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Liberté

Je reprends ici ma part du billet collectif paru dimanche sur le thème de la liberté. Il y a longtemps que je voulais faire un tel billet, mais je n'en trouvais pas la forme. La proposition de Djemâa d'en faire un thème du billet collectif m'a déclanché: parler de mon expérience personne, de ce que signifie pour moi la liberté. Le voici.

liberte.jpgLiberté.

C'est une quête incessante depuis l'adolescence, qui prend au fil des années différentes formes.
C'était, à 12 ans, le choc d'avec les autorités abusives à l'école, et le rejet de la pédagogie des baffes, des coups de règles sur les doigts, du jeu de la carotte et du bâton. «Sur mes cahiers d'écolier, j'écris ton nom».

A 18 ans, c'était être moi-même, être lucide, et prendre mon boguet pour aller sillonner les routes de Provence. C'était écrire des chansons, m'exprimer tel que je ressentais les choses.

Puis c'était le bouddhisme zen: pas de dogme imposé, pas de hiérarchie religieuse et de croyances discutables, juste la conscience, l'alignement entre la pensée et les actes. C'était aussi le refus du couple plan-plan, la remise en question de l'appris et des modes de fonctionnement inculqués. Faire par moi-même l'expérience des choses avant d'y adhérer ou de les rejeter, rechercher le sens et le fondement des choses.

C'était une vocation à aider, et suivre mes propres voies. Créer mon travail dans un domaine où tout était à faire et où j'ai fait beaucoup, seul et avec d'autres. Puis créer une école de formation dotée une pédagogie interactive, responsabilisante et expériencielle.
désert-trek_libye_039.jpg
C'était réaliser mes rêves. Prendre des risques hors des sentiers battus, faire des erreurs, tenter quelque chose qui modifie les rapports humains. Mais avec aussi les atavismes reçus, les inconnues en moi qu'il me fallait découvrir, explorer, et peu à peu tenter de modifier pour plus d'espace dans les relations et dans la pensée. C'est admettre que la plus grande part de l'humain est programmée, et donner valeur à la part de choix réfléchi.

C'était la fin du cauchemar face à une justice qui ne mérite pas ce nom, la libération des projections morbides de gens qui avaient perdu le nord et le respect de leur déontologie professionnelle.

C'est toujours et encore penser comme je l'estime juste, quitte à me tromper et rectifier au besoin, hors des clivages politiques habituels, hors des clichés et associations intellectuelles programmés, et goûter à la chance de la démocratie.

C'est, en amour, être tel que je suis.

C'est, toujours, ne pas me soumettre à l'idée d'un autre même s'il m'impressionne. Etre indépendant émotionnellement même avec les gens que j'aime, ne pas endosser de loyautés parasites. Parler avec la même attention au notable comme à la caissière. Me méfier des jeux de pouvoirs habituels: reproches, admiration, et toute la clique des pollutions qui parsèment nos vies. C'est être centré, moins dépendant de mes émotions, mais c'est aussi exprimer ces émotions quand elles me recentrent.

C'est, aujourd'hui, être en mouvement, avec la même quête. Avec l'envie, après plusieurs grandes épreuves, de vivre une nouvelle vie; mener à bien ce que j'ai initié et m'ouvrir à de nouvelles opportunités, de nouveaux rêves.

C'est choisir de considérer la beauté du monde plus que sa laideur, regarder les étoiles, vibrer au soleil ruissellant sur les feuilles des arbres, et me sentir léger. La liberté, c'est un mouvement vers la liberté.

 

La vidéo est moyenne, mais la chanson est belle:

 




PS: 559 jours de rétention pour les otages suisses en Libye.

 

Catégories : Philosophie 7 commentaires

Commentaires

  • J'espère que l'opération se soit bien passée. La chanson très belle incarne de cet élan de liberté qui vous va si bien. Bien à vous!

