Les prénoms font rêver... J’imagine des personnages de roman passant devant les fenêtres. Les rires sonnent clairs entre les maisons et les robes dansent. La légèreté de l’après-midi dessine des reflets clairs sur leurs visages.
Elles descendent la rue principale et l’on n’entend qu’elles. Leurs prénoms claquent au soleil comme des drapeaux. Enfin des prénoms humains. A courir les blogs débordant de pseudos, rencontrer des Pascales, et autres Loredana, Myriam et Audrey était déjà une bouffée d’oxygène.
Alors Delphine, Romane ou Elsa, vous pensez...
Mais qui pouvaient-elles être? Quels femmes de rêves se cachaient derrière ces quelques mots agréables que tout blogueur attend: «Je souhaitais juste te dire que ton billet etait intéressant à lire ! ++, Delphine.»
Et ce signe, ++, signifiant peut-être «@ ++»: promesse d’un rendez-vous, d’un regard, et qui sait, peut-être ++?
C’étaient des inconnues, et les inconnues sont faites pour que l’on rêve un peu. Cela changeait des pseudos comme «calling» dont le lien, quand on clique dessus, amène vers on ne sait quelle obscure galaxie publicitaire pour des systèmes téléphoniques supposés être tellement avantageux.
Mais hélas, le rêve fut de courte durée. Dans la rubrique «écrit par» apparaissait: «Jeux Xbox Live», et le lien conduisait vers une quelconque page publicitaire de jeux vidéo (cliquer pour agrandir).
Cela m’apprendra à vouloir en savoir plus sur vous et à imaginer vos rires et vos robes un après-midi d’été...
Adieu Delphine, Romane et Elsa!... Gauguin vous aurait peintes. Vous resterez comme un rêve incertain, une brume entre les arbres de mer. Ou comme cette inconnue, à deux doigts d'être nue, sous le lin qui dansait...
PS: Pas de fleuve à Tripoli. Une prison vers le désert où brûle un coin de ciel, et un otage retenu depuis 21 mois.
Commentaires
Cher John,
Ah la magie monde fictif de l'internet... triste pour vous, mais les rêves doivent rester des rêves.
Quelque part, dans la vie réelle, une vraie Delphine chante, rit, danse ou pleure. Qui sait, peut-être la rencontrerez-vous ?
Delphine Potocka fut l'un des amours de Chopin, et Elsa Triolet la muse d'Aragon.
Musique et poésie s'accommodent ainsi parfaitement de ces deux prénoms féminins.
Quant à Romane, elle a arpenté les pôles en ski ...
Excellent Santo!
Imaginez des billets qui les fassent rêver
Qu’elles soient transportées
Qu’elles puissent s’envoler
De la réalité
Elles aussi elles aiment rêver, s’évader
Dans l’irréalité
Vous pourrez alors à nouveau ...
Bonne soirée ☺
Olga, vous êtes géniale!
Je vais y penser ces prochains jours... J'ai juste un (petit) paradoxe à traiter: je suis un grand rêveur, je ne pourrais fonctionner sans, et en même temps je ne peux pas être que dans le rêve: on risque d'y devenir un objet incomplet...
Mais votre suggestion me va bien.
Tout comme un papillon qui aime vagabonder sans penser à l’effet engendré.
Cette singularité est le propre de celui qui aime faire rêver hors réalité.
J’espère que la journée du travail passée dans un hamac à rêvasser (pardon réfléchir !) vous aura suggéré quelques beaux écrits ☺
Bonjour Olga,
Cela "travaille" dans mon imagination, oui, et je pense poser bientôt un premier texte.
(⁀‿⁀)
C'est avec impatience que j'attends de lire le fruit de ce travail intense.
Au plaisir de découvrir la réflexion engendrée ☺
Olga,
Voici le début de la suite:
http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2010/05/02/delphine-romane-elsa-2.html
Je ne sais pas encore où j'irai avec cela, ni si l'inspiration m'accompagnera.
Bonne soirée.
En lisant la suite imaginaire, si j’avais des doutes sur vos talents de romancier, ils se sont envolés tout comme moi dans les étoiles.
Merci de l’avoir publié ce soir, cela tombait bien. J’en avais besoin.
C’est avec plaisir que je lirai la suite si l'inspiration vous accompagne ou d'autres écrits imaginaires !
@bientôt ☺
Je suis content que cela vous ait fait plaisir. Je voulais la publier assez vite, pour vous, comme un remerciement car vous m'avez boosté avec votre suggestion, et je vous ai entendue.
Je pense que je continuerai cette histoire, j'ai déjà la suite en tête, mais je ne sais pas quand ni à quel rythme. Mais elle me plaît bien. En plus, écrire vite c'est avoir peu de temps de digestion et de relecture. Donc il y a des tournures que j'aurais peut-être retouchées dans une semaine. Mais bon, j'y vais comme ça.
Bien à vous.