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22% d’infarctus en moins grâce à l’interdiction de fumer?

La nouvelle fait le tour de toutes les rédactions. Une étude réalisée dans le canton des Grisons démontrerait que depuis é’interdiction de la fumée dans les bistrots il y aurait 22% de cas d’infarctus en un an.

fumee-colore.jpgJe comprends bien que les non-fumeurs souhaitent ne pas être obligés de respirer la fumée des autres. En ce sens le fait de créer des espaces publics sans fumée est une bonne chose, même si l’extrémisme anti-fumeur n’est pas une bonne chose.

Les pathologies liées à la fumée passive font cependant toujours débat. Mais on doit admettre que cela ne peut être inoffensif, pas plus que de respirer l’air pollué de certains carrefours dans nos villes.

Là, on nous sort du chapeau une étude affirmant que grâce à l’interdiction de la fumée il y a eu dans le canton des Grison 22% de décès par infarctus en moins. Une étude pour le moins curieuse.

1. Un an de recul est complètement insuffisant pour en faire une déduction. On sait que les effets pathogènes liés à certains produits et goudrons du tabac mettent des années à se déployer. En sens inverse l’arrêt du tabac ne met pas immédiatement fin aux risques par exemple de cancer des poumons. Comment peut-on affirmer qu’en un an une telle baisse se ferait sentir?

2. Toutes les personnes décédées étaient-elles des habituées des bistrots enfumés? Si ce n’est pas le cas, comment en déduire que les 22% de baisse serait liés à l’interdiction de fumer?

3. A-t-on une analyse précise du mode de vie et des pratiques de santé des personnes décédées? Peut-on lier avec certitude leur décès uniquement à la fumée passive, par rapport aux nombreuses causes possibles (nutrition grasse, stress, asthme, etc)? L’étude, qui n’est en fait qu’un simple chiffre, ne dit rien de cela.


A tout le moins, cela n’est ni sérieux ni crédible. Ce n’est même pas une étude, c’est une statistique. Rien de scientifique. Ce n’est pas ainsi que l’on va convaincre les fumeurs. On a même plutôt l’impression que l’on se moque des gens.

Enfin, mieux vaut entendre des c... que d’être sourd.




PS: Ce qui fera un tabac, ce sera la libération des otages suisses de K-Dhafi. On en fumerait bien de celui-là. 540 jours de rétention...

desert-de-nuit.jpg

Catégories : Santé 18 commentaires

Commentaires

  • L'étude se base sur celle d'autre pays. Mais il va êtres difficile de débattre de ce sujet. Les méfaits à long terme du tabac sont réels et bien prouvés. Mais est-ce que toutes les études sur le sujet sont-elles crédibles ou justes? Vouloir mette un doute sur tel ou tel études risque de se heurter à l'agressivité des milieu anti-tabac.

    Il y a des sujet ou il vaut mieux laisser tomber. c'est peine perdue.

    D.J

  • Vous écrivez : "Rien de scientifique."

    Quelles sont, en matière scientifique, vos lettres de créance ?

    J'imagine que vous avez pris connaissance de cette étude et des études semblables avant que de les critiquer. Auriez-vous l'obligeance de bien vouloir indiquer à vos lecteurs les références desdites publications et éventuels lien relatifs à ces publications.

    Vous écrivez : "1. Un an de recul est complètement insuffisant pour en faire une déduction. On sait que les effets pathogènes liés à certains produits et goudrons du tabac mettent des années à se déployer. En sens inverse l’arrêt du tabac ne met pas immédiatement fin aux risques par exemple de cancer des poumons. Comment peut-on affirmer qu’en un an une telle baisse se ferait sentir?"

    Et l'effet sur le sytème cardio-vasculaire de la baisse du taux de carboxyhémoglobine, qu'en faites vous ? N'oubliez pas que le tabac est un tueur cardiaque et que faute d'intoxication au CO, comme celle provenant du tabac, la carboxyhémoglominémie chute en quelques heures.

    A titre indicatif le CO n'est plus un problème dans le trafic routier au vu de l'existence de catalyseurs et je n'ai jamais vu de cigarettes à pots catalytiques.

  • En France, il existe une affiche: autopsie d'un meurtrier, qui énumère par le menu toutes les substances toxiques contenues dans une cigarette (goudron, plomb, mercure, ammoniac, acétone, arsenic, vieilles dentelles, etc...)*

    En effet, il est difficile de croire que la privation de toutes ces merveilleuses substances puisse avoir quoi que ce soit comme conséquences sur la santé....