  • SERMENT DE CITOYEN
    DEMOCRATE LIBRE ET DIGNE
    Les dix volontés

    Considérant que :
    - La vie nous est transmise et qu’elle est une espérance vers un avenir de noblesse de pensées, de passions, d’actions et de paix, de connaissances, de tranquillité, de bien être, de prospérité en toute responsabilité de chacun et de dignité pour éradiquer l’esclavage, la prostitution et la misère .
    - Le savoir, l’éducation, la convivialité, ne sont pas innés et s’apprennent pour une vie individuelle et en communauté riche et disponible pour le plaisir de recevoir et apporter, de participer au progrès sans lequel il n’y a pas de liberté, dignité et paix.
    - Nul ne doit porter atteinte à la vie et au bien-être de tout individu ni ne saurait asservir un autre être humain partageant la même humanité pour des motifs personnels ou de société, de capital et moyens de production, spirituels ou politiques, par soumission, allégeance, idolâtrie et autres. Les besoins vitaux dus au progrès social, l’hygiène et la santé font partie de la dignité humaine.
    - L'obligation de subir, donne au Citoyen le droit de savoir. La démocratie représentative, le capitalisme d’Etat et les multiples organisations politiques couvrant de privilèges les aristocrates, castes et oligarchies, n’ont pour but que de prendre en otage les citoyens et détourner leurs pouvoirs à décider par eux-mêmes, de faire les lois, d’occulter la vraie Démocratie et autres, sont les causes de la corruption des gouvernants, de l’humiliation et des malheurs du Peuple taillable et corvéable à merci.
    - La liberté, la responsabilité et la prospérité sont des valeurs non divisibles mais transmissibles.
    - Le citoyen conscient de son utilité dans la société et des aspirations au bonheur pour chacun en fonction de ses moyens et connaissances, s’engage à les respecter sans idéologie, à les promouvoir et porter assistance, à ne pas créer ou encourager tout acte pouvant atteindre le rayonnement des valeurs humanitaires contribuant à la cohésion de la famille et de la société.

    Moi, Citoyen maître de moi-même et de ma destinée, déclarant solennellement la Liberté et la Dignité de la personne
    comme étant les principales qualités d’une Démocratie directe basée sur la responsabilité de chacun, prête serment.

    1- Je jure par Clisthène, fondateur de la première démocratie, par mes aïeuls outragés et opprimés par les tyrans, despotes et dictateurs de participer à la restitution de la liberté, de la responsabilité et de la prospérité pour chacun des citoyens acteur de l’économie et non comme ressource, à la restauration du pouvoir du peuple pour changer les institutions par l'égalité citoyenne, que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, l'engagement sous serment que je prends.
    2- Je mettrai au rang de représentant du peuple tout citoyen candidat indépendant de tout parti politique qui, une fois élu, prendra l’engagement de respecter le présent serment, au titre de citoyen et d’élu, ne commandera pas la force publique à son service ni contre le peuple, remettra ses actions au vote citoyen pour approbation au moins une fois par an et par référendum à son initiative ou à celle des citoyens à chaque fois que nécessaire et qui ne s’immiscera pas, directement ou indirectement, dans la vie privée de chaque citoyen et de sa famille.
    3- J’utiliserai la place publique appelée « Place de la Démocratie, de la Liberté et de la Dignité humaine » qui sera aménagée et organisée par une commission indépendante, sous le contrôle de la cour citoyenne élue par les citoyens qui jugera les représentants du peuple, afin de permettre à la population de s’exprimer pour la proclamation de l’organisation du référendum d’initiative populaire et y déposer la demande de référendum qui tiendra d’obligation de procéder pour l’élu qui y procédera, dans un délai d’un mois , dès que le nombre de deux pour cent des votants inscrits sera atteint.
    4- Je participerai toujours à l’épanouissement de la personne et à l’amélioration de la vie en commun, je partagerai mes connaissances, je pourvoirai aux besoins de la famille sans autre contrainte que son intérêt, j’apporterai mes moyens matériels, physiques et intellectuels au service des citoyens afin que la vie de chacun en soit améliorée, et en certaines circonstances, j’accepterai l’aide de la cité à qui je serai toujours moralement redevable.
    5- Je dirigerai l’action politique toujours à l’avantage de la personne seulement, non en faveur de toute institution ou administration ; suivant mes forces et mon jugement, je m'abstiendrai de toute injustice. Je ne remettrai à personne mon pouvoir de représentation par intérêt personnel autre que la santé et l’éloignement principalement si on me le demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion.
    6- J’exercerai mon pouvoir de citoyen comme dans le respect d’autrui, de la justice et de l’indépendance totale.
    7- Je ne provoquerai pas d’élection stratégique en faveur de qui que ce soit et pour quelque motif que ce soit ; je ne pratiquerai que la participation aux élections suivant les vraies considérations d’intérêt public et mon vote ne sera entaché d’aucune hypocrisie ; je ne ferais usage du vote comme un droit et un devoir que si au préalable, la démocratie est estimée.
    8- Je respecterai la dignité de toute personne, dans quelque maison que je rentre pour l'utilité des habitants, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur.
    9- Je ne ferai pas étalage de l’action citoyenne pour aider les familles dans la nécessité et je tairai ce qui n’a jamais besoin d'être divulgué, observant la discrétion comme un devoir en pareil cas.
    10- Je jure à mes descendants de préserver la Démocratie, la Liberté et la Dignité humaine de toutes mes forces ; de m’opposer à toute personne et/ou formation qui viserait de spolier le Citoyen de ses droits inaliénables, imprescriptibles et consacrés.
    Que la liberté et la démocratie soient la volonté, la responsabilité et la dignité soient la prospérité.

