Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Manger des insectes pour polluer moins

Les émissions de gaz à effets de serre, la pollution des nappes phréatiques ou le gaspillage de terres agricoles: les animaux de boucherie y sont pour beaucoup. Les bovins par exemple rotent et pètent avec une intensité et une fréquence problématiques pour l’environnement, vu le nombre de bêtes à la surface de la terre.

Insectes1.jpgCela juste pour satisfaire les habitudes alimentaires modernes d’une partie de l’humanité, qui s’est mise à manger de la viande comme aliment principal et presque quotidien. Alors qu’il n’y a pas longtemps en arrière, la viande n’était cuisinée qu’une ou deux fois par semaine, et encore.

Donc les vaches pètent et rotent. Jusqu’à 600 litres de bon méthane par jour, gaz 23 fois plus réchauffant que le C02 (voir «Les vaches rousses pètent»). Au point où des chercheurs étudient des aliments spéciaux pour les nourrir afin de faire diminuer leurs fermentations digestives. Les cochons eux, en plus d’émettre des gaz, éliminent une urine particulièrement riche en ammoniac et polluent grave les nappes phréatiques.

Comment faire pour diminuer la contribution de notre alimentation à l’émission de polluants violents?
vers_de_farine_1.jpg
Devenir végétariens. Ce serait peut-être le plus raisonnable en matière non seulement de pollution, mais aussi d’utilisation des sols (voir image 1 - cliquer pour agrandir). Et c’est bon pour la santé. Mais tout le monde ne le souhaite pas. On peut alors diminuer l’apport de viande et de produits laitiers en les remplaçant pas des protéines d’origine végétales: graines germées - un trésor nutritif, soja et ses dérivés, légumineuses, champignons, céréales complètes, etc.

Mais on verra peut-être se développer une cuisine déjà connue dans  certaines régions sur la planète: la cuisine à base d’insectes. Ils sont abondants, délicieux paraît-il selon la variété et le mode de préparation, et très riches en protéines. Il y a juste un pas à faire dans la tête, car l’idée rebute une majorité de gens. Pourtant manger des escargots, des grenouilles, des moules ou de la cervelle n’est guère réjouissant!

sauterelle.jpgEt ces bébêtes polluent beaucoup moins. Une étude a été réalisée et publiée sur www.maxisciences.com.

«Produire un kilo de viande de porc entraîne l’émission de 10 à 100 fois plus de gaz à effet de serre que produire un kilo de viande – comestible – de ver de farine. Et, à poids égal, le cochon produit 8 à 12 fois plus d’ammoniac – polluant des nappes phréatiques – que les criquets, et jusqu’à 50 fois plus que les sauterelles !

L’élevage d’insectes comestibles produirait beaucoup moins de gaz polluants (tels le méthane et l’oxyde de nitrate) que l’élevage bovin et porcin.»

Il paraît que les cafards frits craquent sous les dents. Il faut juste imaginer que ce sont des pistaches grillées! Et bientôt nos enfants en redemanderont.



Catégories : Environnement-Climat 6 commentaires

Commentaires

  • Ouaip, ben moi, vous ne me ferez pas avaler des couleuvres ;-)
    Même si je préfère largement que tous ces trucs làààà.

    Bonne année zaufait!

  • Je ne vous apprendrai rien en disant que les crevettes ou les crabes appartiennent au même embranchement d'animaux invertébrés (les arthropodes) que la sauterelle que vous nous montrez en photo. Le fait que les unes vivent dans l'eau et les autres sur la terre semble déterminer les goûts et dégoûts... Ou plutôt le fait que les bestioles terrestres sont davantage associées à la saleté et à la pourriture que les bestioles marines, qui ne font pas l'objet de préjugés particuliers. Les gens qui ne sont pas habitués à manger des fruits de mer -ou qui les détestent- remarquent tout de suite les ressemblances (yeux, pattes, antennes) entre certains crustacés et les insectes.

  • Excellent article, plein de bon sens! Merci!

  • certains enfants en mangèrent juste après la guerre mais surtout par ingorance,leur alimentation manquant sérieusement de complément nourrissant,oui manger de la terre suffisait à certains de se sentir vivre,humain devrais-je dire,mâis en compensation les arrières grands-mères avaient à leur tour une vue totalement différente de la vôtre,et je vous dis pas les nombreux maux de ventre,alors manger des vers de terre,berk surtout comme disent les bouddistes,c'est peut-être un ancêtre,mon dieu je vais tout de même pas manger mon grand-papa!
    bonne journée à vous Hommelibre

  • J'ai déjà eut l'occasion de gouter certains insectes et au final je dois dire que cela n'a pas été si mauvais à ma grande surprise. Une fois le cap psychologique passé et bien ça passe tout seul. Les insectes ça peut se manger et c'est bon!

  • Bonjour,

    Vous créer un élevage d'insectes comestibles ?
    Vous cherchez un associé financier ?

    rikyu@hotmail.fr

    A bientôt

Les commentaires sont fermés.