Pourtant on n’en a pas parlé à l’époque. Ni l’ancienne ministre Najat Vallaud Belkacem, ni les députés d’alors. Silence radio. Il a fallu cette remorque publicitaire près d’une université pour qu’elles se rappellent à notre souvenir.
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Pourtant on n’en a pas parlé à l’époque. Ni l’ancienne ministre Najat Vallaud Belkacem, ni les députés d’alors. Silence radio. Il a fallu cette remorque publicitaire près d’une université pour qu’elles se rappellent à notre souvenir.
Pas mécontents de voir bientôt les talons du parti socialiste, les français. Il en a fait assez. De la fétide théorie du genre à l’école, où l’on apprenait que Mehdi mettait du rouge à lèvres, à l’interdiction de proposer une information contradictoire sur l’avortement ou les vaccinations, ils fallait qu’ils dégagent.
Cela commence par Safia Nolin, jeune chanteuse du Québec. Elle vient de gagner le prix de Révélation de l’année pour son premier album, intitulé Limoilou. C’était à Montréal lors du gala de l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ).
Ce premier article de la Tribune de Genève en ligne propose un premier bilan de la loi criminalisant le client e. Le résultat est singulièrement décalé d’avec l’intention. C’est ce qui peut arriver quand l’idéologie contraignante veut faire plier la réalité et décider à la place des gens ce qui est bon pour eux.
Les abolitionnistes ont détourné et réécrit l’histoire d’Adam et Ève. Dans cette version contemporaine la femme reste la tentatrice. Et l’homme sera puni s’il consomme. Comme dans la bible. Non, non, rien n’a changé…
Rien ne change. Les prostitués femmes et hommes en prennent à nouveau plein la figure. Avant ils étaient rejetés par une morale issue de la religion, aujourd’hui ils le sont au nom d’une nouvelle morale d’État dictée par le féminisme. L’État remplace Dieu.
Rien n’a changé en 2016: le sexe est toujours sous surveillance. Et la loi qui criminalise le client de prostituées vient d’être acceptée en vote final en France. L’idéologie prime sur toute autre considération. Pourtant les premiers intéressés, femmes et hommes prostitués, refusent cette criminalisation.
On se souvient de l’âpre débat sur la pénalisation du client en France. La propagande féministe d’Etat noyée de haine des hommes avait présenté les prostituées comme contraintes dans leur écrasante majorité. On sait que c'est faux.
Caroline Fourest a quelque chose d’un Tariq Ramadan au féminin. Elle est aux intégristes fuchsias ce que Tariq est aux Frères Musulmans: une publicité médiatique présentable. Elle a donné une interview au magazine Causeur dans laquelle elle s'exprime sur la GPA.
Il paraît que les nouvelles féministes sont glamours, riches et sexy. Il paraît qu’elles donnent envie. De quoi? Ben, d’être féministe. Enfin, il paraît. Comme exemple de ces féministes new look, la Tribune de Genève citait samedi, sans rire et sous la plume de Cécile Denayrouse, Beyoncé et Miley Cirus. Eh bien!
Un américain a créé un site internet de rencontres un peu particulier. Les clients sont d’un côté des hommes aisés financièrement, quadra ou quinqua, et de l’autre des étudiantes qui souhaitent boucler un sac Vuitton plutôt qu’un porte-document Monoprix.
Il est maintenant en vision libre intégrale sur youtube. Ce documentaire, diffusé à l’époque sur la chaîne Planète, est exceptionnel. Il change, renverse le regard que l’on peut avoir sur la prostitution.
Ainsi le féminisme enterre le féminisme. Certains et certaines ont peut-être encore à l’oreille le slogan célèbre, selon quoi le corps des femmes leur appartient. Et bien c’est fini: il ne leur appartient plus. Après d’autres, le gouvernement inquisiteur socialo-féministe français en a décidé autrement.
La France donne actuellement l’exemple désolant d’une gauche vidée de toute substance et à la dérive. Tenter de remettre le couvert de théories contraignantes ou volontaristes, soutenir sa rhétorique productiviste teintée d’un progrès dont on ne comprend plus le sens, ne cache pas qu'elle est une grande malade.
En l’an de grâce 2043, un des objectifs de l’abolition était atteint: le mal était circonvenu. Les femmes, infantilisées, étaient sous la protection condescendante de l’Etat qui ne voulait pas reconnaître qu’elles pouvaient librement, de leur propre volonté, décider de vivre de relations sexuelles tarifées.
Les nouilles seront-elles le nouveau champ de bataille entre hétéros et homos? A ceux-ci les Panzani, à ceux-là les Barilla? C’est possible. A cause d’une pub et d’une petite dictature LGBT au Canada. Voici l’affaire.
En complément à mon récent billet sur le projet de loi française sur la prostitution, voici de quoi démontrer un peu plus l’absurdité de la chose. Pour mémoire la France - après d’autres pays - s’apprête à pénaliser les clients des prostituées. Au nom de quoi? Le journal Le Monde interviewe la députée PS Maud Olivier, rapporteuse du projet.
C’était prévu, cela se précise. Les députés français se prononceront dans les prochains mois sur le nouveau projet de loi concernant la prostitution qui criminalise les clients. Le but est de faire du client un délinquant. Des associations de travailleuses du sexe s’opposent à ce projet.
On n’est pas sérieux quand on a 17 ans, écrivait Rimbaud un soir de septembre. A quel âge perd-on son enfance, ou ce sérieux débridé cher à l’adolescence? Pour certains bien avant. Comme pour ces deux copines inséparables de 14 et 15 ans.
La presse aime avoir sa dose de cul et le groupe des Femhaine la lui donne. En échange la complaisance de certains médias à les montrer et à faire gonfler la bulle de ce groupuscule est sans limite. La complaisance de la justice et des autorités également. Cela va peut-être changer: le vrai visage des Femen apparaît sous le masque blond.