    Si dans l’honneur et la dignité je remplis ce serment, jouir heureusement de la vie sera mon but.
    Si dans la déloyauté et la trahison je me parjure, mourir dans la tristesse et le tourment sera mon sort.

    La Démocratie, la Liberté et la Dignité personne ne doit les voler au Citoyen

  • @ Leroi: ce texte est intéressant mais irréalisable dans les faits. En effet, une personne ne connaît pas forcément tous les tenants et aboutissants de l'élection d'une personne: cette personne est-elle meilleure qu'un autre parce que je l'ai élu? D'autre part on vote par intérêt personnel et non pas pour créer une meilleure société.
    Après tout ces élites corrompues ont été élues par le peuple. Peut-être qu'il n'a pas élu le bon. Les personnes cherchent-ils vraiment une personne avec des principes? Le peuple a le pouvoir mais il l'utilise mal. Jacques CHIRAC n'a pas été élu parce qu'il avait une compétence particulière pour ce travail mais parce qu'il a su fédérer autour de lui des énergies diverses et parfois opposées.

    D'autre part, le peuple, c'est aussi l'escroc, le véreux, le pédophile, l'assassin, le fou, le névrosé, le sadique, le faible, le dominateur...
    Nous avons les élus que nous méritons: croyez-vous que s'ils sont tous "pourris", les gens qui les ont élus soient des saints.

  • Bonsoir,
    Merci pour votre message.
    Irréaliste vous dites?
    Et ce qui suit, cause du Serment de Citoyen, est-ce réaliste pour vous?
    Merci de compléter votre pensée.
    Cordialement.

    ===================== complément d'information============
    Debout le peuple

    Le Serment de Citoyen Démocrate, Libre et Digne
    et du pourquoi de la défiance des Citoyens à l’égard de leurs représentants.
    ===========================================================================
    « Les Déclarations et les Constitutions des politiques
    sont faites pour orner les bibliothèques de la République des copains et des coquins. »
    A tes dépens, tes représentants ne représentent qu’eux-mêmes !
    ==================================================================

