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Super Nanny: est-ce bien du coaching?

L’émission de M6 a popularisé le coaching et lui a donné un visage original. Cette activité est entrée un peu mieux dans les esprits par les exemples simples et l’attitude claire de Super Nanny. Une pensée pour elle, décédée d'un cancer à 47 ans, et qui avait déjà perdu son 4e enfant en 2008.

SuperNanny.jpgJe pense que cette émission a été plutôt une bonne chose, malgré les aspects réducteurs de la fonction de coach, inévitables dans une émission qui, en 90 minutes, synthétise une démarche d’une semaine.

Car Super Nanny, alias Cathy Sarraï, a bien montré quelques aspects essentiels du coaching:

- écoute, identification du problème et du besoin
- recadrage de la situation
- proposition de changements concrets pour la faire évoluer.

Elle a montré aussi que le coach n’est pas un thérapeute ni un gourou, mais qu’il valorise les ressources propres du client.

On imagine parfois un coach comme un gourou de vie ou d’entreprise. On voit des reportages où un coach fait faire à des cadres des choses inhabituelles voire incroyables pour eux: ramper dans la boue, marcher sur le feu, sauter à l’élastique. Le but étant de leur permettre de dépasser leurs limites.

Ayant organisé et pratiqué une dizaine de marches sur le feu dans le passé, je sais qu’il y a un long chemin entre l’euphorie des jours qui suivent le fait d’avoir parcouru 10 mètres sur un tapis de braises de chêne non recouvertes de cendre, et l’intégration d’un réel changement intérieur.
Pont.jpg
On reproche parfois aux coachs d’entreprise de travailler pour l’employeur contre l’employé. Sans vouloir développer, il y a un risque de voir les méthodes de coaching aller à l’encontre des individus, mais il faut aussi parfois savoir, par exemple, changer des places et des postes dans une équipe, quand il y a des dysfonctionnements relationnels. Cela dit, on ne doit pas imaginer qu’un coach est un simple rouage du pouvoir. Son objectif est de valoriser les ressources des individus et leur permettre d’aller de l’avant dans une situation d’incertitude ou de stagnation.

Car c’est bien l’objectif: aller de l'avant. Identifier un besoin, analyser les moyens de la personne, proposer souvent un recadrage (voir les choses autrement) et proposer un angle de vue positif, proposer des étapes d’action en commençant par ce qui est possible et réaliste. A tout moment, le plan peut être revu en fonction des besoins nouveaux que le client exprime. A aucun moment le coach n’impose sa façon de voir, une croyance ou n’émet un jugement de valeur. Il est un passeur, le client est le sujet qui fait le chemin.

J’ai toujours fait du coaching dans le cadre des formations d’adultes. Depuis que je le développe de manière plus autonome, je m’oriente vers le coaching individuel: sportifs en vue de compétition ou d’amélioration des performances, cadres d’entreprise souhaitant se redéfinir, adolescents en décrochage scolaire, personnes désirant un changement dans leurs relations ou dans le domaine professionnel. Mais j'apprécie toujours l'animation de groupes dans quoi j'ai acquis un savoir-faire.

J’aime travailler vite et efficacement. Je n’aime pas faire durer inutilement ni prendre un client si je sens que je n’ai pas la compétence pour traiter la situation. On me reconnaît un regard pointu sur les problèmes, une approche vaste des questions qui me sont présentées, une solide expérience et un bon sens humain, une attitude mobile et adaptable, très interactive. Mes outils sont en partie traditionnels: écoute active, art du questionnement, logique structurante dans l’entretien, ancrage type pnl, et d’autres moins traditionnels comme la grille de lecture de la personnalité selon les 4 éléments (grille dynamique et non statique), lecture des ressources selon la podomorphologie, grande ouverture à l’intuition.

Pour plus d’infos, je suggère de visiter mon site de coaching ici, et en particulier la page sur l’atelier de coaching ouvert à tous ici.

Et comme je parle rarement de mon activité professionnelle, je mentionne aussi le site de l’Ecole de Soins Naturels ici.




