton post, je te remerçie de ton honnêtetè, de défendre les victimes, hommes accusés à tort y compris, je suis pour l'objectivité.
d'aprés mon article au dessus des enfants ayants été victimes de pédophiles c'est même dur de les faire parler.
"Contrairement à une idée reçue, l’enfant victime de véritable abus n’en parle que très difficilement, poursuit Christian Besnard. Il ne sait pas exactement ce qui lui est arrivé et souffre de se le remémorer. L’imprécision du récit, le manque de détails peuvent paradoxalement indiquer l’authenticité des agressions. » "
bonne soirée vali
@ Antisthène: ça y est, voici le lien:
http://www.liberation.fr/societe/0101573352-le-sdf-bouc-emissaire-et-la-victime-imaginaire
@ audrey
"Pour Me Anne Sevaux, on n’en serait jamais arrivé là sans la tendance actuelle à «sanctifier» les victimes. «Les politiques ont tellement placé les victimes dans un statut d’intouchables qu’on n’ose plus leur poser de question. On sait pourtant qu’il y a des gens qui mentent lorsqu’ils portent plainte.» "
alors c'est pas à cause du féminisme victimaire que des erreurs comme ça arrivent !!!!
On cristallise l’horreur au masculin!
"Le temps, l'occasion, l'usage, la prescription, la force font tous les droits" (Voltaire)
Aujourd’hui, les mensonges font tous les droits
Le racisme, la discrimination, ne constituent pas des opinions, mais des délits.
Patoucha...
Si vous saviez lire vous auriez compris que je disais justement que le féminisme n'avait pas grand chose avec la glorification de la parole des victimes, comme le prouvait bien l'action des "marche blanches" qui ne sont effectivement à mon sens pas plus féministes qu'autre chose. Quand à la pilule, si vous considérez qu'il faut absolument avoir un enfant par année pour prouver qu'on les aime, ou s'abstenir sexuellement lorsqu'on n'en veut plus, que voulez-vous que je vous dise...
Pour le reste i.e. Charles Ingalls
Dialoguer par citation interposée avec une personne, comme dirait blondesen, qui ne connaît la conjugaison que jusqu'à la deuxième personne du singulier, ne m'intéresse honnêtement pas des masses
@ bonjour audrey.
Ah parce que tes monologues de belles phrases bien construites tu appelle ça du dialogue. je me rappelle que tu avais écrit que les hommes devaient pisser assis
ceux qui ne le faisaient pas c'est qu'ils marquaient leur territoire comme des chiens !!! sympa pour nous les hommes ton style de pensée.
c'est ça ton respect de la gent masculine !!!
je te donne en lecture un petit texte extrait du livre d'yvon dallaire homme et fier de l'être (logiciel de reconnaissance de texte ABBYY). tu ferais bien de suivre ce type d'écrits.
Les attentes légitimes de l'homme face à sa partenaire
Comme tous les hommes, vous êtes prêts à faire beaucoup pour la femme que vous aimez, lui décrocher la lune s'il le faut (même si elle ne le vous demande pas). Si vous voulez vivre heureux avec
une femme, vous avez des stratégies efficaces à développer, un mode d'emploi à apprendre, être à son écoute... Mais vous avez aussi des droits, des privilèges, des limites à faire respecter. Vous devez apprendre à vous tenir debout lorsque son comportement est inacceptable, qu'elle vous critique sans cesse et cherche à vous contrôler en vous imposant sa façon d'éduquer les enfants, de gérer l'argent, la sexualité, les activités sociales, ou veut aussi vous dire comment conduire votre carrière ou votre auto. Vous ne devez jamais user de violence, car vous perdriez votre fierté personnelle et votre estime, mais vous devez utiliser la fermeté, faire preuve d'assertion, vous diront les psychologues, lorsque nécessaire.
Comme souligné à plusieurs reprises depuis le début de ce livre, l'univers de l'homme est physique et rationnel, son cerveau étant construit pour gérer la réalité objective. Pour vivre avec un homme, la femme doit, d'après Joe Tanenbaum12, faire cinq concessions majeures, concessions auxquelles vous êtes en droit de vous atten¬dre. La première de ces concessions est d'accepter de vivre dans un univers physique, qu'elle s'y sente à l'aise ou non, qu'elle ait l'impression ou non que cet univers la rend prisonnière. Elle doit cesser de vouloir «améliorer» l'homme en le forçant à entrer dans son univers subjectif rempli d'émotions, d'intuitions, de spiritua¬lité, de perceptions extrasensorielles, de pressentiments... Elle doit comprendre que l'homme a besoin de ces limites physiques et intel¬lectuelles afin de préserver sa santé mentale. Si tant d'hommes con¬temporains semblent complètement perdus, c'est parce qu'ils essaient de vivre selon les attentes subjectives, donc variables, des femmes plutôt que de se fier à leurs critères personnels objectifs, donc stables.