    Certains proposent la 6è république (comme la 5è des copains et des coquins) et la constituante mais, la reflection sur comment faire venir les gens est la plus importante car effectivement des textes et propositions diverses circulent et sèment la confusion.
    Ils font le jeu de l’extrême droite par sanction car le peuple en a marre des politiciens de tous poils qui proposent et qui disposent et après on verra !
    Les constitutions ainsi que tous les autres textes n’ont jamais été respectés et continuent d’exister car toujours imposés aux citoyens, embrouillés même pour les politiques qui créent les difficultés et qui font croire qu’ils vont les résoudre, qui ne répondent pas aux demandes des citoyens, qui sont toujours les mêmes au pouvoir, qui ferment tout le système pour que le peuple ne puisse élire que ceux qui sont désignés par eux-mêmes.
    Dans le Serment de Citoyen, il est tenu compte de tout ceci et le fait qu’il appartiendra au peuple d’établir la constitution et surtout les lois.
    En l’état, il est nécessaire en premier de balayer le système actuel par la prise de conscience des citoyens de leur pouvoir, de leurs besoins, de leur nécessité à agir immédiatement !
    Intéresser le citoyen par un moyen simple et efficace qui lui donne cette prise de conscience d’être le seul à devoir décider de ce qui lui convient le mieux et que toute cette armée de fonctionnaires et de représentants du peuple ne font rien que lui supprimer les acquis et réduire le pouvoir de vivre dignement.
    Ce serment est assez court et à la disposition de tous, très explicite sur l’action à mener et les moyens d’y arriver. C’est la première phase d’une nouvelle démocratie, la vraie qui permet de contrôler le gouvernement et les finances !
    Dans tous les textes que vous trouverez sur la toile, vous ne trouverez pas un texte qui vient du peuple et oblige le politique. Le parti de gauche et autres associés n’ont rien à proposer, pas un vrai projet, seulement la manifestation pour leur maintient ce qui prouve l’inutilité des représentants du peuple de gauche comme droite !
    Merci les politiques !

    1. Des représentants du Peuple et des conflits d’intérêts
    Dans notre République, toute l’organisation politique : son mode de gouvernement et son gouvernement, est entre les mains des partis politiques lesquels accordent les investitures aux candidats aux élections pour représenter le citoyen et pour mieux piéger l’élu, qui accepte pour les avantages procurés, et le citoyen qui subit pour avoir été trahi.
    Bien que la possibilité à toute personne de se présenter aux élections soit prévue par la Constitution, la loi ne facilite pas la représentation individuelle et, avec toutes sortes d’artifices et menaces, les partis politiques découragent les candidats libres.
    Compte tenu que, dans ces conditions, des personnes indépendantes des partis politiques n’ont pratiquement pas de chance d’être élues, les partis s’accordent le monopole du pouvoir.
    Un parti seul ou avec la coalition de partis de circonstances, se trouve être à la fois juge et partie dans les décisions concernant le citoyen. Autant dire qu’il ne juge pas en faveur du Peuple !
    Sous les prétextes d’harmonisation, de simplification et d’efficacité, le parti politique est le seul à décider de ce qui est bon pour le citoyen et que le peuple doit impérativement respecter les décisions matérialisées par la loi conçue sous son patronage.
    Ainsi, il est possible de constater les conflits d’intérêts permanents à tous les niveaux de la vie politique, symptômes de la corruption des élus et des malheurs du peuple.
    A titre d’exemples non exhaustifs :
    • le président de la république est issu d’un parti politique ; lorsqu’il n’en est pas il se fait appeler, directement ou indirectement, par celui de son choix et lors de son élection, contrairement à ce qu’il affirme, in devient avant tout le chef du parti majoritaire ou de la coalition des partis qui le soutient et prend les décisions propices à son maintient, donc en faveur du parti.
    En cas de défiance, sauf très rare cas, s’il ne démissionne pas, il provoque d’autres élections et au nom du mandat qu’il a reçu il se maintient jusqu’à l’échéance de celui-ci.
    • le premier ministre, chef du gouvernement, est nommé par le Président de la République pour conduire la politique de ce dernier ; il doit allégeance au Président de la République et au même parti politique pour se maintenir.
    Dans le cas où il ne serait pas du même parti du Président de la République il doit allégeance à son parti pour se maintenir.
    • Les députés et sénateurs issus du parti politique majoritaire au pouvoir, votent projets et propositions de lois du parti auquel ils appartiennent ou de la coalition de circonstance formée pour leur maintient.
    • Les maires et équipes municipales, les présidents des équipes départementales, régionales, grands corps de l’Etat, etc. sont également des représentants du peuple à la merci des partis politiques, lesquels partis leur font payer aussi une participation en augmentant les rémunérations et indemnités sous forme d’impôts payés par le peuple.
    En résumé, ceux qui sont au pouvoir sont obligés de rester fidèles au parti sans quoi l’investiture leur est retirée.
    « Vous avez logiquement raison mais politiquement tort car minoritaires », c’est la devise des partis politiques.
    Mais enfin, l’argent des impôts c’est notre argent et les payer oui, mais à bon escient !
    C’est notre niveau de vie qui est en cause.
    En quel honneur faire payer le peuple pour le financement de tous les partis politiques et pallier ainsi à la défiance des membres exclus et/ou des non adhérents alors qu’un seul parti au choix de l’électeur parmi le nombre suffit ?
    Pourquoi payer aussi pour les partis d’extrême droite tous les jours déclarés comme étant non démocrates et dangereux ?
    Et la démocratie en est encore oubliée !