PS: Une pensée pour les otages suisses retenus en Libye depuis 18 mois.

desert-sable-beau.jpg

Catégories : société 20 commentaires

Commentaires

  • Vous m'aviez dit que vous m'éclaireriez sur ce qu'est le coaching ... (à part pour le sport j'comprenais pas leur utilité, vous vous souvenez ?)

    Là pour l'émission de M6, j'voyais pas Cathy comme une "coacheuse" à résoudre des difficultés d'autorité parentales. Mais plutôt comme une "aide" pour rassurer les parents qui n'osent pas dire non à leurs bambins chéris de peur de ne pas être aimés par eux !

    Mais bon si le coaching se résume à :

    - écoute, identification du problème et du besoin
    - recadrage de la situation
    - proposition de changements concrets pour la faire évoluer.

    Suffit d'avoir un peu de bon de sens et d'empathie pour les autres pour être coach ... ou pas ?

    (o_~)

  • Loredana, cela suffit souvent, et heureusement. Il ne s'agit pas de créer un système de dépendance ou de considérer les humains comme incapables de se gérer eux-même. C'est même tout le contraire puisque le but est de valoriser les compétences propres du client.

    Mais on peut dire qu'un regard extérieur voit des choses qu'on ne voit pas soi-même, comme un entraîneur sportif fait émerger chez ses poulains des qualités qu'ils ne soupçonnaient pas eux-même.

    On peut dire aussi que parfois nous n'avons pas la réponse à une problématique ou à un projet, ou à un noeud relationnel. Cela ne demande pas forcément un psy dont le travail est différent. Un coach n'explique pas les causes, il redonne du mouvement.

    Il faut aussi savoir écouter sans projeter, poser les bonnes questions là où parfois on ne s'y attends pas. Savoir entendre dans ce qui est dit quel est l'essentiel, quels sont les éléments répétitifs qui soulignent la problématique.

    L'empathie est importante mais ne suffit pas non plus car il faut rester extérieur comme un élément stimulant non impliqué (tout en l'étant quand même, mais avec distance).

    Et puis, le bon sens ne répond pas à tout. Il faut parfois aller chercher plus loin que la première évidence. Mais encore une fois, on ne fait recours à un coach que s'il y a une bonne raison.

  • Pour compléter, je peux vous donner un exemple - dont je suis assez fier. Un de mes étudiants pratiquait plusieurs arts martiaux, et aussi le semi contact, une variante.

    Il se préparait pour le championnat du monde en Sicile en 2008. J'ai fait une séance majeure avec lui. Il voulait gagner, mais avait quelques insécurités. Moi je n'y connais rien en art martiaux. Mais je lui ai proposé de nous mettre en situation de combat. J'ai observé sa position, son attitude mentale telle que son visage la révélait, et je lui ai proposé un changement dans la position et un mot-clé à intégrer profondément.

    Résultat: il a été champion du monde. Il s'agit de Loïc Delval

    http://www.genevecombatclub.ch/CVMartialLoicDelval.php

  • Bien entendu il en avait les compétences et la préparation. Il manquait juste un petit quelque chose qu'il ne voyait pas lui-même, et qui passait par l'attitude corporelle et le mental.

  • "coach"

    N'y a-t-il pas un mot en français?


    Moi ce qui me fait souci c'est qu'on demande des tas de diplômes pour s'occuper des enfants de puéricultrice à éducateur ou enseignant, mais que rien n'est demandé pour faire des enfants. Ce qui fait que même les cons se reproduisent avec les résultats que l'on connaît: des catastrophes éducatives dont font les frais tous les compartiments de la société. Il serait enfin temps d'envisager une politique de la décroissance. Mais tant que les profits gouvernent le monde...

    Tiens une information: les compagnies américaines pourront dorénavant par décision de la cour suprême financer sans limite les candidats aux élections US. Les profits vous saluent et disent merde à la démocratie.

    Seule la Chine... mais eux au moins ils sont libre des religions monothéistes qui nous pourrissent la vie.

