On apprend que le président - ou l’ex-président? - Ben Ali a quitté la Tunisie. Il semble bien que ce soit une démission, ou une fuite.
En effet, «Le Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi a annoncé vendredi que le président Zine el Abidine Ben Ali était temporairement dans l'incapacité d'exercer ses fonctions.»
Selon l’agence de presse Reuters dans une dépêche qui vient de tomber:
«Le Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi a annoncé vendredi que le président Zine el Abidine Ben Ali était temporairement dans l'incapacité d'exercer ses fonctions.
Il a précisé à la télévision qu'il assumait la charge de président par intérim et a promis de respecter la constitution ainsi que de rétablir la stabilité dans le pays, en proie depuis un mois à une violente agitation sociale.
"Comme le président est temporairement dans l'incapacité d'assumer ses devoirs, il a été décidé que le Premier ministre exercerait provisoirement ses fonctions", a dit Ghannouchi.»
Le premier ministre a également assuré que les engagements pris de réformer la société tunisienne seront respectés.
Faut-il penser que le limogeage du gouvernement ce matin a créé des tensions insurmontable? C’est en tous cas le premier ministre qui assure l’intérim de la présidence.
Une page se tourne dans l’Histoire de la Tunisie. Espérons qu’après des années de régime autoritaire, les tunisiens choisiront la voie d’une vraie démocratie.
Commentaires
Il est parti! Mais "ils" continuent à saccager et à piller. Les "pour* et les "contre" Ben Ali s'empoignent. Les gens se terrent chez eux!
J'attends de lire Ftouh Souhail pour savoir ce qui s'est réellement passé en Tunisie. Le pourquoi et le comment? Je ne pense pas être loin de la vérité quand je dis que cette "révolution" est orchestrée.
Je passais éteindre.... Bonne nuit
Rouge Jasmin
Le Jasmin c’est désormais le nouveau parfum, de ces jeunes tunisiens qui ont donné leur sang pour mettre fin à la corruption, l’abolition des privilèges…
quel sublime sacrilège !
Qui indique, qu’il n’y a pas, qu’il ne peut y avoir d’autre souverain que le Peuple.
Pas d’autre destin que celui qu’il se choisit : le sien.
La Tunisie vient d’ouvrir les yeux du monde sur ce qui est désormais possible : la Révolution…
Quitte à mourir autant mourir pour les autres…
Un peuple qui se soulève comme un seul homme
Ce n’est plus Rome, mais Carthage !
J’ai la rage, pas vous ?
http://www.tueursnet.com/2011/01/rouge-jasmin/