    Dans la République, l’impôt est la nécessaire contribution de la solidarité nationale.
    On ne badine pas avec la fraude fiscale ; la dénonciation publique exigée par l’Etat montre la gravité de l’infraction. Mais, l’Etat viole la loi et rémunère ses fonctionnaires les plus importants, avec des fonds secrets, il crée aussi des postes et des missions « bidon » reconnus comme emplois fictifs dans des cabinets ministériels et connexes et de toutes les administrations, attribue des locaux meublés à souhaits, un ou plusieurs conseillers chef de cabinet et autres énarques, les appartements de fonction, les gardes républicains, la voiture avec chauffeur, les motards ouvrant la voie, les réceptions avec huissiers en collier pour le service, les avions du GLAM etc., ainsi que dans les entreprises sous sa tutelle et émet des fausses factures, crée des comptes dans les paradis fiscaux, exonère ses employés d’impôts et taxes, etc.
    L’Etat fraudeur, corrupteur, proxénète, trafiquant, blanchisseur d’argent sale, escroc ; l’Etat qui vole les salariés et donne l’argent aux banquiers, aux industriels pour créer des emplois qu’ils détruisent et cocufient consommateurs, salariés et syndicats au profits des patrons, l’Etat qui perd la boule et vend à discrétion le patrimoine des citoyens au bénéfice des faux industriels complices des politiques : immeubles, terrains, routes, chemin de fer, téléphone, eau, gaz, électricité, etc., l’Etat qui crée la gabegie, l’incurie, l’irresponsabilité et donne des leçons de gestion aux citoyens qui ne peuvent pas subvenir aux besoins vitaux de la famille pour payer la crise décrétée par les politiques de tous bords depuis plus de 40 ans.
    Depuis 1974, pas un budget n’a été voté en équilibre, quel que soit le parti au pouvoir !
    Tout ceci et bien d’autres avec la complicité des représentants du peuple qui ne représentent en réalité qu’eux-mêmes et leurs privilèges.
    Mais au fait, qui est l’ETAT au nom de qui il est pratiqué ? Le Citoyen qui subit les effets ci-dessus ou ses représentants qui les décident et mettent en œuvre ?
    Et la démocratie en est encore oubliée !
    Ne soyons pas résignés, ne baissons pas les bras.
    Défendre nos droits et acquis sociaux et les accroître, doit être notre but !
    2. De la corruption des Electeurs
    Lorsqu’un parti et/ou coalition ne représente que 20% des électeurs mais commande les autres 80%, c’est du despotisme qu’il s’agit. Il faut être énarque pour comprendre ceci et admettre que : découpage et décomptage sont les deux mamelles de l’enfumage !
    Lorsque le peuple ne peut s’exprimer valablement, c’est de la dictature qu’il s’agit. Les valeurs de la République deviennent : peuple, cause toujours t’auras une cage neuve !
    Lorsqu’il est promis des avantages en faveur de quelqu’un et en l’occurrence le promettant étant le candidat à la présidence de la République devenu président grâce à ses promesses, c’est de la corruption de personnes donc des citoyens électeurs qu’il s’agit. La fonction attire la conspiration de celui qui veut être le César à la place du César, et le reniement des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient !
    Tout ceci se retrouve dans la chaîne du pouvoir et des institutions régaliennes obsolètes mais aussi des assemblées de représentants du peuple sensées le protéger mais qui, en réalité, les relaient pour la protection de leurs seuls avantages et privilèges au détriment du peuple.
    Tous ces faits et autres encore sont prohibés par la loi, sévèrement sanctionnés par les tribunaux contre les citoyens car aussi constitutifs d’actions en bandes organisées en associations de malfaiteurs mais, parce que tout est intérêt personnel, curieusement, il n’y a pas un magistrat saisi pour de tels faits discréditant la loi et sa rigueur, la justice et toute son institution, les politiques et leur crédibilité. On dit que la justice est indépendante, mais qui peut encore le croire ?
    Il en est de même pour le non respect de la Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen bafouée tous les jours aussi par le Conseil Constitutionnel, organisation politique d’absolution et de couverture pour les gouvernants au nez et à la barbe du peuple qui doit le respecter.
    Mais, qui peut encore accorder crédit à cette institution de complaisance ?