  • "Mais on peut dire qu'un regard extérieur voit des choses qu'on ne voit pas soi-même"
    et
    "Mais encore une fois, on ne fait recours à un coach que s'il y a une bonne raison."

    Si j'ai bien compris, un coach n'est utile que si la personne qui l'appelle accepte le regard extérieur qu'il donne de la situation. Donc accepter les avis, conseils que donnent des "étrangers" à la situation que l'on vit peut nous aider à aller de l'avant ... En bref, accepter que l'on nous disent nos 4 vérités quant on évoque une situation qui nous dérange/perturbe.

    (votre exemple est sur un sportif de haut niveau ... avez-vous des exemples moins physiques ?)

  • @ Loredana:

    Le regard extérieur est accepté, oui, mais il est plus dynamique que statique, c'est-à-dire plus fait pour faire bouger, réagir, prendre conscience de quelque chose que pour fixer dans un jugement. Ce qui m'importe n'est pas d'avoir raison mais qu'à la fin le client parte avec quelque chose de dynamisant et utilisable, que cela vienne de moi ou de lui.

    Quand je propose un regard la personne peut toujours prendre ou non, ou transformer. Je suis dans l'esprit de l'histoire de Jonas, sur qui j'avais fait un billet:

    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2008/12/16/jonas-ou-l-art-d-avoir-tort.html

    Dire les 4 vérités: cela dépend comment on l'entend. Il ne s'agit pas de jouer au justicier ou au père fouettard. On peut souligner un mécanisme négatif en le positivant ou en en faisant autre chose. Par exemple quelqu'un qui se plaint de tout, je peux lui demander: quel est votre bénéfice à vous plaindre? Du coup elle change son regard, et reprend sa vie en main car de passive elle devient active.

    Je peux vous donner un autre exemple: une mère vit avec son fils de 25 ans, qui est infect avec elle, ne fait rien, l'insulte même. Pour x raisons elle accepte cette situation (je n'en cherche pas la cause, c'est le travail du psy). Je remarque qu'en même temps qu'elle se plaint elle se sent obligée vis-à-vis de son fils. Je lui propose de le considérer comme un adulte et non comme un enfant, de vivre sa vie sans trop s'occuper de lui. C'est ce qu'elle a fait, et la relation a changé, son fils a trouvé un job, il fait des projets, il lui parle autrement. J'ai simplifié l'exemple qui est plus complexe mais c'est l'esprit.

    Autre exemple: une personne veut changer de métier et se lancer en indépendante. Je lui demande toutes ses envies et projets. On passe ensuite au crible ses compétences pour chaque projet: formations, expérience. On passe en revue ce que le projet le plus dans ses cordes demande comme investissement (temps, argent, locaux, matériel, recherche de débouchés). A la fin je lui suggère de commencer à faire des petites choses dans le sens de son projet (bijouterie), en amateur. Et du coup au lieu d'avoir une montagne infranchissable devant elle, elle a juste une marche d'escalier. Elle va se tester et voir si son envie va plus loin.

    A propos de loïc Delval, je me permets de citer son nom parce qu'il m'y a expressément autorisé, sinon le secret professionnel est de rigueur.


    @ Johann: le mot français serait entraîneur, mais il est connoté essentiellement dans le domaine sportif.

  • Bonjour Johann

    " Ce qui fait que même les cons se reproduisent avec les résultats que l'on connaît: des catastrophes éducatives dont font les frais tous les compartiments de la société."

    je ne vois pas le rapport entre les cons et les catastrophes éducatives, ils me semble pour ma part que les intelligents soient aussi doués que les cons pour les dites catastrophes éducatives.

    ex : Extrait du livre d’Aldo Naouri les pères et les mères, passé au logiciel de reconnaissance de texte ABBYY