Devant l'impossibilité pour l'homme d'être à la hauteur de ses attentes subjectives, la femme doit faire deux autres concessions : laisser tomber la colère consécutive à sa frustration et accepter
qu'elle ne sera jamais comprise par l'homme comme elle le voudrait. Ce qui ne l'empêche pas pour autant de rester spontanée et d'agir selon les critères de sa propre réalité féminine, subjective, mais positive. Elle doit aussi, quatrième concession, entretenir la notion de réalité masculine, différente de la sienne, au même titre que l'homme doit aussi prendre conscience d'une réalité féminine subjective, sinon les deux se retrouveront dans une situation sans issue, chacun cherchant à opprimer et exploiter l'autre. Finalement, elle doit développer sa patience et attendre que l'homme fasse de lui-même, dans les siècles à venir, l'apprentissage des domaines intuitifs, émotifs et spirituels.
Divorce
D'après la sociologue française, Evelyne Sullerot2, féministe delà première heure, mais reconvertie après la fondation de l'organisme Retravailler où elle a reçu plus de 500 000 femmes, dont beaucoup étaient divorcées,
«Il ne faut pas oublier que ce sont les femmes, dans trois cas sur quatre, qui demandent la séparation... Et pourquoi la demandent-elles ? Diverses études montrent que la cause numéro un est le désappointement... Elles ne supportent pas le quotidien sans la romance : je m'ennuie, donc je veux refaire ma vie...
s'exclame la
Vous n'êtes pas tendre envers les femmes, journaliste.
Non. Je crois qu'elles n'ont pas très bien géré la formidable liberté qui leur avait été donnée. Je pense que tout cela est rattrapable. Mais je voudrais leur dire qu'elles ne sont pas les propriétaires de leurs enfants. »
et puis reparle nous un peu de la théorie du gender, dont sa seule validité est qu'on ne peut sois-disant pas prouver quelle n'est pas valide.
tiens j'ai trouvé un petit lien intéressant sur les apports du féminisme
à méditer !!!!
http://www.lapresrupture.qc.ca/
Pour utiliser votre style je vais me mettre à votre niveau ceci afin que vous puissiez bien comprendre ce que je dis et que ceci n'ait pas trop l'air de belles phrases, attention ceci peut en choquer certains:
"ceux qui ne le faisaient pas c'est qu'ils marquaient leur territoire comme des chiens !!! sympa pour nous les hommes ton style de pensée."
Pauvre mec, si tu piges quedalle c'est juste pas de ma faute. Mets tes binocles et retourne voir sur le poste "féminisme". T'avais dis que les gars avaient besoin de pisser debout pour pisser dans la rue, je t'avais répondu que ceux qui pissent à chaque coin de rue ne vallaient pas mieux que des chiens, puisque c'est leur attitude typique, et apparemment aussi la tienne. CQFD, tu revendiques ton assimilation à un vulgaire clebs...contrairement à beaucoup d'hommes civiliséss et éduqués qui savent se retenir en public, comme n'importe quelle femme.
Ca va mieux, c'est plus compréhensible, ou faudrait-il que je document ceci avec un reportage animalier sur la façon d'uriner des canidés et ce qui nous sépare de leur génome?
Bref, retournez dans les limbes, attendez la prochaine antologie du "les hommes sont des victimes" de Badinter...Pour moi c'est terminé.
@ audrey
"je t'avais répondu que ceux qui pissent à chaque coin de rue ne vallaient pas mieux que des chiens"
tu décréte que ce n'est pas être civilisé et éduqué si on pisse dans la rue et qu'on ne sait pas se retenir comme une femme,
pourquoi les femmes décident ce qu'on doit faire dans ce domaine !!!!!
je suis en train de demander à ma petite femme si elle n'a pas des idées pour répondre à une bourrique comme toi !!!!!
tu donne un bel exemple de ce qu'est le féminisme, tu n'est pas capable de respecter un homme et le tien est étourdi par ta jactance, tu en fait un toutou, ce que rêvent les féministes, et il est devenu incapable de t'imposer le respect que tu lui doit.