    * affiche beaucoup trop peu diffusée à mon goût
    http://afpra.fr/images/prevention/autopsie.jpg

  • @ CEDH:

    Je n'ai aucune lettre créance scientifique à produire. Par contre je sais comment l'on fait une recherche scientifique. Pas besoin d'être expert de formation pour s'informer, parler avec des scientifiques, lire diverses études, et encore moins pour dire ses doutes et ses critiques qui en l'occurrence sont justifiée.

    Concernant le CO, il faut supposer que l'exposition préalable a été intensive pour que la privation ait un effet direct, rapide et mesurable sur les paramètres physiologiques. L'exposition occasionnelle n'est pas pathogène - ou alors on ne comprends pas pourquoi les fumeurs ne meurent pas plus vite et en masse d'infarctus.

    J'ai effectué une longue recherche pour obtenir l'étude originale, mais je n'ai hélas rien trouvé. Par contre tous les comptes-rendus ne citent que les chiffres à la baisse comme preuve. Ces chiffres sont trop faibles et trop peu circonstanciés pour faire preuve.

    Il est entendu que la baisse des chiffres ne concerne que les non-fumeurs exposés antérieurement à la fumée passive. Je repose la même question: combien de temps ont-ils été exposés? A quel dosage? A quelle fréquence? Quel est leur état de santé? Quels autres facteurs de risques présentent-ils?

    Attendons d'avoir les chiffres sur 10 ans, avec une analyse plus circonstanciée.


    @ hérisson:

    comme je le dis dans mon billet, on doit bien admettre qu'en effet cela ne peut être inoffensif.

  • Je suis tout à fait d'accord que la cigarette est mauvaise, nocive et dangereuse pour autrui. Mais je trouve qu'on fait un grand tabac, l'alcool est aussi nuisible, pourquoi en on parle moins?

  • @hommelibre

    Vous précisez :

    "Concernant le CO, il faut supposer que l'exposition préalable a été intensive pour que LA PRIVATION ait un effet direct, rapide et mesurable sur les paramètres physiologiques."

    De quelle PRIVATION s'agit-il ?

    Merci de votre réponse.

  • J'ai hésité à mettre le mot privation car il pouvait être mal compris. Je voulais dire: pour que la cessation d'inhalation.

  • @hommelibre

    Vous avez précisé :

    "Concernant le CO, il faut supposer que l'exposition préalable a été intensive pour que LA PRIVATION (=cessation d'inhalation de CO) ait un effet direct, rapide et mesurable sur les paramètres physiologiques. L'exposition occasionnelle n'est pas pathogène - ou alors on ne comprends pas pourquoi les fumeurs ne meurent pas plus vite et en masse d'infarctus."

    Je crois préalablement utile d'expliquer que la combustion du tabac produit, entre autre, du CO (monoxyde de carbone à ne pas confondre avec le CO2) et que le CO se fixe à l'hémoglobine la rendant incapable de remplir sa fonction qui est le transport d'oxygène. Il y donc a formation de carboxyhémoglobine. Dès lors l'organisme doit compenser en augmentant le débit sanguin. D'où un effort cardiaque augmenté.

    Cet effet physiologique est on ne peut plus mesurable, y compris sur le fumeur passif.

    Quant à la suppression du CO ses effets apparaissent assez rapidement au bout de quelques heures (c'est quand même assez long), lorsque petit à petit, le CO a relaché l'hémoglobine. Contrairement à vos allégations, les effets physiologiques se font donc vite sentir.

    Ce qui faut remarquer est que l'effort imposé au myocarde par l'inhalation de CO dure ainsi quelques heures, sans possibilité pour le porteur du myocarde de s'arrêter comme il peut le faire un montant un escalier, par exemple. Il s'agit d'un effort imposé de manière irréversible pendant quelques heures.

    Cela exposé, la toxicité cardio-vasculaire du tabac est énorme, que cela soit à long terme ou à court terme. A court terme le tabac provoque, comme déjà relevé, une carboxyhémoglominémie génératrice d'une surcharge de travail cardiaque, laquelle peut se réveler être la "goutte d'eau qui fait déborder le vase".