    Retour au père
    La définition que je viens d'élaborer du père fonctionnel permet de comprendre encore mieux le caractère négli¬geable du géniteur et du père social face à lui. Elle permet aussi de comprendre comment et combien les « beaux-pères » - auxquels il est regrettable que notre droit ne confère en général aucun statut - peuvent parfois apporter aux enfants de leur compagne le complément de paternité qui leur a manqué du fait de la dissension du couple qui leur a donné naissance. Un cas clinique, particulièrement édifiant, permet de le comprendre.
    De quel côté situer la délinquance ?
    Je soignais depuis quelques années déjà la dernière enfant d'une mère psychanalyste qui avait déjà des jumeaux d'une précédente union quand elle m'a parlé d'eux juste¬ment. Ils avaient une quinzaine d'années, ils étaient en troisième, et elle se faisait du souci parce que leurs résul¬tats scolaires avaient chuté et qu'ils avaient été repérés comme dealers de haschich. Elle s'en était ouverte à son analyste contrôleur qui avait conseillé un confrère dont les enfants n'avaient tout simplement pas voulu entendre parler en déclarant que « la psychanalyse, ras-le-bol, on en a assez comme ça à la maison ». Elle me proposait de me les conduire au motif de rappels de vaccins à prati¬quer. Il y avait en effet des rappels à faire. Mais, compte
    tenu de la manière dont les choses avaient été présentées, j'ai accepté de les recevoir pour les vaccins sans m!engager plus loin. Je ne m'attendais pas à la fascina¬tion que j'allais éprouver pour eux. Ils ont dû la percevoir parce qu'ils m'ont investi autant que je l'avais fait d'eux. La séance de vaccination a d'ailleurs été déterminante à cet égard, et les adolescents ont accepté de se prêter au jeu d'échanges informels que nous avons dès lors instauré, en présence de leur mère, à raison d'une fois tous les quinze jours. L'expérience me plaisait d'autant plus que je prenais un réel plaisir à voir ces vrais jumeaux, difficiles à distinguer l'un de l'autre, se renvoyer la balle à leur guise en profitant de leur incomparable complicité et de la fiabilité peu ordinaire de leur communication. Ils se réjouissaient de déjouer ma stratégie, que je rendais à des¬sein plus grossière et plus repérable encore. Ils ont fini par m'avoir à la bonne et par manifester un réel plaisir à nos rencontres tout en déniant aussi bien la délinquance dont les accusait leur mère que le caractère préoccupant de leurs performances scolaires. C'était toujours la mère qui ouvrait la séance par une plainte dont nous analy¬sions aussi bien le bien-fondé que la pertinence. Un jour, environ trois mois après le début de notre travail, ce fut un avertissement du conseil de discipline qui vint sur le tapis. La mère, soucieuse de montrer combien elle était consciente de ses devoirs, me déclara avoir aussitôt averti leur père de la gravité de la situation. J'entendis alors l'un des deux, que j'avais repéré comme le plus audacieux, lui rétorquer que ce n'était pas la première fois qu'ils ten¬taient de lui faire entendre qu'ils n'avaient que faire de l'opinion ou des réactions de leur père. Et il ajouta : « Qu'est-ce que tu crois, qu'il nous fait peur, papa ? Nous, on adore le voir, et lui aussi d'ailleurs ! On se régale avec lui, on prend notre pied ! Il n'est pas comme toi, lui. C'est pas à la pizzeria du coin qu'il nous emmène. Il connaît plein de restaus chouettes et il nous apprend à apprécier le bon vin. On s'en met plein la panse ! Bon, à un moment, il place bien le couplet que tu lui as soufflé. Mais, lui comme nous, on sait à quoi s'en tenir. Tu