@ audrey
je te redonne la réponse qu'homme libre avait fait sur le sujet. alors tes histoires sur les canidées tu vois tu te rabaisse en écrivant de pareilles fadaises. en bonne intellectuelle que tu est tout ce qui t'intéresse est d'avoir toujours raison même en écrivant n'importe quoi.
comportement étonnant pour une scientifique, ton attitude dénote un manque d'objectivité flagrant, ce qui est le compble pour une scientifique !!!!
"Ca va mieux, c'est plus compréhensible, ou faudrait-il que je document ceci avec un reportage animalier sur la façon d'uriner des canidés et ce qui nous sépare de leur génome? "
"Je pense même qu'il est important de cultiver certaines différences. L'indifférenciation est perturbatrice dans la constitution de l'autonomie. Après il y a des différences qui ont été genrées, oui, mais qui sont aujourd'hui contestées comme elles le sont dans les société riches. Les femmes ont toujours travaillé, y compris sous des régimes de différences genrées, sans que cela devienne comme aujourd'hui un objet de revendication acharnée. Je refuse que l'on mette dans les mains des petits garçons des poupées par principe. C'est de l'idéologie et du terrorisme culturel. Ded même je refuse que l'on oblige les garçons à faire toujours pipi assis pour qu'ils ne développent pas un sentiment de supériorité sur les filles; cela se fait dans certains pays sous l'impulsion d'un féminisme devenu pensée unique et totalitaire. C'est aberrant. Là il y a une prise de pouvoir féminin sur le psychisme masculin, une tentative de déconstruire le masculin - car il est plus facile pour un être de sexe masculin d'uriner debout que pour un être de sexe féminin. Ce féminisme-là est une plaie sociale et culturelle.
"Les attentes légitimes de l'homme face à sa partenaire"
Rarement lu un tel fatras d'idioties sur les femmes (et sur les hommes!) avec généralisation de préjugés complètement éculés. Ben voilà, seules les femmes doivent faire des concessions (majeures)! Merci de les limiter à 5! Et les femmes sont subjectives, intuitives, irrationnelles, des connasses quoi! Bravo! Convertissez-vous à l'islam : la charia a tout prévu pour des "hommes" comme vous.
En tout cas, à lire ce fatras, on a vraiment l'impression que les hommes sont des débiles psychiques. Les pauvres! Zont qu'à pas se laisser guider par leur bistouquette comme Edouard S. Et si c'est le cas, qu'ils assument au lieu de venir gémir.
@ Johann
yvon dallaire qui a écrit cette page a 40 ans d'expériences en sexologie relations de couples, c'est une référence dans le domaine.
il explique simplement de les femmes doivent cesser de manipuler les hommes.
pour une meilleure entente conjugale !!!!
"En tout cas, à lire ce fatras, on a vraiment l'impression que les hommes sont des débiles psychiques. Les pauvres! "
non mais ils ne savent plus quelle attitude adopter, ils n'osent plus faire
preuve de fermeté, quand c'est nécessaire !!!
"Dépasser la notion de domination dans le couple
Les rapports homme/femme au sein du couple donnent lieu a une foultitude de publications, de discussions. Certaines de ses publications, comme le fameux Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus , sont un tissu de bêtises symboliques pour notre monde contemporain, en validant l'hypothèse paranoïaque pour les femmes que les hommes sont encore et toujours, au sein du couple et de façon systématique, des guerriers dominants pour le sexe dit faible.
Ces bêtises doivent être à mon sens absolument déconstruites si les femmes d'aujourd'hui veulent entrer dans une autre dimension dans le couple, plus apaisée, qui dépasserait le rapport de domination homme/femme classique pour entrer dans une autre dimension, celle de l'harmonie et de la paix.
D'où vient le problème?
Une des priorités des jeunes femmes de ma génération est d'être libre par rapport à l'homme dans le couple. On les comprend et on les soutient tout-à-fait: ces jeunes femmes ne souhaitent pas rééditer le système social et familial symbolique dont elles ont pu constater les ravages chez certains de leurs parents.
Mais, lorsque ce désir d'indépendance, de liberté est poussé à son paroxysme chez la femme, eu égard à cette "domination masculine" qu'elles redoutent tant, celle-là même dont parlait encore Pierre Bourdieu dans un de ses derniers ouvrages , elles prennent parfois la responsabilité inconsciente de conduire le couple vers un système de lutte pour la domination qui n'existait pas forcément au préalable.