    Si nous sommes dans cette situation, il n’y a pas de secret. C’est parce que depuis des siècles déjà et des républiques, ceux qui nous gouvernent dépensent trop, se réservent tous les droits, n’appliquent pas la séparation des pouvoirs, se moquent des citoyens et les oblige par la force publique notamment si besoin est. C’est tout le système qu’il faut réformer !
    Mais qui peut croire que ceux qui l’ont mis en place et en vivent grassement le changeront ?
    Il est pathétique d’entendre les représentants du peuple et des salariés chercher des idées sur ce qu’il faut faire pour faire revenir les électeurs déçus et les non votants. Le mécontentement des citoyens est général et les représentants du peuple ne savent plus quoi faire pour préserver leurs fonctions et leurs privilèges. Les politiques maltraitent le Peuple, le Peuple se rappellera à eux !
    Demain, la moitié de nos enfants risquent d’être au chômage et alors que ferons nous ?
    Continuerons-nous à voter pour les gouvernements successifs qui consolident les oligarchies, les aristocraties et autres banquiers à la recherche du profit par le profit et pour le profit, la rentabilité pour eux et les pertes pour le peuple, voter pour les politiques non représentatifs des intérêts du peuple qui les paye et les voit irresponsables de tout ? Non bien sûr !
    Vous craignez pour leur avenir, celui des enfants et des petits-enfants ; mobilisez-vous contre la pression fiscale, le diktat patronal et la mollesse des syndicats, ces derniers étant comparables à une organisation d’infiltration, véritable cheval de Troie, inutiles pour le moins et nuisibles dans les faits, subventionnés et corrompus par le patronat et les politiques, les mêmes disparaissant lors des problèmes d’emplois, de fermeture d’entreprises, s’accordant avec tous les acteurs économiques sur le dos des salariés les mêmes qui à ce jour n’ont pas compris que les entreprises sans les salariés ne produisent rien, ni que le rapport de force patron/salarié doit être sinon inversé pour le moins égalitaire car les deux sont indispensables à la bonne marche de l’entreprise et à l’économie dans les responsabilités partagées et les bénéfices également.
    Nous vivons dans un monde de plus en plus égoïste encouragé par les politiques qui s’en servent pour mieux diviser le peuple en utilisant les médias pour faire connaître la pensée unique ; la leur bien sûr !
    Nos chers représentants du peuple votent des lois contre le peuple suivant le principe du fait du prince puis, lorsqu’ils sont élus ou réélus, les maintiennent après avoir promis leur abrogation sur la base « qu’une loi peut remplacer une autre loi ». Si ce n’est pas de l’escroquerie qu’est-ce donc ?
    Les solutions ne peuvent être trouvées que s’il y a des problèmes. Or, depuis le temps qu’ils ont été accumulés avec des lois erronées pour faire plaisir aux ministres et autres, des problèmes il y en a et même bien plus que tout ce qui peut-être imaginé. Les moyens existent et les hommes aussi ; il suffit de mettre en action les systèmes et les personnes pour trouver les bonnes solutions, pas celles qui viennent de personnes qui ne connaissent pas les conséquences de leurs décisions et actes imposées aux citoyens pour s’en être volontairement exonérées, c’est à dire des politiques de tous bords.
    Il est normal de demander à tout représentant du peuple et de choisir celui qui prend l’engagement :
    • de respecter le peuple qui les paye
    • d’être responsable de ses actes
    • de faire valoir son travail au moins une fois par an
    • de ne pas faire de combinaisons politiques en faveur des partis contre le peuple
    • de faire des lois pour le progrès social non pour la restriction
    • de ne pas se voter lui-même sa rémunération et indemnités
    • de permettre le référendum populaire
    • de ne pas faire intervenir la force publique contre le peuple
    • de respecter la démocratie, la liberté et la dignité de l’homme.
    • etc.
    Agir en Citoyen responsable c’est commencer par reprendre la liberté de penser et d’agir, de rejeter : la langue de bois et la pensée unique, les obligations sans contre partie et sans droit de savoir, l’injustice organisée ; de vivre dignement et résoudre les problèmes vitaux de la famille, ce pourquoi les politiques sont élus mais incapables de faire actuellement et le reste suivra car, démocratiquement vous aurez alors, résolu les principaux premiers problèmes.
    « Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes ne puisse changer le monde.
    En fait, c'est toujours ainsi que le monde a changé. »

