Christine O’Donnell est la remplaçante de Sarah Palin. Vous savez, la gaffeuse en chef du parti Républicain. Détrônée, la Sarah. Chri-Chri fait mieux. La Tribune du jour fait état de ses frasques.
O’Donnell est l’actuelle passionaria des Tea Party, ce mouvement ultra-conservateur aux Etats-Unis. Les Tea Party c’est la Bible dans le texte d’origine (non traduit c’est encore mieux…), ce sont les humains créés en même temps que les dinosaures il y a 6‘000 ans. Quant au sexe c'est seulement quand le pasteur vous l'autorise.
Christine O’Donnell s’est taillé une solide réputation avec sa sortie sur les singes: «Pourquoi les singes ne continuent-ils pas à évoluer pour devenir des hommes?» (ce qui au passage montre une ignorance crasse, mais la force des gens un peu nunuche intellectuellement est justement de s’étaler avec suavité).
Mais c’est sur la sexualité qu’elle a fait le buzz. Après avoir affirmé que la masturbation est un adultère parce que le désir est adultère, elle a répondu avec aplomb «Oui» quand un animateur télé lui demandait si elle voulait empêcher tous les américains d’avoir des relations sexuelles.
Notez qu’elle est célibataire et sans enfants.
Alors soit les adeptes des Tea Party sont gravement atteints de moralite suraiguë, soit Christine O’Donnell veut la fin de l’humanité. Par une contraception totale, généralisée et obligatoire.
Moi je dis qu’elle ne va pas au bout des choses: elle devrait proposer la castration des testicules et l’ablation des ovaires à la naissance.
C’est très efficace: en moins de 100 ans les problèmes de l’humanité disparaissent et la planète respire.
C’est pas beau la politique?
Commentaires
On imagine la foule de névroses qui se cachent sous ce visage lisse. Oh, oui, Johnny, fais-moi mal!
C'est ce que je me suis dit sans oser l'écrire aussi crûment.
Une "vierge" folle dont je me méfie car les plus vicieuses!
Tant d'interdits et d'anathèmes sur la sexualité, cela finit par poser question.
Je suppose qu'en se parant d'autant de supposée vertu, elle fait monter son estime d'elle-même. Au-dessus de quel gouffre danse-t-elle?
"Vous me connaissez mal : la même ardeur me brûle
Et le désir s'accroît quand l'effet se recule "
Rhhâââ, lovely!
En pratiquant à ce point la marche arrière, elle devrait arriver à (se) faire un créneau...