En effet, ces jeunes femmes, en étant obsessionnellement en vérification perpétuelle de la non-domination de l'homme dans le couple, finissent elles-mêmes par faire entrer le couple dans un rapport de force dominant/dominé, sans forcément que l'homme ait eu la volonté consciente ou inconsciente d'y entrer lui-même.
Les hommes d'aujourd'hui ne sont pas toujours les gladiateurs d'hier
Hors, les jeunes hommes éduqués et sensibles d'aujourd'hui ont en effet parfois compris que l'on pouvait dépasser le rapport de domination dans le couple, pour être en recherche d'un rapport d'harmonie basée sur le partage, la complicité, la complémentarité. Cette lutte pour le pouvoir symbolique dans le couple menée par la femme ne trouve donc pas toujours le gladiateur supposé en face, le masculin, le guerrier, le dominateur tant redouté mais aussi tant désiré.
Cette discontinuité dans le couple, où la femme lutte contre un gladiateur masculin qui n'existe parfois pas, peut conduire le couple à se placer dans un système de domination sans objet, de la femme en lutte perpétuelle contre l'homme, qui va entraver l'accession à l'harmonie psychique et sexuelle des individus au sein du couple.
La femme peut-elle éprouver du désir pour un homme qui refuse le rapport de domination?
L'harmonie psychique et sexuelle des individus au sein d'un couple composé d'un homme contemporain qui recherche l'harmonie et d'une femme qui a peur de la domination de l'homme et qui est en lutte perpétuelle est donc particulièrement difficile à trouver.
Lorsque le guerrier, le dominateur tant redouté mais aussi tant désiré n'existe pas, la femme ne dispose plus de justification pour mener sa lutte de libération contre l'homme dominateur qui était supposé venir de Mars. Elle se retrouve face à une réalité qui la perturbe dans son système de valeurs et qui risque, si elle ne dépasse pas cette lutte archaïque fantasmée, d'annihiler son désir même pour l'homme contemporain.
Où est passée la femme contemporaine?
Enfin, la femme en lutte archaïque, qui souhaite continuer à obsesionnellement lutter contre la domination préjugée de l'homme sur la femme, risque de finir par éprouver du désir, par habitude ou pour se rassurer sur son système de valeurs, pour l'homme qui va correspondre à son image de l'homme, celle qu'elle redoute mais qui finit par l'attirer, bien davantage que l'homme contemporain en recherche d'harmonie.
Et la lutte de continuer, pour le plus grand étonnement de l'homme contemporain, à la recherche de la femme contemporaine qu'il ne trouve pas.
09:35 Publié dans Psychologie(s) | Lien permanent | Commentaires (10) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : homme/femme, couple, rapport de force
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Commentaires
Bonjour
En tant que fille plusieurs aventures amoureuses m'ont fait prendre conscience de ce désir inconscient de domination.. on dit vouloir un garçon doux et gentil, et en réalité on ne couche qu'avec des machos sans aucun égards pour nous.. le coup classique.
Certaines de mes amies sont complètement enfermées dans ce schéma. Indépendantes dans leur travail et leurs vies, refusant tout galanterie, voire toute aide de leur copain du moment (ce qui mène d'ailleurs à des situations absurdes, où le garçon par exemple n'a le droit de toucher à rien dans l'appart de la fille, mettant d'avance fin à toute répartition des tâches, le garçon devant vraiment insister pour préparer le repas, etc..). Ces filles là font immédiatement fuir les garçons "modernes" puisqu'elles sont de vrais petits tyrannos chez elles! Et la plupart du temps, je les vois s'enticher de goujats sans vergogne qui profitent de toutes leurs contradictions, en gros qui les laissent porter leurs courses et se "démerder" dans leur vie de femmes indépendantes, tout en affichant un mépris profond pour leur style de vie et leur sentimentalité.
Un autre cas, je dirai plus "du sud", c'est la fille qui veut tout, à la fois la galanterie de la part des hommes (tenir la porte et payer le resto), et la liberté dans le couple. Dans ce cas le garçon doit se transformer en "gentil toutou". Et lorsqu'il le devient, la fille le largue (après l'avoir plumé), car elle n'a plus de désir pour lui.
Cette question du désir a du faire souffrir plus d'un garçon. Je trouve que les filles ont le beau rôle en ce moment (certainement parce qu'elles ont beaucoup souffert par le passé aussi) et qu'elles ne se remettent pas du tout en question quant à leurs désirs inconscients, ce besoin du dominant qui est si visible, si animal, et si pathétique au fond.