    La Démocratie, la Liberté et la Dignité, personne ne doit les voler au Citoyen !

    ===================================================================

  • @ Leroi: il y a certaines choses avec lesquelles je suis d'accord (budget déficitaire, par exemple), toutefois comment comptez-vous mettre en oeuvre ce projet? Comment comptez-vous faire respecter à l'élu les propositions? Saviez-vous que les responsables savent qu'elles ne seront pas appliquées dès avant leur mandat (François HOLLANDE semble vouloir le faire).

    De plus, j'aimerais savoir ce que le mot "Citoyen" signifie pour vous? Entre les citoyens d'extrême-gauche, de centre-gauche, de centre, de centre-droit, d'extrême-droite, il y a une grande différence, même entre centre-gauche et centre-droit.

    Les Elus ne représentent pas les élus mais la Nation, le peuple les élisant. L'Etat est incarné par le président de la République mais il ne lui appartient pas, il existait déjà sous l'Ancien Régime. Il ne faut donc pas tout confondre.

    Concernant le président de la République, après sa mise en fonction il doit dépasser les clivages gauche-droite, car il est la France, tant en France qu'à l'étranger. Pour moi, ils n'obéissent pas à leur parti ou en sont les chefs mais représentent leur parti, leurs idées... les partis ne sont pas monolithiques. Par exemple Delphine Batho a été limogée en parlant du budget alors qu'ils ne doivent pas exprimer leurs divergences de ce type en public.

  • Bonsoir Monsieur,

    A l'évidence ou vous n'avez pas bien lu le serment dans lequel vous avez l'esprit, la proposition et la méthode. Vous n'avez pas lu non plus le message précédent qui vous dit le pourquoi de la défiance du peuple. Je vous invite à les relire et après nous pourrons continuer la discussion de manière honnête et intéressante.

    Pour ce qui est de la définition du citoyen, pour moi il s'agit de toute personne capable d'exercer ses droits et devoirs politiques et qui participe à la vie de son lieu d'habitation, non comme sujet de qui que ce soit et notamment des politiques qui au lieu d'être les employés du peuple sont devenus les patrons du peuple, mais comme citoyen bien informé et responsable.

    Pour comprendre le Serment de Citoyen, il faut faire abstraction de tout ce qui existe y compris le mode de penser et revenir aux fondamentaux de la démocratie et non à la république corruptrice et donc non démocrate, car la démocratie ne consiste pas seulement à autoriser le citoyen à mettre son vote dans l'urne aux dates des échéances électorales sans réel choix.
    Le politique doit respecter le citoyen ou se démettre ou être démis pour ne plus subir les manoeuvres et abus des partis, causes des malheurs des peuples.