    comprends pas, Huguette (ils appelaient toujours leur
    mère par son prénom, ce qui donnait parfois à leurs
    propos un curieux ton protecteur), nous, ce que peut
    nous dire papa, on s'en fiche ! Ce qui compte pour nous, '
    c'est ce que pourrait dire Gabriel ! » (C'était le prénom du
    nouveau compagnon de la mère.) J'ai alors vu bondir et
    hurler cette femme comme je n'aurais jamais imaginé
    qu'elle aurait pu le faire. Elle ne cessait pas de marteler :
    « Votre père est votre père, Gabriel n'est pas votre père ! » I
    Puis, des sanglots ont vite entrecoupé ses propos avant
    qu'elle ne s'effondre alors que le second jumeau, qui
    n'avait pas encore ouvert la bouche, lui répétait d'une
    voix douce et presque mot à mot ce que lui avait dit son
    frère. J'intervins à mon tour pour lui demander
    d'entendre ce qui lui était dit. C'est alors à moi qu'elle
    s'en prit. Au point que je dus moi-même hausser le ton et
    lui déclarer que je la prenais en flagrant délit de refus de
    la solution au problème qui avait motivé sa démarche. Ce
    furent de longues minutes d'un débat violent et houleux
    dont je ne voyais pas l'issue. Elle a quand même fini par >
    se calmer. Elle accepta alors ma proposition de rapporter
    à Gabriel le contenu de la consultation et de me dire la
    réponse qu'il entendait donner à la demande de ses j
    beaux-enfants. A la séance suivante, ils furent quatre à
    venir. Gabriel posa les conditions de son entrée en jeu
    dans la vie des jumeaux, conditions que ces derniers
    acceptèrent sans la moindre difficulté. Les troubles dispa- '
    rurent assez vite. Les garçons devinrent brillants. Ils
    firent de belles études, et j'eus le bonheur de les voir
    l'un et l'autre me conduire leurs propres enfants.
    Je n'ai jamais cherché à approfondir le motif qui avait j
    valu à la mère de se faire sourde à la demande de ses
    jumeaux. Etait-ce en raison d'une confusion d'origine
    sémantique, dont elle était avertie mieux que quiconque,
    sur la place et le rôle dévolus au géniteur de ses jumeaux,
    ou bien avait-elle cherché, en laissant Gabriel de côté, à
    rester seule maîtresse d'un jeu pour lequel ses jumeaux
    pensaient qu'elle n'avait pas la stature ? Auraient-ils
    « délinqué », eux, pour dénoncer son comportement lui-même guère éloigné de la délinquance ?
    Ce que je viens de décrire et d'illustrer permet de com¬prendre pourquoi nos semblables sont moins fous qu'on ne pourrait le craindre. Il peut, en effet, « y avoir du père » même en l'absence totale du personnage : la fonction paternelle s'avérant atomisable et pouvant être exercée simultanément ou à des moments différents par quantité d'instances ou de personnages. Est en effet de l'ordre de la fonction paternelle - et en produit l'effet - tout ce qui, de quelque manière que ce soit, est perçu par l'enfant comme limitant le pouvoir qu'il est porté spontanément à attribuer à sa mère. Combien fréquemment n'ai-je pas vu, dans les familles recomposées, l'excellent effet sur les enfants d'une entente sur leur éducation entre le père et le nouveau com¬pagnon de la mère - ce qui implique que soient dépassées les susceptibilités narcissiques.
    On peut vérifier au demeurant ce type de préoccupation en faisant retour aux systèmes de parenté. Un tel détour permet de comprendre la manière dont les différentes sociétés, à la surface du globe, se sont évertuées à trouver des règles de gestion pour ces différents pouvoirs. Il suffi¬rait, pour n'en reprendre qu'un ou deux exemples, de mentionner le système hawaïen qui, dans le souci de pré¬server l'enfant de la confrontation interparentale, l'invite à nommer « mère » toutes les femmes des lignées de sa génitrice et de son géniteur, et « père » tous les hommes des mêmes lignées, ou bien le système iroquois qui l'invite à nommer « mère » toutes les femmes de la lignée de sa génitrice, et « père » tous les hommes de la lignée de son géniteur.

    "on ne peut pas dire que cette mère psychanalyste ne soit pas intelligente quand même, ben pourtant vu le résultat ce n'est qu'une conne.
    finalement des diplomées que tu a cité, puéricultrice, etc personnes trés instruites, il y a peut-être finalement pleins de connes.