Je comprends les garçons qui sont déboussolés et qui préfèrent les filles exotiques, douces et soumises, les indiennes, et toutes les asiatiques en général, et aussi les filles de l'Est (le film "Je vous trouve très beau" l'illustre bien, et Michel Houellebecq en parle bien dans Plateforme).
Petit bémol, j'ai rencontré quelques uns de ces garçons modernes, sensibles, éduqués, et qui recherchent l'harmonie, mais ceux-ci gardent toujours des réflexes de domination inconscients. Pour eux, la fille est toujours un peu plus "cruche" qu'eux. On croirait qu'ils se rassurent en nous écrasant gentiment, avec quelques phrases tendres mais rabaissantes. Les signes de ce mépris sont très subtils, dans le regard, l'écoute.. En fait, j'ai souvent l'impression que les hommes ne veulent pas faire entrer les femmes dans leur monde, alors que les femmes ont tout fait pour les comprendre et se mettre à la hauteur de leurs performances.
Parano ou pas?
Je crois que le grand défi, c'est de réussir à se comprendre et à s'estimer mutuellement, sans que les femmes attendent une quelconque prise en charge de la part des hommes, et sans que les hommes croient que les femmes sont de ravissantes idiotes juste dignes d'être secrétaires.
Pour ma part, je reste persuadée que la femme a besoin de se sentir sinon dominée, du moins protégée. On ne peut pas nier les différences de force physique, et les réflexes millénaires qui ont façonné les hommes en tant que "responsables de la survie", et les femmes en tant que "reproductrices nécessitant protection". Tout cela est en train de changer, mais à mon sens il ne faut pas que ça aille trop loin.
Personnellement je n'ai pas envie de me transformer en homme. La féminité est bien trop précieuse...elle donne charme à la vie et au couple.. faire semblant d'être soumise, tout en s'assumant complètement, cela peut etre aussi un bon modus vivendi.
Ecrit par : maitre | 24.02.2006
Le journaliste Eric Zemmour - qui participe notamment à une excellente émission sur i télé où il débat avec Christophe Barbier de l'actualité politique - a écrit un livre sur le féminisme et le rapport hommes/femmes en France . Fin observateur, il remet les pendules à l'heure concernant toutes les hypocrisies, les déséquilibres et les non-dits qui caractérisent ces relations . A lire donc : Le premier sexe d'Eric Zemmour, décapant !
Ecrit par : anne | 14.03.2006
Cette volonté dominante de ne plus être dominées...
Il semble que la doxa du moment tende vers l'affirmation systématique d'un rapport dominant/dominé dans le couple. Je suis plutôt d'accord avec. Mais les shémas divergent et se multiplient selon les individualités. Je me contenterai donc de témoigner de façon personnelle et peut-être (ce serait souhaitable) d'attirer des témoignages similaires ou divergents qui pourraient m'éclairer. Je suis une femme tout ce qu'il y a de moderne:active (ou devrais je dire suractive...), indépendante et bien "brave", comme on dit chez nous. Ce paradoxe est l'une des clefs, j'en ai conscience, de l'incommunicabilité naissante dans toutes les relations sérieuses qui se sont ébauchées. Deux réactions sont à retenir:mon côté "femme active" prend le dessus et je tombe sur le gars "branleur" qui attend de moi que je lui trouve les solutions qui se posent à lui et qui me plume. Ou je tombe sur le "macho" de base (celui que je préfère généralement) qui devient si possessif et jaloux (du fait de mon rythme de vie et du foisonnement de mes relations) que j'inhibe tout ce qui constitue mon intégralité. Où donc situer ce rapport dominant / dominé? Je pense qu'il s'agit d'affinités : je domine là où tu aimerais l'être tandis que je me soumettrai lorsque tu le jugeras utile. Pourquoi tergiverser et se demander qui aura le dernier mot puisque, en définitive, il existe toujours des périodes ou l'un comme l'autre auront l'envie soudaine de se faire protéger ( ou seconder) là où, d'habitude, tout roule... Il n'est question que d'instinct, ce qui, par définition, ne répond pas à une réponse fixe et arrêtée, genre "je te domine et tu resteras dominé." De quoi se demander s'il est bon de s'identifier comme tel ou tel autre puisque nos besoins changent, évoluent et que ce qui constitue la base de notre bonheur actuel ne sera peut être plus une donnée ceraine pour demain.
