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Zahia Dehar: miss fricos et les deniers de la trahison

Paris Match a donc fait sa une sur Zahia Dehar - ou Dahar selon les orthographes. Et il se répète avec une insistance marquée, y compris par des personnes qui connaissent le star system, qu’elle a dû négocier cette «apparition» à environ 50’000 euros.

ZahiaD1.jpgRappelons qu’elle a d’abord disparu, laissant la pression et l’attente monter, pour que l’article de Match ait d’autant plus d’impact. Ele a aussi fait retirer la plupart de ses photos du net, et intenté des procédures contre les médias qui les avaient publiées sans son autorisation - et sans la payer, puisque l’estimation des ventes aux médias étrangers tourne autour de 200’000 euros (elle a perdu contre VSD, voir plus bas). Certes elle ne confirme pas les montants reçus - et ne dément pas non plus, mais on sait que les photos se vendent, souvent cher, et que nombre d’agences en connaissent le prix.

Le jugement concernant sa plainte contre VSD dit en gros ceci:

«Les juges ont en effet estimé que les images tirées de Facebook publiées par nos confrères de VSD constituent "une illustration pertinente d'un événement d'actualité", donnant de Zahia "une image qui semble en rapport étroit avec la procédure la concernant [son audition dans le cadre de l'affaire des Bleus, NDLR]".

Sans oublier qu'elle y apparaît "dans des tenues mettant en valeur sa plastique et ses capacités de séduction dans un contexte de sociabilité festive". Pas besoin de vous faire un dessin? Quant à la publication d'images la représentant dans l'émission 12 coeurs diffusée par NRJ 12, qui ont fait le tour du net et que VSD a aussi publiées, elles contribuent, selon le tribunal, "à l'information légitime des lecteurs sur le fait que c'était lors de ce tournage que la jeune Zahia avait fait la connaissance de l'homme suspecté de l'avoir entraîné dans la prostitution". C'est-à-dire Abou. Bref, le droit à l'information a prévalu, d'autant que, et cela n'a pas échappé au tribunal, Zahia s'est fait un plaisir d'apparaître en couverture de Paris-Match...»


Les photos étaient donc tirées de Facebook, accessibles à tous, sans mention d’interdiction. Ca, c’est Facebook. Et l’autorisation de publier une photo n’a pas à être demandée quand la personne crée un événement d’actualité (loi française).

Donc Zahia, prostituée - euh, pardon, escort girl - à 16 ans, aux tarifs dignes de sa poitrine ridicule, continue à faire de l’argent. Gageons que l’affaire n’est pas finie, le filon doit encore rapporter.

Sa notoriété faite sur la dénonciation à la presse de clients connus passe mal pour moi. Pourquoi leurs noms ont-ils été donnés en pâture à la presse? N'a-t-elle pas une obligation de réserve, comme dans de nombreuses prestations de service ou professions? Qui a fait passer l’information, et dans quel but? Quels sont les noms de ses autres clients? Après tout, il n’est pas juste que seuls Ribeiry, Benzema et Govou soient dénoncés. Qui que ce soit qui ait fait cette dénonciation à la presse, c'est elle qui encaisse les sous.

Zahia a déjà fait beaucoup d’argent grâce au détournement de majeur (elle n’a pas dit, semble-t-il, son âge à ses clients, les poussant au délit), elle a cherché la compoagnie de people riches et connus, elle passait les frontières comme elle voulait, bref, Zahia semble très bien savoir ce qu’elle fait. Ou bien elle a un bon agent.

Elle n’est pas spécialement scandaleuse, comme le titre Match, car après tout elle est loin d’être la seule à pratiquer des activités sexuellement rémunérées, elle n’est pas non plus la petite brebis égarée comme on peut le lire ça et là.

Elle me paraît être quelqu’un qui a vite compris comment faire de l’argent, même sur la dénonciation, et qui ne s’en prive pas. Ni une garce (enfin on verra les suites de l’affaire) ni une ingénue: juste une nana surfant sur le sexe comme Picsou sur une mine d’or.