    De nombreuse individus, sur la base d'une pathologie préexistante imputable ou non au tabac, sont achevés de cette manière. A contrario l'absence de fumée conduit à la disparition de la goutte d'eau qui fait débordre le vase et à l'absence de décès. Certes l'espérance de vie des personnes ainsi achevée n'est peut-être pas très élevée, cependant il ne faut pas perdre de vue que l'exposition au CO conduit de manière irréversible à un effort cardiaque imposé et continu qui s'étend sur de longues heures, ce qui est assez inhabituel.

    Ainsi contrairement a votre allégation il existe un mécanisme sous-jacent expliquant les données statistiques.

    A mon sens, on ne peut prendre l'étude grisonne de manière isolée, une méta-analyse est nécessaire, dès lors que l'échantillon grison est petit. Mais les effets mis en évidence par l'étude grisonne corresponde à ceux déjà obervés ailleurs.

  • ERRATA

    Il est écrit :

    "Certes l'espérance de vie des personnes AINSI achevée n'est peut-être pas très élevée,.."

    Il faut lire :

    "Certes l'espérance de vie des personnes QUI NE SONT PAS achevéeS n'est peut-être pas très élevée,.."

  • @ CEDH:

    La théorie de la goutte de trop est bien opportune. Et elle reste à démontrer dans les cas d'infarctus de non-fumeurs. Les cas extrêmes existent bien entendu mais ne sauraient être invoqués sans être documentés.

    Que l'inhalation de fumée déclenche un changement du rythme cardiaque suppose que l'exposition ait été suffisante en intensité et en durée, que les non-fumeurs décédés aient été exposés de manière assez importante pour devenir pathogène, que l'infarctus soit survenu dans les heures qui suivent l'exposition. Ce qui demande pour le moins une étude longitudinale détaillée, spécifiant les cas extrêmes décelables car porteurs déjà de signes ou pathologies prédisposantes.

    Un état de stress - familial, professionnel, affectif, a aussi des répercussions sur la tension artérielle et le rythme cardiaque. Il dure des heures, des jours et des semaines. Il serait intéressant de savoir combien de non-fumeurs sujets à un tel stress ou un burnout décèdent d'infarctus.

    Les seuls chiffres donnés dans cette statistique grisonne ne démontrent rien.

    Il ne s'agit pas de dire ici que le tabac est inoffensif, mais de dire que cette étude est pour le moins légère et qu'elle ne démontre rien.

  • @Hommelibre

    Il est intéressant de relever :

    1) Que vous contestez la significativité des résultats d'une étude sans avoir pris connaissance de cette étude, vous basant sur ce que la presse populaire en a rapporté.

    2) Que vous contestez la significativité d'une étude sans la replacer dans son contexte, soit plusieurs études similaires aux résultats similaires.

    3) Que vous ne contestez plus les effets rapides de l'instauration ou de la suppression de la fumée sur certains paramètres physiologiques. Ce point démontre que vous n'aviez pas les connaissances nécessaires en le domaine pour vous prononcez au moment où vous l'avez fait dans votre article.

    4) La théorie de la goutte, comme vous la nommez, n'est pas une théorie mais est établie, tant sur le plan clinique humain que sur celui expérimental des mammifères et a une solide base physiologique.

    5) Vous avez écrit :

    "1. Un an de recul est complètement insuffisant pour en faire une déduction. On sait que les effets pathogènes liés à certains produits et goudrons du tabac mettent des années à se déployer. En sens inverse l’arrêt du tabac ne met pas immédiatement fin aux risques par exemple de cancer des poumons. Comment peut-on affirmer qu’en un an une telle baisse se ferait sentir?".

    Je crois y avoir répondu. Les effets délètères de la cigarette sur le plan cardio-vasculaire sont énormes y compris à court terme existe. Votre argumentation sur le fait qu'un recul de 10 ans est nécessaire est donc faux s'agissant de l'effet cardiovasculaire à court terme. Il semble d'ailleurs que vous avez perdu de vue les effets cardio-vasculaires de la fumée pour vous concentrer sur les cancers.

    Mais au fond comment la cigarette tue t'elle le plus ? par ses effets cardio-vasculaires ou ses effets cancérogène ?

    Hommelibre, vous savez, démontrer même scientifiquement n'est toujours que convaincre, soit faire changer le degré de conviction qu'a une personne. Si un individu est absolument convaincu de la véracité ou de la fausseté d'une proposition rien ne peut le faire changer d'avis.

    Les raccourcis de la presse populaire ne le sont pas très convaincants et je ne peux que relever que l'étude des Grisons, m'apparaît en elle-même insuffisante au vu de l'échantillon restreint et des biais d'échantillonage.