  • Bonjour,

    En ma qualité de téléspectateur, et de policier, j'ai énormément apprécié les interventions de Cathy Sarraï et le montage des émission proposées, sans être justement trop réducteur. A travers ses conseils j'ai beaucoup appris sur l'attitude à adopter avec les enfants, où lors de conflits. Des petits trucs simples et applicables sur bien des situations.

    Quelques aspects essentiels du coaching était visibles et servaient de fil rouge à Super Nanny :

    - écoute, identification du problème et du besoin
    - recadrage de la situation
    - proposition de changements concrets pour la faire évoluer.

    C'est aussi un parcours quotidien utilisé dans ma profession (gendarme), mais malheureusement pour lequel notre formation n'est pas suffisante. La PNL pourrait aussi venir en aide aux policiers dans l'exercice de leur fonction, ainsi que dans l'analyse de ses propres réactions ou problèmes.

    L'avenir passe pas là, mais trop peu de gens en sont conscients.

    Bien à vous,

    Walter SCHLECHTEN

  • @ Minet:

    Merci pour votre témoignage, et en effet ce serait vraiment utile que les policiers puissent contribuer à recadrer. Ils sont en première ligne pour cela. Alors, pour améliorer leur formation, puisse le ciel vous entendre... ou au moins déjà les autorités concernées...

    Pour l'aspect réducteur de l'émission, vous avez raison, le fil rouge y est. Simplement on est obligé de raccourcir et de ne montrer que l'aboutissement des réflexions de la coach, pour que le contenu passe clairement. Mais un coach se pose aussi beaucoup de question pendant son intervention. Le déroulement est raccourci au profit de l'aboutissement. Mais l'essentiel y est, et je pense comme vous le dites que beaucoup de parents ont pu profiter des conseils de la coach.

  • Cette catégorisation entre cons et intelligents me choque beaucoup: dans quel camp nous situons-nous?
    En revanche l'extrait d'Aldo Naouri illustre bien notre aveuglement dans nos affaires personnelles (ce sont les cordonniers qui sont les plus mal chaussés...)et le besoin d'aller chercher de l'aide.....donc d'être profondément modestes.

  • Je ne connais pas l’émission «Super Nanny»… Par contre, vos remarques sur les idées reçues par rapport au coaching m’interpellent.

    Le coach comme «gourou de vie», pour commencer. Il me paraît que le rôle du coach est tout sauf celui du gourou. C’est au contraire par une attitude d’écoute et d’humilité, lassant l’espace au client pour s’exprimer et construire son changement que la vraie relation de coaching prend forme.

    Le «reproche aux coachs d’entreprise de travailler pour l’employeur contre l’employé» est également dénué de tout fondement. En effet, la base d’un travail de coaching repose sur un contrat, un accord passé entre le prescripteur (celui qui suggère cette démarche à un cadre ou à un subordonné), la personne coachée et le coach… Cet accord rend explicites les objectifs à atteindre (comportementaux ou de performance) ainsi que les critères, qualitatifs ou quantitatifs qui permettront de déterminer s’ils le sont effectivement…

    Cette manière de procéder est enseignée dans toutes les formations de base au coaching et je m’étonne que vous puissiez même mentionner qu’il puisse en être autrement.

  • "on ne peut pas dire que cette mère psychanalyste ne soit pas intelligente quand même, ben pourtant vu le résultat ce n'est qu'une conne.
    finalement des diplomées que tu a cité, puéricultrice, etc personnes trés instruites, il y a peut-être finalement pleins de connes."

    On le sait depuis le temps leclerqu... pour vous seules les femmes peuvent être connes...
    En attendant... vous avez bien fait de pas vous reproduire!

  • @ Nicolas:

    Vous faites bien de rappeler l'aspect contractuel d'une relation de coaching. Le contrat donne des droits au client.

    Pour les idées reçues sur le coaching, ne vous étonnez pas que je les mentionne: elles font partie d'une certaine imagerie populaire. Je les ai entendues. Les citer en leur ôtant toute réalité évite des digressions inutiles.