    Il est important d'inverser les pratiques des politiques irresponsables. C'est pourquoi toute déclaration ou proposition des politiques n'étant plus crédible, il est naturel que le citoyen déclare lui-même ce qu'il est prêt à faire pour la démocratie et il s'y engage.

    Si vous pensez que les représentants du peuple travaillent bien pour le peuple vous en avez parfaitement le droit, mais alors, pourquoi ne pas le lui faire savoir en appelant les citoyens à voter, au minimum une fois par an sans attendre la fin de l'échéance du mandat électif et le reconduire dans ses fonctions ?

    Enfin, tous les exemples que vous énoncés sont en la faveur du Serment de Citoyen et contre toutes les pratiques politiques y compris celles du président de la république qui ne représente que 20% du corps électoral par obligation dû au système politique en vigueur et moins de 10% de réels adhérents au parti et qui de plus est élu par tromperies sur les fausses promesses et les savants découpages géographiques et décomptes des voix.

    Merci pour votre attention.

  • @ taber: d'abord, j'ai dit irréalisable et pas irréaliste; le projet irréalisable par excellence est la volonté d'arrêter la production de tout gaz à effet de serre dès maintenant. C'est impossible. Or un projet irréaliste peut être réalisable dans le court, comme de mettre en œuvre la paix entre les peuples, l'Europe étant une exception.

    Ensuite, vous parlez de grandes valeurs comme la paix, le savoir, le respect de la vie... certes ces valeurs sont désirables mais que faites-vous du sel de la vie? L'amusement, la rancune, la volonté de progresser, le sexe, la vie de famille? Car comment un être humain peut-il être ou devenir parfait? Comment en êtes-vous venus à penser qu'il le deviendra?
    Et s'il ne respecte pas ces préceptes, comme le respect de la vie, comment le punirez-vous? Ou le laisserez-vous sans contrôle?

    D'autre part, quelque chose me dérange dans vos propos: selon vous les politiques devraient travailler pour le peuple. Or le peuple est fait de personnes fondamentalement imparfaites. Dans l'histoire, une idéologie a proposé de donner le pouvoir au peuple: le communisme; car le prolétariat était la majorité. Regardez le résultat: la Russie est devenue un État fort autoritaire.

    On parle de pouvoir politique, judiciaire... le peuple a la puissance, car de lui viennent les politiques, les juges, les patrons, l'impôt... Vouloir subordonner le politique au peuple, c'est faire appartenir l'enfant à la mère sans que le père ait son rôle à jouer ou son mot à donner.
    Aujourd'hui, les politiques sont en crise car ils sont déjà partiellement subordonnés au peuple. Heureusement que certains politiques résistent à cette dictature du peuple. Regardez le résultat: tant de politiques sont falots...
    Votre projet ne s'inscrit pas dans les principes de la Révolution, créateurs de la démocratie française, mais de cette société consommatrice et égocentrée, où d'éternels enfants dictent la norme.
    En vérité, le peuple a deux ennemis naturels: le pouvoir, qu'il soit politique, judiciaire, économique... le peuple, qui a la puissance.
    Laissé à lui-même, le peuple exprime ses plus bas instincts et veut satisfaire ses pulsions inextinguibles. Seule la contrainte peut canaliser sa monstruosité naturelle.
    Or, notre société laisse le peuple décider par lui-même, sans réelles contraintes, abandonnant les individus dans leur isolation naturelle. Si vous constatez l'indigence des politiques, c'est parce que leur pouvoir leur a été dérobé.

    Vous avez prétendu que je n'ai pas pas lu et donc compris vos propos. Je les ai bien compris et il me semble que vous votre projet provoquera le délitement de la société plus encore qu'elle ne l'est déjà.
    Je prétends que vous n'avez pas lu l'histoire d'Athènes. Finalement Athènes a affaibli le monde grec, laissant le champ libre à Philippe de Macédoine le soin de la conquérir. Et c'est parce que ce fut la première dictature du peuple.

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