Mélenchon soutient les Calédoniens « de souche »
Kanaks contre Caldoches, ça recommence dans la fureur et le feu. Plus que les causes supposées et évoquées je regarde l’instrumentalisation politique de cette violence.
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Mélenchon soutient les Calédoniens « de souche »
Kanaks contre Caldoches, ça recommence dans la fureur et le feu. Plus que les causes supposées et évoquées je regarde l’instrumentalisation politique de cette violence.
Dans le droit fil de l’actu de la semaine, des incidents violents ont eu lieu vendredi dans la ville de Trappes, à l’ouest de Versailles. La police ayant contrôlé une femme recouverte d’un voile intégral, son mari s’est opposé violemment aux policiers et a été interpellé.
Dans l’est du pays, les libérateurs se préparent à marcher sur Tripoli. A Benghazi ils ont récupéré des armes et des véhicules blindés. Ils affirment être prêts à s’en servir pour liquider Mouammar Kadhafi et son clan.
Après la Tunisie et l’Egypte beaucoup se demandent: «A qui le tour»? La Libye bénéficiera-t-elle aussi d’un coup de torchon? Un groupe Facebook appelle à des manifestations dans le pays pour aujourd’hui 17 février. Il est difficile d’évaluer l’impact d’un tel appel dans un pays entièrement aux mains de la famille du dictateur. Cette première journée, appelée «Jour de colère», le dira.
On apprend que le président - ou l’ex-président? - Ben Ali a quitté la Tunisie. Il semble bien que ce soit une démission, ou une fuite.
Les politiciens savent bien retourner leur veste. Le président tunisien Ben Ali en est une démonstration vivante. D’un discours à l’autre il a changé de ton, de propos et d’intention. Fort bien. Mon collègue blogueur Gorgui Ndoye cite un billet de Jeune Afrique, billet plutôt enthousiaste après le discours d'hier de Ben Ali. Je suis moins enthousiaste, ou plus prudent. Le discours d’hier ne sera-t-il que du vent et des cacahuètes?
"Réputée pour être étroitement quadrillée par les services de police, la rue tunisienne est en ébullition depuis le 17 décembre, date à laquelle un diplômé chômeur, devenu revendeur de légumes à la sauvette, s’était immolé par le feu en protestation contre le chômage et la cherté de la vie."
Hier le couvre-feu a été imposé dans la capitale, Tunis. Des émeutes ont détruit de nombreux commerces et la police a tiré à balles réelles sur les manifestants, comme depuis le début de la crise. On ne peut savoir le nombre réel de morts et de blessés.
On peine à imaginer ce qui se passe en Tunisie, la douce Tunisie, accueillante, amicale, où la gentillesse semble être une marque de fabrique. Je l’ai traversée du nord au sud trois fois, dont deux pour donner des stages dans le désert du Chott El Jerid, le grand désert salé, au sud-ouest du pays près de l’oasis de Nefta.
Je glissais une suggestion dans un récent billet à propos de la crise ethnique en France: assigner les casseurs et incendiaires à réparer les dégâts qu’ils ont occasionnés. Cela pourrait se concevoir aussi dans d’autres cas et pour de nombreuses condamnations, car la délinquance aboutit à la même rupture sociale dans tous les cas.
L’année 1816 fut l’année sans été en Europe et aux Etats-Unis, et même jusqu’en Chine. C’est ainsi que les historiens ont nommé cette année catastrophique. L’Europe connu des températures inférieures à 0 degré pendant l’été, des pluies glaciales, et toutes les récoltes furent détruites. Que s’est-il passé?