  • bonjour chére Boo

    "Moi ce qui me fait souci c'est qu'on demande des tas de diplômes pour s'occuper des enfants de puéricultrice à éducateur ou enseignant, mais que rien n'est demandé pour faire des enfants. Ce qui fait que même les cons se reproduisent avec les résultats que l'on connaît: des catastrophes éducatives dont font les frais tous les compartiments de la société"

    apparement les catastrophes éducatives ne seraient que la cause des cons, mais pas des diplomés hommes où femmes d'aprés Johann, j'aimerais bien qu'il m'explique.

    et je n'ai dit nulle part qu'il n'y avait que les femmes qui pouvaient être connes !!!!

    mon exemple parle d'une psychanalyste, et je l'ai élargi à puéricultrice on peut mettre aussi dedans assistantes sociales, psychologues, pédiatres.

    les assistantes sociales portent une bonne part de responsabilité dans l'éviction de leur rôle éducatif, des péres musulmans dans nos banlieues françaises, s'imaginant qu'avec tous leurs diplomes elles allaient le remplaçer.

  • "j'aimerais bien qu'il m'explique."

    Vous êtes sans doute le seul qui a besoin d'une explication...

    Je n'ai jamais dit que tous les gens diplômés étaient intelligents, j'ai dit que sans diplômes il n'est pas possible de s'occuper des enfants des autres, alors que pour faire des enfants il n'est besoin de rien, alors que c'est une responsabilité bien plus grande. Vous ne voyez pas le paradoxe? J'en suis désolé pour vous.

    L'éducation est la tâche des parents, et seulement subsidiairement des puéricultrices, éducateurs ou enseignants qui trop souvent doivent se substituer aux parents qui ont failli. Et visiblement beaucoup de parents (diplômés en une science quelconque ou non) sont incapables d'éduquer leurs enfants (et même un diplôme en sciences de l'éducation n'est pas forcément une garantie que la personne saura s'occuper de ses propres enfants). Ils n'ont très généralement reçu aucune formation, reproduisent souvent des schémas hérités de leurs propres parents ce qui aboutit à des catastrophes éducatives style enfant-roi, enfant capricieux, qui se roule par terre au moindre refus et qui vont finir clients des gens diplômés ci-dessus.

    Tiens un cas: le père médecin-chirurgien de haute volée tout à sa carrière, la mère alcoolique, le fils caractériel, a-scolaire, se roulant par terre plus souvent qu'à son tour, passant les 3/4 de son temps devant la télévision... Les parents, des cons qui auraient mieux fait de ne pas se reproduire.


    "on ne peut pas dire que cette mère psychanalyste ne soit pas intelligente quand même, ben pourtant vu le résultat ce n'est qu'une conne.
    finalement des diplomées que tu a cité, puéricultrice, etc personnes trés instruites, il y a peut-être finalement pleins de connes."

    Eh oui, mais quand on fait des enfants c'est pour la vie et c'est une responsabilité d'autant plus grande.
    C'est une chose d'étudier théoriquement une discipline et de l'appliquer aux autres et c'est une autre chose de se l'appliquer à soi-même. Au moins Huguette a été capable, même si elle a dû recourir à une aide extérieur, d'apprendre et de se corriger. N'est-ce pas ce qui est important en fin de compte, quand ce n'est pas trop tard?


    "Cette catégorisation entre cons et intelligents me choque beaucoup: dans quel camp nous situons-nous?"

    Oh, elle n'est bien sûr pas absolue, ni définitive et c'est aussi un pavé dans la mare.

    Maintenant à vous de savoir, notamment si vous avez fait des enfants par amour ou par accident, s'ils sont "bien" éduqués ou non. Je dirai pour faire très bref, que l'éducation c'est placer des limites, et que l'éducation est réussie quand l'enfant les intègre. L'enfant cherche les limites qui sont structurantes pour son développement et sa future personnalité. Savoir dire "non", mais pas sans une raison que l'enfant puisse comprendre.

    Saurai-je éduquer mon enfant? Serai-je à la fois ferme et patient? Ce sont des questions que je me pose tous les jours. C'est un bon début, non?