    Résultat : Presse populaire 0/Homme libre 0. Effet secondaire positif : contrecarrer la presse populaire.

  • @ CEDH:

    Rapidement:

    1. Je prends en effet ce qui est donné au public avec des conclusions de nature à influencer ce public sans avoir fait la démonstration de la chose. Il est regrettable que l'étude complète ne soit pas accessible à ma connaissance. Mais cela ne me gêne pas dans la mesure où justement la presse "populaire" (je ne comprends pas bien l'usage de ce qualificatif) relaie cette info avec une quasi certitude sur ses conclusions sans qu'un journaliste ne se pose de questions - du moins dans ce que j'ai pu lire - préférant la polémique à une connaissance étayée.

    2. Il y a déjà eu sur cette plate-forme de nombreux débats concernant les effets de la fumée passive. Diverses études ont été mises en ligne, études contradictoires quand à leurs conclusion. Le doute quand à certaines études - et compilations - reste de mise, je n'y reviens pas.

    3. Je me suis en effet davantage focalisé sur les risques de cancer liés au tabagisme, donnant trop peu d'importance aux risques rapides, comme vous le remarquez justement dans votre point 5. Dont acte. Mais cela ne change pas le questionnement que je formule quand à la durée, l'intensité et la fréquence de l'exposition à la fumée passive pour les cas d'infarctus des non-fumeurs, ni sur le manque d'une étude longitudinale de ces cas et les autres facteurs de risque chez eux, dont le stress.

    4. Je n'ai pas écrit que la théorie de la goutte en trop est sans fondement, mais qu'elle est bien opportune dans le cas d'une étude où tant d'éléments étayés manquent - du moins pour ce que j'en sais.

    5. Je relève que vous admettez la faiblesse de l'échantillonnage et les biais y relatifs. Homme libre 1 / CEDH 1.

    (:o)

    Bien à vous.

  • Mon amie travaille dans un EMS. L'un des derniers plaisirs de nombre de patient est de griller une petite cigarette. Je précise qu'ils ont pour la plupart plus de 90 ans et qu'ils ont fumé toute leur vie.
    Oui, fumer augmente les probabilités de casser sa pipe avant terme. Comme de prendre le volant, de boire, de consommer des produits bourrés de pesticides, de passer un coup de fil avec un portable (là, on entend beaucoup moins parler des expériences menées, mas voilà, c'est un marché très porteur et qui se porte d'autant mieux que l'on focalise l'attention du public sur le tabac). Même faire l'amour peut déclencher une crise cardiaque.
    Il se pourrait bien, oui, que vivre soit mortel. Faudrat-il éliminer tous les facteurs de risque pour se retrouver avec des populations centenaire, désespérées et usées sans jamais avoir osé vivre?
    D'accord pour ne pas encombrer les autres avec les odeurs de tabac. Mais, de grâce, assez de ces discours d'ayatollah, de ces interdictions, de cette dictature de l'hygiène et de la santé qui carbure à l'hypocrisie.

  • " Mais, de grâce, assez de ces discours d'ayatollah, de ces interdictions, de cette dictature de l'hygiène et de la santé qui carbure à l'hypocrisie."

    Voilà qui est bien dit zorg! Je croirai à l'inquiétude des ayatollah de la cigarette sur notre santé, lorsque ils demanderont la FERMETURE et le DéPART des cigarettiers!

    La franchise, l'alcool est encore plus nuisible que la cigarette, on en meurt bien plus sans parler des accidents de la route dont la plupart sont dûs à l'alcool. Mais les journaleux et personnes de "bonne foi" vous diront qu'ils fumaient.....! Toute cette campagne n'a été menée que dans le but de mettre le paquet de cigarettes à 10 francs et plus!

    HL Je préfère être sourde que d'écouter et lire autant de mensonges et conneries, d'autant qu'on donne ce genre d'enquêtes à des journalistes débutants et il en a été de même pour vanter la "trouvaille" des scientifiques (farines animales) qui a rendu les vaches folles!

  • L'étude publiée est :
    Reduced incidence of acute myocardial infarction in the first year after implementation of a public smoking ban in Graubuenden, Switzerland
    http://www.smw.ch/docs/PdfContent/smw-12955.pdf
    Trachsel & al., Swiss Medical Weekly www.smw.ch – Early Online Publication, 7. January 2010

    avec ce commentaire révélateur de l'aspect 'propagande' de cette communication par Piero Bonetti, médecin-chef en cardiologie à l'hôpital cantonal des Grisons :
    “You need local data to convince people that change is necessary.”