Tous vos commentaires seront les bienvenus. Merci.
Ecrit par : Jal | 11.04.2006
Bonjour,
Je suis déçue, après la lecture de votre commentaire, car j'ai le sentiment que vous n'êtes pas allée jusqu'au bout de vos arguments. Vous constatez que des problèmes récurrents se posent dans vos relations avec les hommes. En gros, vous choisissez soit un père (le macho) soit un fils (à materner). Vous semblez consciente de ces problèmes qui vous empêchent de vous épanouir dans votre couple, et qui au fond, vous poussent à rester seule.
Le modèle que vous préférez reste cependant celui du macho, l'homme fort et dominant. Cela signifie bien qu'inconsciemment, vous cherchez un partenaire dominant, comme beaucoup de femmes, et que par conséquent vous ne pourrez pas apprécier un de ces hommes modernes et sensibles dont parle Matthieu. Ce n'est pas un reproche, juste une constatation, d'autant plus que beaucoup de femmes, dont moi-même, ont été ou sont dans ce cas.
Ce qui est dommage, et qui ne fait pas avancer la discussion, c'est que vous ne remettez pas en cause ce modèle inconscient, celui qui pose problème et dont Matthieu analyse les conséquences dans sa note. Les femmes ont lutté des années pour être les égales des hommes. Et au moment où les hommes font l'effort de s'adapter à ce nouveau statut de la femme, en adoptant une attitude moins dominatrice justement, les femmes réclament l'ancien modèle! Les conséquences sont réelles : incompréhension incommunicabilité, frustrations, chute du désir.
Vous préférez enchaîner sur une vision idéale du couple, qui serait faite d'harmonie, d'équilibre et d'interchangeabilité des sexes. Je suis d'accord, c'est peut-être l'avenir, mais pour le moment ce sont les femmes qui bloquent le processus!
Je ne crois pas que l'instinct soit très adaptable, au contraire. Pour que les choses changent, il faut que les femmes s'interrogent sur ce qu'elles attendent vraiment des hommes. Un père (absent ou dominant)? Un fils? Un partenaire qui soit leur égal?
C'est en réfléchissant et en s'analysant qu'on parvient à changer ses réflexes au moment de l'acte de séduction, et plus tard dans le couple. Car c'est à l'intérieur du cerveau que tout commence. On ne regarde pas certains garçons car ils ne correspondent pas à notre modèle inconscient. Et du coup on ne rencontre que les autres, les machos surtout.
Pendant ce temps, le garçon moderne attend. Et se voit obligé de manipuler la symbolique du dominant pour espérer pêcher une fille.
Cette remise en question de la part des femmes est d'autant plus difficile à opérer qu'après un siècle de luttes, les féministes ont transformé la femme en une superdominante incapable de s'auto-analyser. Les magazines féminins relaient à merveille cette suffisance, à tel point qu'on se demande à quoi servent encore les hommes pour ces hyperactives adeptes des joujoux sexuels.
L'homme, définitivement au placard? C'est ce qu'on peut craindre, ou souhaiter. Eric Zemmour, dans son livre "Le premier sexe" parle d'ailleurs de cette virilité perdue, qui poserait problème autant dans la sphère affective que dans la sphère sociale, où une partie de la société, dont les fameux casseurs, serait en demande d'un père, symbole d'autorité et de sécurité.
Peut être est-ce alors aux hommes modernes de revenir en arrière, vers le modèle de leurs grand-pères. Mais est-ce encore possible ?..
Ecrit par : anne | 18.04.2006
La conclusion du commentaire précédent laisse une ouverture, et je rajouterai ceci :
Les garçons modernes sont conformes aux fantasmes des féministes de la génération de nos parents; là est le grand problème: l'idée que la femme française , habituée aux jeux de séduction typiquement latins par le biais de la traditionnelle galanterie "à la française", mise pendant des siècles sur un piédestal par notre
tradition romantique et déifiée par notre irréductible bon goût esthétique, allait pouvoir être stimulée par un pousseur de caddie qui lui achèterait en solde une paire de birkenstocks pour aller turbiner dès 6h00 du
matin au boulot, est complètement irréaliste!
Les filles d'aujourd'hui ont non seulement herité de responsabilités qu'elles n'ont pas forcément voulues, mais en plus se retrouvent en face d'un modèle masculin qu'elle n'ont pas forcement désiré.