  • Et j'ai oublié de dire qu'une éducation repose sur la c-o-m-m-u-n-i-c-a-t-i-o-n. Mais quels sont les parents qui en ont encore le temps? Ou qui s'en donnent le temps?

  • Bonjour Johann

    "Maintenant à vous de savoir, notamment si vous avez fait des enfants par amour ou par accident, s'ils sont "bien" éduqués ou non. Je dirai pour faire très bref, que l'éducation c'est placer des limites, et que l'éducation est réussie quand l'enfant les intègre. L'enfant cherche les limites qui sont structurantes pour son développement et sa future personnalité. Savoir dire "non", mais pas sans une raison que l'enfant puisse comprendre.

    Saurai-je éduquer mon enfant? Serai-je à la fois ferme et patient? Ce sont des questions que je me pose tous les jours. C'est un bon début, non? "

    tout à fait d'accord.

    " Ils n'ont très généralement reçu aucune formation, reproduisent souvent des schémas hérités de leurs propres parents"

    pas d'accord.

    je pense que la réalité est plus proche de ça

    http://le-forum-parents-profs.xooit.com/t181-le-feminisme-Du-male-dominant-au-pere-conteste.htm

    " Au moins Huguette a été capable, même si elle a dû recourir à une aide extérieur, d'apprendre et de se corriger."

    Aldo Naouri y a mis quand même toute la fermeté nécessaire !!!!

  • Toute personne "normale est ce qu'elle regardes des "débilités pareil ?!,Honetement on voit à quel point que la societé est arrivée! Avec tous ces "specialistes en roues de brouette" ,le monde devient "ingèrable" et on a pas encore tout vu malheureusement !et ce n'est certainement pas avec ses gens la qu'on va s'en sortir avec ses enfants§,Comme j'ai pu lire dans énormément de blogs ,par exemple beaucoup,des meres de familles qui ont été "bien elevées stictement" comme moi-meme par ma mere,qui elle savait diriger un foyer ,ah ça quand j'allais trop loin c'était une bonne fessée au Martinet, ( ça aussi pourquoi on l'a interdit en 1984 ),ah mais s'est vrai ,il faut etre cool,et laisser ses enfants se "droguer",partir avec une "arme à l'école "et j'en p&sse et des meillieurs bref plus aucun jeune ne sait plus "bricoler,réparer,faire à manger,tapisser,faire du jardin,?!! triste societé,l'homme va à sa perte§,mais moi et ma femme ,elevées strictement par nos meres ,elles ont eu du resultat,puisqu'on a bien travailés àl'école,bien réussi nos vies " et surtout on sait comment èlever nos enfants,rien de telle que les bonnes vielles methodes,comme beuacoup da mamans aimeraient,aussi voir le retour da la blouse à l'école,fini les marques à prix exhobitants,et enrechir les memes.....ça c'est une bonne idée !!

  • D'abord le mot "coach" tout comme "coaching" signifie ( mot anglo-saxon)entaineur.je ne vois pas le rapport de ce mot utilisé en france ,et qui a été devié de sons sens original ?! "entraineur" de quoi ?!,De plus les parents veulent bien perçevoir "les allocations familiales" mais ,sont devenus " incapables" d'élever leurs enfants,mais enfin ou va-t-on ?!,il leur faut " un entraineur" ?! c'est ça ?!.Ne faudrait-il au moins reconaitre que la "société est devenue non seulemant "malade " mais en plus" incapables", N'est ce pas que de nombreux parents sont eux memes incapables de se diriger eux meme ,avec un "minimum de logique et de discernement".Et ce "showtime" produit quoi ,rien,si pour ceux qui se prèsentent sur le petit écran comme de bons conseilleurs et redresseurs de tort ?!Et dire qu'il t y en a qui trouve ça " wonderful",Mais au moins savent-ils que leurs pais sont " really worthwhile and wonderfull too ?!,really i've never heard such stupidity in my life,,Here in france apparently we've got to come back to the basis of things," no wonder our country is allways waggering behind everybody else !!

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