    L'imputation de la baisse des hospitalisations pour incidents cardiovasculaires au ban du tabagisme est un mensonge éhonté, répété dans le monde entier. Ceci a été montré par le Pr Michael Siegel, de Boston, auteur de nombreux billets sur ce sujet. Voir par exemple celui-ci :
    The Rest of the Story Announces the 2009 Lie of the Year Award and the Pants on Fire Runner-Up Awards for 2009
    http://tobaccoanalysis.blogspot.com/2009/12/rest-of-story-announces-2009-lie-of.html

    En voici un extrait significatif, documenté sérieusement par ailleurs :

    The Institute of Medicine Committee on Secondhand Smoke Exposure and Acute Coronary Events claimed that it conducted a comprehensive review of unpublished data on the relationship between smoking bans and heart attacks when it failed to review any unpublished data in its report.

    The IOM report failed to consider relevant, objective, population-based data from the following, each of which fails to find any effect of smoking bans on heart attacks, in the short-term:

    1. Scotland
    2. England
    3. Wales
    4. Denmark
    5. Florida
    6. California
    7. Oregon
    8. New York
    9. United States

    The IOM committee states that it did not consider the data from these nine states or countries because they were unpublished. In another email, a committee member acknowledges that he had not even seen the relevant data referred to above.

    It seems clear that the committee did not consider these unpublished data in its report.

    However, the press release states: "The IOM committee conducted a comprehensive review of published and unpublished data and testimony on the relationship between secondhand smoke and short-term and long-term heart problems."

    If the report failed to consider the unpublished data and at least one of the committee members acknowledges not having even looked at that data, then why does the press release untruthfully state that the committee conducted a comprehensive review of unpublished data? How comprehensive a review is one in which the data are apparently not even examined? How comprehensive a review is it if the unpublished data are not even mentioned in the report?

    The committee is of course free to restrict its analysis to published data, but you can't have it both ways. You can't restrict your analysis to published data and then lie to the the public and tell them that you comprehensively reviewed the unpublished data as well.

    This lie is very significant, because it is the difference between an accurate and an inaccurate conclusion on whether smoking bans produce immediate, dramatic reductions in heart attacks due to a reduction in secondhand smoke exposure. With the unpublished data, it is very clear that there simply is no valid way to conclude that smoking bans produce such an effect.

    En France, le Pr Dautzenberg a fait la même tentative de désinformation lors de l'instauration du ban, sans doute à la demande des autorités devant justifier de la justesse de leur politique. Le médiateur du journal Le Monde considère que la presse a été abusée :
    Le fléau du tabac, par Véronique Maurus, 27.09.08
    " A -t-on le droit d'être partial, si c'est pour la bonne cause ? " demande t'elle. La réponse est évidemment " NON ". N'en déplaise à nos doctes spécialistes du coeur ou des poumons, le public a droit à une information validée scientifiquement et non à des approximations biaisées.

    Deux ans après l'annonce qu'une étude plus approfondie allait être menée, on attend toujours les résultats pour la France : est-ce un indice que ces cris de victoire étaient précipités ? Permettez-nous de le penser, et dénonçons la patascience svp.

    unairneuf.org

  • Ayant une formation scientifique et quelques années d'expérience dans l'analyse d'études qui émanent domaine anti-tabac, je peux affirmer que hommelibre à bien raison.

    Et pour compléter le commentaire de Randall ...
    Sur mon incitation, le Prof. Michael Siegel de l'université de Boston, faisant lui-même partie du mouvement anti-tabac (!) et expert dans de nombreux procès CONTRE l'industrie du tabac, a déboulonné l'étude des Grisons.
    http://tobaccoanalysis.blogspot.com/2010/01/more.html
    Lire aussi les commentaires suite à son article.

    Voir aussi http://www.lesdissidentsdegeneve.ch/index.php?option=com_content&view=article&id=360

  • @ benpal:

    En espérant que quelques journalistes lisent ce blog...

  • @ hommelibre: Ce genre de communiqués de presse et distribués directement par les grandes agence. Le journalisme critique est devenu rare. J'ai constaté que dans toute la presse suisse-alémanique, de St. Galles à Berne, c'est du copier / coller, jusqu'à la dernière virgule.

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