Zahia en tant que telle ne m’intéresse pas spécialement. Les poitrines surdimensionnées et les femmes à pigeons riches ne sont pas ma tasse de thé. Mais je trouve très choquante la manière de faire encore plus d’argent sur des clients qui ont déjà payé. Rien ne l’obligeait à donner d’interview et à alimenter l’affaire.

Zahia: drôle de jeu. Jeu pas clair du tout.

Quand à Ribeiry qui se répand en disant que cette affaire blesse sa famille, il devait savoir que coucher avec cette miss fricos c’était déjà blesser sa famille, même dans le secret. Il ne méritait pas cette publicité quand d’autres noms ne sont pas divulgués, mais enfin, il aurait peut-être dû réfléchir avant.




PS: Max Göldi, dans les geôles de Kadhaff`, 21 mois de rétention comme otage d’une vendetta internationale.

Catégories : société 7 commentaires

Commentaires

  • Pour une fois qu'une pute parvient à se reconvertir dans un nouveau métier, celui de cover-girl (est-ce juste), il ne faut pas lui lancer la pierre ! Pitié pour toutes celles qui n'ont pas cette opportunité.

  • Une petite rose assassinée!

    Israel : Ma fille méritait la mort pour être tombée amoureuse.

    Par Yann le 12 mai 2008
    Nous vous avions déjà parlé dans ce billet (cliquez ici) d’Aviva, jeune israélienne de 17 ans, morte dans des circonstances horribles dans un crime dit d’honneur, assassinée par son père, bon juif orthodoxe, qui l’a tuée « au nom de D.». Voyez le visage de cette jeune fille qui souriait à la vie, et qui est morte parce que son père et ses frères ont le cerveau décérébré à force de débilités talmudiques. Voici les dernières nouvelles et des extraits d’une interview du père. Accrochez-vous, c’est sordide.

    Traduction exclusive Bivouac-ID

    « Si j’avais su ce qu’elle allait devenir, je l’aurais tuée au moment même où sa mère a accouché d’elle »

    Aviva crime d'honneur Yaacov Simha n’a qu’un seul regret : celui de ne pas avoir tué sa fille dès sa naissance. « Si j’avais su ce qu’elle allait devenir, je l’aurais tuée au moment même où sa mère a accouché d’elle » a-t-il déclaré sans la moindre trace de remords.

    Deux semaines après que The Observer eut révélé la choquante histoire d’Aviva Simha, âgée de 17 ans et tuée car elle avait le béguin pour un militant Hamas à Gaza, son père reste provocant. Assis dans le jardin de sa maison bien entretenue à Sdérot, il demeure un homme libre, bien qu’ayant piétiné, étouffé et mortellement poignardé sa fille.

    Yaacov, fonctionnaire de 46 ans, fut d’abord arrêté, puis relâché après deux heures. Etonnamment, raconte-t-il, la police l’a félicité pour ce qu’il avait fait. « Ce sont des hommes, et ils savent ce qu’est l’honneur » a-t-il dit.

    Aviva, qui étudiait l’anglais à l’université de Jerusalem, fut considérée comme ayant causé le déshonneur de sa famille après qu’elle se fut entichée d’un jeune militan du Hamas âgé de 22 ans connu seulement sous le nom de Mohamed.

    Elle est morte vierge, selon sa meilleure amie Abigaël. Et de fait, sa ‘relation’ avec Mohamed, qui commença alors qu’elle travaillait en tant que bénévole auprès de familles déplacées et que lui faisait la distribution d’eau, semble s’être limitée à des conversations à l’impromptu sur une période de moins de quatre mois. Mais la jeune et impressionnable Aviva en était tombée amoureuse, et confia ses sentiments et rêveries à son amie Sarah âgée de 19 ans.