L'image de la femme au foyer est devenue une image négative, et les filles d'aujourd'hui se voient infligées de cette obligation morale d'aimer le travail et "la liberté".
En réaction à cela , non seulement elles ne rêvent plus que de couple (cf:meetic) et se tournent par défaut vers les derniers "machos" dont les jeunes issus les l'immigation maghrébine , emmêlés dangereusement
dans leurs névroses religieuses.
Ces derniers étant complétés par un ami sensible qui donnera à la Francaise la sensation de ne pas être totalement une carpette.
Si l'homme ne va plus "au combat" c'est bien qu'il pressent que le combat est la seule motivation de l'adversaire et non l'envie de trouver un terrain d'entente.To be continued.............
Ecrit par : david | 26.04.2006
C'est un grand jeu où les acteurs sont soit des victimes, des persécuteurs ou des sauveurs. Le film "Oui mais" en brosse un tableau assez affligeant.
Comment sortir de ces situations relationnelles inconscientes ? Commencez par arreter de jouer à la victime en cherchant le matcho, ou à vouloir sauver la pauvre victime en étant l'ami qui va la soutenir, etc...
Plus facile à dire qu'à faire, bien évidemment !
Mais l'entente mutuelle du couple passe par ce chemin semé d'embuches, pour arréter de reproduire des schémas parentaux et commencer à se construire une véritable identité.
Osez la franchise et le naturel !
Aimez vous d'abord avant de vouloir aimer l'autre !!
N'ayez pas peur de la vrai liberté !!! Celle du coeur...
Ecrit par : Seb | 16.05.2006
"Osez le naturel"... sauf que le naturel est guidé par l'inconscient... Pour atteindre cette "vraie liberté", il faut au contraire sans cesse remettre en question ses réactions instinctives, contrer les mouvements du coeur par ceux du cerveau...
Ecrit par : anne | 17.05.2006
Bonjour Anne,
et pourtant il faut bien se fier à son instinct. C'est essentiel de se faire confiance et d'être à l'écoute de ce qu'on ressent. Si on ne le fait pas, on passe souvent à coté des choses.
Se remettre en question ? Réfléchir sur ses propres réactions et sur ses émotions ? Oui, tous les jours pour continuer à avancer et perpétuellement apprendre à mieux se connaitre, mais certainement pas oublier que notre instinct est un atout dans la vie.
Les réactions programmées par notre éducation, celle qui sont malgré nous au fin fond de notre inconscient, sont bien celles dont vous parlez qu'il faut "combattre". Mais pourquoi vouloir les associer aux mouvements du coeur ?
Ecrit par : Seb | 19.05.2006
Le grand mensonge est que l'on vit dans un monde où on nous fait croire que tout se vaut , que tout est pareil.C'est du négationnisme.Un noir est un noir point barre et il n'est pas blanc, que dire de plus? Ce n'est ni mieux ni pire , c'est différent c'est tout.La beauté est dans la diversité.Et pour les sexes c'est pareil.Il y a des différences qui font qu'il y a des conflits.L'homme fait la guerre et la femme des enfants.....ça ne changera jamais.Pour revenir à ce qui nous préocupe ; le mâle français contemporain , le problème est qu'il a été féminisé dans sa sexualité et que la femme a été masculinisé socialement.Les femmes ont gardé les mêmes attentes que par le passé tout en gardant leur place d'objet désiré (culture latine oblige).Et les hommes sont devenus plus compréhensifs tout en voulant garder le pouvoir social.Ce qui donne en résultat des phallocrates romantiques et des patronnes-princesse Barbie (c'est une image).L'homme se sent trahi car vu le succés du macho de base , c'est comme lui demander de faire marche arrière.Pendant ce temps la femme savoure son pouvoir sexuel.Ce qui n'est pas le cas dans le monde du travail vu les inégalités incompréhensibles entre les salaires masculins et feminins.Bref , le français sophistiqué déprime alors que le macho continue à ne pas se poser de questions , et il a bien raison.Alors mesdames , de quoi se plaint-on ? On nous bassine avec la difficulté d'être une femme dans le monde moderne et jamais de la difficulté d'être un homme.....
Ecrit par : david | 19.05.2006
Je pars de la note de Matthieu, j'ai lu tous les commentaires et je relance le débat. Nous sommes fin avril 2007 et vous m'accorderez qu'il est toujours d'actualité:-)
La publication "Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus" a soulevé des polémiques. En lisant tout ce qui est écrit ci-dessus, j'ai envie d'ajouter ma vision des choses. La femme voit l'homme comme un guerrier dominant du sexe dit "faible", c'était le cas, ça l'est encore pour certains hommes en mais qu'importe, l'homme est surtout différent de la femme et c'est surtout dans ce sens qu'il faut voir le bouquin. Comme une grande leçon sur les différences. Et bien sûr, tout ne s'arrête pas au constat des différences, il faut en tenir compte, s'y adapter. Je m'explique. Je vais beaucoup prendre le problème du côté de la femme car j'en suis une et que plus haut il a été répété plusieurs fois qu'elle bloque le processus vers l'harmonie...
La femme souffrait de domination, aujourd'hui elle souffre d'incompréhension d'elle même et/ou de l'autre et/ou de la part de l'autre. Ce bouquin lui permet de prendre conscience des différences entre les sexes. Car c'est vrai les femmes ne mettent pas les mêmes choses que les hommes derrière les mots et vice-versa. Grâce à la prise de conscience de la différence, la femme peut mieux aborder l'homme car elle peut adapter l'expressions de ses désirs au mode réceptif masculin. Si elle veut obtenir satisfaction, elle doit adapter sa demande, ainsi sa démarche d'adaptation est relative à la route vers l'harmonie. Elle n'en sera pas moins épanouie. Donc plus de rapport dominant/dominé, plus de guerre violente avec le sexe opposé et si l'homme en fait de même, résultat: harmonie générale au sein du couple.
La paix dans le couple se situera à mon avis dans la forme du combat. Car l'harmonie fait acte de "combat", pacifique certes, mais combat quand même: dur labeur car rien n'est facile à atteindre. La route vers l'harmonie c'est une somme d'efforts à fournir.
La lutte séculaire féministe a effectivement engendré une réaction de la femme poussée à l'extrême dans un rapport à l'homme de dominant/dominé, or nous sommes différents, la femme ne peut pas et ne doit pas devenir l'égal de l'homme. Respectons notre instinct(CF Seb).La femme ne doit pas juste se demander ce qu'elle veut, mais aussi s'adapter pour construire avec. Elle ne doit pas se limiter à la recherche d'un "père", d'un "fils" ou de "son égal" car il y a un peu de chaque chez l'homme, à différents degrés...
L'homme a un instict "guerrier" plus ou moins développé, qu'il est bon de conserver. La femme possède un instinct "maternel", une force, des atouts, une intelligence qu'il est bon de ne pas éteindre en voulant remplacer l'homme. A mon avis, l'un ne doit pas prendre la place de l'autre, les deux se complètent !
La femme peut-elle éprouver du désir pour un homme qui refuse le désir de domination (CF Matthieu)?
OUI !!! à condition que l'homme prenne ses responsabilités, assume son rôle d'homme, ne se place pas en victime, soit à l'écoute de l'instinct féminin et/ou se laisse guider dans ce sens s'il n'y parvient pas seul. Encore une fois l'homme et la femme se complètent.
D'autre part, OK pour dire que l'homme moderne en quête d'harmonie se trouve souvent confronté à une "guerrière infernale" appeurée par la domination masculine et en réactivité par rapport à cela. Lutte perpétuelle qui rend un accès difficile à l'harmonie. Il y a une réelle nécessité pour la femme d'être sensibilisée à ce que représente l'harmonie et le travail pour l'atteindre, de l'autre côté il y a nécessité pour beaucoup d'hommes de ne plus être soumis (CF "Les Toutous") et d'être à l'écoute d'eux même pour leur épanouissement personnel, d'ETRE quoi !
Atteindre l'harmonie, c'est une recherche personnelle, puis à deux. Cela rejoint les valeurs de F. NIETZSCHE "Devient ce que tu es" et celles d'A. DESJARDINS "Pour celui qui est engagé sur le chemin de la sagesse et qui veut percer peu à peu le secret de la souffrance, il est indispensable de prendre le risque de vivre et celui de souffrir".
Le travail personnel relatif à telles citations incite à un travail tout autant difficile dans l'engagement vers l'harmonie. C'est pour cela que je parlais précédemment de combat.
La trêve de guerre des sexes est atteinte lorsque chaque sexe prend conscience du fonctionnement de l'autre, prend conscience de la sensibilité de l'autre et en tient compte !
A suivre."
bonne lecture
@ Leclercq: excellent développement, intéressantes contributions relatées ici. Il y a là matière à une vraie réflexion qui devrait être non conflictuelle, je veux dire sans enjeu. Merci.