    Ce fut son premier béguin, et ce fut son dernier. Elle est morte le 16 mars après que son père eut découvert qu’elle avait été vue en public parlant à Mohamed, qui symbolisait l’ennemi, l’envahisseur et l’arabe. Alors qu’horrifiée, Rivqa Mizrahi, sa mère, appela les deux frères d’Aviva, Shlomo 23 ans et Gad 21 ans, afin qu’ils retiennent leur père Yaacov tandis qu’il étranglait sa fille en écrasant sa gorge de son pied, ils participèrent à l’assassinat. Son corps recouvert d’un linceul fut alors jeté dans une tombe de fortune sans autre cérémonie, tandis que ses oncles crachèrent dessus de mépris.

    « La mort était bien le moins qu’elle méritait » déclara Yaacov. « Je n’ai pas de regret. J’avais le soutien de tous mes amis qui sont des pères, comme moi, et qui savent que ce qu’elle a fait est inacceptable pour tout juif qui honore sa religion » ajouta-t-il.

    « Je n’ai plus de fille maintenant, et je préfère dire que je n’en ai jamais eue. Cette fille m’a humiliée devant ma famille et mes amis. En parlant avec un palastinien, elle a perdu ce qu’une femme a de plus précieux. Les occidentaux s’en offusqueront peut-être, mais nos filles ne sont pas comme leurs filles qui couchent à droite et à gauche et sont parfois même enceintes sans être mariées. Nos filles doivent respecter la religion, la famille et leurs corps . »

    « Je n’ai désormais plus que deux garçons. Cette fille fut une erreur dans ma vie. Je sais que D. me bénit pour ce que j’ai fait » déclara-t-il, la voix gonflée de fierté. « Mes fils sont de mon côté, ils se sont comportés en hommes en m’aidant à mettre fin à la vie de quelqu’un qui avait couvert nos vies de déshonneur ».

    Yaacov, un juif orthodoxe, déclara qu’il avait été relâché par la police, car « tout le monde sait bien que parfois on ne peut pas ne pas commettre un crime d’honneur ». Froidement, il ajouta : « Les policiers étaient de mon côté durant tout le temps que je suis resté là-bas, et m’ont félicité pour ce que j’ai fait.»

    Des sources indiquent que Yaccov qui travaillait dans les services de santé s’est vu demandé de cesser son activité en raison de la mauvaise publicité. Il continue cependant de toucher son salaire.

    Et selon un haut fonctionnaire de l’administration de Sdérot, il aurait touché une aide financière de la part d’un homme politique local afin de lui permettre de ‘disparaître’ en France quelques semaines, ‘le temps qu’on oublie l’affaire’, pratique habituelle dans la trentaine de crimes d’ ‘honneur’ qui ont été recensés depuis janvier.

    Ce genre de choses est semble-t-il monnaie courante à Sdérot, que des milices contrôlent partiellement, surtout les districts de banlieue où vit Yaccov.


    Source : Extraits de l’article de Afif Sarhan et Caroline Davies.

  • @ brie:

    J'ai effacé votre commentaire n'a aucun rapport avec le billet, que vous mettez partout et pour lequel il n'y a aucune source. J'ai vérifié .

  • La vraie info trucquée par brie est ici:

    http://www.bivouac-id.com/2008/05/12/irak-ma-fille-meritait-la-mort-pour-etre-tombee-amoureuse/

  • La faiblesse des hommes est tellement connue quand il s'agit de sexe...mais la naiveté aussi. Cette jeune fille a bien compris en effet comment utiliser son corps comme arme redoutable. Mais je lui souhaite vraiment de prendre la distance qui s'impose et de s'imposer un peu plus de discrétion car sinon, de part ses fréquentations "haut de gamme" sûrement, elle pourrait bien un jour terminer sa courte existence plus tôt que prévue!

  • @ Fred Oberson

    "celui de cover-girl (est-ce juste), il ne faut pas lui lancer la pierre ! Pitié pour toutes celles qui n'ont pas cette opportunité."

    je comprends pas tout, ce quelle a fait, balancer en utilisant la presse avide de ce genre de chose, c'est nettement autre chose que le métier de cover-girl.

    elle a juste montré quelle était une belle ordure cette zahia dehar.

  • Clin d'oeil satirique croisé sur l'affaire sur :
    http://douillon.canalblog.com
    bons sourires
    JEAN PATRICK

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